Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué
Sans même réfléchir, Leïla se leva et le rattrapa dehors sans prendre la peine de mettre son blouson de peur qu'il ne parte loin vu son état. Heureusement pour l'infirmière, Samuel se contenta de faire les cent pas devant la maison pour le moment...
LEÏLA : (soulagée) Tu es là ! J'ai eu peur que tu partes !
SAMUEL : (sur la défensive) C'est pas l'envie qui m'en manque mais non, je prends juste l'air j'étouffe dans cette maison.
LEÏLA : (se rapprochant de Samuel) Je sais. Il ne sera pas longtemps avant de repartir, avec Alex ils reconstruisent le Mas.
SAMUEL : Et en attendant, il faut que je prenne mon mal en patience tu veux dire ?
LEÏLA : (commençant a tremblé de froid tout en étant désolé de la situation) Tu as une autre solution ?
SAMUEL : (enlevant son blouson pour ensuite le poser sur les épaules de Leïla) Je pourrai reprendre une chambre d'hôtel le temps qu'il soit là ? Je vois bien que cette situation te contrarie et c'est pas bon pour le bébé toute cette tension.
LEÏLA : (s'emmitouflant dans le blouson de son homme) Ça va pas ! (paniquée à l'idée que Samuel quitte vraiment la maison) Je ne veux pas que tu partes à cause de Bilel c'est à lui de partir pas à toi.
SAMUEL : (prenant Leïla dans ses bras pour la rassurer voyant qu'elle paniqué quelque peu) Je disais ça comme ça mon amour, si tu veux pas que je parte, je reste mais je n'ai pas envie que cette situation impacte le bébé donc si c'est la seule solution je suis prêt à me sacrifier pour votre bien-être. D'ailleurs on devrait rentrer tu es frigorifié, je ne voudrais pas que tu attrapes froid.
LEÏLA : (se serrant fort contre Samuel) Et bien je veux pas c'est clair ?
SAMUEL : (dubitatif) Tu ne veux pas rentrer ?
LEÏLA : Si mais avec toi, je ne veux pas que tu partes de la maison.
SAMUEL : (enlaçant un peu plus fort Leïla, il se dirigea vers la porte d'entrée) Ok je ne te contrarie plus avec cette idée alors.
À peine rentré dans l'entrée, Bilel avança vers le couple.
BILEL : (hésitant) Je suis désolé Leïla, encore une fois j'ai été trop loin. Pendant que vous étiez dehors, Soraya me l'a fait remarquer. Tu n'es pas obligé de m'héberger pendant que le mas soit remis sur pied et moi, je créé une atmosphère invivable à la maison à cause d'une rancœur stupide envers Chardeau alors que tu es là pour moi. Je m'excuse et je te promets que je vais faire de vrais efforts cette fois-ci pour le reste de temps qu'il me reste avant de pouvoir ré-habiter au Mas.
Samuel débordé d'envie de lancé une nouvelle remarque désobligeante à l'ex-mari de Leïla mais résista de toutes ses forces pour ne pas en rajouter alors que pour une fois, Bilel reconnaissait être en parti l'auteur de toute cette tension depuis son arrivée.
LEÏLA : (touchée par les excuses de son ex-mari, une larme coulant involontairement sur son visage) Merci Bilel. (essuyant la larme qui coulé se sentant obligé de se justifier de cette larme) Ça doit être les hormones de grossesse qui me font pleurer, j'espère que cette fois-ci (regardant Samuel qui était derrière elle ainsi que Bilel) vous allez respecter vraiment vos dires.
SAMUEL : (lui souriant tout en passant sa main dans le dos) Promis mon amour !
BILEL : (souriant à Leïla) Promis !
Noor arriva dans la cuisine après sa douche et se demanda ce qu'il s'était passé durant son absence.
NOOR : (interrogative) Il se passe quoi ?
SORAYA : Rien Nounouche vient prendre ton petit déj.
Bilel suivi de Leïla ainsi que de Samuel se dirigea vers la table de la cuisine pour reprendre où ils s'étaient arrêtés durant le petit déjeuner.
REMY : Avec tout ça, le café est froid !
NOOR : (se demandant toujours ce qu'il a bien pu se passer durant sa douche tout en s'asseyant) Non mais vous êtes bizarre, il s'est passé quoi sérieux ?
LEÏLA : Juste une petite mise au point entre nous rien de grave.
SAMUEL : (tendant la main vers la cafetière que Rémy tenait en main) Donne je vais en refaire.
Noor regardant Samuel être gentil et aimable avec Rémy ce qui arrivait que lorsque la situation avait été tendue à l'extrême juste avant mais ne voulant pas en rajouter surtout qu'elle ne savait pas ce qu'il s'était vraiment passé préféra profiter de ce petit déjeuner calme en famille.
