Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué

Chapitre 72 : Ep 12 - 776

6842 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 19/12/2021 17:52

Le silence s’installa dans l’appartement, les deux hommes ne sachant pas comment réagir durant un bref instant. Samuel prit tout de même la parole le premier sur un ton sec et direct comme il avait l’habitude lorsqu’il s’adressait à l’ex-mari de sa compagne qu’il détestait plus que quiconque. Lorsqu’il voyait Bilel, il avait toujours cette histoire de sabotage de freins qui remontait à la surface malgré lui et la rage qui l’accompagne.


SAMUEL : (la voix remplie de colère) Qu’est ce que tu fous ici toi ?


BILEL : (hésitant) Euh. Et bien…


SAMUEL : (s’impatientant) Tu accouches maintenant ou bien quoi ?


BILEL : (ne relevant pas la remarque du médecin) C’est Leïla qui m’a appelé. Elle a eu un problème avec l'arrivé d'eau de la salle de bain.


SAMUEL : (haussant les sourcils) Et elle sait dit que le mieux serait de t’appeler toi qui ni connaît rien en plomberie plutôt qu’un professionnel.


BILEL : Tu devrais voir avec elle ça ! Je te dis juste ce que je fais là. D’ailleurs, comme j'ai fini, je vais y aller.


Bilel attrapa sa mallette à outil qu’il avait laissé sur le sol du salon, sa veste dans son autre main et s’apprêta a quitter l’appartement, ne voulant pas que la situation s’envenime encore plus. Déjà bien étonné que Samuel ne lui avait pas mis son poing dans la figure à la seconde où il l’avait vu chez lui. Pour le moment, il s’était contenté de lui lancer des pics comme à son habitude et cela arranger bien le père de famille. Ce dernier senti une main le saisir le bras, il s’arrêta net.


SAMUEL : (tout en attrapant le bras de Bilel) Tu te barres comme ça ?!


BILEL : (surpris, levant la tête vers Samuel) Quoi ? Tu veux me foutre un pain avant que je parte, c’est ça ?


SAMUEL : (rigolant, tout en lâchant le bras de Bilel) Ce n’est pas l’envie qui me manque, mais je pensais plus à ce que tu m’en dises plus sur ce souci de plomberie car si je compte sur Leïla pour m'expliquer...


BILEL : (étonné, se détendant un peu) Ah oui, et bien (déposant de nouveau sa mallette sur le sol) je vais te montrer ça sera plus simple.


SAMUEL : Ok ! Je ne te montre pas le chemin. 


Bilel précéda Samuel tout en souriant à sa remarque. Arrivé dans la salle de bain, Bilel expliqua au médecin ce que sa fille et son ex-femme lui avaient dit du comment cela était arrivé tout en lui disant pourquoi Leïla & Noor n’était pas là, avant de montrer ce qu’il avait fait pour réparer temporairement la fuite. Il conseilla comme il l’aurait dit à Leïla d’appeler un plombier professionnel pour consolider sa réparation pour ne pas avoir des soucis par la suite. Étonnamment pour les deux hommes, les tensions entre eux s’étaient estompé plus la conversation sur la plomberie s’installa dans cette salle de bain. En écoutant Bilel, Samuel se rendit compte que malgré la rancœur qu’ils avaient l’un pour l’autre, il était toujours là pour Leïla comme elle l’était pour lui-même si cela ne plaisait pas au médecin, il fallait bien qu’il l’accepte depuis le temps. Leïla était avec lui maintenant et ne comptait pas repartir avec son ex-mari, mais comme l’infirmière lui avait dit plusieurs fois, ils ont ensemble des enfants et plus de 20 ans de vie commune et cela ne s’efface pas en un claquement de doigts. Comme avec Noor, Samuel afin de préserver sa relation avec l’infirmière pensa qu’il était peut-être temps de laisser tout ce passé entre le reste de la famille des Beddiar et lui vraiment derrière eux pour enfin avoir une relation stable et durable entre lui et l’infirmière. Il décida donc de faire le premier pas. Qui aurait pu imaginer cela, il y a encore quelques minutes. Surement pas le médecin.


SAMUEL : (posant sa main sur l’épaule de Bilel) Bon, je pense que tu n’as même pas eu le droit à une bière avec toute cette histoire. Ça te dit ?


