Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué

Chapitre 65 : Ep 05 - 769

4432 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 11/02/2021 17:43

Leïla se leva précipitamment et ouvrit la porte de peur que cela dégénère dans le couloir, connaissant que trop bien Samuel quand il était ivre. 



LEÏLA : (rattrapant Samuel lorsqu'elle ouvrit la porte, s'adressant à l'homme qui était prêt à en découdre avec le médecin) Ce n'est pas nécessaire, je m'occupe de lui ! (poussant Samuel dans sa chambre) Encore désolé ! 


L'infirmière referma la porte, et poussa délicatement le médecin qui s'était adossé contre le mur de la salle de bain vers son lit. Mais vu la petite corpulence de l'infirmière, elle fut entraîner par le poids presque mort du corps de Samuel et atterrit complétement allongé sur lui. Non sans être content, Samuel sourit et commença a encercler de ses bras le corps de Leïla tout en enfouissant son nez dans la nuque de l'infirmière pour humer son parfum. La pression de ses bras empêcha tout mouvement de recul de Leïla afin qu'elle puisse se relever. 


LEÏLA : (essayant de se libérer de l'emprise de Samuel) Samuel, arrête, s'il te plaît. Laisse-moi me relever ! 


SAMUEL : (le visage toujours enfoui dans le cou de l'infirmière) hummm, ce parfum ! (déposant un baiser du bout des lèvres dans le cou de Leïla


LEÏLA : (reculant brusquement au contact des lèvres du médecin, sur un ton sévère) Lâche-moi, maintenant ! 


SAMUEL : (lâchant la pression qu'il avait mise dans ses bras pour ne pas que Leïla parte) Tu n'es pas drôle !


LEÏLA : (se relevant rapidement, tout en tirant sur son t-shirt qui avait remonté, un ton légèrement énervé) C'est la situation qui est loin d'être drôle ! Tu es assez lucide pour me dire ce que tu fais ici ou pas ? 


SAMUEL : (se relevant difficilement pour s'asseoir au bord du lit, tout en rigolant) Je te rappelle que c'est toi qui m'a fait entrer. 


LEÏLA : J'étais bien obligé ! Sinon ce gars t'aurait complétement défiguré si je ne t'avais pas fait entrer. 


SAMUEL : (levant le bras vers la porte) Qui ? Ce mec-là ! Pufff, je l'attends moi. 


LEÏLA : C'est ça ! Vu, dans l'état que tu es, je doute que tu puisses faire le poids !


SAMUEL : (se levant tout en titubant) Tu paris ! Attends (se dirigeant difficilement vers la porte) Je vais te le prouver. 


LEÏLA : (retenant Samuel, mettant tout son poids et ses mains sur son torse pour ne pas qu'il sorte de la chambre) Non, non. Oublie ce que je viens de dire ! Tu restes là ! 


SAMUEL : (baissant son regard injecté de sang vers l'infirmière) Tu t'inquiètes encore pour moi (posant ses mains de part et d'autres des hanches de Leïla tout en baladant ses doigts sous le bord de son t-shirt) C'est mignon. (baissant la tête afin de l'embrasser


LEÏLA : (tournant la tête afin que ses lèvres ne touchent pas celles du médecin) ça attendra pour les explications, je crois. Tu vas plutôt aller te coucher (le poussant de nouveau en arrière afin qu'il se dirige vers le lit) et on discutera demain quand tu seras plus en forme. 


SAMUEL : (se laissant guider par l'infirmière, s'assoyant sur le bord du lit) Je peux te le dire maintenant si tu veux. 


LEÏLA : (l'aidant à se défaire de son blouson) Je ne pense pas que tu sois dans le bon état pour me dire la vérité ! (posant le blouson sur la chaise qui se trouvait à côté du lit, se retournant vers Samuel toujours dans la même position, commençant à s'endormir tout assis) Allonge-toi, tu seras mieux. 


SAMUEL : (baissant les yeux sur sa chemise) Je suis tout habillé ! 


LEÏLA : (rigolant légèrement) Ca ne t'empêchera pas de dormir. 


