Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué

Chapitre 67 : Ep 07 - 771

4479 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 06/04/2021 14:03

Surprise à son tour par la voix de sa fille cadette, Leïla lâcha instantanément tout contact physique avec Samuel. A cet instant précis, elle comprit la signification réel du Sms qu'elle venait de recevoir du médecin et regretta d'autant plus de ne pas l'avoir suivi à la lettre. 


NOOR : (en colère) Tu m'expliques ?


LEÏLA : Pardon ?


SAMUEL : (s'adressant à l'adolescente) Ta mère n'a rien à t'expliquer !


NOOR : D'où tu me parles toi ? Je parle à ma mère.


Leïla afin de calmer le jeu dont elle savait que la situation pouvait exploser rapidement, levant les mains par réflexes tout en parlant.


LEÏLA : Pas ici et pas maintenant, s'il vous plaît.


NOOR : (voyant que sa mère avec le poignet bandé, l'inquiétude prit place à la colère de la voir avec Samuel, elle s'approcha de sa mère afin de voir de plus près son poignet, attrapant le poignet de sa mère dans les mains) Tu as quoi ?


LEÏLA : (grimaçant légèrement du geste de sa fille) Rien de grave.


NOOR : (d'un regard haineux) C'est lui ?


SAMUEL : (abasourdi par les dires de Noor) Tu es sérieuse ?


LEÏLA : (retirant son poignet des mains de sa fille) Ne dit pas de bêtises Noor, j'ai simplement trébuché à l'hôpital.


NOOR : (ignorant la question de Samuel) Il n'est pas cassé au moins ?


LEÏLA : Non, Samuel m'a fait une radio pour en être sûr.


NOOR : Ok, tant mieux ! (revenant au sujet principal) Je croyais que c'était définitivement fini avec lui.


LEÏLA : Je sais mais...


SAMUEL : (s'adressant à Leïla) Tu vas vraiment te justifier devant ta fille ?


LEÏLA : Je ne me justifie pas Samuel, mais ce jeu à déjà était trop loin une première fois, on ne peut plus continuer comme cela, tu le sais très bien. Il faut qu'on règle ça une bonne fois pour toutes.


NOOR : Ne retombe plus dans ses bras à chaque fois qu'il te fait pitié pour commencer après, tu verras que le problème se réglera tout seul comme par magie. 


Pour éviter d'empirer les choses, Samuel soupira bruyamment afin de manifester son agacement de l'attitude toujours inchangé de l'adolescente.


LEÏLA : (prit le poignet du médecin dans sa main valide afin de lui signaler de ne rien dire de plus) Si c'était si simple que cela tu crois vraiment que je continuerai malgré toutes mes tentatives de m'éloigner de lui ?


NOOR : Alors tu es peut-être maso qui sait.


SOFIA : (n'arrivant pas à rester en dehors de cette discussion où son père biologique en prenait pour son grade) Noor ! Tu vas trop loin là ! Laisse-les tranquille, vient plutôt avec nous !


LEÏLA : (secouant la tête pour faire non de la tête tout en rigolant par nervosité) Noor, tu sais, je pense que ce n'est pas le lieu pour discuter de cela. (regardant tout au tour d'elle les gens qui les regardaientOn pourrait en discuter à l'hôtel tranquillement à trois si tu veux.


NOOR : Ah non merci ! A la base je suis venu me détendre ici avec mes amis, j'ai aucune envie de me prendre la tête ce soir et encore moins être avec lui ! ( désignant d'un coup de tête Samuel)


LEÏLA : Ok, (ne voulant rien forcé) On en discutera plus tard alors.


SOFIA : (insistant, voyant bien que son amie était en boucle) Alors tu viens jouer au baby ?!


NOOR : (s'adressant à sa mère) Vaut mieux. Même si en réfléchissant bien il n'y a rien d'autre à ajouter. (agacée par Sofia) Oui, j'arrive deux minutes ! 