BILEL : (regardant la main de Samuel sur son épaule, dubitatif) Et bien…


SAMUEL : (voyant l’hésitation de l’apprenti plombier, enlevant sa main) Ok, comme ça, ça parait suspect, je te l’accorde ! Mais c’est juste une bière et tu n’es pas obligé d’accepter.


BILEL : Non je sais bien, mais je veux bien de ta bière, cette réparation m'a donné soif !


SAMUEL : Et bien raison de plus ! Viens avant que je ne change d’avis.


Bilel n’osa pas suivre Samuel, il ne savait pas si le médecin plaisanté encore ou bien s’il était sérieux, tout était là le problème avec le docteur Chardeau. On ne savait pas forcément toujours quand c’était de la plaisanterie ou bien la vérité dite sur le ton de l’humour ce qui créait souvent des soucis et des tensions inutiles. Il fallait maintenant que Bilel fasse le second pas et apprenne à différencier les subtilités du médecin, pour le bien de tout le monde.


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En parallèle, Leïla sortit enfin des urgences avec Noor et se dirigea vers sa voiture afin de rentrer chez elle avec sa fille. Cette dernière avait eu le droit à son grand bonheur à de la colle chirurgicale pour refermer sa petite plaie au crâne au lieu d’agrafes ce qu’y l’avait rassurer ayant peur de la douleur des agrafes. Leïla ouvrit la porte de la voiture afin d’aider sa fille à s’y installer.


NOOR : (s’installant à bord de la voiture, coupant le silence qui s’était installé depuis la sortie des urgences) Tu crois que papa a réussi à réparer la fuite ?


En entendant la phrase de sa fille, Leïla se rappela que Bilel était à l’appartement et réalisa par la même occasion que Samuel aussi devait y être, elle fit le tour du véhicule et s’installant sans répondre à sa fille.


NOOR : (passant sa main devant le visage de sa mère toujours bloqué dans ses pensées) Allo, la terre appelle maman !


LEÏLA : (sortant de sa stupeur, secouant la tête) Oui !


NOOR : (se demandant ce qui pouvait avoir bloqué sa mère comme cela) Oui quoi ?


LEÏLA : Samuel doit lui aussi être à la maison ! (mettant le contact du véhicule) avec tout cela j’ai oublié de lui dire pour la fuite et pour ton père !


NOOR : (réalisant elle aussi qu’il pouvait se passer tant de chose entre les deux hommes qui les amèneraient eux aussi aux urgences si personne ne les séparer) Ok ! Je ne dis rien, mais tu devrais appuyer sur le champignon au cas où.


LEÏLA : Ce sont des adultes, Noor ! (accélérant tout de même) Mais tu as raison, plus vite, on sera à la maison mieux cela sera.


NOOR : (voyant que sa mère en oublia de faire son stop) Pas trop vite non plus sinon, c’est nous qu’on se retrouvera aux urgences et pas eux.


LEÏLA : Par pitié Noor, ne me fais pas imaginer le pire, je t’en prie. (lâchant son accélérateur) Il y en a eu assez aujourd’hui. Pas trop mal à la tête sinon ?


NOOR : Non, ça va ! Tu crois que je peux me laver les cheveux avec toute la colle qu’Amanda m’a mis dans les cheveux ? J’ai oublié de lui demander. Car (se regardant dans la glace que disposait le pare-soleil de la voiture) là c’est pas possible le mélange shampoing et colle, je ressemble à une folle sortie d’un asile de fous !


Les deux femmes rigolèrent de la remarque de l’adolescente. Après une dizaine de minutes qui parurent plus qu’une éternité pour l’infirmière, elles arrivèrent enfin à l’appartement. L’infirmière ne chercha même pas à bien se garer et se précipita à l’intérieur afin de séparer les deux hommes, mais ce qu’elle vit lorsqu’elle entra dans l’appartement la scotcha sur place, laissant le temps à Noor d’arriver à son niveau. 


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Surpris par l’apparition brutale de Leïla, Samuel arrêta son mouvement et reposa sa bière qu’il avait compter mettre à sa bouche pour boire une gorgée sur le comptoir, attendant que Leïla parle. Mais cette dernière tellement surprise de voir son ex-mari et son actuel compagnon partagé une bière au comptoir de la cuisine comme de vieux copains au lieu de les voir se battre ou bien encore que son ex-mari est disparu des lieux depuis un moment qu’elle n’en trouva pas ses mots.


