Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué
Pris dans leurs baisers, le couple ne constata pas tout de suite la présence de Marianne dans l'embrasure de la porte jusqu'à ce que cette dernière ouvrit la bouche, ce qui sépara instantanément les deux amants lorsque le son de sa voix vint aux oreilles de ses derniers. L'infirmière de nouveau était mal à l'aise tandis que Samuel fidèle à lui-même s'en amusait ouvertement devant sa confrère et belle-mère.
MARIANNE : (s'adressant indirectement à l'infirmière tout en entrant dans la pièce, d'une voix assez forte) à croire que la peur des mises à pied ne suffit plus afin que cet hôpital fonctionne tel qu'il devrait fonctionner !
LEÏLA : (recula immédiatement des lèvres de son compagnon) Marianne ! Je peux vous expliquer !
MARIANNE : (faisant le geste de la main) Épargnez moi vos explications dénuées de sens et surtout vous promesses que vous ne tenez jamais. Tout ce que je rajouterai, c'est que ce n'est encore une fois ni le lieu ni le moment pour ce genre de chose. D'ailleurs, je croyais que c'était la guerre entre vous ?
SAMUEL : (retenant Leïla par la main afin qu'elle ne parte pas en courant de la pièce, d'une voix assez grave, tout en arborant un large sourire) Je vais être très clair, Marianne ! Que vous vouliez que cet hôpital fonctionne parfaitement, c'est une chose tout à fait normale, mais que vous vous preniez pour la directrice alors que vous n'avez jamais réussi à convaincre le conseil de cet hôpital pour l'être me fait dire que je vais me passer vos réflexions bien au-dessus de la tête ! Notre comportement ne nui ni au fonctionnement de l'hôpital ni n'a d'impacts sur les soins des patients, alors par pitié allez emmerdez quelqu'un d'autre dans une autre salle de pause, il y a bien quelqu'un qui ne suit pas à la lettre le règlement dans ce fichu hôpital à l'heure où nous parlons ou bien, vous préféreriez qu'on aille voir la VRAIE directrice pour continuer à discuter de tout cela au détriment des patients ?!
MARIANNE : (quelque peu vexée de la remarque de Samuel sur sa candidature pour être directrice toujours rejetée par la direction, après quelques secondes de stupeur, elle reprit.) Aller voir Flore ? À quoi bon, cela n'a pas eu d'effets à ce que je constate puisque je viens de vous prendre en flagrant délit de nouveau ! La direction de l'hôpital n'est plus ce que c'était avec cette...
Interrompue à son tour par Flore qui entra dans cette même pièce après avoir entendu que l'on parlait d'elle.
FLORE : (répéta ce que Marianne venait de dire tout en attendant la suite) Cette quoi, Marianne ? Finissez votre phrase, je vous en prie. (tout en prétextant aller se chercher un café à la machine que disposait la pièce)
MARIANNE : (en colère, préférant quitter la pièce plutôt que d'affronter Flore de nouveau, tout en regardant sa directrice qu'elle m'a jamais aimé bien avant son arrivée à l'hôpital, passant rapidement tout en effleurant cette dernière sans la toucher pour autant) Vous savez très bien ce que je pense de vous et de votre usurpation de place ici !
FLORE : (souriant de l'effet qu'elle avait eu sur Marianne) Je vous rassure, je n'en pense pas moins de vous.
Depuis le début, Leïla avait une envie de s'enfuir aussi loin qu'elle pouvait le faire dans ce bâtiment pour échapper à cette situation où elle était tout sauf à l'aise et encore plus face à cette nouvelle directrice qui avait le don de la déstabiliser encore plus, l'infirmière n'avait encore pas l'habitude avec elle et vu tout ce qu'il se passait depuis son retour elle savait qu'elle n'avait pas les faveurs bien au contraire de cette nouvelle direction en vue de son passif dans cet hôpital. Même si elle avait été exemplaire pendant des années ici, les erreurs étaient fatales dans ce milieu et l'infirmière les cumulés depuis l'arrivée du docteur Chardeau malgré elle. Elle ne pouvait donc plus se permettre de jouer avec le feu encore longtemps ni de se faire remarquer de nouveau, mais cela n'était pas si simple que cela avec Samuel qui aimait défier la haute autorité juste par pur plaisir, le problème était que Leïla n'avait pas la même position dans cet hôpital et encore plus depuis sa mise à pied que son conjoint et elle savait que si elle ne réussissait pas soit à faire changer le comportement de son compagnon ou bien si elle ne réussissait pas à se contenir en sa présence, son renvoi serait prononcé plus vite qu'il ne fallait de temps pour le dire. Mme Vallorta avait été compréhensible une fois juste pour emmerder le docteur Delcourt, mais l'infirmière savait également que Flore n'hésiterait pas, une seule seconde de la renvoyer si elle ne prenait pas au sérieux ses paroles entendues plutôt dans son bureau.
