Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué

Chapitre 68 : Ep 08 - 772

4244 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 07/04/2021 19:08

Supposant que l'infirmière se trouvait toujours en salle de pause en compagnie de Rémy, Samuel se dirigea vers cette dernière. Vérifiant qu'elle était toujours à l'intérieur de la pièce en regardant à travers les fenêtres de la pièce, il ouvrit ensuite la porte. 


SAMUEL : (tenant la poignée de porte, s'adressant à Leïla) Je peux te voir deux minutes ?


LEÏLA : (levant la tête en entendant la porte de la pièce s'ouvrir, étonnée de voir Samuel, avalant le contenu de la fourchette qu'elle venait de mettre dans sa bouche) Euh oui, bien sûr !


Samuel laissa la porte entre ouverte et avança au coin du couloir afin que l'infirmière le rejoigne.


LEÏLA : (arrivant dans le dos du médecin, intriguée) Qu'est-ce qu'il y a ? 


SAMUEL : (la main dans la poche, se retournant sortant le tissu rose poudré) Tu as oublié ceci tout à l'heure !


LEÏLA : (d'un geste brusque Leïla tira sur le soutien gorge que Samuel montré fièrement aux yeux de tout le monde, l'enfoui dans sa poche de sa chemise rapidement, criant légèrement) Sérieusement, Samuel !


SAMUEL : (rigolant) Quoi ? Je sais que c'est le tien puisque...


REMY : (arrivant au coin du couloir, intrigué par le cri de Leïla, ne sachant pas qu'ils étaient de nouveau ensemble depuis quelques semaines) Tout va bien, Leïla ?


LEÏLA : (entendant la voix de l'infirmier dans son dos, cachant tant bien que mal le tissu avec son gilet puisqu'il dépassé de sa poche, se retournant face à Rémy, gênée) Tout va bien Rémy !


REMY : (voyant bien la gêne de Leïla mais n'insistant pas) Ok ! J'ai débarrassé la table dans la salle de pause. Je dois y aller.


LEÏLA : D'accord, merci Rémy, on se voit plus tard.


REMY : Ça marche.


Samuel qui retenait son rire depuis qu'il avait vu Rémy derrière le dos de Leïla, il regarda Rémy s'éloignait puis fixa son regard sur l'infirmière. 


LEÏLA : (tenant fermement son gilet, légèrement agacée par l'attitude de Samuel) Ne t'étouffe pas non plus. (le bousculant légèrement afin de se diriger vers les toilettes) Excuse-moi, je dois...


SAMUEL : (se retournant, ironiquement) Besoin d'un coup de main ?


LEÏLA : (se retournant de nouveau, regardant le médecin avec des yeux noirs) Absolument pas !


SAMUEL : (toujours le sourire aux lèvres) Voilà le remerciement que j'ai à te le rendre et ba la prochaine fois je...


LEÏLA : Ne rêve pas trop, il n'y aura pas de prochaine fois.


SAMUEL : (regardant Leïla se dirigeait vers les toilettes pour femmes) On prend le pari ?


LEÏLA : (sans se retourner vers le médecin) C'est ça !


Samuel quitta à son tour ce recoin du couloir, quand il croisa de nouveau Marianne.


MARIANNE : (sur un ton énervé) Où est-ce qu'il est ?


SAMUEL : (intrigué) Pardon, De qui vous me parlez ?


MARIANNE : Me prenez pas pour une bille, Samuel ! Avec votre sourire-là.


SAMUEL : (effaçant son sourire pour qu'elle le prenne au sérieux) Vraiment, je ne sais pas de quoi vous parlez.


MARIANNE : Le soutien-gorge n'est plus où je l'avais accroché, je viens de vérifier et comme par hasard je vous retrouve juste à côté de la pièce avec un sourire stupide mais vous allez me dire que ce n'est pas vous bien entendu. 


SAMUEL : Exactement, Qu'est ce que vous voulez que je fasse avec ce bout de tissus, franchement ?