BILEL : (se retournant pour faire face à son ex-femme; s’adressant à sa fille qui venait d’arriver au côté de sa mère sur le seuil du salon) Alors ma chérie, ça a été à l’hôpital, qu’est-ce-qu’ils ont dit ?


NOOR : (aussi abasourdie que sa mère, elle répondit machinalement) Rien de spécial, j’ai juste eu le droit à de la colle dans les cheveux pour refermer la plaie. (osant demander ce que Leïla voulait savoir) Euh sinon vous faites quoi là ?


SAMUEL : On boit une bière, ça se voit non ?


LEÏLA : (retrouvant la parole) Ça, on le voit.


SAMUEL : Oui, vu comme ça, c’est très bizarre, je te l’accorde, mais bon, il faut bien un jour avancer ! (regardant Bilel) On n'est pas et on ne sera jamais les meilleurs potes du monde mais comme tu ne lui avait pas proposer une bière avec tout ce qui c’est passé et bien je me suis dit que c’était peut-être l’occasion d’être civilisé pour une fois.


BILEL : Mais rassure-toi, j’ai réparé la fuite avant la bière.


LEÏLA : (sachant que son ex-mari n’était pas très bricoleur, ne voulant pas mettre le feu aux poudres en mettant le doigt sur ce qu’il ne fallait pas mais se sentant obliger de savoir) Et c’est fonctionnel ?


BILEL : Oui, pour aujourd’hui.


LEÏLA : (intriguée) C’est à dire ?


BILEL : Comme tu le sais, je ne suis pas plombier, je (en regardant tour à tour Samuel et Leïla) vous conseille d’appeler Sylvain Moreno pour réparer vraiment avant d'utiliser intensément la salle de bain.


NOOR : (ne laissant pas sa mère répondre à son père) Je vais quand même pouvoir me rincer les cheveux, avec le shampoing et le gel, ils sont poisseux là ?!


BILEL : Oui ma chérie, tu vas pouvoir te rincer tes magnifiques cheveux. Ce que je voulais dire c’est que ça marche mais qu’il faudra tout de même réparer par un professionnel, c’est ce que j’étais en train de dire à Samuel avant que vous n'arriviez.


NOOR : Ouf ! (se dirigeant vers la salle de bain quand elle s’arrêta au niveau du comptoir dubitatif, s’adressant à son père de nouveau) Je ne vais pas être de nouveau assommé par le pommeau ?


BILEL : Non, non ne t’inquiète pas, je l’ai bien serrer, il ne va pas bouger.


NOOR : Ok.


L’adolescente, ne perdit pas de temps et reprit sa marche vers la salle de bain enfin prendre sa douche et rincer ses cheveux toujours remplis de shampooing, laissant les adultes seuls dans le salon/cuisine. Bilel, avala sa dernière gorgée de bière avant de se lever du tabouret sur lequel il était assis, sentant un malaise dans la pièce, il faisait tout pour éviter cette atmosphère, il préféra donc laisser le couple, n’ayant pas sa place dans cet appartement. 


BILEL : (se levant tout en reposant sa bière vide sur le comptoir) Bon, il est temps pour moi d’y aller.


LEÏLA : (toujours au même endroit encore sonné par ce qu’elle voyait) Ok, et bien merci, Bilel.


BILEL : Il y a pas de quoi, j’allais pas vous laissez sans eau tout de même.


SAMUEL : (levant la carte de visite de Sylvain que Bilel lui avait donné) Merci pour la carte, je vais l’appeler voir s’il peut venir demain, faire le nécessaire.


BILEL : (attrapant ses affaires) Pas de quoi, il est vraiment bien.


Leïla ouvrit la porte pour laisser passer Bilel. Elle n’arrivait pas à passer cet état de stupeur dont elle s’était mise en voyant Samuel et Bilel buvant une bière ensemble alors qu’elle s’attendait à les séparer en entrant dans l’appartement. Samuel voyant bien que sa compagne était toujours scotchée de la situation, s’approcha d’elle. Au contact de sa peau contre celle de l’infirmière, cette dernière réagit de nouveau.


SAMUEL : (attrapant la main de l’infirmière) Ça va ?


LEÏLA : (sortant enfin de sa stupeur au contact tactile du médecin) Oui ! Pourquoi cette question ?


SAMUEL : Et bien je ne sais pas, tu n’as pas bougé depuis que tu es rentré en furie dans la maison, ni presque rien dit. Il y a de quoi se poser la question.