SAMUEL : (regardant l'infirmière avec un air de chien triste, tentant le bras vers elle) Viens avec moi. 


LEÏLA : (reculant d'un pas de peur qu'il l'attrape) Non ! 


SAMUEL : Tu as peur de quoi ? 


LEÏLA : Tu es capable de beaucoup de choses quand tu es ivre à ce point ! 


SAMUEL : (réalisant qu'il lui faisait peut-être peur) Tu as peur de moi ?


 LEÏLA : (s'éloignant du lit, d'un ton catégorique) Non ! 


SAMUEL : (suivant du regard, Leïla s'éloignait de lui) Alors pourquoi tu t'éloignes de moi ? 


LEÏLA : (se retournant vers le médecin) Tout simplement pour aller chercher une couverture. 


SAMUEL : (s'allongeant, se retournant pour suivre l'infirmière du regard) Je ne te ferai jamais de mal que je sois sobre ou ivre, Leïla ! Tu le sais, n'est-ce-pas ?


LEÏLA : (ouvrant le placard coulissant pour en sortir un plaid vert) Je sais ! 


Se retournant, le plaid en main, voulant continuer la conversation, Leïla constata que Samuel s'était endormi dans une position quelque peu inconfortable. Elle posa son plaid dans le fauteuil et refit le tour du lit afin d'enlever les chaussures de Samuel et de le positionner correctement afin qu'il ne tombe pas du lit au cas où il bougerait durant son sommeil. Leïla ne put s'empêcher de le regarder avec des yeux remplis d'amour. Elle se ressaisit rapidement afin de reprendre son sommeil où il s'était arrêté avant que le médecin ne tambourine à sa porte. Durant un coup instant, elle hésita à s'allonger au côté du médecin, mais décida finalement de dormir dans ce fauteuil qui était tout sauf confortable pour dormir du moins. 


********************************

Ne trouvant pas une position confortable dans ce fauteuil rigide jaune, Leïla joua la contorsionniste jusqu'au moment ou l'engourdissement de l'un de ses pieds était de trop pour elle et décida à aller se coucher dans son lit malgré la présence de Samuel toujours endormi dans la position dans laquelle elle l'avait mise à peine une heure avant. L'infirmière se glissa prudemment dans le lit en priant pour que cela ne réveille pas Samuel. Elle essaya de se persuader que le fait de dormir au côté de son ex ne devait pas inévitablement finir par du sexe entre eux. Elle était simplement venue dormir dans son propre lit pour une raison de confort et non de désirs même si voir dormir profondément Samuel à côté d'elle réveiller en elle tout ce qu'elle avait pensé avoir définitivement tiré un trait lors de son séjour en Belgique. Afin de dormir, Leïla se tourna, dos au médecin, délicatement, regarda l'heure de son téléphone qui lui indiquer qu'il ne lui rester plus beaucoup d'heures de sommeil jusqu'au moment où l'alarme de son téléphone retentira. Leïla ferma les yeux en espérant trouver le sommeil rapidement.


Sa reprise de poste d'infirmière au sein de l'hôpital était assez épuisante ainsi que cette soirée quelque peu mouvementée pour que l'infirmière s'endorme sans que des tonnes de pensées trop présente l'empêche de dormir. Totalement endormie dans les bras de morphée quelques dizaines de minutes après s'être allongé dans son lit occupé par Samuel, Leïla ressentit un frisson le long de son bras ce qui la fit se blottir de plus belle dans sa couette. Quelques secondes après, elle ressentit cette fois-ci quelque chose de chaud et humide lui touché le cou. Instinctivement, elle se tourna tout en ouvrant légèrement les yeux, lorsqu'elle sentit des lèvres se poser délicatement sur les siennes. Délicatement, Samuel attrapa le visage de l'infirmière afin de l'embrasser plus intensément. L'infirmière se laissa entraîner dans ce doux échange, déconnectant totalement, profitant complétement de l'instant présent comme ci cela n'était pas réel tel un simple rêve, Samuel lui sourit puis déposa un second baiser tout en descendant sa main droite le long de son flanc afin que ses doigts soient en contact avec la peau chaude de Leïla, tandis que l'infirmière posa sa main sur la barbe du médecin qu'elle aimait tant promener ses doigts. Les deux ex-amants se prononcèrent aucun mot, préférant apprécier ce moment rempli de tendresse l'un envers l'autre.


