Leïla & Samuel - Un Amour Compliqué

Chapitre 44 : EPISODE 4 - 544

3463 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 19/08/2020 14:17


Sans vraiment réfléchir, Rémy s'exécuta et ramena tout le nécessaire pour soigner la blessure de Leïla et posa le tout sur la table de la cuisine. Quant à Samuel, il continua de compresser la blessure de peur que Leïla ne se vide de son sang tout en la dirigeant vers la table. 


LEÏLA : Je peux le faire moi-même, Samuel. C'est qu'une petite coupure pas une plaie par balle. 


SAMUEL: On sait jamais, je ne voudrais pas que tu te vides de ton sang à cause de (désignant Bilel de la tête) ce crétin qui ne connaît rien à rien !


BILEL : Ça va encore être de ma faute !


LEÏLA : Si vous ne vous disputez pas toutes les deux minutes comme des ados, je n'aurai pas laissé glisser le couteau justement. 


Même si elle était énervée de la situation, Leïla se laissa se faire soigner par Samuel pour ne pas aggraver les choses. 


SAMUEL : (frottant délicatement la plaie avec une compresse imbibée de désinfectant) Je ne te fais pas trop mal ? 


LEÏLA : Non, ça va. 


SORAYA : (s'approchant de sa mère et de Samuel) Ça va c'est pas trop grave ? 


SAMUEL : Non, un bandage suffira. La plaie se ressoudera toute seule mais ça aurait pu être pire ! 


LEÏLA : N'exagère pas non plus Samuel ! Je te l'avais dit. C'est un simple couteau à légumes que j'avais dans la main pas une hache non plus ! 


SAMUEL : (finissant de mettre le bandage autour de la main de Leïla) Heureusement car tu n'aurais plus de main sinon. Une lame fine et pointue peut faire autant de mal qu'une hache tu devrais le savoir avec tous les patients qui viennent se faire recoudre à cause d'un couteau. 


LEÏLA : (se relevant à peine Samuel avait fini le bandage) On ne va pas faire toute une histoire d'une simple coupure si ?! Soraya, ma chérie tu peux finir ce que j'étais en train de faire avec mon bandage c'est un peu compliqué de refermer ma main.


SORAYA : (se dirigeant vers le comptoir de la cuisine) Oui bien sûr maman ! 


SAMUEL : Non laisse Soraya. On va aller manger à l'extérieur plutôt. 


REMY: Tu as peur de te faire empoisonner par Soraya ? Il y a une chance sur deux pour que ça nous arrive ce soir, j'en ai fait la malencontreuse l'expérience à la chambre au Spoon. 


SAMUEL : Non pas du tout mais du sang de Leïla a certainement coulé dans le plat avec sa coupure et puis même si je ne suis pas le seul fautif dans l'histoire, ça me rachètera un peu. (s'adressant à tout le monde) ça vous dit ? 


REMY : Carrément si on peut éviter d'être malade cette nuit ça me va, Désolé Chérie !


SORAYA : (balançant un torchon en direction de Rémy tout en rigolant) Salopard, C'est arrivé qu'une fois ! Je me suis trompé dans les dosages rien de dramatique. Tu as vomi une seule petite fois en plus !!


LEÏLA : (rattrapant le torchon de sa main valide qui n'avait pas réussi à arriver jusqu'à Rémy) Et toi Noor ça te dit ? 


NOOR : Si c'est pour laisser papa tout seul ici c'est pas la peine.


SAMUEL : (exaspéré) Je n'ai jamais dit qu'il ne viendrait pas avec nous ! 


NOOR : Mais bien sûr, tu fais seulement ça pour avoir Maman dans ta poche, j'ai bien compris ton jeu moi contrairement aux autres !


BILEL : Non mais c'est bon vous ne disputez pas. Noor va avec eux. Je nettoierai la cuisine pendant ce temps-là.


SAMUEL : Non mais vous vous entendez, tel père telle fille, toujours à faire son caliméro. Ça commence vraiment à me soûler cette attitude ! 