Noor s'éloigna donc de sa mère et de Samuel, afin de rejoindre son groupe d'amis qui avaient commencé une partie de baby-foot. Sans un mot, Leïla et Samuel quittèrent le Spoon afin de rentrer à l'hôtel. Mais à peine avaient-ils mis un pied à l'extérieur du bar que Leïla se blottit instinctivement dans les bras du médecin. Ne comprenant pas son geste, tout en l'enlaçant en retour également, il ouvrit de nouveau la bouche.


SAMUEL : (étonné) Qu'est-ce-qu'il se passe ?


LEÏLA : (toujours enlacé dans les bras du médecin, la tête dans son cou) J'ai juste envie d'un câlin.


L'infirmière avait besoin de ce contact afin de faire redescendre cette pression qui était survenu lorsqu'elle avait vu sa fille, elle ne supportait plus l'attitude de sa fille envers Samuel mais ne savait toujours pas comment désamorcer cette goupille qu'était sa fille lorsqu'il s'agissait de sa relation avec Samuel même les kilomètres et les séparations qui éloignait le médecin d'elle et qui l'a rendait malheureusement ni faisait rien. Depuis des mois elle se trouvait dans une impasse tiraillé entre ses sentiments forts, intense et réels envers Samuel et la colère de sa fille qui malgré tous les événements n'arrivait pas à la comprendre et se mettre à sa place.


SAMUEL : (Ne voulant pas en rajouter plus préférant serrer de plus bel l'infirmière, afin de la réconforté) D'accord !


A travers la vitre Noor, assista à cette scène et sa colère remonta à la surface, s'apprêtant à quitter ses amis de nouveau pour aller faire face de nouveau à Samuel et sa mère, Sofia qui elle aussi avait vu la scène rattrapa son amie à temps. Et décida de quitter le baby-foot afin de discuter avec elle en aparté pour mieux comprendre sa colère et lui montrer aussi que Samuel n'est pas ce qu'elle croit qu'il est...


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Arrivés devant la porte de la chambre de Samuel, ce dernier ouvrit la porte avec son passe magnétique, se doutant bien qu'avec ce qu'il venait de se passer au Spoon, Leïla préférait être seule dans sa propre chambre. Mais à son grand étonnement, elle le suivit à l'intérieur. Surpris de sa présence lorsqu'il se retourna afin de fermer la porte, il n'osa rien dire, mais l'infirmière vit bien son étonnement sur son visage.


LEÏLA : Tu préfères que je regagne ma chambre ?


SAMUEL : (encore plus étonné) Non pas du tout, vu ce qu'il s'est passé au Spoon je pensais que tu voudrais être seule.


LEÏLA : Pourquoi faire ? Me dire que j'aurai dû prendre ton sms à la lettre au lieu d'imaginer.


SAMUEL : D'imaginer quoi ? Il était plutôt clair comme sms non ?


LEÏLA : Surtout remplis de sous-entendu.


SAMUEL : (sorti son téléphone de sa poche de jean et le parcouru pour retrouver le sms qu'il lui avait envoyé au Spoon, lisant) " Ne sors pas tout de suite." C'est clair pourtant ?


LEÏLA : Oui, mais je ne sais pas. Te connaissant, je pensais que c'était parce que...


SAMUEL : (remettant son téléphone dans sa poche) J'avais envie de m'envoyer en l'air avec toi dans les toilettes d'un restaurant ?


LEÏLA : (quelque peu gênée d'avoir pensé cela) J'avoue, oui.


SAMUEL : (un peu étonné de la révélation de sa compagne) Et après on dit que c'est moi qui pense qu'à ça ! Sans plaisanteries, je suis vraiment désolé, j'aurai dû être plus explicite, mais je ne pouvais t'écrire que Noor était elle sans que tu sois déjà sortie avant d'avoir mon sms.


LEÏLA : (caressant le bras de Samuel) T'inquiète pas, de toute façon, il fallait bien qu'elle le sache. 


SAMUEL : Peut-être mais bon je vois déjà le bordel que cela va faire de nouveau (se rapprochant de Leïla tout en l'encerclant, posant ses mains de part et d'autres des hanches de l'infirmière) alors qu'on était si bien depuis quelques semaines rien que tous les deux.


LEÏLA : Je ne peux pas te dire le contraire, c'est vrai mais on ne pouvait pas non plus se cacher comme au début de notre relation, tu as bien vu ce que ça a donné aussi.