SAMUEL : (s'adressant à la directrice) Quelle répartie !
FLORE : Malheureusement, il n'y a que cela qui marche avec certains, ce n'est pas à vous que je vais donner des leçons, n'est-ce-pas docteur Chardeau ?
SAMUEL : (souriant) Effectivement !
Regardant sa montre accrochée à la poche de sa veste blanche qui lui indiquait qu'il était temps pour elle de reprendre son poste au côté du docteur Daunier, Leïla discrètement prit la direction de la porte laissant le docteur Chardeau et Mme Vallorta dans leur discussion.
FLORE : Cela doit être intéressant de faire les séminaires avec vous ! D'ailleurs, en parlant de cela, j'attends toujours votre confirmation pour votre participation au séminaire de Paris qui se tient la semaine prochaine, le congrès attend toujours ma réponse, déjà qu'ils m'ont prévenus à la dernière minute alors si vous aussi vous vous y mettez !
SAMUEL : (réfléchissant) A oui, le séminaire à Paris ! (ayant complétement oublié) Et bien... (se retournant pensant voir Leïla derrière lui, surpris de ne plus voir l'infirmière, il se ressaisit tout de même) si le docteur Varga ne peut pas y aller, il me semble que je suis bien obligé de représenter notre hôpital à ce séminaire donc la question ne se pose plus.
FLORE : Effectivement, le docteur Varga à des obligations à Montpellier étant donné qu'il travaille à cheval entre ici et là-bas ! Donc je peux envoyer un mail de confirmation.
SAMUEL : (étant bien obliger d'acquiescer à la demande de Flore) Absolument. (reprenant les dossiers qu'il avait posé lors de son arrivé dans la pièce) Bon c'était bien marrant de remettre Marianne à sa place, mais j'ai des patientes qui m'attendent.
FLORE : (finissant son café) Faites, je ne voudrais pas être la raison d'une plainte d'une patiente comme quoi vous êtes en retard.
Samuel se contenta de sourire à la directrice tout en disparaissant de la vue de cette dernière. Sur le chemin qui l'amenait à ses patientes, il repensa à cette histoire de séminaire lui avait complétement oublier avec tout ce qui s'était passé dans sa vie dernièrement, le retour de Leïla et son amour pour elle avait mis en second plan toutes les autres choses pourtant importantes, mais l'infirmière prenait toute son attention, et cela, depuis toujours. Il fallait tout de même qu'il la mette au courant, mais cela devait attendre pour le moment ses patientes commençaient à s'impatienter dans le couloir où il venait d'entrer.
SAMUEL : (baissant les yeux pour lire le nom de sa première consultation, tout en souriant afin de désamorcer l'impatience de ses patientes palpable dans le couloir) Madame... Bertin. (ouvrant la porte tout en l'invitant à entrer à l'intérieur) Allez-y, excusez-moi de mon léger retard, vous savez les urgences (tout en refermant la porte derrière lui) elles arrivent quand on s'y attend le moins.
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Leurs fin de journées respectives enfin terminé, le couple se retrouva dans l'ascenseur seul à seul afin de rentrer enfin se reposer après cette longue journée pour l'un comme pour l'autre, brisant le silence installait dans l'ascenseur Samuel fit une remarque à Leïla qui allait être quitte ou double sur son humeur du reste de la journée.
SAMUEL : (sur le ton de la plaisanterie) Tu as vu, j'ai été extrêmement sage tout le reste de la journée avec toi alors que l'on s'est croisé pas mal de fois et que l'envie de te toucher était fort présent, mais je me suis contenu.
LEÏLA : (tout en repositionnant son sac sur son épaule) Tu vois que tu y es capable quand tu veux bien te donner la peine !
SAMUEL : C'était dur quand même, je ne sais même pas si je vais pouvoir tenir encore longtemps, tu es tellement irrésistible dans cette blouse blanche.
LEÏLA : (levant les yeux au ciel) N'importe quoi !
SAMUEL : La blouse blanche est le fantasme de beaucoup d'hommes pourtant.
LEÏLA : Si tu le dis, (se regardant de la tête au pied) mais pas dans cet état-là (rattachant mieux ses cheveux) avec les cheveux en bataille et fatigué des 10 heures de boulot dans les pattes.
SAMUEL : (Voyant que l'infirmière était épuisé, passant sa main le long du haut du dos de l'infirmière) Pressé d'être à ce week-end alors ?
