Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué

Chapitre 66 : Ep 06 - 770

4572 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 16/02/2021 19:17

Une série de radios et autres n'était pas du tout ce qu'avait prévu Leïla pour la suite de sa journée, ce vol plané sur le sol à cause d'une faute d'inattention, était de loin ce qu'elle avait imaginé lorsqu'elle s'était mise en tête d'écouter la conversation qu'avait Samuel & Alma, elle qui voulait être discrète. La douleur à son poignet était peut-être la punition d'avoir voulu être trop curieuse en tout cas c'est ce que pensait l'infirmière. De plus, elle trouvait cela un peu disproportionné de prendre une salle de soin dont l'hôpital avait tant besoin pour les patients vu le nombre d'admissions aujourd'hui aux urgences pour si peu, mais elle savait également que Samuel ne la lâcherait pas tant qu'il n'aurait pas vu de ses propres yeux que l'infirmière n'avait rien de grave.


SAMUEL : (invitant l'infirmière à entrer dans la salle de soin vide à sa droite) Après toi.


LEÏLA : (entrant dans la salle) C'est ridicule, je n'ai plus mal.


SAMUEL : On va vérifier ça.


LEÏLA : Samuel, j'ai du boulot ! Les urgences sont pleines à craquer, je n'ai vraiment pas le temps pour si peu.


SAMUEL : (sérieux, insistant) Assis- toi !


LEÏLA : Tu entends ce que je te dis ?


SAMUEL : Oui, mais tu perds du temps là ! Plus vite tu t'assois plus vite je te libère, plus vite, tu retournes au boulot donc si tu veux retourner auprès de tes patients assis-toi s'il te plaît.


LEÏLA : (résignée, s'asseyant sur le siège prévu au soin sans prendre appuie sur ses poignets) Content ?


Samuel sourit bêtement de la remarque de l'infirmière tout en prenant son poignet entre ses mains tout en regardant la réaction de Leïla afin de voir si cela lui faisait mal. Mais cette dernière faisait tout pour ne pas réagir jusqu'à ce que Samuel tourne son poignet légèrement sur le côté ce qui lui fit échapper une grimace.


SAMUEL : (voulant que Leïla lui dise d'elle-même qu'elle avait mal) ça te fait mal ?


LEÏLA : (grimaçant tout en essayant de ne rien laisser paraître) Non !



SAMUEL : Sûr ? Donc si je fais ça ? (il commença a plier le poignet de l'infirmière sur lui-même)


LEÏLA : (retira son poignet des mains du médecin rapidement tellement elle avait eu mal) Aïe ! Ca va pas !


Voyant bien qu'il lui avait fait plus mal qu'il ne pensait en effectuant le mouvement, machinalement, Samuel voulu se faire pardonner et caressa la joue de l'infirmière du revers de la main afin de s'excuser de son geste.

Le portable de Samuel dans les mains, Alma sourire aux lèvres posa un premier pied dans la salle de soin, ouvrit la bouche afin d'avertir Samuel qu'il avait oublié son téléphone quand aucun son ne sortit de sa bouche lorsqu'elle posa les yeux sur une scène dès plus troublante. Samuel était dès plus tactile avec l'infirmière. 


SAMUEL : (caressant la joue de Leïla qui était quelque peu en colère) Je suis désolé.


Ne sachant que faire surtout que le médecin ainsi que l'infirmière n'avait pas remarqué sa présence, Samuel était dos à l'entrée de la salle et le corps du médecin empêchait également Leïla de voir cette porte coulissante.


LEÏLA : Ce n'est pas grave.


Alma posa sans un bruit sur le chariot qui était présente à sa gauche, le téléphone de son compagnon et rebroussa chemin aussi vite qu'elle était apparue dans cette salle de soin. Elle ne savait pas comment réagir à cette situation et préféra ne pas les affronter à cet instant-là. N'ayant toujours rien remarqué, le médecin & l'infirmière continuèrent leur discussion.


SAMUEL : (reprenant délicatement le poignet de l'infirmière entre ses mains) Ton poignet à doubler de volume depuis ta chute. On va faire une radio pour exclure que ce ne soit pas cassé (regardant Leïla dans les yeux) par pure précaution.


LEÏLA : (voulant se rassurer également) D'accord.