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Après ce petit déjeuner mouvementé, Bilel parti rejoindre Alex et Robin au Mas pour continuer le nettoyage de ce dernier. Remy & Soraya après avoir pris respectivement leur douche en dernier partirent travaillé. Laissant Noor avec Samuel & Leïla ses derniers ne travaillaient que le soir venu.
LEÏLA : (s'adressant à Noor qui était assise dans l'un des fauteuils bleus du salon) Alors ma chérie, qu'est-ce que tu as prévu de faire de ton samedi ?
NOOR : (levant la tête de son téléphone) Jules doit venir me chercher pour qu'on passe la journée ensemble.
LEÏLA : Donc tu ne manges pas avec nous ce midi ?
NOOR : Non, J'ai oublié de te le dire, on a prévu de manger au fast-food.
LEÏLA : D'accord !
On frappa à la porte.
NOOR : (se levant du fauteuil pour aller attraper son blouson avant d'ouvrir la porte) Justement ça doit être lui. À tout à l'heure.
LEÏLA : Tu seras rentré pour le dîner quand même ?
NOOR : (enfilant son blouson à toute vitesse) Je sais pas, je t'enverrai un sms si c'est pas le cas t'inquiète.
Noor ouvrit la porte et sortit directement rejoindre Jules qui attendait à la porte.
LEÏLA : Ok ! (s'adressant à Samuel qui n'avait pas suivi la conversation étant plongé dans son ordinateur à la table de la cuisine ) Il reste que nous deux alors. Tu viens toujours avec moi à mon rendez-vous ?
Absorbé par des analyses d'une patiente à risque, Samuel ne répondit pas à Leïla. Cette dernière s'approcha du médecin pour voir ce qui l'absorbé tant.
LEÏLA : (en passant sa main dans la nuque de Samuel) Encore sur le cas de Chloé Delcourt ?
SAMUEL : (réagissant au toucher de l'infirmière) Quoi ?
LEÏLA : (s'asseyant à côté de lui tout en souriant) Je te demandais si c'était le cas de Chloé qui fait que tu ne m'écoutes pas.
SAMUEL : (posant sa main sur l'avant bras de sa bien-aimée) Désolé ma chérie. Non c'est pas le cas de Chloé.
LEÏLA : Tu ne vas pas partir en catastrophe à l'hôpital pour ce cas j'espère ?
SAMUEL : (surpris de sa question) Non pas du tout je compte bien aller avec toi à ton Rendez-vous avec le Docteur Boulin Je n'ai pas oublié. Je tiens à y être à ce rendez-vous. Aucune urgence au monde me fera louper cette première échographie.
LEÏLA : (toute souriante, contente que Samuel n'est pas oublié) J'espère bien, C'est aussi la première fois que l'on verra sa petite bouille ! (en touchant son ventre)
SAMUEL : (tout sourire) Oui, je suis au courant tu sais je suis gynécologue aussi !
LEÏLA : (sur le ton de la plaisanterie) C'est vrai ? Je ne savais pas ! Intéressant comme information d'ailleurs.
SAMUEL : (rigolant tout en se levant pour s'approcher des lèvres de Leïla) Il y a tellement de choses que tu ne soupçonnes pas du tout sur moi.
LEÏLA : (interpellée par la phrase de Samuel) Comme quoi par exemple ?
SAMUEL : (levant les yeux toujours en attendant que Leïla s'approche pour l'embrasser) Ai-je piqué ta curiosité ?
LEÏLA : Complètement Tu peut le dire !
SAMUEL : (voyant que Leïla était plus du tout dans l'état d'esprit qu'elle était avant qu'il ne dise la phrase qu'il ne fallait pas dire sachant la jalousie maladive de Leïla il se rassit sur sa chaise et répondit sur un air coquin) Et bien je connais quelques trucs pour soulager les désagréments de la grossesse très agréable pour la maman par exemple !
LEÏLA : (rassurée, sur un ton coquin) Comme quoi ?
SAMUEL : (se levant une nouvelle fois) Et bien, suis-moi et tu le seras...
Sans même réfléchir, Leïla attrapa la main que Samuel lui tendit et le suivit en direction de la chambre. Arrivé dans cette dernière, Samuel laissa Leïla entré en première pour refermer la porte derrière lui. Il en profita pour l'enlacer entourant ses bras contre le ventre de sa compagne tout en lui déposant des baisers délicats dans le cou.
LEÏLA : (serrant ses bras contre ceux de Samuel) En fait, tu n'as aucuns trucs pour soulager mon mal de dos tu as juste envie...