LEÏLA : (passant sa main valide dans le dos de Samuel) On calme le jeu d'accord ! Chacun va mettre de l'eau dans son vin pour ce soir et venir au restaurant sans faire la tête si c'est possible. J'aimerais bien un repas dans une bonne humeur pour une fois c'est trop vous demandez ? (voyant que ni Bilel ni Noor ne réagissaient) Et puis j'en ai marre de négocier avec tout le monde donc bougez vous, on y va !


NOOR : (fermant son classeur tout en bougonnant) Maintenant c'est un ordre !


LEÏLA : Oui et ça vaut pour toi Bilel ! 


Résigné, mais non sans faire la tête en sortant de la maison, Noor suivit toute la famille en dehors de la maison pour trouver un restaurant sympa où manger. Tout comme Bilel qui n'ouvra pas la bouche lui non plus. Même si le restaurant choisi par les autres ne lui convenait pas tellement. 


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Étonnamment le dîner se déroula sans disputes et apaisa même les petites tensions qu'il y avait eues plutôt dans la soirée grâce principalement au talent culinaire de Soraya raconté par Remy avec beaucoup d'humour durant leur emménagement au-dessus du Spoon. Comme suggéré par Leïla tout le monde avait mis de l'eau dans son vin pour essayer de passer un bon moment au lieu de rester sur sa colère principalement pour faire plaisir à l'infirmière. Samuel était resté en retrait se contenta de placer quelques phrases neutres par-ci par-là pendant le repas pour ne pas déclencher de nouvelles tensions préférant pensé à l'hôpital où le cas de Chloé le préoccupé de plus en plus en vue de sa dernière échographie faite. 


De retour du dîner pris à l'extérieur qui s'était éternisé plus que s'ils avaient mangés à la maison, tout le monde gagna leur chambre respective. Quant à Bilel, la maison ne disposant pas de chambre d'amis, il prit ses quartiers sur le canapé du salon. Malgré que le silence régnait dans toute la maison, Samuel n'arrivait toujours pas à dormir, il cherché désespérément une solution pour sauver le bébé de Chloé Delcourt. De ce fait Samuel ne faisait que de se tourner retourner dans le lit. Ce qui en réveilla Leïla.


LEÏLA : (se retournant) Qu'est ce qui te fait te retourner sans cesse comme ça ? C'est encore à cause de Bilel ? 


SAMUEL : (surpris d'entendre la voix de Leïla) Non pas du tout c'est plutôt le boulot qui me fait faire des insomnies pas ton crétin d'ex ! 


LEÏLA : Qu'est-ce-qui ne va pas avec la grossesse de Chloé ? 


SAMUEL : Comment tu sais que c'est Chloé la patiente ? 


LEÏLA : Samuel, je te connais et je sais que tu t'es investi a fond derrière son suivi et puis on a toutes les deux le même âge alors tu fais du transfert. Je me trompe ? 


SAMUEL : (se mettant sur le dos) Non, tu as raison mais j'ai beau tourné le problème dans tous les sens je ne trouve pas de solution ! 


LEÏLA : (se couchant à moitié sur le torse de Samuel) Tu es beaucoup trop impliqué dans cette grossesse Samuel. Dès le départ je l'avais remarqué. Il est passé où le docteur Chardeau professionnel et rationnel ?


SAMUEL : Je sais c'est pas dans mes habitudes mais elle le veut tellement ce bébé.


LEÏLA : Je le sais bien mais là tu m'as toi-même dit que la fausse couche était inéluctable. Il n'y a pas de solution malheureusement Il faut juste pas la laisser espérer pour rien, c'est cruel pour elle ! 


SAMUEL : Elle s'en relèvera probablement pas ! 


LEÏLA : (jouant avec le t-shirt de Samuel) Elle est forte elle le surmontera ! Et puis pour nous je ne compte pas rentrer dans un bâtiment en flammes donc tu peux te détendre, notre bébé va bien je le sais. La semaine prochaine on a la première échographie tu verras de tes propres yeux que j'ai raison ! 


SAMUEL : (caressant le bas du dos de Leïla) Heureusement que je t'ai (posant son autre main sur le ventre de Leïla) toi et lui, j'ai vraiment passé une semaine merdique entre l'hôpital et voir Bilel traînait ici ! 