LEÏLA : (refermant son blouson en prévision de l'extérieur, froid en cette période de l'année ne reculant pas au contact de Samuel) Oui, (rêvassant en prévision de son week-end chill qu'elle s'imaginait déjà enroulée dans sa couette à ne rien faire de spécial) enfin un week-end off ! Je te préviens, je n'ai envie de rien faire, ce week-end.
Contrairement à ce que s'imaginer Leïla de son week-end, Samuel avait une tout autre idée derrière la tête ! Il en avait marre de vivre dans cet hôtel et était plus que pressé d'emménager avec l'infirmière, si cette dernière était toujours d'accord bien entendu. Pour satisfaire ses désirs au plus vite, il avait donné un supplément au propriétaire afin de raccourcir le délai pour emménager n'ayant pas d'obligations de leurs côtés ni de déménagement mise à part leurs valises à organiser, il s'était arrangé avec le propriétaire pour que leur emménagement se fasse le week-end qui arrivait juste avant le séminaire dont il avait complétement oublié d'en parler à sa compagne. Profitant de la perche que lui tendait l'infirmière, Samuel amena le sujet sur le tapis.
SAMUEL : Strictement rien, tu es sûr ? (quittant le contact tactile avec l'infirmière ainsi que l'ascenseur dont la porte venait de s'ouvrir) Même pas m'aider à emménager dans notre appart ?
LEÏLA : (rattrapant Samuel) Quoi ? Déjà ? (ne comprenant plus trop) Tu viens d'avoir seulement ta réponse, tu sais il y a toujours un délai pour pouvoir emménager dedans.
SAMUEL : Je sais, mais je me suis arrangé avec le proprio comme l'appart était une location saisonnière à l'origine, il n'est pas occupé, ça l'arrangeait également de faire comme ça, nous on rentre plus vite dedans, j'en peux plus de cet hôtel et lui ba son appart est occupé plus vite donc le loyer rentre plus tôt que prévu dans sa poche, tu vois.
LEÏLA : Justement, il faudrait d'ailleurs que l'on parle à ce sujet, tu ne m'as même pas dit combien tu le loues cet appart, pour que je participe.
SAMUEL : (serrant l'infirmière contre son flan afin d'affronter le froid extérieur) T'inquiètes pas pour ça ! Ça n'a pas d'importance, c'est que de l'argent, le plus important, c'est que tu n'es pas changé d'avis !
LEÏLA : (repoussant le médecin) Ah non ! Ce n'est pas parce que je t'ai dit que c'était difficile question argent en ce moment avec l'hôtel que tu dois m'entretenir ! Il est hors de question que j'entre dans cet appartement sans participer financièrement.
SAMUEL : (tout en ouvrant son véhicule à distance) C'est du chantage ?
LEÏLA : Absolument !
SAMUEL : Carrément ! Je suis sûr que je peux te faire changer d'avis !
LEÏLA : (campant sur sa décision, bien décider à ne plus céder face au beau médecin aux yeux bleu azur si envoûtant) Je ne crois pas ! Combien ?
SAMUEL : (ouvrant la porte de la voiture côté conducteur) Combien quoi ?
LEÏLA : A ton avis ?
SAMUEL : (essayant de changer de sujet) Monte, il fait froid. On en reparlera plus tard mais ça n'a vraiment pas d'importance, je t'assure !
LEÏLA : Pas avant que tu mets dit le montant du loyer !
SAMUEL : Leïla, s'il te plaît ! Monte.
LEÏLA : (catégorique) Non !
SAMUEL : (voyant qu'elle ne changera pas d'avis) Ok ! Mille cinq, si tu veux tout savoir, maintenant que tu sais le montant tu peux monter dans la voiture s'il te plaît.
LEÏLA : (abasourdie, tout en montant tout de même dans le véhicule) Pardon ! 1500 euros par mois ?!!! (connaissant à peu près les prix suite à ses recherches non fructueuses à cause des prix exorbitants des locations à Sète) Tu as donné plus de 3000 euros de dépot de garantie pour pouvoir y entrer ce week-end !
SAMUEL : (ne voulant pas s'enfoncer plus dans cette histoire d'argent qui était importante pour Leïla mais pas du tout pour lui, il lui mentit préférant la laissait croire qu'il avait bien donner cette somme même s'il avait donner deux fois cette somme pour être sûr de l'avoir) Plus où moins oui, mais je te le répéte, je m'en fiche de l'argent c'est que du papier. Le principal, c'est que l'on puisse enfin avancer et entamer une nouvelle page ensemble.
LEÏLA : Samuel, tu sais très bien mon rapport à l'argent comparé au tien. Et Je n'ai pas ton salaire, de loin même ! Je suis désolé, mais je ne peux pas me permettre de vivre dans cet appartement dont le loyer est presque plus que ma paie entière, tu te rends compte ou pas ?!