LEÏLA : (souriante, releva la tête pour regarder Samuel dans les yeux) Vous voir tous les deux comme ça, m’a juste surprise, c’est tout.


SAMUEL : Pour une surprise, c’est une surprise même moi je me suis surpris de lui proposer cette bière et encore plus qu’il est accepté, tu vois.


LEÏLA : Je pensais vraiment vous retrouver à vous battre, Je suis désolé de ne pas t’avoir prévenu, avec Noor et sa blessure j’ai complètement oublié de mentionner sa présence ici.


SAMUEL : Je vais pas te cacher que j’ai été plus que surpris de le voir ici en rentrant et que ma première réaction n’a pas été de l’accueillir à bras ouvert.


LEÏLA : (rigolant) Je m’en doute.


SAMUEL : (prenant dans ses bras l’infirmière, baissant la tête afin d’embrasser le cou de cette dernière, changeant de sujet) Tout ce que j’ai à rajouter, c’est que c'est bon de rentrer chez soi et aussi que tu m’as horriblement manqué ce week-end.


LEÏLA : (fermant les yeux au contact des lèvres du médecin sur son cou) Toi aussi, tu m’as manqué.


SAMUEL : (relevant la tête) J’espère bien.


Souriant à sa propre remarque, Samuel se pencha de nouveau afin d’embrasser l’infirmière, d’un baiser délicat qui dériva vers d’autres baisers plus intenses au fils du contact de leurs lèvres mutuelles. Les choses dérapèrent assez vite entre les deux tourtereaux, Samuel glissa l’une de ses mains sous les vêtements de l’infirmière découvrant qu’elle ne portait pas de sous-vêtement en dessous de son t-shirt. 


SAMUEL : (étonné, sur le ton de la plaisanterie) C’est nouveau ça ? Tu ne mets plus de sous-vêtement ?


LEÏLA : (se sentant obligé de se justifier) Avec Noor, j’ai attrapé les premières affaires que j’ai trouvées afin de l’amener aux urgences et mon soutien-gorge n’en faisait pas partir.


SAMUEL : (rigolant) Tu n’as pas à te justifier, tu sais.


LEÏLA : Je sais, mais je préfère pour pas qu’il y est de mal entendu.


A peine fini, sa phrase, Leïla n’arriva pas à contenir plus longtemps son envie envers son compagnon et se mit sur la pointe des pieds afin d’embrasser de nouveau le médecin. Commençant elle aussi a balader ses mains sur la peau chaude de Samuel, ce qui fit gigoté le médecin à la froideur des mains de l’infirmière au contact de sa peau surpris, mais cela n’arrêta pas pour autant l’entrain dans lequel les deux tourtereaux s’embarquaient laissant toutes leurs interrogations concernant, le weekend et tout le reste de côté préférant apprécier le moment présent. Samuel enlaça l’infirmière tout en lui attrapant l’une des fesses afin de la soulever pour mieux l’embrasser, cette dernière s’agrippa au cou du médecin tout en continuant à s’embrasser. Leïla passa sa main dans les cheveux du médecin, tout comme ce dernier, elle aimait balader ses mains dans les cheveux assez longs de Samuel tout comme caresser sa barbe. Tout ses petits contacts lui avait manqué plus qu’elle n’y avait vraiment penser du weekend et encore plus. Tout en ayant l’infirmière dans ses bras, Samuel recula jusqu’au canapé et s’assit surprenant Leïla de ce changement de position, toujours accrocher au cou de ce dernier, ils ne décrochèrent pas non plus le contact de leurs lèvres. Leïla posa ses deux mains en dessous du pull du médecin et lui fit retirer d’une seule prise sans la moindre hésitation. Samuel fut surpris quelque peu de la brutalité avec laquelle, l’infirmière prenait les choses en mains pour une fois et il ne s’en plaignait pas du tout bien au contraire. Après avoir balancé le pull du médecin au sol, Samuel fit de même avec le t-shirt de l’infirmière, malheureusement pour lui, le couple avait complètement oublié qu’ils n’étaient pas vraiment seul. Et Noor apparue dans le salon.


NOOR : (surprise se cachant immédiatement les yeux avec sa main tout en se dirigeant vers les escaliers) Je vois rien promis, j’ai juste besoin de fringues que j'ai oublié en haut !