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Plus de peur que de mal pour l'infirmière dont la radio avait confirmé les dires de Samuel comme quoi son poignet n'était pas casser. Cependant, Leïla devrait avoir mal encore quelques jours puisqu'en chutant elle s'était tout de même foulé le poignet. Au grand damne du médecin, Leïla comptait bien reprendre son travail. Ensemble, ils sortirent du service radiologie de l'hôpital, mais à la grande surprise de Samuel, l'infirmière se dirigea non pas vers la salle de soin afin de soigner son poignet foulé, mais tourna vers le service des urgences où elle travaillait pour la journée.


SAMUEL : (étonné) Tu vas où ?


LEÏLA : (se retournant vers Samuel) A ton avis, m'occuper de mes patients.


SAMUEL : Ok, mais tu n'oublies pas un truc par hasard ?


LEÏLA : (cherchant ce qu'elle avait bien pu oublier) Je ne pense pas, on a fait ta chère radio alors que je t'avais dit qu'il y en avait pas besoin, tu as eu la confirmation que ce n'est rien, l'histoire est close, je reprends mon travail.


SAMUEL : Donc tu comptes appliquer de l'anti-inflammatoire quand tu ne pourras plus du tout le bouger ton poignet ?


LEÏLA : (levant les yeux au ciel) Franchement Samuel, Tu as du temps en perdre aujourd'hui ou quoi ? Si tu t'ennuies, tu peux venir aux urgences, tu seras occupé un bon moment, je te le garantis.


SAMUEL : Pas du tout, j'ai une césarienne de programmer dans (regardant sa montre) 30 mins mais mon éthique de médecin ne voudrait pas que tu ne puisses plus bouger le poignet d'ici ce soir.


LEÏLA : (que trop peu convaincue par les dires du médecin) Seulement ton éthique de médecin ?


SAMUEL : (souriant des insinuations de l'infirmière) Je te promet. Simple déformation professionnelle. Viens, j'en ai pour 2mins.


LEÏLA : (s'avançant pour rejoindre Samuel, soupirant) Je te laisse 2mins pas une minute de plus.


SAMUEL : (rigolant) Ok, chef !


Installée de nouveau au bord du fauteuil de la salle de soin, Leïla tendit son poignet afin que Samuel lui applique la pommade et lui fasse le bandage pour que l'inflammation n'empire pas plus jusqu'à ce soir. Sans un mot, Samuel massa longuement le poignet de l'infirmière afin de profiter de ce contact peau à peau comme préconiser sur la notice du produit avant de bander la zone. 


SAMUEL : (collant un bout de sparadrap pour que le bandage ne se défasse, regardant dans les yeux l'infirmière qui ne disait rien elle non plus) Voilà madame.


LEÏLA : (souriante) Merci.


Samuel se penchant vers l'infirmière espérant un baiser de sa part.


LEÏLA : (reculant, en se rattrapant sur ses poignets, oubliant qu'elle avait une foulure) Aïe ! (se redressant, se poussant Samuel avec son poignet valide tout en descendant du siège) Ca fait deux fois, Samuel !


SAMUEL : (rigolant tout en se retournant) Je veux bien que tu m'accuses pour la première fois mais là ce n'est pas de ma faute, si tu as reculé de toi-même.


Leïla allait argumenter comme elle avait l'habitude quand le téléphone de Samuel qu'Alma avait poussé sur le chariot à l'entrée de la salle de soin plus tôt se mit à sonner. Samuel s'approcha du chariot et se penchant sur le côté afin de frôler du corps de l'infirmière par provocation si proche que l'infirmière sentit le parfum du médecin.


SAMUEL : (prenant le téléphone tout en étant étonné de trouver son téléphone à cet endroit) Oui ? (écoutant l'interlocuteur tout en se redressant, regardant par la même occasion l'infirmière) J'arrive tout de suite !


LEÏLA : En retard pour ta césarienne ?


SAMUEL : Effectivement.


LEÏLA : C'est ça quand on prend tout son temps pour faire un bandage.


SAMUEL : (rigolant) Pourtant je ne t'ai pas entendu protester !


LEÏLA : (regardant Samuel avec un regard qui voulait dire qu'elle ne voulait pas en dire plus,  changeant de sujet tout en quittant la salle de soin) Je dois retourner bosser.