Après ce moment quelque peu hors du temps, Samuel caressa le dos de l'infirmière comme il avait toujours eu l'habitude de faire lorsque Leïla était allongée sur son torse. Malheureusement pour lui, cette parenthèse des plus agréable arriva à sa fin lorsque Leïla réalisa que ce qu'il s'était passé était tout sauf un rêve agréable, mais bien la réalité. L'infirmière se redressa effarée, constatant qu'elle était bien nue sous la couette. Elle essaya de se remémoré cette nuit pourtant si courte. 


LEÏLA : Qu'est-ce que tu fais ici ?


SAMUEL : (rigolant) C'est moi qui étais ivre et c'est toi qui à oublier ?!


LEÏLA : Je n'ai rien oublié mais je croyais que...


SAMUEL : (posant sa main sur le dos de l'infirmière, commençant à la caresser) que quoi ?


LEÏLA : (se tortillant pour que Samuel arrête de la toucher, tout en se remémorant comment ils en étaient arrivés là encore une fois) Rien... Il faut vraiment qu'on arrête !


SAMUEL : (sur un ton innocent) Arrêter quoi ?


LEÏLA : (se tournant pour faire face à Samuel tout en soupirant) À ton avis ? (faisant signe avec ses mains) Ça !


SAMUEL : (se rapprochant du visage de Leïla) C'est agréable pourtant ! (déposant un léger baiser sur les lèvres de Leïla)


LEÏLA : (rendant son baiser puis recula reprenant ses esprits) Peut-être mais on ne peut pas continuer.


SAMUEL : C'est vrai !


LEÏLA : (surprise) Vraiment ?


SAMUEL : Oui, il faut qu'une bonne fois pour toute tu me fasses confiance et qu'on avance... Ensemble !


LEÏLA : Ce n'est pas ce que je voulais dire, Samuel.


SAMUEL : Depuis ton retour on joue au chat et la souris et ça finit toujours dans ce lit de toute façon alors pourquoi tu résistes encore ? Je ne comprends vraiment pas ! Ça serait tellement plus simple si tu acceptais enfin que tu as encore des sentiments pour moi.


LEÏLA : (posant ses doigts sur la bouche de Samuel afin qu'il se taise) Tais-toi et écoute-moi ! (enlevant sa main attendant s'il parle de nouveau, constatant qu'il ne disait rien afin de l'écouter, elle continua) On a déjà essayé plusieurs fois même et on en arrive toujours au même point, tu le sais très bien. Tu oublies vite que tu es avec Alma maintenant. Je ne veux ni être ton plan cul ni ta maîtresse ou je ne sais quoi.


SAMUEL : (amusé des mots employé par l'infirmière) Tu n'as jamais était qu'un simple plan cul comme tu dis !


LEÏLA : Peut-être mais alors pourquoi tu es retombé dans tes mauvaises habitudes, en venant ici complétement ivre comme tu l'étais il y à peine quelques heures alors ? 


SAMUEL : Parce que... Tu ne veux pas nous donner une dernière chance entre nous. (déposant un baiser sur l'épaule de l'infirmière)


LEÏLA : (regarde Samuel embrasser son épaule, dubitative) C'est la vérité ça ?


SAMUEL : (relevant la tête pour regarder dans les yeux Leïla) Absolument ! Pourquoi je te dirai cela si ce n'était pas la vérité sinon ?


LEÏLA : Je ne sais pas ! Je pensais que ça avait un rapport avec Alma ?


SAMUEL : (catégorique) Non ! (avançant de nouveau son visage près de celui de l'infirmière)


LEÏLA : (tournant sa tête afin de regarder ses doigts) Ok !


SAMUEL : (attrapant le menton de Leïla afin qu'elle le regarde) Ok ?