Leïla sorti des toilettes plus à l'aise que lorsqu'elle y était rentrée et entendit la conversation du docteur Delcourt et du Docteur Chardeau.


MARIANNE : C'est à vous de me le dire. Ce soutien-gorge n'a pas pu se décrocher tout seul à ce que je sache.


SAMUEL : (ne démordant pas de ses dires tout en retombant dans son humour) Il a certainement retrouvé son propriétaire, allez savoir !


MARIANNE : Donc vous êtes à l'origine de cela ?


SAMUEL : Je n'ai jamais dit cela ! (jetant un regard à Leïla)


Leïla se fit toute petite en passant à côté des médecins. Marianne regarda également qui passait à ses côtés et constata que c'était Leïla, lorsqu'elle la vît, elle fit le rapprochement au malheur de l'infirmière.


MARIANNE : Leïla ! (regardant de nouveau Samuel tout en s'adressant à lui) Pourquoi ne m'en suis-je pas douté avant.


SAMUEL : (faisant l'innocent) Douter de quoi ?


LEÏLA : (s'arrêtant net, essayant de ne pas paraître coupable de quelque chose) Oui.


MARIANNE : On est d'accord toutes les deux pour dire que ce n'est pas agréable de ne pas porter de sous-vêtements, pour une femme ? Surtout sur son lieu de travail.



LEÏLA : (toussant, gênée) Et bien... Probablement, vous savez Marianne...


SAMUEL : (pensant que Leïla allait avouer tout, il coupa la parole de l'infirmière et s'adressant à Marianne) Vous allez aussi vérifier si tout le personnel a ses sous-vêtements aussi.


MARIANNE : Non tout de même pas mais avoué que c'est grave ce genre de comportement !


SAMUEL : (levant les yeux au ciel) Tout de suite, grave ! En quoi ça vous gêne que le personnel se détende un peu.


MARIANNE : Ce n'est pas le lieu pour faire cela, voyons ! On soigne des malades ici !


LEÏLA : (essayant de s'échapper) Je peux y aller, le docteur Daunier m'attend ?


SAMUEL : (répondant à la place de Marianne, froidement) Oui !


MARIANNE : (lança un regard noir au docteur Chardeau qu'il est osait répondre à sa place) Je ne vous gêne pas ?


SAMUEL : Quoi ? (s'enfonçant dans son mensonge) Vous savez très bien que moins je la vois et mieux c'est. (en ayant marre que Marianne ne lâche pas l'affaire) Vous savez quoi, si vraiment cette histoire de sous-vêtement vous empêche de dormir allez vous plaindre à la directrice mais si vous pouvez arrêter de m'emmerder avec cela ça m'arrangerait j'ai autre chose à foutre qu'à me justifier auprès de vous.


MARIANNE : (vexée) Bonne idée !


Samuel quitta enfin ce couloir et fut étonné de retrouver Leïla à l'autre bout du couloir l'attendant.


LEÏLA : (vérifiant qu'il n'y est personne dans le couloir et surtout pas Marianne) Comment elle a su ? On devrait peut-être tout lui dire, imagine si elle va vraiment voir Mme Vallorta.


SAMUEL : (arrivant en face de l'infirmière, voyant que Leïla était inquiète, il posa sa main sur l'épaule de l'infirmière) Ne te tracasse pas pour ça ! Elle n'a aucune preuve de toute manière.


LEÏLA : Quand je te répète qu'on doit être professionnel ici, tu vois ça va nous retomber dessus, je viens tout juste de revenir moi, je n'ai pas envie d'être renvoyé pour une histoire de... (regardant autour d'elle, finissant sa phrase d'une voix basse) Sexe.


SAMUEL : (essayant de dédramatiser cette histoire) Non, plutôt une histoire de soutien-gorge !


LEÏLA : (fermant les yeux, soupirant) C'est encore plus humiliant. Il y a que toi qui peut me mettre dans ce genre de d'histoire franchement.