SAMUEL : (tout en rigolant) Envie de toi ? Toujours ma chère mais je ne te mentais pas je t'assure. Il faut juste que tu te laisses faire au lieu de m'interrompre.
Leïla rigola de ce que venait de lui répondre son compagnon, car avec lui rien n'était plus simple que de se laisser aller. Elle laissa donc Samuel lui massait délicatement les épaules puis se laissa guider comme il le lui demandait... Durant ses moments charnels, Leïla oublia absolument tout, rien ne comptait mis à part Samuel, oubliant le temps qui passait si vite en sa compagnie, l'infirmière revire à la réalité lorsque Samuel fit courir ses baisers sur son ventre qui commençait discrètement à s'arrondir maintenant que l'infirmière assumée pleinement sa grossesse refusant depuis le début à vraiment croire qu'elle était enceinte. Leïla regarda sa montre qui indiquée 12h40 et le rendez-vous pour la première échographie était prévu dans moins d'une heure. Elle se redressa ne laissant pas le choix à Samuel d'arrêter ce qu'il faisait.
SAMUEL : (surpris et inquiet en même temps) Qu'est-ce-qu'il y a ? Tu n'es toujours pas à l'aise que j'embrasse ton ventre ?
N'ayant pas réalisé que son geste pouvait être mal interprété par Samuel, Leïla s'empressa de le rassurer.
LEÏLA : Non, non c'est pas ça c'est juste qu'il est déjà 12h40 et qu'on a rendez-vous dans moins d'une heure !
SAMUEL : (soulagé) Tu m'as fait peur, je pensais que c'était encore trop tôt pour toi ce geste.
LEÏLA : (caressant la barbe de Samuel) Pas du tout ! J'adore ça vraiment mais il faut qu'on se prépare pour le rendez-vous sinon on sera en retard.
SAMUEL : (se redressant sur lit pour remettre son t-shirt) J'abandonne alors, à charge de revanche ?
LEÏLA : (rigolant tout en remettant elle aussi son haut) A charge de revanche...
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Après avoir mangé en vitesse, il était temps de se rendre au rendez-vous tant attendu, mais aussi tant redouté par chacun pour différentes raisons. Durant le trajet qui les menèrent au cabinet du Docteur Boulin qui se trouver en centre-ville de Sète et non à l'hôpital Saint Clair. Samuel ne put s'empêcher de demander le ressenti de sa belle quant à ce rendez-vous.
SAMUEL : (profitant d'une courte pause à un stop) Tu es bien silencieuse. Tu peux me parler, tu peux me dire à quoi tu penses, tu sais. Le rendez-vous t'angoisse, c'est ça ?
LEÏLA : (sortant de ses pensées) M'angoisse ? Non mais toi il t'angoisse ?
SAMUEL : Bien joué mais c'est de toi que je veux parler pas de moi.
LEÏLA : Ce que tu ressens est important aussi Samuel. Si cette échographie t'angoisse, tu as le droit de ressentir ça, je ne t'en voudrais pas. Je sais que depuis le début, cette grossesse n'a pas rythmé par des moments de joies bien au contraire.
SAMUEL : (réfléchissant aux bons mots à dire tout en faisant attention à la route) Ce qui m'angoisse c'est de savoir si tout va bien pour toi comme pour lui, le reste pour le moment je n'y pense pas.
LEÏLA : Ou elle.
SAMUEL : (quittant les yeux de la route pour regarder Leïla) Quoi ?
LEÏLA : Ou elle car c'est peut-être une fille, on le sera certainement dans quelques minutes maintenant.
SAMUEL : (déconcerté) C'est vrai ça ! J'ai vraiment pas pensé qu'on sera le sexe du bébé à ce rendez-vous.
LEÏLA : Je sais tu as vu que le côté médical du rendez-vous.
SAMUEL : Déformation professionnelle. Tout ce que je veux, c'est que tout se passe bien du début à la fin c'est le plus important que ce soit fille ou garçon peu m'importe.
LEÏLA : Tout le monde dit ça mais on a tous une préférence pour l'un ou l'autre. Garçon ou fille ?
SAMUEL : Aucunes vraiment. Et ne change pas de sujet d'abord. Dit moi à quoi tu pensais.
LEÏLA : Démasqué, J'aurai essayé au moins.
SAMUEL : Alors ? Tu penses à quoi quand je t'ai sorti de tes pensées.
LEÏLA : (soupirant) Ah...
Soudain, Leïla fut projetée contre la vitre de la portière, tel le choc fût brutal. Un véhicule venant de leur droite venait de griller un stop et était venu arrêter sa course dans celle de Samuel ce qui fût projeté le véhicule du médecin de l'autre côté de la route arrêtant net la conversation du couple...
A SUIVRE