SAMUEL : (caressant la joue de l'infirmière) On fait quoi alors ? Je te demande ça, car si c'est moi qui décide ça sera mauvais comme d'habitude.


LEÏLA : Arrête, pour le moment on va rien faire et laissait Noor venir d'elle-même, m'en parler.


SAMUEL : Et si elle préfère te faire la gueule comme elle fait toujours ?


LEÏLA : Je n'espère pas mais si c'est le cas...


SAMUEL : Si c'est le cas, tu me quitteras de nouveau, j'ai raison ?


LEÏLA : Pas du tout, si elle fait sa tête de mule et bien j'aviserai. Mais c'est fini de fuir, Je t'aime et toutes ses séparations nous l'ont bien prouvé ça ne marche pas non plus alors on va trouvé la bonne solution.


SAMUEL : (pas tellement convaincu) D'accord.


Ne voulant plus parler de ce qu'il s'était passé au Spoon ni même de la situation avec Noor qui s'enlisait depuis des mois maintenant, Leïla ne répondit à Samuel préférant l'embrasser même si elle savait pertinemment qu'il n'était pas convaincu par ce qu'elle venait de lui dire et craignait le pire encore une fois comme à chaque fois d'ailleurs.

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De retour à l'hôpital, Samuel ne put échapper à la réunion demandée par la nouvelle directrice de l'hôpital Flore Vallorta de la part de la plupart des médecins de l'hôpital, avant même que cela ne commence, cela l'ennuyait profondément. Amassé avec les autres médecins attendant que la directrice ne dène enfin les faire rentrer dans la salle de pause qui était la seule pièce assez grande pour accueillir tout le monde. En compagnie de son père et de Marianne, il s'impatienta. Du côté de Leïla après n'avoir pas arrêté de la matinée, un échographe portable en main elle se dirigea vers le couloir où les médecins patientaient afin d'aller le ranger pour ensuite prendre une pause café bien mérité. Se faufilant entre les médecins afin de se frayer un chemin, voyant que Samuel avait la tête tournée de l'autre côté ne l'ayant pas vu arrivé, elle effleura le dos du médecin pour qu'il se décale. Surpris, Samuel décroisa les bras tout en se décalant pour voir qui le touchait comme cela, voyant que c'était Leïla, il lui sourit tout en lui passant à son tour la main dans le dos afin de la laisser passer. En retour, l'infirmière se retourna et lui rendit son sourire en guise de merci. Regardant où se diriger sa compagne, il ne vit pas que la directrice venant d'ouvrir la porte afin que les médecins entrent.


RENAUD : (voyant que son fils était distrait) Allo, Samuel ? On peut rentrer.


SAMUEL : (décrochant son regard de l'infirmière, revenant à la réalité) Oui. (décalant son père afin qu'il passe devant lui pour qu'il puisse quitter cette masse de médecins) J'arrive.


RENAUD : (comprenant bien que ce n'était pas une urgence qui faisait fuir son fils de la réunion) J'espère pour toi que c'est pour une urgence.


SAMUEL : (arrêtant dans son élan, faisant face au Docteur Dumaze) Elle ne verra même pas mon absence, entendre son blabla administratif, je m'en passe volontiers. Et puis si vraiment elle voit que je ne suis pas là, tu auras qu'à me couvrir au pire.


RENAUD : (souriant) Ba voyons !


SAMUEL : (prenant cela pour une réponse positive tout en souriant) Merci papa ! 


 Reprenant sa course afin de non pas répondre à une urgence dans son service, mais rejoindre Leïla qui venait de rentrer dans une pièce où seuls les médecins et infirmières avaient accès. Entendant que la porte s'ouvrit derrière son dos, Leïla accroupie afin de bien ranger l'échographie portable tout en bas de l'étagère métallique, se retourna et constata la présence de Samuel.


LEÏLA : (surprise) Samuel ! Qu'est-ce que tu fais là, tu n'es pas à la réunion de la directrice ?


SAMUEL : Rien d'intéressant comparé à ici.