SAMUEL : (sur le ton de l'humour) J'espère bien ! Bon allez, trêve de plaisanterie, je dois te laisser j'ai du boulot qui m'attends.


LEÏLA : Pareillement, on se voit plus tard ?


SAMUEL : Bien entendu, ma belle.

******************************


Après une journée plus que mouvementée et éreintante au sein de l'hôpital, Leïla, ses affaires en main était sur le point de quitter l'établissement en compagnie de Victoire.


LEÏLA : Je ne pensais pas que c'était si dure de trouver un appartement à Sète. Quand Soraya et Rémy n'en trouvaient pas je me disais qu'ils ne voulaient pas vraiment quitter la maison tu vois, mais en fait non pas du tout, un vrai casse-tête cette recherche et puis l'hôtel ça commence à faire cher également, je ne sais plus quoi faire franchement !


VICTOIRE : Non, mais c'est l'horreur. Je me souviens avant que le docteur Dumaze me parle de la colloc. On a galéraient avec Lucie même en ayant un dossier solide soit tu trouves rien en location de longue durée ou c'est 4 murs grados qui appellent ça appartement.


LEÏLA : C'est exactement ça, je commence à désespérer de trouver à force.


VICTOIRE : Je compatis avec toi, ma belle. (enlaçant l'infirmière pour la réconforter) Mais je suis certaine que tu vas trouver une petite perle, bientôt.


LEÏLA : (souriante, enlaçant en retour l'interne) Merci.


A leurs grandes surprises, Victoire et Leïla entendirent la voix de Samuel, s'arrêtant elle découvrirent un Samuel courir vers elles afin de les rattraper.


SAMUEL : Leïla, attends !


LEÏLA : (surprise d'entendre la voix de Samuel se retourna, étonnée) Samuel ?


VICTOIRE : (encore plus étonnée que l'infirmière, elle qui ne savait pas que le couple s'était reformé) Je peux y aller ou tu préfères que je reste ?


LEÏLA : (regardant Victoire) Non, il n'y a pas de soucis, tu peux y aller.


VICTOIRE : Sûre ?


LEÏLA : (avec un sourire) Sûre et certaine.


VICTOIRE : D'accord. 


L'interne fit le reste du chemin seule laissant l'infirmière poursuivre son chemin en compagnie du médecin.


LEÏLA : (s'adressant à Samuel) Qu'est-ce qu'il y a ?


SAMUEL : (sa veste dans les bras) Tu fais quoi là ?


LEÏLA : Ba tu le vois bien, je viens de finir ma journée, je vais rentrer à l'hôtel me reposer.


SAMUEL : Tu veux venir avec moi ?


LEÏLA : (intriguée) Où ça ?


SAMUEL : (souriant) Surprise.


LEÏLA : (soupirant) Je suis fatiguée Samuel, je n'ai pas envie de jouer à tes petits jeux-là.


SAMUEL : (voyant bien qu'elle n'était pas d'humeur) Ok, visiter un studio avec moi.


Totalement surprise, Leïla ne sut quoi répondre.


SAMUEL : Il y a quelque chose qui ne va pas ?


LEÏLA : Non, non pas du tout c'est juste que...


SAMUEL : Que quoi ?


LEÏLA : Rien, laisse tomber. Je veux bien t'accompagner.


SAMUEL : (étonné de la réaction de Leïla) Sûr ? Si tu veux pas ce n'est pas grave.


LEÏLA : Non, t'inquiètes pas. Je ne vois pas trop ce que je viens faire avec toi mais si tu veux que je t'accompagne, il n'y a pas de soucis vraiment. 


SAMUEL : Juste parce que j'ai envie de partager ça avec toi, rien de plus.


LEÏLA : Rien de plus, certain ? Alors pourquoi ne pas me l'avoir dit avant ?


SAMUEL : Pour l'appart ?


LEÏLA : (s'énervant légèrement) Oui, on parle de ça là non ?


SAMUEL : Je ne sais pas, l'occasion ne s'est pas présenté voilà tout.