SAMUEL : (tout en démarrant la voiture) Je le sais et c'est pour cela que je te répète pour la centième fois de ne pas te soucier de l'argent et encore moins de ce loyer. Je te demande juste de profiter de cet appart avec moi rien de plus.
LEÏLA : Ce n'est pas du tout dans mon éducation ! J'aurais la sensation de profiter de toi.
SAMUEL : N'importe quoi, vraiment ! Quand on l'a visité, il t'a plu cet appart ?
LEÏLA : Bien évidemment que oui mais...
SAMUEL : (quittant l'enceinte de l'hôpital) Il y a pas de mais, il te plaît il me plait, c'est le plus important. Je te vois venir, ce n'est pas la peine d'argumenter plus, en plus, il y a une chambre en plus pour pouvoir accueillir Noor si elle le souhaite bien sûr.
LEÏLA : (prit au dépourvu des dires du médecin, lui faisant oublier pour le moment cette histoire d'argent) Tu est vraiment d'accord pour que Noor passe du temps avec nous là-bas ?
SAMUEL : Pourquoi pas ? Si elle était vraiment sincère lors de votre tête-à-tête, je ne vois pas pourquoi elle ne viendrait pas passer du temps avec toi, chez nous bon pas tout le temps car voilà quoi mais de temps en temps et puis Sophia pourra venir également, elles sont amies, il me semble, ça pourrait être sympa.
LEÏLA : (encore sous le choc des mots de son compagnon) Mais vraiment, tu es vraiment sincère ?
SAMUEL : Ba oui ! Je sais venant de ma bouche ça parait peut-être étrange, mais je le pense vraiment. J'étais sincère sur tout ce que je t'ai dit la dernière fois avec les roses.
LEÏLA : Je suis désolé, mais où est passé le Samuel que je connais.
SAMUEL : Si vraiment l'ancien moi te plaît plus que le nouveau, je pense que je peux le faire revenir, tu sais.
LEÏLA : Non, non pas du tout le nouveau Samuel me plaît encore plus ! C'est juste que...
Profitant d'un feu rouge obligeant Samuel à s'arrêter, Leïla en profita pour embrasser le médecin, le déconcentrant de la route quelques secondes tout en lui insufflant un merci entre leurs lèvres. Voyant que le véhicule devant eux recommençait à avancer, Samuel se re concentra sur la route en tournant la tête.
SAMUEL : (accélérant) Il y a pas de quoi, mon amour !
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Le week-end arriva plus vite que n'avait pensé le couple, prit dans leurs boulots respectifs, le samedi était déjà là. Le couple étant tous les deux off ce week-end là. Cela tombait bien pour pouvoir emménager dans cet appartement déjà meublé situé dans un coin calme de la ville. Même s'ils ne possédaient que quelques valises, chacun avait besoin de prendre ses marques dans ce nouvel endroit inconnu pour le moment, et cela tomber bien puisqu'ils avaient tout le week-end afin de prendre leurs marques pour une toute nouvelle vie à deux sans enfants ou ex-mari qui gravite autour d'eux.
Les bras chargeaient de sacs et valises, Leïla et Samuel arriva devant la porte toute vitrée de l'appartement, Samuel lâcha les sacs et valises qu'il avait dans les mains afin de déverrouiller la porte, tout en tournant la clé dans la serrure, il regarda l'infirmière avec une idée bien précise derrière la tête. Après avoir ouvert la porte en grand laissant apparaître la cuisine au fond de la pièce, Samuel voulu attraper Leïla afin de lui faire passer le seuil de l'appartement tel que l'on voit dans les films américains après un mariage où le mari porte sa femme afin de rentrer dans leur chez eux unis par un anneau.
LEÏLA : (les mains prisent par une grande partie de ses bagages, voyant ce que voulait faire Samuel, elle recula au contact des mains de Samuel tenant toujours ses paquets.) Non, non même pas en rêve !
SAMUEL : (relâchant les bras, étonné) Pourquoi pas ? L'idée est marrante pourtant, tu ne trouves pas ?
LEÏLA : Non, l'idée de se retrouver étendu de tout son long sur le carrelage ne m'enchante pas plus que ça !
SAMUEL : Tout de suite ! Dit que je suis maladroit aussi !
LEÏLA : Peut-être pas toi, mais moi aussi (entrant dans l'appartement) donc si on pouvait éviter de passer notre week-end off à l'hôpital ça m'arrangerait.
SAMUEL : (reprenant ses bagages en main pour pouvoir suivre l'infirmière à l'intérieur de l'appartement) en voyant comme cela, c'est vrai que je préfère passer ce week-end blotti contre toi, (se blottisant contre le dos de l'infirmière tout en glissant les mains sous son manteau contre le dos de l'infirmière tout en glissant les mains sous son manteau) l'idée est plus agréable et plaisante !