SAMUEL : (lui emboîtant également le pas) C'est marrant moi aussi... On se voit ce soir ?


LEÏLA : (prit au dépourvu, elle s'arrêta net au milieu du couloir) Pardon ?


SAMUEL : Tu as bien entendu.


LEÏLA : (regardant autour d'eux avant de parler, voyant qu'il n'y avait personne dans le couloir, parlant à voix assez basse) Il est hors de question que l'on se voit, Samuel !


SAMUEL : (d'une voix tout à fait normal) Et pourquoi ça ?


LEÏLA : (vérifiant de nouveau du regard le couloir, toujours à voix basse) Tu as rompu avec Alma ?


SAMUEL : (étonné) Euh... Non pas encore.


LEÏLA : (tout en le quittant) Tu sais pourquoi alors.


Même si Samuel n'avait que peu revu Alma, il savait qu'il fallait qu'il soit honnête avec cette dernière. Il l'aimait bien, elle était tout ce qu'il recherchait au moment où il l'avait rencontré, mais le retour de Leïla avait tout changer. L'infirmière était la femme de sa vie, et cela, pour toujours et là qu'elle lui laissait la dernière chance inespérée qu'il avait attendu pendant des mois, il n'allait pas laisser une relation légère tout gâcher. Et cela passer par être honnête avec Alma avant de pouvoir profiter pleinement de sa nouvelle chance avec l'infirmière comme cette dernière l'exigée et elle avait totalement raison, il en était conscient, mais s'il n'avait pas vécu tout ce qu'il a vécu avec elle, c'est une chose qu'il n'aurait jamais fait, il aurait continué à jouer double jeu comme il avait déjà fait auparavant. Samuel envoya un sms pour donner rendez-vous à Alma afin de ne plus faire durer ce fameux double jeu. Il lui demanda de se voir dans sa chambre d'hôtel le soir même, ce que l'enseignante accepta, elle aussi avait des choses à lui dire. 


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Le soir venu, essayant de trouver les mots justes dans sa tête en attendant l'arrivée d'Alma, Samuel fit les cent pas dans sa chambre d'hôtel. Heureusement pour lui, il n'en avait plus que pour quelques jours de ce petit espace impersonnel. Après des semaines à chercher, il avait enfin trouvé un loft en centre de Sète qui lui convenait qu'il pourrait investir et personnaliser à son goût. Des coups sur la porte se firent entendre, ce qui arrêta net les cent pas que médecin. 


SAMUEL : (ouvrant la porte) Entre.


ALMA : (entrant d'un ton assez sec) Merci.


SAMUEL : (surpris du ton de sa voix) Il y a quelque chose qui ne va pas ?


ALMA : (toujours sur le même ton) A toi de me le dire ! (voyant Samuel réfléchissant à ses mots) Non, tu permets. Je vais être direct. Tu revois Leïla ?


SAMUEL : (toussant pour cacher son malaise) Et bien...


ALMA : C'est simple c'est oui ou non, Samuel ! Mais vu ce qu'il s'est passé cette après-midi, je pense connaître déjà la réponse.


SAMUEL : Alors pourquoi tu me poses la question ?


ALMA : Ne joue pas à ce jeu avec moi, Samuel. (allant s'asseoir sur le rebord du lit) Tu sais très bien que je veux vivre quelque chose de léger sans prise de tête.


SAMUEL : (s'approchant de l'enseignante) C'est ce que je recherchais aussi, vivre quelque chose de simple sans complication.


ALMA : (finissant la phrase du médecin) Mais ce n'est plus le cas. (faisant une micro pause) J'ai vu comment tu la regardes, Samuel.


SAMUEL : Je ne vais pas te mentir, Leïla et moi ça a était intense, passionnel mais aussi très compliqué et destructeur entre nous.


ALMA : (désolé pour elle-même) Ok. ça ne répond pas à ma question pour autant.


SAMUEL : (lui mentant pour ne pas la blesser) On sait revu que dans le contexte professionnel rien de plus.


ALMA : Arrête de mentir, s'il te plaît. Je vous ai vu dans la salle de soin, cette après-midi.


SAMUEL : (étonné) Tu as vu quoi ?