LEÏLA : Ma réponse ne te convient pas ?


SAMUEL : Pas vraiment ! J'ai besoin de plus là, il signifie quoi ce ok ?


LEÏLA : Il signifie que...


SAMUEL : (impatient) Que tu me donnes une vraie dernière chance ?


LEÏLA : J'en ai marre de jouer à ce jeu du chat et de la souris, il faut qu'on avance vraiment cette fois-ci !


Samuel heureux, que Leïla est changée d'avis sur leur relation, commença à l'embrasser de nouveau.


LEÏLA : (une main sur son torse elle le repoussa tout en souriant) Une dernière chose !


SAMUEL : (sans réfléchir) Ce que tu veux !


LEÏLA : Si tu veux vraiment une dernière chance entre nous, il ne se passera plus rien entre nous, tant que tu n'auras pas rompu avec Alma !


SAMUEL : Ok !


LEÏLA : Ok ? Samuel, je sais très bien que d'avoir plusieurs femmes en même temps ne t'as jamais déranger.


SAMUEL : Dans un même lit, c'est encore mieux !


LEÏLA : Je ne plaisante pas, Samuel !


SAMUEL : Je le sais mais tu crois vraiment que je suis encore à ce stade-là ?


LEÏLA : Je me pose la question, si tu n'avais pas bu comme tu as l'habitude de le faire, tu ne serais pas là en ce moment pas vrai ?


SAMUEL : Ce n'est pas pareil !


LEÏLA : En quoi c'est différent ? Tu ne vas pas me dire que jouer entre moi et Alma ça ne te plairais pas peut-être ?


SAMUEL : Non ! Car j'ai trop de respect pour toi pour m'amuser à cela avec toi ! 


Au moment où Samuel voulu de nouveau embrasser Leïla afin d'aller plus loin de nouveau avec elle, le téléphone de Leïla se mit à sonner afin d'avertir, l'infirmière qu'il était l'heure de se lever afin de se préparer pour sa nouvelle journée de travail à l'hôpital qui commençait tôt, aujourd'hui. Leïla se pencha afin d'attraper son téléphone et arrêta la sonnerie puis se leva laissant Samuel qui attendait toujours son baiser.


SAMUEL : (déçu, d'une voix basse) Ok !


LEÏLA : (n'ayant pas compris ce que le médecin avait dit, se retournant) Tu as dit quelque chose ?


SAMUEL : Non, rien ! Tu as besoin d'aide ?


LEÏLA : (amusée) Non ça va aller, je sais encore me laver.


SAMUEL : (se levant, tout en se rapprochant de Leïla) Tu es sûr ? Je ne voudrais pas que tu te noies sous la douche, un accident est si vite arrivé, on sait jamais !


LEÏLA : Samuel, s'il te plaît !


SAMUEL : (résigné, s'asseyant au bord du lit) Ok !


Repoussant plus d'une fois l'envie d'aller rejoindre dans la douche l'infirmière, Samuel se contenta de se rhabiller comme il l'était la veille et attendit assis au bord du lit que Leïla sorte enfin de la salle de bain. Quelques minutes, plus tard, l'infirmière sortit enfin de la pièce.


LEÏLA : (étonnée) Tu vas aller à l'hôpital comme ça ?


SAMUEL : Bien sûr que non !


LEÏLA : Tu me rassures !


SAMUEL : (se levant et commença à enlacer l'infirmière) J'aurai bien pu gagner du temps à me laver avec toi mais tu n'as pas voulu donc je dois passer dans ma chambre pour me laver et me changer avant d'aller prendre ma garde.


LEÏLA : Tu as bien vite oublié ce que je t'ai dit tout à l'heure.


SAMUEL : Pas du tout ! (humant le parfum dans le cou de l'infirmière, l'embrassant dans son cou) J'ai bien entendu que tu m'aimais toujours et que tu laissais une dernière chance à ce crétin que je suis, car il est éperdument amoureux de toi !


LEÏLA : (repoussant le médecin) Samuel ! 


SAMUEL : J'ai bien compris, qu'il ne se passera plus rien entre nous tant que je n'ai pas était clair avec Alma, mais je peux essayer non ?