LEÏLA : (voulant calmer les idées ardentes du médecin) Ce n'est pas le moment (reculant encore une fois au contact des mains du médecin sur sa peau) il faut ranger tout ce bazar sans oublier ce qu'il reste dans la voiture.
SAMUEL : (regardant l'étendue des sacs et valises déjà présent dans le salon) Je n'ai pas le souvenir que tu avais tout cela à l'hôtel. Surtout qu'il en reste autant dans la voiture ! Tu les cacher ou tout cela ?
LEÏLA : Bien sûr que non, dans la semaine, j'ai été chercher quelques affaires qui m'appartiennent à la maison, je veux dire chez Bilel que j'ai stocké dans ma chambre d'hôtel en attendant ce week-end.
N'étant pas au courant ne voulant pas faire son jaloux pour rien, le médecin se contenta d'acquiescer aux dires de sa belle afin que ses mots de dépasse ses pensées lorsqu'il s'agissait de l'ex-mari de l'infirmière, dont le médecin avait toujours de la rancœur après tout ce qui s'était passé avec l'accident de bus et son intrusion dans la vie de son ex-femme constant depuis leur séparation.
LEÏLA : (se doutant que Samuel ne disait rien pour ne pas provoquer de dispute, elle se sentait obligée de se justifier) Je sais que je ne t'ai rien dit, ce n'est pas que je voulais le cacher mais...
SAMUEL : (se dirigeant vers leur chambre) Tu n'as pas à te justifier, je me doute bien que tu n'avais pas pris toutes tes affaires lorsque tu as pris ta chambre d'hôtel, c'est normal que tu veuilles récupérer le reste maintenant qu'on est ici.
LEÏLA : (suivant à son tour son compagnon dans la chambre) Tu sais que ton nouveau comportement fait peur parfois ?
SAMUEL : Tu préfères, qu'on s'engueule pour rien comme avant ?
LEÏLA : Non pas du tout, mais je n'ai cependant pas envie que tu refoules tout ce que tu ressens et que cela explose quand cela sera la goutte d'eau de trop. Il faut qu'on communique si on veut que cela marche vraiment et là c'est tout le contraire qu'il se passe.
SAMUEL : (posant les sacs qu'ils avaient en main sur le lit, pour ouvrir le dressing que posséder la chambre) Ok ! Oui, ça me fait chier que tu es retourné là-bas, que tu l'es revu, mais je sais aussi que tu as toujours été en bons termes avec lui-même si je n'ai jamais compris comment tu pouvais faire après tout ce qu'il nous a fait... (ne laissant pas Leïla se justifier) Oui je sais pour tes filles, mais bon ce n'est plus des enfants maintenant, mais bon passons, tu y as été sans me le dire, tu me le dis maintenant ok, c'est bien !
LEÏLA : (s'approchant du médecin, entendant la colère qui montait à travers la voix de son compagnon, posant ses mains sur sa poitrine afin de l'enlacer étant dos à elle) Le plus important, c'est que je sois là avec toi là maintenant !
SAMUEL : (fermant les yeux au contact des mains de Leïla avant de se retournant pour lui faire face, adoucissant sa voix) Exactement, c'est pour cela qu'on ne va plus en parler.
Samuel enlaça l'infirmière et se pencha afin de l'embrasser et d'oublier toute cette colère à chaque fois lorsqu'il pensait à l'ex-mari de sa compagne. Il préféra profiter de ce moment présent pour inaugurer ce lit avec celle qui avait jamais cessé d'aimer malgré tout ce qui gravitait autour d'eux ! Lorsqu'ils étaient rien que tous les deux tout s'effacer, il ne restait que l'amour passionnel et inconditionnel entre eux, il avait bien l'intention de lui prouver encore une fois que rien n'avait d'importance maintenant mis à part elle et rien qu'elle ! Tout en lui enlevant son manteau qu'elle portait toujours depuis leur entrée dans l'appartement, ce qui l'a fit lâcher ses sacs qu'elle tenait encore, il l'a fit reculer doucement vers le lit, du revers de la main il dégagea les sacs qu'ils avaient poser sur le lit quelques instants auparavant et la bascula avec délicatesse, ses lèvres quitta les lèvres de cette dernière afin de voyager tout le long du pull blanc qu'elle portait avant de remonter ce dernier synchronisé avec les baisers chauds et humides que le médecin déposé délicatement sur la peau chaude de l'infirmière qui a chaque baisers fermer encore plus fort les yeux tout en promenant ses mains dans les cheveux du médecin.
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Après être revenus à la réalité difficilement, tellement ce moment, tous les deux, était hors du temps pour chacun. Il était temps tout de même de manger un bout après tout ses efforts.