ALMA : Un geste de ta part qui était tout sauf professionnel. (attendant de la part du médecin de l'avouer lui-même)


SAMUEL : (se remémorisant la scène) C'est toi qui à poser mon portable sur le chariot ?


ALMA : Tu ne me réponds pas mais tu ne nies pas ! (se levant) J'en ai entendu assez, J'espère sincèrement qu'elle ne te fera pas souffrir de nouveau.


SAMUEL : (attrapant son bras) Attends ! Je suis désolé, Alma.


ALMA : (s'arrêtant, retirant son bras de la main de Samuel) Et moi dont !


Alma quitta la chambre, laissant la porte grande ouverte afin de se précipiter dans les escaliers de l'hôtel pour ne plus retenir les larmes qui étaient sur le point de couler. Samuel se contenta de refermer la porte de sa chambre peiné que cela se soit passer comme cela mais c'était le mieux à faire pour elle comme pour lui. Il avait toujours voulu Leïla peu importe les conséquences et cela sera toujours l'infirmière et personne d'autre dans son cœur. 


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De retour à son tour à l'hôtel, et en ayant marre d'attendre l'ascenseur qui n'était pas décider à venir, l'infirmière prit les escaliers afin de se rendre à l'étage de sa chambre plus rapidement. Arrivée au palier qui l'a séparé des dernières marches afin d'arriver à l'étage où se trouver sa chambre. Leïla aperçu une jeune femme blonde assise sur les marches tête baissée en train d'essuyer les larmes du revers de sa main. L'empathie forte présente chez l'infirmière la poussa à lui demander ce qu'il n'allait pas et lui proposer un mouchoir en papier propre qu'elle avait dans sa poche.


LEÏLA : (se penchant vers la femme) Tout va bien ? (sortant le mouchoir de sa poche) Tenez.


Alma s'apprêtant à accepter l'aide et le mouchoir de cette inconnue, leva la tête et réalisa que cette personne n'était qu'autre que Leïla, cette femme pour laquelle Samuel venait de rompre avec elle. 


LEÏLA : (surprise en voyant le visage de cette jeune femme) Alma ?


ALMA : (reniflant) Il faut que je tombe sur vous maintenant !


LEÏLA : (se permettant de s'asseoir au côté de la jeune femme) Qu'est-ce-qu'il se passe ?


ALMA : (n'ayant aucunement l'intention de discuter avec la femme qui causait sa peine, elle se leva brusquement prit d'un courage et d'une froideur dont elle n'avait pas l'habitude, la voix remplie de colère) Ne faites pas comme si vous n'étiez pas au courant. Réjouissez-vous, vous pouvez de nouveau coucher avec Samuel si ce n'est déjà pas fait d'ailleurs.


LEÏLA : Pardon ? (posant quelques secondes de silence, supposant que Samuel lui est avoué) C'est lui qui vous l'a dit ? Je suis désolé, ce n'était pas contre vous, je vous assure, Cela s'est passé sans le vouloir vraiment. Entre Samuel et moi ça a toujours était...


ALMA : (se mettant à rire nerveusement) Stop! Je ne veux pas en savoir plus ! Et moi qui me mettais à votre place par compassion. Mais quelle conne, franchement !


LEÏLA : (se relevant à son tour) Alma, s'il vous plaît, ne réagissait pas comme cela.


ALMA : Comment voulez-vous que je réagisse ? Samuel me trompait avec vous depuis des semaines et je ne m'en suis pas rendu compte.


LEÏLA : Cela n'est arrivé que deux fois, je vous le promets !


ALMA : Ba voyons ! Deux petits dérapages, vous allez me dire sans importance, c'est ça ?


Voyant que Leïla ne voulait pas répondre à cette question afin de ne pas la blesser encore plus en lui confirmant que c'était tout sauf de simples dérapages sans importances pour elle.


ALMA : N'en dites pas plus j'ai compris. (commençant à descendre le reste de marches qui lui rester pour quitter pour de bon l'hôtel, s'arrêtant après avoir descendu 2 marches, se retournant vers Leïla) C'est moi la conne dans l'histoire, avoir pensé qu'il avait tourné la page et qu'il avait enfin compris que vous lui faisiez plus de mal que de bien.