Au son de la voix de l’adolescente, Leïla se cacha immédiatement contre le torse de Samuel étant torse-nu elle également. Noor se précipita dans les marches afin de ne rien voir de plus qu’elle n’avait vu sans le faire exprès. Avant de redescendre de la mezzanine elle se sentit obligé de demander.


NOOR : (en haut des marches) Je peux redescendre ou pas ? Car descendre des marches avec les yeux fermés c’est pas pratique !


LEÏLA : (plus que gênée, remettant son t-shirt tout en se relevant des genoux du médecin) Oui, tu peux descendre. (attendant que sa fille soit en bas des marches) Je suis désolé, Noor. On voulait pas…


NOOR : (coupant la parole à sa mère) Non, c’est bon j’ai pas besoin de détails, tu sais ! C’est de ma faute.


SAMUEL : (ramassant son pull) On va dire qu’on a tous une part de responsabilités et passer à autre chose non ?


NOOR : Excellente idée ! Je vais aller me doucher pendant 20mins au moins, je vous dis ça au cas où quoi…


LEÏLA : (haussant le ton) Noor !


NOOR : Ba quoi ?


SAMUEL : (rigolant, répondant à la place de Leïla) C’est bon à savoir !


LEÏLA : Non mais il y a pas de bon à savoir…


SAMUEL : Relax, je rigole, mon amour, même si (regardant son entre jambe) j’aurai bien besoin d’une douche froide maintenant.


NOOR : (faisant semblant de se boucher les oreilles tout en se dirigeant vers la salle de bain) Lalalala… Je vais me laver pour de bon car là…


LEÏLA : (attendant de ne plus voir sa fille avant de parler, regardant Samuel) Franchement, Samuel.


SAMUEL : Quoi ? Elle n’a plus vierge ta fille, tu sais, elle doit même faire de même voir pire avec ses petits copains.


LEÏLA : Samuel ! Je ne veux pas en savoir plus…


Samuel se rapprocha de nouveau de l’infirmière afin de reprendre ou ils avaient été interrompus, mais l’infirmière le voyant venir préféra mettre un peu de distance entre eux afin de calmer les ardeurs de chacun. Ce weekend sans d’être vus avait créé un manque du côté de l’infirmière et du médecin qui ne s’était manifesté que lorsqu’ils s’étaient retrouvé seuls mais le problème c’est qu’ils n’étaient pas vraiment seuls. Il leur fallait maintenant attendre qu’ils soient vraiment seul dans l’appartement pour laisser cours à leurs chaudes envies mutuelles.


SAMUEL : (voyant que Leïla s’éloigna comprenant que ce n’était plus la peine d’insister) Moi, non plus, je te rassure ! Bon, je vais peut-être téléphoner Moreno pour la salle de bain.


LEÏLA : (se dirigeant vers la cuisine) Bonne idée, il ne faudra pas qu’il y est un autre accident avec ce pommeau de douche. 


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Revenant de la salle de bain enfin douché, Noor ne prononça aucun mot, ce qui rendait nerveuse l’infirmière. La bonne entente entre sa fille et le médecin était plus que précaire et vu ce qu’il s’était passé il n’y a que quelques minutes à peine et que son adolescente de fille n’avait pas hurler comme s’attendait sa mère, cela troublé beaucoup Leïla au point de lancer le sujet quitte à ce que cela se transforme en clash avec l’adolescente, ce comportement n’était pas dans les habitudes de Noor et il fallait que l’infirmière sache si c’était vraiment parce que sa fille avait vraiment décider d’avancer enfin ou bien si elle refouler tout afin de mieux exploser plus tard ce que n’espérer pas sa mère. Leïla profita que Samuel était à l’extérieur en train d’essayer de joindre Sylvain Moreno pour la plomberie pour discuter en tête-à-tête avec sa fille.


LEÏLA : (assis sur le canapé, voyant fille sortir de la salle de bain, se raclant la gorge) On peut discuter ?


NOOR : (s’apprêtant à monter à l’étage) Euh oui !


LEÏLA : (faisant signe à sa fille de venir s’asseoir à côté d’elle) Ce qui c’est passé tout à l’heure n’aurait pas du arriver, je suis désolé. Je sais que ma relation avec Samuel n’est pas facile pour toi et de là à voilà, tu vois ce que je veux dire.


NOOR : (s’asseyant au côté de sa mère) Je ne suis plus une enfant, tu sais.