LEÏLA : Ok.


Le couple arriva au niveau de la voiture de Samuel qui était garée dans le parking souterrain que disposait l'hôpital. Ils montèrent dans cette dernière sans un mot.


SAMUEL : (attachant sa ceinture de sécurité, voyant bien que Leïla était distante) Tu m'en veux pour ce qu'il s'est passé avec Marianne ce midi ?


LEÏLA : (s'attachant à son tour) Pas vraiment.


SAMUEL : Pourquoi tu es en colère alors ?


LEÏLA : Je ne suis pas en colère.


SAMUEL : Qu'est-ce que c'est quand tu l'es ? Car il y a quelque chose qui ne va pas là, je te connais que trop bien. Je ne bougerai pas d'ici tant que tu ne me l'auras pas dit.


LEÏLA : (d'un air sec) Il y a rien !


SAMUEL : (coupant le contact qu'il avait mis quelques secondes auparavant) J'attend.


LEÏLA : Tu vas attendre rien du tout. (appuyant sur le bouton afin de décrocher sa ceinture de sécurité)


SAMUEL : (arrêtant net le geste de l'infirmière en appuyant sur la main de cette dernière retenant la ceinture par la même occasion) C'est cette visite ? Si tu préfères pas venir, il n'y a pas de soucis, tu sais.


LEÏLA : (soupirant) Non ce n'est pas vraiment ça enfin...


SAMUEL : Tu es en colère parce que j'ai fait cela en solo sans t'en parler, c'est ça ? Ce n'est pas que...


LEÏLA : Non mais tu n'as pas a te justifier et puis ce n'est même pas ça ! C'est juste que si tu pars de l'hôtel, je vais me retrouver toute seule là-bas, car je n'arrive pas à en trouver un. Depuis que je suis revenue à Sète, je recherche en vain.


SAMUEL : Qui te dis que tu vas rester à l'hôtel toute seule. (comprenant enfin pourquoi Leïla réagissait comme cela et même si ce n'était pas comme ça qu'il voulait que cela se fasse, il se lança) Je ne voulais pas te le dire avant d'être sur, mais...


LEÏLA : (croyant savoir où Samuel voulait en venir) Non arrête, tais-toi. Je ne veux pas t'empêcher d'avancer dans ta vie et encore moins avoir pitié de moi à cause de mon petit coup de blues du soir dû à la fatigue.


SAMUEL : Ce n'est pas ton coup de blues qui me fait dire que je veux vivre avec toi voyons, j'ai toujours voulu vivre avec toi et tu le sais. Bon l'essai n'était pas concluant la dernière fois mais cela ne sera pas pareil. Je te le promets. Alors qu'est-ce que tu en dis ?


LEÏLA : (comprenant qu'ils n'étaient pas du tout sur la même longueur d'onde) Attends, quoi ?


SAMUEL : (rigolant de sa réaction) Pourquoi je n'ai pas compris que tu es vraiment fatigué en voyant que tu n'avais compris à l'instant où je t'ai proposé de m'accompagner !


LEÏLA : La journée à était longue et remplie de péripéties si tu vois ce que je veux dire.


SAMUEL : Je recommence en étant plus clair alors, veux-tu m'accompagner voir un appartement pour toi et moi ?


LEÏLA : Samuel, cela ne fait que quelques semaines que l'on s'est remis ensemble, je ne sais pas si c'est vraiment raisonnable.


SAMUEL : Tu sais très bien que la dernière fois c'était les tensions avec Noor qui a tout fait foirer !


LEÏLA : Justement ces tensions ne se sont pas évaporées pour autant.


SAMUEL : Je sais ! Mais tu sais aussi que je ne t'empêcherai jamais de voir tes filles. On ne peut pas rester bloquer sur ses tensions jusqu'à ce que mademoiselle Noor se décide enfin à agir comme une adulte plutôt qu'une ado qui ne supporte pas la séparation de ses parents après 3 ans tout de même !