LEÏLA : (rigolant tout en se relevant) N'importe quoi.


SAMUEL : (d'un regard taquin) Et puis ce regard...


LEÏLA : Rien de plus qu'un regard de politesse.


SAMUEL : (s'approchant très près de l'infirmière) Vraiment ? Donc tes doigts qui caressent mon dos, ne voulait rien dire ?


LEÏLA : (relevant le regard afin de le regarder dans les yeux) Caresse tout de suite ! Je voulais juste que tu te décales pour moi pouvoir passer rien de plus. On est au boulot, je sais rester professionnelle avec toi contrairement à toi !


SAMUEL : (quelque peu déçu) Abon !


LEÏLA : Je sens une pointe de déception là.


SAMUEL : Carrément ! Moi qui me faisais une joie de jouer avec toi ici pendant que tout le monde s'endort à la réunion ! (d'une voix pleine de sous-entendu, tripotant la première pression de la chemise blanche d'infirmière de Leïla) Tampis (lâchant la chemise et reculant d'un pas s'apprêtant à quitter la pièce sachant pertinemment que Leila ne résisterait pas longtemps la connaissant que trop parfaitement sur ce terrain-là)


LEÏLA : Tu abandonnes déjà ?


SAMUEL : (souriant avant de se retrouver face à Leïla) Tu viens de me dire que j'ai déformé tes intentions donc oui et puis c'est bien toi qui m'as répété des centaines de fois depuis 2 ans qu'ici on doit rester professionnel, c'est ce que je fais. Pour une fois, que je respecte ce que tu veux, tu m'engueules ?


LEÏLA : Je ne t'engueules pas mais ce n'est pas ton genre, quand tu as quelque chose dans la tête, tu n'abandonnes pas facilement. Et puis le fait d'avoir enlever la pression de ma chemise il y a peine 2 mins c'est professionnel pour toi ?


Abandonnant son jeu, Samuel se précipita vers l'infirmière si rapidement que son élan fit bousculer Leila contre le chariot qui se trouvait derrière elle.


LEÏLA : (rigolant de l'attitude de Samuel) Tu perds toujours à ce jeu !


SAMUEL : (entre deux baisers tout en souriant) J'aurai plutôt dit le contraire, je finis toujours par avoir ce que je veux (décrochant les pressions suivant de la chemise de l'infirmière d'un coup sec afin de passer sa main gauche sur la peau chaude de son ventre laissant paraître un magnifique soutien-gorge en dentelle de couleur rose poudré)


LEÏLA : (se laissant faire) Car je le veux bien !


SAMUEL : (passant sa main droite dans les cheveux de Leïla comme il a l'habitude de faire tout en l'embrassant de nouveau) Disons qu'il n'y a pas de perdant à ce jeu alors !


Au moment de récupérer sa main, l'un des doigts du médecin où se trouvait une bague qu'il portait souvent s'accrocha dans les cheveux relâchés de Leïla. 


LEÏLA : (retenant avec la main du médecin dans ses cheveux pour ne plus qu'il tire dessus tout en grimaçant) Aie ! Attends, ne tire pas.


SAMUEL : (arrêtant de retirer sa main) Désolé ! (s'aidant de son autre main afin de libérer ses doigts sans faire mal à Leïla


Après s'être libéré des cheveux de l'infirmière, Samuel ne put que continuait où ils s'étaient arrêtés. Replongeant mutuellement dans leurs désirs respectifs au point d'en oublier où ils se trouvaient, mais aussi qu'ils pourraient se faire prendre sur le fait par n'importe qui surtout pour Leïla qui mettait toujours un point d'honneur à différencier vie privée de sa vie professionnelle. Tout se passer dans la discrétion quand sans qu'ils ne s'y attendent, la porte s'ouvrit de nouveau. Totalement décontenancé, la personne qui venait d'ouvrir la porte sans savoir ce qu'il se passait à l'intérieur et qui n'était autre que le Docteur Daunier se retourna instinctivement surprise par ses ébats.


WILLIAM : (dos au couple, n'ayant pas vu l'identité des personnes) Il me semble qu'il y a d'autres endroits pour faire cela !