LEÏLA : Noor !


NOOR : Ok, ta relation avec Samuel et bien elle est là malgré tout ce qu’il s’est passé, malgré toutes les tentatives pour qu'elle s'arrête de ma part. Je crois qu’on a tous compris que vous vous aimez et encore plus depuis que je vous ai surpris en train de (se secouant la tête) arghh ! Tu vois ce que je veux dire hein ! Je t’ai promis de grandir vis-à-vis de ça et c’est ce que je m’efforce de faire même si tu ne me facilites pas les choses.


LEÏLA : (souriant de voir que sa fille était vraiment sincère de vouloir faire évoluer les choses face aux évidences de l’amour fort qui persiste malgré les obstacles entre elle et Samuel) Donc plus de crises ?


NOOR : (rigolant) Non plus de crises mais je ne peux pas te garantir non plus qu’il n’y aura pas de vannes dans le futur sur cet incident.


LEÏLA : (souriant de nouveau) Je suis fière de toi, ma chérie. Je te promets tout de même que cela ne se reproduira plus jamais.  


NOOR : (voyant que Samuel allait rentrer dans l’appartement) J’espère bien, (se levant tandis que Samuel ouvrit la porte) Bon, je vais aller rassembler mes affaires pour rentrer chez papa, le weekend est terminé.


SAMUEL : (ignorant tout de la conversation mère/fille) J’ai enfin réussi à avoir Moreno, à croire que son dimanche est sacré, heureusement qu’il ne travaille pas à l’hôpital celui-là.


LEÏLA : (regardant sa fille monter les marches deux à deux) Et qu’est-ce-qu’il a dit ?


SAMUEL : Qu’il viendra demain voir les dégâts et réparer ce qu’il y a réparé.


LEÏLA : Et bien tu vois, il est tout de même rapide.


SAMUEL : A voir s’il fait du bon boulot comme tout le monde le dit.


LEÏLA : Samuel !


SAMUEL : (haussant la voix) Noor ?


Surprise t’entendre son prénom de la voix du médecin. Elle répondit après une petite hésitation.


NOOR : (passant la tête au-dessus de la rambarde de la mezzanine) Oui !


SAMUEL : La salle de bain est fonctionnelle ? Je peux prendre une douche ou bien, je dois aller chez le voisin ?


NOOR : Non, non en ne mettant pas beaucoup de pression, c’est fonctionnelle, juste que…


SAMUEL : (intrigué) Juste que quoi ?  


NOOR : (sous le ton de la plaisanterie) Je te déconseille tout de même de prendre une douche à plusieurs, si tu vois ce que je veux dire.


LEÏLA : (hurlant) Noor !


NOOR : Je te l’ai dit que ça serait sujet de vanne ou tu préfères que je pique une pile peut-être, c’est toujours possible aussi.


SAMUEL : (rigolant de la vanne de Noor) J’ai compris, une douche sans pression de nul part est préférable !


LEÏLA : Samuel ! Franchement il n’y a que moi que ça gêne ce qu’il s’est passé ou quoi ?


NOOR : (descendant avec son sac) il n’y a surtout que toi qui veux en faire une histoire alors qu’il n’y a pas de raison d’en faire une, de un j’ai rien vu ou presque et de deux il fallait bien que ça arrive un jour, c’est mathématique ayant échappé à ce moment gênant quand tu étais avec papa donc statistiquement…


SAMUEL : (coupant la parole à Noor arrête cette conversation pour ne pas penser à Leïla en compagnie de Bilel) Je vais me doucher !


LEÏLA : J’ai compris, Noor.


Il était maintenant le temps de ramener Noor chez son père après un weekend plus que mouvementé, mais tout de même sympathique malgré leur aller-retour aux urgences. Mais plus de peur que de mal que ce soit pour la tête de l’adolescente tout comme les incidents qui ont précédé. Durant ce weekend, Leïla avait pu constater concrètement que les choses étaient en train de changer dans le bon sens du terme cette fois-ci et cela n’était pas déplaisant bien au contraire. Depuis le début de sa relation avec Samuel, c’était tout ce qu’elle avait demandé que ses filles acceptent enfin sa relation avec le médecin, ce fut long et laborieux, mais cette fois-ci elle avait vraiment le sentiment que principalement son adolescente de fille accepta enfin tout cela. Même le médecin faisait des efforts et cela était plus qu’appréciable. L’infirmière avait le sentiment d’avoir un poids énorme d'enlever de ses épaules de ne plus entendre de cris entre Samuel et Noor, mais des plaisanteries. Qui aurait dit qu’ils aimeraient se vanner ses deux-là ? Surement pas les deux principaux concernés loin de là. 