LEÏLA : (tout en cherchant où se trouvait les casseroles dans cette nouvelle cuisine pourtant assez petite mais fonctionnelle) Tu as envie de manger quoi ? Pâtes ou pâtes.
SAMUEL : (refermant la porte vitrée avec les deux derniers sacs qui étaient restés dans la voiture depuis leurs arrivés) Je te remercie, mais ma faim a été rassasier, il y a quelques instants déjà.
LEÏLA : (trouvant enfin les casseroles) Haha très marrant ! Sérieusement, Samuel !
SAMUEL : (se dirigeant vers la chambre avec les deux sacs, sur le ton de l'ironie) Bon ok alors des pâtes s'il y en a.
LEÏLA : (jouant dans son ironie) Je pense que je vais pouvoir faire ça !
S'installant au comptoir que posséder la cuisine à défaut d'avoir une salle à manger. Leïla posa l'assiette remplie de spaghetti accompagné de sauce tomate devant elle après avoir posé la même assiette à Samuel qui venait tout juste de revenir d'avoir pris une douche. Le couple s'installa et commença à manger en silence, lorsque le séminaire revint à l'esprit du médecin après que son esprit tout en mangeant avait divaguer vers son travail.
SAMUEL : (avalant sa bouchée de pâte) J'ai oublié de te dire, mais la semaine prochaine, j'ai un séminaire à Paris.
LEÏLA : (avalant elle aussi ce qu'elle venait de mettre dans sa bouche avant de répondre, étonnée) Abon ?! Tu vas faire l'aller/retour dans la journée ?
SAMUEL : J'aurais préféré, mais le congrès se tient sur 2 jours donc ce n'est pas possible.
LEÏLA : Ok ! Si je résume à peine emménager, tu me laisses seule pendant deux jours dans cet appartement.
SAMUEL : Notre appartement ce n'est pas pareil, mais oui, pas le choix, Flore m'a quelque peu forcé la main avec son speech de l'importance pour l'hôpital de ma présence là-bas. blablabla...
Voyant que Leïla faisait quelque peu la tête suite à cette annonce, il poursuivit.
SAMUEL : Franchement, je préférerais rester ici avec toi et pas me taper 5 heures de train pour y aller et pour revenir ni entendre pendant deux jours des discours à la rallonge de mes confrères qui si on les écoute sont les meilleurs dans leur domaine alors que c'est rarement le cas !
LEÏLA : (avalant une nouvelle bouchée tout en écoutant la fin de la phrase de Samuel) Et c'est quand au juste ce séminaire ?
SAMUEL : Mardi.
LEÏLA : Ce mardi ?!
SAMUEL : Oui !
LEÏLA : Tu le sais depuis quand ?
SAMUEL : Quelques semaines, mais j'avais complétement oublié, jusqu'à ce que Flore m'en reparle cette après-midi.
LEÏLA : (quelque peu en colère d'avoir un ultimatum comme cela sans avoir pu se préparer à l'avance) Ok !
SAMUEL : (posant sa main sur la jambe de l'infirmière) Ne le prends pas comme ça ! J'y suis pour rien. Flore pense que ma présence ferait une bonne publicité à l'hôpital.
LEÏLA : (se levant avec son assiette vide en main afin d'aller la mettre dans l'évier) Je le sais bien, mais la moindre des choses aurait été de me le dire avant.
SAMUEL : (regardant Leïla faire le tour du comptoir tout en avalant une autre bouchée) Cela aurait changé quoi ?
LEÏLA : (déposant son assiette dans l'évier) Je ne sais pas, je n'aime pas être seule dans un endroit que je ne connais pas !
SAMUEL : Tu as peur d'être seule ici, pendant mon absence ?
LEÏLA : (se retournant pour faire face au médecin, mettant ses mains en arrière s'appuyant sur le rebord de l'évier) Un peu, oui, peut-être !
Samuel se leva à son tour avec son assiette vide, faisant le tour afin d'atteindre l'évier, se collant à l'infirmière tout en se penchant afin de déposer son assiette au fond de l'évier.
LEÏLA : Je sais, c'est surtout irrationnel de penser qu'il va arriver quelque chose juste parce que je serais, une nuit, seule ici !
SAMUEL : (réfléchissant, tout en déposant un baiser sur le front de l'infirmière) Et pourquoi tu ne demandes pas à Noor de venir passer la nuit avec toi ? Cela sera l'occasion de vous revoir, je sais qu'elle te manque.
LEÏLA : (reculant sa tête, regardant dans les yeux son compagnon, étant contente à la perspective d'une soirée avec sa fille) Bonne idée ! (réfléchissant elle aussi, tout en quittant sa position) Oui, mais si elle refuse de venir ?