LEÏLA : C'est vrai !


SAMUEL : (glissant sa main dans la nuque de l'infirmière) Je ne te demande pas de réponse à l'instant mais pense s'y d'accord ?


LEÏLA : (posant sa main sur celle du médecin) Ok !


SAMUEL : (remettant sa main sur la clé afin de remettre le contact) Puisque tout est plus clair on peut y aller maintenant ?


LEÏLA : Oui !


Samuel démarra le véhicule et enclencha la première vitesse afin de quitter le parking et se rendre à l'adresse de ce studio qu'il chignait depuis quelques mois maintenant. Il espérait seulement que cela plairait à l'infirmière même si elle ne lui avait pas dit clairement oui pour qu'ils emménagent ensemble. 


******************************


Après avoir serré la main de l'agent immobilier en charge de la location de ce studio aux pierres apparentes*, Samuel et Leïla quittèrent le lieu.


SAMUEL : Plus qu'a attendre la réponse du proprio.


LEÏLA : Je ne m'inquiète pas, s'il n'accepte pas le dossier d'un médecin je ne vois pas trop ce qu'il pourrait accepter d'autres.


SAMUEL : On sait jamais. Ce qui est super, c'est qu'il est dans une impasse tranquille, disponible immédiatement et qu'il est entièrement meublé.


LEÏLA : (l'enthousiasme de Samuel l'a fit sourire) Tu as eu un vrai coup de cœur dit moi.


SAMUEL : (ne s'étant pas rendu compte qu'il souriait en parlant du studio, rapprochant son corps contre celui de l'infirmière) Non, mon vrai coup de cœur c'est toi ! Il ne t'a pas plu ?


LEÏLA : (rigolant de ce qu'il venait de dire) Bien sûr que si, Il a beaucoup de charme.


SAMUEL : Tout son futur locataire.


LEÏLA : (secouant la tête tout en souriant) Le studio, Je parlais du studio !


SAMUEL : (sur la plaisanterie) Ah, pardon je n'avais pas compris. En tout cas, on sera fixé ce soir. 


LEÏLA : Tu seras fixé plutôt.


SAMUEL : (se décollant de l'infirmière) Vraiment ? Tu nous vois pas tous les deux vivre ici, blotti l'un contre l'autre.


LEÏLA : (s'arrêtant d'avancer vers le véhicule de Samuel) Arrête de me forcer s'il te plaît Samuel.


SAMUEL : (tout en ouvrant les portes de sa voiture à distance) Désolé ! Ce n'était pas mon intention mais avoue que ça résoudrait tes problèmes de recherche d'appart, après je dis ça je dis rien.


LEÏLA : (ouvrant la porte passagère du véhicule de Samuel) Alors dit rien.


SAMUEL : (quelque peu vexé, levant les mains de signe qu'il abandonnait la conversation en reprenant ses pas vers la voiture) Ok !


La main encore sur la portière, le portable de Leïla se mit à sonner. Etonnée de voir le nom de Noor apparaître sur l'écran du smartphone, Leïla répondit immédiatement à sa fille de peur qu'il y est eu quelque chose de grave.


LEÏLA : (inquiète) Noor ?


De l'autre côté du téléphone, Noor : Maman, c'est moi. / Leïla : qu'est-ce qu'il y a, ma chérie ? / Noor : Rien de spécial mais je me disais qu'on pourrait se voir SEULE à SEULE (insistant bien sur le seul à seul), manger un bout quelque part ou je sais pas moi. Mais depuis que tu es revenue on ne sait pas trop vu et tu me manques. / Leïla : (les mots de sa fille lui brisa le coeur) Oh ma chérie, bien entendu, toi aussi tu me manques. On se rejoint (regardant sa montre) dans une heure au Spoon, ça te vas ? / Noor : Oui, à tout à l'heure alors. / Leïla : A tout à l'heure ma chérie.