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Assis sur le lit, Samuel enleva sa montre comme il avait l’habitude de faire avant de se coucher quand Leïla entra dans la chambre, dans un premier temps, il ne fit pas plus attention que cela jusqu’à ce qu’il constata que sa compagne était en toujours en face de lui sans un mot ni un mouvement ce qui attisa sa curiosité, il releva donc la tête de son poignet. Ce qu’il vit le déconcerta à un point qu’il en perdit la parole, la bouche ouverte sans son qui en sortait.


LEÏLA : (gênée voyant la réaction de Samuel alors qu’elle ne s’attendait pas du tout à cela, perdit tout confiance à ce qu'elle s'apprêter à faire) C’est trop, c’est ça ?


SAMUEL : (se levant et se dirigeant vers Leïla tout en la regardant de haut en bas) Ah non pas du tout, j’adore, mais…


LEÏLA : (refermant son peignoir) Mais quoi ?


SAMUEL : (posant ses mains sur les épaules de l’infirmière) C’est que cela ne te ressemble pas de mettre ce genre de chose avec si peu de tissus, mais j’adore vraiment et ça te va super bien, je t’assure.


LEÏLA : (tenant fermement son peignoir fermé) Vraiment ?


SAMUEL : (tout en relevant le visage de Leïla pour qu’elle voie qu’il était sincère) Vraiment. Sexy à souhait. Tu me remontres ?


Rassurée, Leïla reprit confiance en elle et prit les choses en main comme elle avait l’intention de faire lorsqu’elle avait enfilé cette guêpière plus que sexy qu’elle avait acheter sur un coup de tête en l’ayant vu en vitrine d’une boutique de lingerie sans avoir jamais eu le courage de la porter une seule fois. Mais cette fois-ci, elle avait envie de s’amuser et de perdre le contrôle avec cet homme qu’elle aimait tant.


LEÏLA : (laissant tomber son peignoir, laissant apparaître de nouveau sa silhouette plus que dénudée avec cette guêpière et ses bas sexy. D’une main assurée, elle poussa délicatement le médecin afin qu’il se retrouva assis de nouveau sur le bord du lit, d’une voix suave et assurée) On va voir cela alors !


Samuel se laissa volontiers faire curieux de savoir ce que sa compagne comptait faire, elle qui n’avait pas vraiment l’habitude de prendre les choses en main de ce côté-là. Il avait plus que hâte de découvrir ce côté encore secret de l’infirmière. Le médecin voulu tout de même embrasser l’infirmière tout en commençant à défaire les premiers boutons de sa chemise noire qu’il avait mis après avoir pris sa douche, mais cette dernière recula gentiment le visage ne le laissant pas faire préférant se charger elle-même d’ouvrir sa chemise. Elle attrapa les deux côtés de la chemise et tira un coup sec ce qui fit arracher tout les boutons de la chemise en une seule fois. Surpris de ce mouvement sauvage, Les yeux de Samuel s’écarquilla et encore plus lorsqu’il vit que l’infirmière enleva sa guêpière à son tour.


LEÏLA : (tout en s’installant à califourchon sur son compagnon, s’attaquant maintenant au pantalon du médecin) On dirait bien que je t’ai manqué ce weekend…


SAMUEL : (surpris de ce mouvement et appréciant de plus en plus ce petit jeu, les yeux remplis de désir pour l’infirmière, lui lança un petit défi) Vérifie par toi-même !


L’infirmière s’exécuta et descendit afin de vérifier par elle même l’état dans lequel elle avait mis son compagnon avec ce bout de tissus enlevant son pantalon et sous-vêtement et vérifier avec l’une de ses main et sa langue comme lui avait demander son compagnon pour ensuite remonter afin de prendre appui sur les épaules de Samuel pour s’installer à califourchon sur son compagnon montant d’un cran de plus le désir déjà bien présent.


LEÏLA : (le souffle quelque peu coupé par la pénétration brute dont elle était l’initiatrice) On dirait bien.