SAMUEL : (rigolant tout en voyant Leïla réfléchir à toutes les réponses possibles que sa fille pouvait lui dire afin de refuser son invitation) Demande-lui avant de faire des conclusions et tu seras fixé. Je ne vois pas pourquoi elle refuserait sans moi dans les parages !
LEÏLA : (attrapant son téléphone présent sur le comptoir) Tu as raison, je l'appelle !
Sans réfléchir plus, l'infirmière rechercha dans son téléphone le numéro de sa fille cadette et attendit que Noor réponde décroche son téléphone, le mettant en haut-parleur en attendant, l'excitation monta au fur et à mesure des tonalités du téléphone. Noor finit par décrocher se demandant pourquoi sa mère l'appelait si tard dans la soirée. { Noor : (hésitante) Maman ? Qu'est-ce-qu'il y a ? / Leïla : (d'une voix enjouée) Coucou ma chérie, je sais que je t'appelle tard, mais je voudrais te demander quelque chose. / Noor : (intriguée) Euh oui, d'accord, vas-y dit-moi. / Leïla : (hésitante, perdant son enthousiasme dans la voix) Et bien... Je voudrais savoir si tu voudrais bien passer une... soirée avec moi à regarder un film ou bien ce que tu veux. / Noor : A l'hôtel ? Pourquoi pas cela pourrait être sympa à faire. / Leïla : Non, justement pas à l'hôtel, dans le nouvel appartement qu'on a trouvé avec Samuel. / Noor : (surprise) Tu as emménagé dans un appartement avec lui ? (montant légèrement le ton de sa voix) C'est encore nouveau ça ? / (Leïla laissa un blanc de peur d'envenimer les choses et que tout ce que sa fille lui avait dit lors de leur dernière soirée ensemble ne soit que vent, elle ne voulait pas se disputer avec elle une nouvelle fois et que cela recommence de plus belle) / Noor : (n'entendant plus rien au téléphone) Maman ? Tu es toujours là ? Allo ? / Leïla : (regardant Samuel) Oui, je suis toujours là. / Noor : Je pensais qu'on avait été coupé. / Leïla : Non, pas du tout. / Noor : Ok. Donc tu as emménagé avec lui et tu veux que je vienne passer une soirée avec vous ? Tu sais, maman... / Samuel qui était resté au côté de Leïla et écouta la conversation depuis le début, ne put s'empêcher d'intervenir, voyant que Leïla était rester bloqué sur le haussement de ton de la voix de sa fille. Samuel : Ta mère, te propose cela car je ne serais pas là, ce soir-là. Pas que je ne veux pas que tu viennes, mais j'ai un séminaire et ta mère est assez angoissée de rester ici seule donc j'ai pensé que cela serait une bonne idée pour vous deux. / Noor : (prise au dépourvu d'entendre la voix de Samuel, elle qui pensait être seule à seule avec sa mère au téléphone, n'ayant rien entendu depuis le début de la conversation) Samuel ! Et bien, pourquoi pas, ça pourrait être sympa effectivement. Soraya pourrait venir aussi non ? / Leïla : (soulagé, que le ton de la voix de sa fille soit revenu à la normale, adorant l'idée) Absolument, comme quand vous etiez petites avec nos après-midi dessin animé ! / Noor : Euh oui, mais par pitié pas de soirée dessin animé par contre, j'ai passé l'âge de regarder bambi. / Leïla : (rigolant de la remarque de Noor) Comme tu veux ! / Noor : Et euh, c'est quand le séminaire de Samuel ? / Samuel : (se permettant de répondre voyant que Leïla attendait qu'il réponde) Mardi et mercredi de la semaine qui arrive. / Noor : Ok ! / Leïla : On peut manger ensemble demain midi lors de ma pause à l'hôpital pour voir comment on organise tout ça avec ta sœur si elle est d'accord de venir aussi. Je vais lui demander après avoir raccroché avec toi. / Noor : ça marche. Je te laisse lui demander. A demain alors maman... / Leïla : A demain ma chérie, bonne nuit. / Noor : Bonne nuit, Je t'aime. / Leïla : Moi aussi.}
Leïla raccrocha, le sourire jusqu'aux oreilles de cette bonne nouvelle.
LEÏLA : (s'adressant à Samuel, toujours appuyé sur l'évier) Merci.
SAMUEL : (intrigué) Merci, pourquoi au juste ?
LEÏLA : D'accepter la venue des filles, ici.
SAMUEL : Tu crois que si je n'étais pas partant, j'aurais lancé l'idée ? Si Noor à fait le premier pas, il faut que je fasse le suivant sinon on avancera pas plus tu crois pas ?