LEÏLA : Justement non ! (regardant l'heure sur le réveil de la table de nuit, réalisant qu'elle allait être en retard si elle ne partait pas à l'instant) Je vais être en retard avec tout ça !


Leïla planta une nouvelle fois Samuel pour aller chercher son téléphone qu'elle avait laissé sur la table de nuit plus tôt, prit son manteau et se dirigea vers la porte.


SAMUEL : (hallucinant) Tu vas encore me laisser en plan comme ça ?


LEÏLA : (se retournant lâchant la poignée de la porte) Comment ça encore ?


SAMUEL : Peu importe, je n'ai même pas le droit à un baiser avant que tu partes ?


LEÏLA : Non, juste "à un à tout à l'heure à l'hôpital". Tu comprendras peut-être que je suis vraiment sérieuse cette fois-ci. Et puis sentir le vieux bourbon de bon matin ce n'est pas du tout sexy, je t'assure.


SAMUEL : Ok, je l'ai bien cherché là !


LEÏLA : On est bien d'accord ! (ouvrant la porte de la chambre) On se voit plus tard. 


***********************************


En plein rush à l'hôpital, Leïla arriva à l'accueil de l'hôpital afin de prendre un dossier quand elle reconnut la voix de Samuel qui parlait derrière elle au niveau des machines à café pour les patients. L'infirmière se retourna et constata que le médecin échangea des mots avec la professeure d'anglais de Noor. Intriguée de leur conversation, elle s'attarda au comptoir pour essayer de distinguer des brides de conversation qu'ils échangeaient.


ALMA : Je croyais que tu devais venir chez moi hier soir ?


SAMUEL : (inventant un mensonge) Je sais mais j'ai était appelé pour une pré-éclampsie j'ai dû partir en urgence.


ALMA : Je comprend mais tu aurais pu au moins m'envoyer un sms, je t'ai attendu, je me suis inquiété aussi. C'est la deuxième fois qu'on prévoit quelque chose et que tu annules ou écourtes. 


SAMUEL : Je suis désolé.


Trouvant Samuel bizarre, elle insista.


ALMA : Il y a autre chose ?


SAMUEL : Oui.


Pendant ce temps-là, Leïla se rapprocha discrètement du couple afin de mieux entendre quand soudain, elle perdit l'équilibre ! Elle venait de se prendre dans une béquille qu'un patient avait laissé sur le rebord du comptoir afin de remplir un formulaire. Entendant la chute, Samuel se retourna et constata Leïla à terre.


SAMUEL : (se précipitant vers l'infirmière) Leïla ! Ca va ? (s'accroupissant afin d'aider Leïla à se relever)


LEÏLA : (jurant dans ses dents) Oui ! (attrapant le bras de Samuel pour se relever) Aie ! (le lâchant ressentant une vive douleur à son poignet)


SAMUEL : (l'aidant à se relever en lui attrapant le bras) Tu as mal ou ?


LEÏLA : A mon poignet, mais ça va, je t'assure.


PATIENT (a qui était la béquille) : Je suis totalement désolé et confus, Madame !


SAMUEL : (s'énervant contre le patient) Vous pouviez pas faire attention non !


LEÏLA : Samuel s'il te plaît ! C'est de ma faute, je ne regardais pas où j'allais, j'étais pressé et je n'ai pas vu la béquille.


SAMUEL : (occultant totalement la présence d'Alma) Viens avec moi, je vais t'ausculté.


LEÏLA : Ce n'est pas la peine, il y a déjà assez de monde aux urgences sans en rajouter.


SAMUEL : On s'en fout de ça ! Tu t'es peut-être cassé quelque chose.


LEÏLA : Tu exagères là ! Je le saurai si j'avais le poignet cassé tout de même. J'ai mal, mais pas à ce point.


SAMUEL : Tu vois que tu as mal !


Cela fît rire Leïla.