De cette sensation, Samuel eut également le souffle coupé et ferma les yeux afin de savourer pleinement le moment. Sans dire un mot, il laissa Leïla prendre totalement le pouvoir de ce moment charnel entre eux, l’enlaçant de ses bras. Après quelques va-et-vient, le médecin n’arriva plus à se contenir, il attrapa fermement la nuque de Leïla afin de la faire pivoter sans briser leur position pour qu’elle se retrouve en dessous de lui, ce jeu était plus qu’appréciable, mais le médecin ne put s’empêcher de prendre à son tour le contrôle du moment afin de poursuivre de plus bel... Allongée sur le corps chaud du médecin, totalement épuisée elle aussi, Leïla caressa de sa main le torse du médecin pensant qu’il allait lui dire quelque chose, voyant qu’il restait dans le silence et afin de connaître son ressenti vis-à-vis du moment magique pour sa part qu’ils venaient de vivre ensemble, elle redressa la tête afin de regarder le médecin espérant qu’il ouvre la bouche.


SAMUEL : (intrigué) Quoi ?


LEÏLA : (souriant) Je trouve juste que tu es bien silencieux.


SAMUEL : Tu veux savoir quoi ? Si j'ai apprécié cette soirée peut-être ?


LEÏLA : (rigolant tout en l’admettant) Peut-être.


SAMUEL : (souriant à son tour) À ton avis ?


LEÏLA : (croisant les mains sur le torse du médecin afin de poser son menton sur ce dernier) Je ne sais pas.


SAMUEL : (d'un air coquin) Je crois que mon corps à largement répondit à ma place, tu crois pas ?


LEÏLA : (exaspérée) Samuel !


SAMUEL (remettant une mèche de cheveux de l’infirmière derrière son oreille) Tu connais déjà mes pensées. J’ai juste une question.


LEÏLA : (intriguée) Je t’écoute.


SAMUEL : Depuis tout ce temps, tu cachais cette guêpière où ?


LEÏLA : (rigolant, voulant garder le secret) Qui te dis que cela fait longtemps que je la possède !


SAMUEL : (levant un sourcil d’étonnement) En tout cas, ce petit moment prémédité était plus qu’agréable a renouveler le plus rapidement possible. Ça a du bon parfois d’être interrompu plus tôt dans la journée, sinon je n'aurai pas connu cette guêpière sexy à souhait.


Leïla basculant sur le côté afin de se mettre à sa place pour enfin s’endormir et par la même occasion ne pas donner de faux espoirs au médecin quant à un second round qui n’arrivera pas ce soir-là, épuisée de son weekend mouvement ainsi que de ses péripéties du dimanche et rajouter à cela ce moment intense, il était plus que temps pour tous les deux d’essayer de dormir afin d’être un minimum en forme pour commencer une nouvelle semaine de travail à l’hôpital demain matin.


SAMUEL : (laissant Leïla quitter ses bras) Ok ! Je n'aurai pas du remettre ça sur le tapis !


LEÏLA : Ce n'est pas grave. (se retournant)


SAMUEL : (se collant contre le dos de l’infirmière, tout en embrassant son épaule) Tu es fâché ?


LEÏLA : (tournant la tête afin de voir Samuel) Non pas du tout, juste épuisé !


SAMUEL : (déposant un léger baiser sur les lèvres de l’infirmière) Ok, alors bonne nuit, mon amour.


LEÏLA : Bonne nuit.


Avant de s’endormir, Leïla repensa à tout ce weekend plus que mouvementé, enfin, elle touchait du bout des doigts la vie qu’elle avait toujours rêvé d’avoir à la seconde où elle s’était mise en couple avec Samuel. Une vie de couple saine, normale, des filles qui acceptent sa relation. Un ex-mari et un compagnon qui ne s’étripaient pas à la moindre parole. Tout ce qu’elle espérait maintenant, c’est que tout cela dure dans le temps sans que personne ne fasse marche arrière dans son comportement rien n’était moins sûr avec les caractères explosifs de chacun même si ce weekend lui avait prouvé que malgré les bourdes de certains et enchaînement de situations compliquées, il n’y avait eu de dérapages comme elle avait pensé maintes fois dans cette journée qui se terminait d’une des plus belles manières par sa perte de contrôle voulu qui lui a fait plus que du bien. Cela fait un moment qu'elle y pensait mais elle n'avait jamais oser le faire jusqu'à ce soir. Elle était fière d'avoir réussi à montrer ce côté de sa personnalité plus que secrète...



A SUIVRE...


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