SAMUEL : (cachant Leïla avec sa blouse) Ah ça va, comme si que je ne t'avais jamais couvert pour ce genre de chose à la fac.


WILLIAM : (reconnaissant la voix de son meilleur ami, se retournant pour vérifier son identité) Samuel !


Leïla par honte et réflexe, attrapa le gilet qu'elle avait habituellement au-dessus de sa chemise qui traînait par terre et quitta la pièce et les deux hommes aussi vite qu'elle pouvait, évitant le regard totalement surpris du médecin avec qui elle travaillait pour la journée.


WILLIAM : (n'étant pas du tout au courant que Samuel était de nouveau avec Leïla, pensant toujours qu'il était avec Alma, super étonné, tout en la suivant du regard) LEÏLA !


SAMUEL : Tu veux mes yeux pour te rincer l'œil peut-être ?


WILLIAM : (regardant de nouveau son meilleur ami) Euh non mais, (faisant signe de la main en direction de Leïla) Je croyai que...


SAMUEL : Que quoi ? (finissant de fermer sa chemise, tout en changeant de sujet) J'ai du boulot !


Samuel quitta à son tour la pièce qui était à moitié dans l'obscurité laissant William planté au milieu de celle-ci complétement perdu sur ce qu'il venait de voir. 


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Ne voulant pas embarrasser plus qu'elle ne devait l'être, William ne toucha pas un mot à Leïla sur ce qu'il avait surpris plutôt dans la journée faisant comme si de rien n'était lorsqu'ils travaillaient ensemble. La pause déjeuner pour William était arrivé quand il entra dans la salle de pause afin d'aller chercher son repas dans le frigo prévu à cet effet. Cherchant son repas, Marianne entra à son tour dans la pièce et se dirigea vers le tableau en liège.


MARIANNE : (accrochant un sous-vêtement sur le panneau, ronchonnant) Vraiment, parfois on se croirait encore à la fac !


William tout en croquant un bout de pomme, se redressa tout en fermant la porte. Voyant ce que Marianne faisait, il avala de travers son bout de pomme.


MARIANNE : (entendant William s'étranglé) Quoi ? Vous n'aviez jamais vu de soutien-gorge ?


WILLIAM : (essayant de rester neutre, tout en avalant son bout de pomme) Bien sûr que si. Mais pourquoi vous l'avez accroché ?


MARIANNE : J'accroche un soutien-gorge sur un panneau et la première chose qui vous vient à l'esprit c'est pourquoi je l'accroche et pas où je l'ai trouvé ?


WILLIAM : Si bien sûr, (essayant de paraître détaché à cette affaire) Où avez-vous trouvé ce joli présent ?


MARIANNE : Et bien figurez-vous qu'il était sans sa propriété bien entendu, par terre dans la salle où l'on range le matériel médical nomade où seuls le personnel médical à accès. D'où mon exaspération de trouver cette chose qui n'a pas lieu d'y être. Je n'ai pas besoin de vous faire de dessin je suppose Docteur Daunier.


Samuel rentra à son tour dans la pièce étant lui aussi en pause déjeuner.


WILLIAM : Absolument pas nécessaire, Docteur Delcourt.


SAMUEL : (intrigué par les dires de sa belle-mère, plaisantant) Tous aux abris, le docteur Delcourt est remonté comme un coucou suisse !


MARIANNE : Vous tombez bien vous ! 


SAMUEL : (s'approchant de cette dernière, toujours sur le ton de la plaisanterie tout en regardant William lui faire des gros yeux le regardant puis lui montrant le panneau en liège afin de lui faire comprendre) Que puis-je faire pour vous ?


MARIANNE : Vous n'êtes pas en lien avec ceci (désignant le soutien-gorge en dentelle de couleur rose poudré accroché au mur) par tout hasard.


SAMUEL : (regardant ce que lui montrait Marianne, toussant en voyant de quoi il s'agissait) Euh non ! (restant sur le ton de la plaisanterie afin de cacher la vérité) Un peu trop de tissus pour moi, vous avez vérifié s'il ne vous appartenez pas ?