Sur ces mots, Alma s'arrêta de parler et descendit le reste des marches avant de disparaître de la vue de l'infirmière dont les derniers mots de l'enseignante résonnaient dans sa tête ! Tout le long de sa relation avec Samuel, c'était un fait, ils se faisaient plus de mal que de bien même s'il y avait également et heureusement des moments très agréable entre eux, il y avait toujours un nuage noir qui planait au-dessus d'eux. Leur relation était tellement intense qu'ils arrivaient toujours à se détruire mutuellement malgré tout l'amour qu'ils se portaient d'une façon ou d'une autre. Est ce que d'avoir cédé une énième fois était là encore une erreur et un choix égoïste de la part de l'infirmière ? En faisant cela, gâchait-elle tout le travail que Samuel avait fait pour enfin sortir de cette spirale infernale qu'était leur relation ? 

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On frappa de nouveau à la porte de Samuel, allongé sur son lit, repensant à la conversation qu'il venait d'avoir avec Alma et ne voulant voir personne, il ne répondit ni ne bougea de son lit.


LEÏLA : (frappant de nouveau à la porte) Samuel, c'est moi.


SAMUEL : (étonné d'entendre la voix de Leïla, se levant) J'arrive.


LEÏLA : (à peine Samuel avait-il ouvert la porte, elle entra tout commençant à parler) Tu crois qu'on fait encore une erreur en balayant tous les efforts qu'on a fait ses derniers mois ? Tu crois que ça vaut vraiment la peine ? Surtout sans avoir réglé aucun de nos précédents problèmes ?


SAMUEL : (ne sachant pas à quelle question répondre en premier) Alors euh... (fermant la porte) La réponse est oui, oui et oui !


LEÏLA : Je suis sérieuse, Samuel.


SAMUEL : (rejoignant l'infirmière au milieu de la pièce) Mais moi aussi.


LEÏLA : (rigolant tout en soupirant, frottant son front afin d'essayer de réfléchir) Je ne sais plus là !


SAMUEL : (intrigué par ce changement subit de la part de l'infirmière) Qui est-ce-qui t'as mis tout ça en tête ?


Voyant que l'infirmière étant en boucle, ne l'écoutant pas vraiment.


SAMUEL : (prenant le visage de l'infirmière entre ses mains) Ecoute-moi, peu importe ce qui te fait douter ou ce que quelqu'un t'as dit. Moi, je sais que c'était et ça, toujours, était toi que je veux dans ma vie d'accord ? (attendant une réaction de l'infirmière)


Aux mots de Samuel, Leïla releva le regard afin de fixer le médecin dans les yeux et vit qu'il pensait vraiment ce qu'il disait. En guise de réaction, l'infirmière hocha légèrement la tête en guise d'approbation de ses dires.


SAMUEL : Il n'y a rien d'égoïste dans le fait d'aimer quelqu'un bien au contraire. On va surmonter tous les problèmes un à un ensemble.


LEÏLA : On a déjà essayé des milliers de fois et ça n'a jamais réussi bien au contraire, on se détruit encore plus après.


SAMUEL : (voyant que Leïla malgré ce qu'il venait de lui dire était toujours en boucle) Il s'est passé quoi depuis qu'on s'est quitté ? Tu as parlé à tes filles ?


LEÏLA : (baissant la tête, regardant le sol) Non... Je viens de rencontrer Alma dans les escaliers.


SAMUEL : (reculant la tête comprenant mieux maintenant) Elle t'a dit quoi ?


LEÏLA : Rien en particulier, elle m'a juste confirmé qu'on fait une erreur encore une fois, c'est tout. 


SAMUEL : (tout en relevant la tête de l'infirmière) C'est n'importe quoi ! (la regardant dans les yeux) Tu m'entends ? Tout ce qui importe, c'est toi et moi et rien d'autre. Personne ne sait mieux que nous ce que l'on veut ni nos sentiments l'un envers l'autre à ce que je sache.


LEÏLA : Oui, mais...


SAMUEL : Non, il n'y a pas de mais qui tient (glissant ses doigts dans les cheveux de l'infirmière) On a rien a prouver à personne de toute façon.


Samuel voulut retirer ses doigts de la chevelure de Leïla afin d'embrasser cette dernière, mais ses doigts restèrent coincés à cause de sa bague.