Raccrochant son téléphone, Leïla entra enfin dans le véhicule. Durant son coup de fil, Samuel s'était déjà installé dans l'habitacle attendant que l'infirmière finisse son coup de fil tellement inattendu surtout sur l'identité du destinataire de ce dernier. Il n'osa pas lui en parler et se contenta de mettre le contact attendant que Leïla lance la conversation ne voulant pas de nouveau se prendre la tête avec elle.


LEÏLA : C'était Noor, elle veut qu'on dîne ensemble ce soir.


SAMUEL : Je l'avais deviné. (hésitant) Tu crois que c'est signe qu'elle veut faire un pas en avant pour nous deux.


LEÏLA : (réfléchissant) Je ne sais pas. Je l'espère.


SAMUEL : Au moins, elle ne t'en veux plus sinon elle n'aurait pas fait le premier pas avec ce coup de fil.


LEÏLA : C'est vrai.

******************************


De retour à l'hôtel, Samuel laissa Leïla seule dans sa chambre d'hôtel afin qu'elle se prépare en vue de son dîner avec Noor malgré la fatigue très présente, mais étant donné que Noor avait fait le premier pas envers sa mère malgré qu'elle est découvert qu'elle était de nouveau avec Samuel depuis son retour à Sète, le manque de sa fille était plus importante que sa fatigue. Elle aurait tout le temps de se reposer cette nuit.


SAMUEL : (à la porte de la chambre de Leïla) Bon, ba je vais te laisser te préparer pour ton dîner.


LEÏLA : (face au médecin, voyant bien qu'il y avait quelque chose qui le tracassait) Pourquoi tu fais cette tête ? Je vais revenir tu sais !


SAMUEL : (souriant) Oui, je sais !


LEÏLA : Ba alors pourquoi tu fais cette tête ?


SAMUEL : Je n'ai juste pas envie que Noor te fasse culpabiliser d'être avec moi encore une fois et que tu cèdes encore une fois en t'éloignant de moi, une nouvelle fois.


LEÏLA : Ne dit pas de bêtises, tu sais très bien que c'est fini tout ça.


SAMUEL : mouais !


Leïla embrassa Samuel en espérant que ce baiser soit assez pour le rassurer, elle savait au fond d'elle que Noor ne l'avait pas appeler pour la convaincre de quitter encore une fois Samuel, mais tout simplement car elle lui manquait. L'infirmière espérée elle aussi secrètement que sa fille est enfin ouvert les yeux sur le véritable amour que Leïla portait à Samuel et vice et versa pour qu'elle l'accepte enfin mais pour le moment tant que sa fille ne coupait pas le lien avec elle cela lui convenait.


******************************


19 heures, Leïla attendait depuis quelques minutes déjà sa fille à une table du Spoon lorsqu'elle vit soulagée, la frimousse de sa fille apparaître à la porte d'entrée du bar-restaurant.


LEÏLA : (faisant signe à sa fille tout en se levant pour qu'elle là voit) Je suis là, Noor !


Le visage de Noor s'illumina lorsqu'elle vit sa mère lui faire signe. l'adolescente se précipita à rejoindre sa mère, elle l'enlaça ce qui surpris l'infirmière. Cette dernière lui rendit son étreinte tout en l'embrassant sur la joue. Noor se dégagea tant bien que mal des bras de sa mère afin de s'installer en face de cette dernière qui déjà commandé des boissons en l'attendant.


NOOR : (regardant tout autour d'elle) Tu es venue seule ?


LEÏLA : Ba oui, tu voulais peut-être que ta soeur nous rejoigne ?


NOOR : Je ne parlais pas de Soraya mais de Samuel.


LEÏLA : (refermant son visage) Ah...


NOOR : (voyant que le visage de Leïla s'était refermé) Mais si tu veux invité Soraya, il n'y a pas de soucis mais avant qu'elle arrive je voudrai parler avec toi en tête à tête.


LEÏLA : D'accord, ma chérie. Je t'écoute alors.


* Référence au studio que Samuel occupe actuellement dans la série.

A SUIVRE...

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