MARIANNE : (n'appréciant pas mais alors pas du tout la plaisanterie de son beau-fils, tout en regardant William d'un regard noir car ce dernier n'arrivait plus à retenir son rire) Alors vous, vraiment, ce n'est pas possible d'être aussi con.


Marianne quitta les deux hommes énervée.


SAMUEL : (pour en rajouter un peu tout en rigolant comme William) Oh Marianne ! Quelle impolitesse ! Ne le prenez pas comme ça, voyons, Marianne ! Ayez un peu d'humour, vous verrez ça change la vie.


Attendant que Marianne est vraiment quitter leur champ de vision, Samuel se précipita pour retirer le soutien-gorge rose poudré dont il connaissait pertinemment la propriétaire puisque c'était lui qui lui avait enlevé plutôt dans la matinée. Voyant la porte de nouveau s'ouvrir, Samuel se précipita pour l'enfouir dans sa poche de veste de médecin pour le cacher. 


LEILA : (entrant dans la pièce, parlant à Rémy qui la suivait) Ce n'est pas le moment de demander quelque chose à Marianne on dirait bien.


REMY : Oui, je me demande bien ce qu'elle a.


LEÏLA : (voyant William & Samuel essayant de paraître innocent devant le panneau des petites annonces, essayant de rester naturel devant le docteur Daunier alors que depuis qu'il l'avait surprise avec Samuel, la honte était constamment présent quand elle le voyait, tout en se dirigeant vers le frigo) Il ne faut pas chercher, je pense, on ne le saura jamais de toute façon. 


William et Samuel se regardèrent tour à tour sans dire un mot.


SAMUEL : (s'adressant à William) Bon va boire un café à l'extérieur ?


WILLIAM : Si tu veux ! 

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Arrivés à l'extérieur avec leur café prie au distributeur de l'accueil dans les mains, William & Samuel se dirigèrent vers une table haute vide. Intrigué par toute cette histoire, William en profita pour discuter avec son meilleur ami de ce qu'il s'est passé le matin même.


WILLIAM : (se grattant la gorge avant de parler) Si j'ai bien compris, tu es a nouveau avec Leïla alors ou bien...


SAMUEL : Oui, c'est ça et désolé pour ce matin.


WILLIAM : Je t'avais vu partir avant que la réunion ne commence mais je ne pensais pas que c'était pour faire ça.


SAMUEL : Tu me connais quand j'ai une pulsion.


WILLIAM : (arrêtant net les mots de Samuel, faisant mine de se boucher les oreilles) Je ne veux pas en savoir plus.


SAMUEL : (rigolant) Donc on est d'accord que cela reste entre nous. Je suis même certain que Leïla ne te regarde plus dans les yeux depuis.


WILLIAM : Je te le confirme, il y a un peu de gênes, normal quoi. (essayant de savoir s'il était toujours avec Alma tout de même) Et pour Alma alors ?


SAMUEL : (avalant une gorgée de café) Alors rien, j'ai coupé court à notre relation depuis le retour de Leïla. Je sais que je suis un gros con, mais ce n'est plus mon trip de jouer avec deux femmes et puis Leïla, c'est Leïla quoi. ça a toujours était intense entre nous sur tous les points et surtout celui-ci.


WILLIAM : (avalant une gorgée de café) Ok, ok. Je t'ai dit que je ne voulais pas en savoir plus.


SAMUEL : (rigolant) Tu es sûr, tu ne veux pas savoir comment son soutien-gorge c'est retrouver dans les mains de Marianne ? Non mais franchement combien de chance il y avait pour qu'elle le trouve !


WILLIAM : (mimant le geste) Une petite chance quand même !


SAMUEL : Heureusement que je suis arrivé avant Leïla en tout cas en salle de pause.


WILLIAM : Déjà qu'elle est mal à l'aise avec moi depuis ce matin alors là, c'était le somme môme.


SAMUEL : La cata tu veux dire. Bon (finissant son café d'une seule gorgée) Je vais aller rendre le bout de tissus à sa propriétaire.


WILLIAM : Lui rendre seulement, hein !


SAMUEL : (rigolant de la remarque de son meilleur ami) Oui papa ! Seulement lui rendre ! 


A SUIVRE...

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