LEÏLA : Pour l'hôpital je ne peux rien faire et en ce qui concerne Bilel je te promets qu'il ne restera pas longtemps !


SAMUEL : (l'embrassant du bout des lèvres avec de rapides et doux baisers tout en lui parlant) Tu es sûr que tu n'as pas en ton pouvoir de quoi me changer l'esprit ?


Samuel attrapa la couette la fît retomber sur sa tête ainsi que celle de Leïla tout en commençant à l'embrasser et déboutonné son haut de pyjama. Quand un bruit sourd se fît entendre provenant du salon suivi d'injures de la part de Bilel. Ce qui arrêta net leur activité.


SAMUEL : (sortant la tête de la couette) Sérieux ! Il le fait exprès ou quoi ?


LEÏLA : (se redressant sur le lit) c'était quoi à ton avis le bruit ?


SAMUEL : (tout en étouffant un rire) Une chance sur deux qu'il est tombé du canapé je dirais !


LEÏLA : Il s'est peut-être fait mal !


SAMUEL : (continuant à déboutonner le haut du pyjama de Leïla) Mais non, il a la peau dure ! Au pire la table basse a amorti le choc ! 


LEÏLA : (stoppant la main de Samuel) C'est pas drôle !


SAMUEL : Oh si c'est drôle ! Je rigolerai à pleins poumons bien mais je préfère faire autre chose si tu vois ce que je veux dire !


Guidée par les caresses et baisers de Samuel, Leïla se laissa se recoucher sous la couette quand on tapa doucement sur la porte.


BILEL : C'est moi je peux rentrer ?


Leïla se redressa une seconde fois, referma d'instinct son haut de pyjama tout en remontant la couette à son maximum, elle répondit positivement à la requête de Bilel sans laisser le temps à Samuel d'ouvrir la bouche.


BILEL : (ouvrant légèrement la porte de la chambre) Désolé de venir mais tu ranges toujours les couvertures dans l'armoire de la chambre ? Car je me bats avec celle que tu m'as donné elle est un peu courte et pas très chaude, il m'en faudrait une autre.


SAMUEL : (accoudé sur le lit) On a bien entendu que tu te battais avec, tu as d'ailleurs perdu contre elle vu le bruit ! 


LEÏLA : (exaspérée) Non, Bilel, les couvertures ont toujours été dans le placard du couloir !


BILEL : (ignorant la remarque de Samuel) A oui en y repensant, merci qu'en même je vais aller en chercher une.


LEÏLA : Oui fait ça !


Bilel referma la porte de la chambre.


SAMUEL : Tu ne veux toujours pas que je lui paie l'hôtel ?

 

LEÏLA : (se recouchant d'un seul coup tout en soupirant) Ne me tente pas ! 


Cette intrusion nocturne mis fin au projet nocturne du couple qui se contenta de se rendormir pour être en forme pour le lendemain même si exceptionnellement, Samuel et Leïla étaient en congé.

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En ce samedi matin, tout le monde était à la maison à la même heure ce qui provoquera à coup sûr une queue concernant la salle de bain. La maison ne possédant qu'une seule salle de bain pour six, il fallait se lever tôt pour avoir cette dernière libre de suite. 


Étant réveillé tôt à cause de ses insomnies, Samuel eut une idée des plus réjouissante à condition que Leïla soit de bonne humeur. Profitant que Leïla s'était endormie dans ses bras, il caressa délicatement les cheveux ce qui réveilla l'infirmière.


SAMUEL : (caressant les cheveux de Leïla avec un grand sourire) Bonjour !


LEÏLA : (encore endormie tout en lui rendant son sourire) Bonjour. Que me vaut ce réveil ?


SAMUEL : Et bien, il m'est venu une idée qui j'en suis sûr te plaira tout autant qu'à moi.


LEÏLA : (se redressant) A bon et qu'est-ce-qui te rend sûr de ça ? C'est quoi ton (faisant des guillemets avec ses doigts) idée ?


SAMUEL : On est samedi, tu es d'accord ? Qui dit samedi dit que tout le monde sera là en même temps ce matin.