SAMUEL : (essayant de défaire les doigts sans tirer les cheveux de Leïla) Tu vois même tes cheveux me retiennent c'est pour dire à quel point on est accro l'un à l'autre.


Cette remarque fit rire Leïla, tous les mots prononcés par Samuel avaient réussi à calmer cette angoisse qui était apparue sans qu'elle s'y attende.


LEÏLA : Tu as raison, même 1000km n'ont pas réussi à briser le lien entre nous.


SAMUEL : (content d'entendre cela de la bouche de Leïla) Exactement, donc on va profiter à fond et avancer ensemble. Je le pense vraiment, tu sais.


LEÏLA : Je sais mais parfois des doutes s'installent dans ma petite tête sans que je m'y attends.


SAMUEL : Tu veux que je te demande en mariage pour que tu n'es plus jamais de doutes ? Tu sais je peux le faire (se mettant à genoux aux pieds de l'infirmière) S'il y a que ça qui peut te prouver que je ne veux que toi et personne d'autre même si c'est compliqué, je suis prêt à passer le cap.


LEÏLA : (rigolant) Tu es bête ! Relève toi !


SAMUEL : Tu ne me crois pas ?


LEÏLA : Samuel, s'il te plaît, il n'y a rien de drôle là !


SAMUEL : (se relevant) Ok, j'ai compris, je brûle les étapes là. Tu préfères qu'on aille manger un bout au Spoon ensemble ?


LEÏLA : Pourquoi pas !


SAMUEL : Ce n'est pas trop d'engagement pour toi, ça va ?


LEÏLA : (tapant gentiment l'épaule de Samuel) Hilarant !


SAMUEL : (rigolant de sa blague) On y va alors avant que je te mets trop en colère et que tu changes d'avis.


LEÏLA : (tout en ouvrant la porte) Exactement ! 


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Au moment de partir du Spoon après avoir passé un agréable repas. Samuel régla la note au comptoir pendant que Leïla alla aux toilettes quand Samuel entendit des rires d'ados entrés dans le bar. Machinalement, Samuel tourna la tête afin de voir quelle bande d'ados faisait autant de bruit et eût la surprise de voir dans le groupe Sofia accompagné entre autres d'Arthur, mais surtout de Noor, la fille de Leïla. Sofia voyant son père biologique au comptoir alla à son encontre.


SOFIA : (contente de le voir) Coucou, Samuel !


SAMUEL : (souriante) Coucou !


SOFIA : (curieuse) Qu'est-ce que tu fais là ?


SAMUEL : C'est plus à moi à te demander ça !


SOFIA : Ba comme tu vois, on profite qu'on soit en week-end pour sortir boire un verre (montrant le groupe d'ados avec ses mains) avec les potes.


SAMUEL : (sur le ton de la plaisanterie, tout en tapant un sms) Je vois ça, tes parents sont au courant, j'espère.


SOFIA : (sur le ton de la plaisanterie) Bien sûr que oui, voyons je suis une ado exemplaire !


TRISTAN : (ne faisant pas attention à la conversation de Samuel) Tenez votre carte avec le reçu.


SAMUEL : (rangeant son téléphone dans sa poche ainsi que sa carte bleue que Tristan venait de lui rendre) (s'adressant à Tristan) Merci. (s'adressant à Sofia) Impeccable. Je te laisse t'amuser dans ce cas, je dois y aller de toute manière.


NOOR : (exaspérée de l'attendre) Tu viens, on t'attend Sofia.


SOFIA : (regardant Noor puis s'adressant à Samuel) Je dois y aller aussi, ils m'attendent.


Leïla arrivant au niveau du comptoir tout en relisant le sms que venait de lui envoyer Samuel pour être sûr d'elle, la tête dans son téléphone.


LEÏLA : (s'adressant à Samuel sans faire attention aux gens autour d'eux, passant une main dans le dos du médecin tout en rapprochant son visage du sien) Alors, je suis désolé mais (commençant à lui parler dans l'oreille)...


NOOR : (totalement surprise de voir sa mère et surtout qu'elle soit si proche de Samuel) Non mais je le crois pas ! (criant) Maman !!! 


A SUIVRE...

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