LEÏLA : C'est vrai ! Je sais que tu ne crois pas vraiment que Noor est changée vraiment mais elle ne t'a pas appelé l'autre comme avant ce coup-ci.
SAMUEL : (rigolant) Oui, il y a du progrès, j'ai un prénom maintenant !
LEÏLA : Elle était vraiment sincère au Spoon, j'y crois cette fois-ci !
SAMUEL : Tellement sincère que lorsqu'elle était prête a hurler au téléphone tu n'as plus su quoi dire ?
LEÏLA : J'ai eu peur que cela explose de nouveau en entendant le ton de sa voix, mais au final non. Elle veut vraiment faire des efforts et c'est grâce un peu à Sofia aussi je pense que l'on avance enfin.
SAMUEL : Sofia ? Pourquoi ça ?
LEÏLA : (tout en envoyant un sms à Soraya pour la soirée entre filles du mardi qui arriva) Tu sais que ta fille et la mienne sont amies quand même.
SAMUEL : Oui, vaguement, je me suis douté en les voyant ensemble au spoon la dernière fois.
LEÏLA : (reposant son téléphone, attendant la réponse de sa fille) Et bien si j'ai bien compris ce que Noor m'a dit lors de notre tête-à-tête, Sofia l'a aidé à lui faire voir de meilleures facettes de toi afin qu'elle ne te voie pas que comme un connard. C'est ses mots pas les miens.
SAMUEL : (sur le ton de l'humour) A parce que je suis pas qu'un connard ? Première nouvelle du jour.
LEÏLA : (entendant la sonnerie comme quoi, elle venait d'avoir un sms, elle reprit son téléphone, tout en jouant dans le jeu de Samuel) ça dépend des jours !
SAMUEL : Ah oui, vraiment !
Voyant que Leïla sourit à son téléphone mais ne sachant pas si c'était à sa réponse ou bien au sms qu'elle venait de recevoir, il s'approcha afin d'avoir sa réponse.
SAMUEL : Tu souris parce que tu le penses vraiment ou bien...
LEÏLA : (relevant la tête de son téléphone) Hein quoi ? Non ! C'est Soraya qui vient de me répondre, elle est aussi ok pour venir Mardi soir, ça ne te dérange pas ?
SAMUEL : Ba non pourquoi cela me dérangerait, je ne serais même pas là !
LEÏLA : Je sais pas c'est ton appartement après tout.
SAMUEL : Ah non tu ne vas pas recommencer avec ça ! C'est notre appartement à tous les deux ! (soulevant l'infirmière fermement dans ses bras tout en se déplaçant) Si tu continues, je te mets tout habiller sous l'eau glacée de la douche pour remettre tes idées en place !
LEÏLA : (rigolant tout en débattant) Tu n'as pas intérêt ! Samuel, repose-moi ! Immédiatement ! Je ne rigole plus là !
Malgré les dires de sa chère et tendre, Samuel continue de la porter jusqu'à la salle de bain qui disposait d'une douche à l'italienne assez spacieuse pour pouvoir prendre une douche à deux en même temps aisément et déposa l'infirmière au sol lorsqu'il franchit le seuil de la porte coulissante de la pièce.
SAMUEL : Quoi ? (d'une voix suave) Tu as de la sauce tomate là (déposant un baiser à l'endroit où effectivement, il y avait bien une trace de sauce tomate au coin des lèvres de l'infirmière) Il faut bien le nettoyer.
L'infirmière se regarda dans le miroir afin de savoir si c'était vrai ou pas, elle fut surprise de constater que c'était bien vrai, elle avait des traces de sauce tomate au coin de la bouche.
SAMUEL : (déposant un autre baiser dans son cou cette fois-ci, toujours avec sa voix suave) Ici aussi.
LEÏLA : (tout en ayant le souffle coupé dû au contact chaud des lèvres humides de son amant sur son cou) Samuel ! j'ai la vaisselle qui m'attend.
SAMUEL : (levant les yeux au ciel) A la vieille excuse ! (sachant pertinemment que l'infirmière n'allait pas le lui dire et se laisser transporter une nouvelle fois dans ses baisers sensuels) Dit moi véritablement non et je n'insiste plus.
L'infirmière au lieu de lui dire le mot qui ferait tout arrêter à l'instant où elle le prononcerait, elle préféra diriger ses mains à l'entre-jambe du médecin afin de passer en dessous du tissus élastique qu'était le jogging que posséder le médecin là ce moment-là . N'entendant pas le mot et sentant le contact des mains de Leïla à travers le tissus, Samuel arrêta de parler et repris à balader ses lèvres sur la peau mate de l'infirmière tout en laissant cette dernière ballader ses mains comme bon lui semblait...
A SUIVRE...