LEÏLA : Oui, jusqu'à là je te suis et ?


SAMUEL : Et une salle de bain pour six veut dire que le dernier aura une chance sur deux de plus avoir d'eau chaude et qu'il prendra sa douche quand il sera l'heure de se coucher !


LEÏLA : N'exagère pas non plus, si tout le monde pense aux autres, tout le monde n'utilisera pas toute l'eau chaude ni prendra un temps infini pour une douche !


SAMUEL : Tu es sûr de toi au point de ne pas savoir mon idée ?


LEÏLA : (réfléchissant tout en étant intrigué par cette idée) Non, je veux bien savoir ce qui te trotte dans la tête de bon matin.


SAMUEL : Je me disais que puisque l'autre abruti


LEÏLA : Samuel commence pas ta journée avec lui.


SAMUEL : Laisse-moi finir. Puisque (insistant sur son prénom) Bilel est venu nous interrompre hier pour une foutue couverture. Je me disais qu'on pourrait profiter que tout le monde dorment encore pour... Prendre une douche ensemble. Avant de dire ta réponse, imagine-toi, moi une douche chaude rien que tous les deux, oubliant tout…


LEÏLA : (mettant sa main sur la bouche de Samuel pour le faire taire) J'ai compris l'idée mon amour.


SAMUEL : (rigolant tout en attendant que Leïla enlève sa main de sa bouche, tout en baladant ses doigts sur le bras de Leïla) Je prends ça pour un oui alors ?


LEÏLA : J'adore ton idée vraiment mais ils pourraient nous entendre, les murs ne sont pas épais ici tu l'as bien vu hier.


SAMUEL : (sur un air coquin) À nous d'être discret !


Samuel se leva d'un bon attrapa leurs vêtements pliés sur le bout de lit avant d'attraper la main de Leïla pour l'entraîner dans la salle de bain aussi discrètement qu'ils pouvaient se déplacer sans réveiller personne et surtout pas Bilel qui dormait sur le canapé. Etant donné qu'il devait traverser le couloir pour accéder à la salle de bain et que la porte de la cuisine restée tout le temps ouverte, ce fût le premier obstacle du couple pour concrétiser leurs envies.


Enfin arrivés dans la salle de bain, tout deux rigolèrent de leur façon d'être arrivés dans la pièce tels des adolescents faisant une bêtise. Mais avant de passer aux choses sérieuses avec la ravissante infirmière, Samuel posa leurs vêtements sur le rebord du lavabo et alla fermer à clé la salle de bain.


SAMUEL : (fermant le verrou de la porte) Je verrouille la porte on ne sait jamais !


Leïla rigola de la phrase de Samuel tout en se prenant au jeu. Elle s'avança donc vers Samuel qui se retourna après avoir tourné le verrou et cliché la poignée pour être sûr que c'est bien fermer à clé. Cela fait un petit moment que les amoureux ne s'étaient pas retrouvés tous les deux libres de tout geste de tendresse l'un envers l'autre. Même s'ils ne s'étaient pas abstenus pour autant profitant que la maison était vide ou autre, ce petit moment plein de danger comme le fait de se faire prendre où que quelqu'un entend des choses était assez excitant. Depuis l'arrivée de Bilel, les occasions se faisaient de plus en plus rare en vue des tensions engendrées entre Samuel et Bilel, alors ce petit moment entre parenthèse, ce matin était le bienvenu pour se retrouver véritablement.


Leïla glissant dans un premier temps ses mains quelque peu froid sous le t-shirt bleu-vert de Samuel ce qui le fît reculer d'un pas au contact de ses doigts froids tout en rigolant il prit lui-même entre ses mains le visage de Leïla pour l'embrasser langoureusement. Profitant de ce baiser, Leïla remonta le t-shirt de Samuel, ce dernier l'aida à l'enlever pour le balancer à travers la pièce. Le médecin fît de même en déboutonnait un à un le haut du pyjama de sa belle profitant à chaque bouton enlevé de balader ses doigts sur la peau chaude de l'infirmière. Après avoir réussi a son tour à enlever le haut de Leïla, Samuel lui attrapa délicatement les hanches pour la soulever. Leïla s'agrippa instinctivement au cou et s'enroulant autour de la taille de Samuel qui s'avança pour s'appuyer contre la porte de la douche. Ce qui fît un bruit assez fort.


