Demain nous appartient, la LOVING FICTION
Chapitre 27 : Chapitre 27 de la LOVING FICTION
825 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 05/02/2020 13:12
TOUJOURS CHEZ LEÏLA, EN PLEINE CONVERSATION ENTRE LEÏLA ET NOOR.
Narrateur de ce chapitre : Noor
Je ne sais absolument pas quoi faire. Ça fait 5 minutes que maman m'a demandé de lui rendre la confiance qu'elle m'a donné en lui parlant. Mais je ne peux pas lui dire que je suis l'auteur des lettres! D'abord car ça la ridiculiserait elle qui a prit ma défense face à Samuel. Et aussi car papa s'est donné corps et âme pour me couvrir, il faut que j'arrête l'égoïsme et que je continue à nier. On a tous trop à perdre à connaître la vérité.
Je me suis assise sur le canapé, maman s'est assise dans le fauteuil en face de moi. Je n'ai pas répondu à sa requête. Elle a reprit :
"Leïla - Noor s'il-te-plaît dis moi quelque chose...soit honnête avec moi, ça a assez duré non?
Noor - Je t'ai déjà dis ce que tu voulais entendre maman...
Leïla - Mais je ne veux pas que tu me dises ce que je veux entendre! Je veux que tu me dises la vérité! Tu me dis que l'auteur des lettres n'est pas toi et je donnerais tout pour te croire mais seulement tu me dis ça comme un texte que tu as appris par coeur! Tu ne me regardes pas dans les yeux, tu fuies...
Noor - Bon ça suffit...si tu veux discuter avec moi il n'y a pas de problèmes mais je ne dirais plus rien sans la présence de papa
Leïla - Bilel? Mais pourquoi?
Noor - C'est lui l'auteur des lettres et tu le sais puisqu'il a avoué...
Leïla - On a pas besoin de lui pour discuter entre nous chérie...
Noor - Au contraire je crois que si...soit tu lui demande de venir et on discute, soit je m'en vais
Leïla - Je vais l'appeler..."
Leïla appela papa puis attenda son arrivée, toujours dans le fauteuil, bras croisés.
Il sonna à la porte 15min plus tard, il entra et s'asseya à côté de moi. J'étais rassurée.
Il commença :
"Bilel - Excuse moi Leïla je n'ai pas pu me libérer tout de suite j'étais en pleine cargaison au mas...
Leïla - Ça ne fait rien...
Bilel - Pourquoi vous vouliez me voir si rapidement? Ici en plus?
Leïla - Noor ne voulait plus discuter des lettres avec moi sans ta présence...et moi j'ai besoin de savoir"
À ce moment précis Samuel entra dans la pièce et coupa la parole à Leïla :
"Samuel - Oui moi aussi j'aimerais bien savoir quel complot ridicule vous préparez bande de tarés
Leïla - Samuel calme toi ça reste ma famille
Noor - Tu écoutes à la porte depuis toute à l'heure?
Samuel - Ça te dérange miss parfaite?
Noor - T'es un grand malade! Tu me donnes juste envie de vomir mon déjeuner pauvre type
Leïla - Oh on se calme! Se cracher à la figure comme de vulgaires lamas n'arrangera rien!
Samuel - Tu as raison mon amour...
Leïla - Plus tard pour les surnoms! Je ne sais même plus ce que l'amour signifie à tes yeux...
Samuel - Mais Leïla arrête...
Leïla - Tais-toi! Taisez vous tous! Je n'en peux plus! Je suis enceinte et tout le monde me cause du tort! Vous vous en foutez!
Bilel - Ce bébé est le fruit du pêché..."
Samuel se dirigea vers Bilel, le prit par le col et le plaqua contre le mur. Bilel se débattait. Leïla hurlait de stopper ça.
Au même moment, Soraya et Rémy entrèrent dans la maison. Choqués par cette scène, Soraya coura vers sa mère, elle la prit dans ses bras. Rémy prit la parole, d'un ton inquiet :
"Rémy - Noor ça suffit maintenant! C'est trop!!!"
Je le regarda, d'un air perdu. Papa mit un coup de poing dans le nez de Samuel, ce qui renda Samuel menaçant. Rémy a raison, c'est trop! J'hurla :
"Noor - Arrêtez!!! Les lettres c'est moi!"
Samuel relâcha papa. Papa me regarda, l'air compatissant, ça me réchauffa le coeur. Je raconta à voix haute toute l'histoire, mes motivations, ma haine, l'aide de papa. Les larmes coulées sur mes joues à une vitesse folle.
Je finissa mon récit par une phrase emplie d'excuses. Maman me regarda comme jamais elle ne m'avait regardé, je voyais la honte dans ses yeux. Elle quitta la pièce en claquant la porte. Soraya et Samuel la suivirent. Me voilà en compagnie de mes "deux acolytes". J'ai tellement honte. Je voudrais me cacher pour que plus jamais on ne me regarde comme maman m'a regardé aujourd'hui. Je suis un monstre. Un monstre qui avait simplement besoin de sa maman...