Enceinte (Bulma x Végéta)

Chapitre 8 : Décision

618 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 23/06/2020 15:25

Je rentrai, les larmes au yeux. Le dîner a été une catastrophe. Végéta n'a pas posé une seule fois les yeux sur moi. Il me détestait. J'avais juste hâte de rentrer et de m'écrouler sur mon lit. Mais arrivée devant la porte, je tombai sur Yamsha.


- Qu'est-ce que tu fais là ?


- Je voulais juste te parler. Je ne savais pas que tu étais sortis... Tu pleures ?


- N-Non. Va t'en, je ne suis pas d'humeur


- Dis-moi d'abord ce qui s'est passé !


Je soupirai, rentrai, Yamsha sur les talons. Je m'écroulai sur le canapé et finit par tout déballer.


- Je t'avais dit qu'il te ferait du mal, Bulma ! C'est un meurtrier !


Et tout dérapa.


Cette soirée était un fiasco, du début à la fin. Je fixai le collier que Végéta venait de me jeter. Je voulus me précipiter dehors et le rattraper mais je savais qu'il était déjà parti. Je me sentais tellement mal... Il ne m'avait pas laissé le temps de lui expliquer...


J'avais l'impression d'être au fond d'un trou noir, sans possibilité de remonter à la surface. Piégée.


- Il est malade ou quoi !


J'avais oublié Yamsha. La douleur disparut, vite remplacé par la colère. Je me relevai et le fixai, lui était toujours à terre.


- Tout ça c'est de ta faute ! Je t'ai dit de partir ! À cause de toi, il ne voudra plus me parler !


- Comme si il avait l'intention de t'écouter !


Cette phrase, plus que tout ce qui était arrivé avant, me fit l'effet d'un coup de poignard.


- Bulma... ?


- Dégage de chez moi ! Tout de suite ! Ou j'appelle les flics ! Je te déteste ! Tu espérais quoi ? Qu'on se remette ensemble ? Jamais, tu entends ! Jamais on ne se remettra ensemble ! Maintenant dégage !


Yamsha fuit. Il a toujours fuit quand je m'énervais, et si ça m'agaçait avant, maintenant j'en étais heureuse. Je fermai la porte à clé et pus enfin pleurer librement.



Deux semaines passèrent. J'étais plus morose et irritable que jamais. Seule Chichi me rendait visite, me préparait à manger, faisait le ménage, et seule elle semblait me comprendre.


- Je vais parler à Végéta, me promit-elle un midi.


- C'est inutile. Il ne t'écoutera pas. Il n'écoute jamais personne. C'est fini, Chichi. Il faut que je m'y fasse.


- Je ne t'ai jamais vu aussi déprimée. Il faut que tu te reprennes, Bulma !


Je secouai la tête.


- Je sais. C'est pourquoi je pense retourner chez mes parents.


- Quoi ? Tu es sérieuse ? Bulma... Tu tenais tellement à avoir ton indépendance...


- Je suis incapable de m'occuper d'un enfant seule ! Je... Écoute. C'est décidé. Dés que j'accouche, je retourne là-bas. Il y a toujours mon vieux labo, et puis mes parents aussi pourront s'en occuper. Ils seront heureux.


- Oui, mais pas toi ! Bulma, je te connais ! Tu ne supporteras pas de rester là-bas ! Ne fais pas ça ! On trouvera une solution ! Je suis là, moi !


- C'est justement le problème... Tu es la seule.


- Quoi ? Je ne te suffis plus, c'est ça ?


- Ce n'est pas ce que j'ai dit.


- C'est que tu sous-entends ! Mais va s'y, pars à l'autre bout, après tout si c'est ce que tu veux ! Pars, et tu seras plus malheureuse encore que là !


- Chichi...


- Non ! J'en peux plus ! J'ai un fils, Bulma. J'ai un mari. Trouve-toi quelqu'un d'autre. Je suis désolée. Mais je ne peux plus.


Et avant que je n'ai pu la retenir, elle quitta la maison.

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