LEÏLA : (susurrant dans l'oreille de Samuel) Chut, on va réveiller tout le monde.


Le couple continua de concrétiser l'idée de Samuel que Leïla appréciée de plus en plus en vue de la délicatesse de son amant…


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Après avoir bien profité de ce moment de tendresse, le couple de bonne humeur arriva dans la cuisine où Bilel avait commencé à préparer le petit-déjeuner de la famille. Pour ne pas éveiller aucun soupçon, Leila s'était séché les cheveux laissant supposer que seul Samuel venait de sortir de la salle de bain même si Bilel se doutait bien que les deux avaient pris une douche ensemble, mais refusa d'y penser d'avantage. Bilel préféra plutôt aller prendre à son tour sa douche avant que les enfants se lèvent et prennent la salle de bain.


Noor, Soraya & Rémy étaient encore en pyjama attendant que Bilel sorte enfin de la salle de bain quand ce dernier arriva dans la cuisine.


BILEL : (se dirigeant vers le placard de la cuisine) Au suivant ! Par contre, je ne garantis pas (tout en regardant Leïla & Samuel) que le dernier aura encore de l'eau chaude ma douche était déjà pas très chaude.


NOOR : A chaque fois c'est la même chose ! Je prends ma douche maintenant alors car à chaque fois c'est moi qui me tape l'eau froide !


Soraya & Rémy laissèrent Noor partir dans la salle de bain tandis que Bilel s'installa autour de la table avec son morceau de gâteau au chocolat qu'il avait fait la veille.


SAMUEL : (épluchant sa clémentine tout en s'adressant à Bilel) Encore un bon petit déjeuner équilibré a ce que je vois !


BILEL : (regardant sa part de gâteau) Bah quoi ? Si tu en veux-tu te lèves et tu vas en chercher.


SAMUEL : Non merci, je préfère ma clémentine à ton morceau de diabète et boucheur d'artère !


BILEL : Tu sais pas ce qui est bon !


SAMUEL : C'est pas ce qu'a dit ton ex-femme ce matin !


LEÏLA : (énervée tout en étant gênée de l'allusion de Samuel) Samuel !


SAMUEL : Il l'a cherché.


BILEL : Tu aimes tellement te vanter, c'est pas croyable.


SAMUEL : Et tu sais pourquoi ? Parce que j'ai de quoi me vanter ! Je me casse pas non plus la gueule de mon lit en pleine nuit moi !


LEÏLA : ça suffit !


SORAYA : Par pitié oui taisez-vous ! On veut rien savoir de plus !


SAMUEL: (rigolant de son allusion) C'est tellement simple de te rabaisser mon pauvre Bilel !


BILEL : ça te plaît avoue-le


SAMUEL : C'est vrai c'est pas déplaisant, Il faut bien que je trouve du positif à ta présence ici !


BILEL : Tu es vraiment un connard ! Je sais vraiment ce que Leïla te trouve.


LEÏLA : ça finira jamais cette guerre entre vous ! Vous ne pouvez pas vous comporter normalement pour une fois. Toi, Samuel, tu peux éviter de toujours chercher à le rabaisser d'une façon ou d'une autre !


SAMUEL : (s'énervant) Quoi ? C'est encore de ma faute à ce que je vois ! C'est lui qui cherche et c'est moi qui prends !


LEÏLA : Oui, c'est toi ! C'est toi, qui le rabaisses toujours pas lui !


SAMUEL : Non c'est vrai, le pauvre petit Bilel c'est un saint, j'avais oublié excuse-moi ! Et puis vous me faites chier !


 Encore une fois, cet échange avec Bilel lui retombé dessus, mais cette fois-ci, c'était trop pour Samuel. Exaspéré que Leïla le défende encore et encore et lui chercher toujours des excuses pour tout, Samuel se leva, pris la direction de la porte d'entrée, attrapa son blouson et sortit tout en claquant la porte sans dire un mot...

A SUIVRE

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