Alma regarda cette scène, voyant comment Samuel avait réagit et comment il s'inquiétait pour l'infirmière mis des doutes dans son esprit. Samuel lui avait jamais vraiment parlé de sa relation avec l'infirmière ou le peu qu'il l'avait fait, il lui avait fait comprendre que ça n'avait jamais été du sérieux entre eux, mais vu la façon dont il l'a touché à l'instant et son inquiétude pour une simple chute sans gravité lui montrer que c'était plus que cela ! 


ALMA : (se raclant la gorge tout en s'approchant du médecin et Leïla) Bonjour Leïla, Vous ne vous êtes pas trop fait mal, j'espère ?


LEÏLA : (lâchant Samuel instantanément tout en souriant à la professeure) Non, ça va aller merci. Justement, je vais reprendre le travail, on m'attend en salle de soin.


SAMUEL : (le dossier que Leïla avait en main lorsqu'elle était tombée) Tu es sûr ?


LEÏLA : (quelque peu gênée) Oui, oui ! Il y a plus grave qu'une simple chute sur les fesses au sein de l'hôpital. (quittant le couple)


SAMUEL : Attends, (lui montrant son dossier) tu oublies ton dossier !


LEÏLA : (sans réfléchir, elle prit le dossier avec la main dont elle s'était plaint de douleur au poignet quelques secondes auparavant, faisant une grimace) Merci.


SAMUEL : Non, mais là je te laisse pas reprendre sans savoir ce que tu as, Leïla, je suis sérieux !


LEÏLA : C'est qu'une simple douleur rien de plus le coup de la chute tout simplement, dans quelques minutes la douleur sera passée.


ALMA : Vous avez l'air de souffrir tout de même.


SAMUEL : Tu vois même Alma, le dit alors qu'elle n'est pas médecin, donc il n'y a pas a discuté tu me suis en salle de soin. Rémy va s'occuper de ton patient, (criant) Rémy.


REMY : (qui passait par là sans faire attention aux gens présents dans le hall, regardant en direction de Samuel qui l'appelé) Oui ? (s'approchant du groupe)


SAMUEL : (tendant le dossier de Leïla à l'infirmier) Vas t'occuper du patient de Leïla en salle (attendant que Leïla dise le numéro à son collègue)


LEÏLA : (levant les yeux au ciel voyant bien que Samuel ne la lâchera comme ça, regardant Rémy) 3


SAMUEL : (d'un ton sec et autoritaire) Salle de soin 3, merci. (s'adressant à Leïla) Voilà, c'est réglé, maintenant, tu viens avec moi.


ALMA : (se sentant de trop) Bon et bien, Je vais vous laisser. (s'adressant à Leïla) J'espère que ce n'est rien de grave.


LEÏLA : (souriante) Je peux vous l'assurer.


SAMUEL : ça, tu n'en sais rien tant qu'on n'a pas fait de radio !


ALMA : (s'adressant à Samuel) On se voit plus tard.


SAMUEL (partant en direction d'un salle de soin en compagnie de l'infirmièreOk !


Voyant que Samuel s'occupait autant de l'infirmière pour une simple douleur au poignet, des doutes encore plus forts s'imposèrent dans sa tête de plus en plus surtout en se refaisant la scène dans sa tête, les gestes, la complicité, les mots lui faisait penser que c'est plus beaucoup plus que ce que Samuel avait insinué lors des rares fois où il avait été ouvert à la confidence à son sujet. 


Alma reprit la direction de la table où elle était avec Samuel quelques minutes auparavant afin de prendre ses affaires laisser après la chute de Leïla quand, elle se rendit compte que dans l'action, Samuel avait oublié son téléphone sur la table. Pensant pouvoir retrouver le médecin afin de lui rendre, la professeure d'anglais prit son sac et le téléphone et s'aventura dans le couloir prit par Samuel & Leïla quelques secondes avant. Elle n'eut pas loin à aller puisque le médecin et l'infirmière étaient entrés dans la première salle de soin du couloir. Alma posa un premier pied dans la salle afin d'avertir Samuel qu'il avait oublié son téléphone quand elle le vit caresser la joue de l'infirmière d'une façon évidente et totalement non-professionnel...


A SUIVRE


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