Bart et Hugo, une histoire d'amour

Chapitre 24

1414 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 03/01/2019 18:23

Chapitre 24



Après leur déjeuner ensemble au restaurant chinois, Bart accompagne son amoureux jusque devant le studio quai de Bosc.


Hugo : Arrête de bouder. Dit-il en lui prenant le menton entre son pouce et son index. C’est un boulot, rien de plus, d’accord ?


Bart : D’accord...


Hugo : Tu me fais confiance ?


Bart : Bien sûr.


Hugo : Et si ce boulot marche, ça pourrait être quelque chose de super pour moi, et pour nous.


Bart : Et tu le mérites. Je t’assure que je veux que tu réussisses.


Hugo : Je le sais, t’inquiète.


Bart : Bon, allez vas-y sinon tu vas être en retard. Kite et moi, on va faire un petit tour sur les quais et on rentrera après.


Ils se donnent un petit baiser et Hugo entre dans l’immeuble. Il regarde les boîtes aux lettres et constate que le studio est au premier étage. Il monte et sonne à la porte. Franck ouvre la porte et lui tend la main pour lui dire bonjour. Ils discutent un peu et puis le photographe invite Hugo à prendre place sur un tabouret pour commencer les photos.


Pendant ce temps-là, Bart balade Kite en ville tout en essayant de faire taire sa jalousie. Il n’y peut rien, il a un pressentiment que ce Franck n’est pas quelqu’un de bien.


Bart : Je n’aime pas la façon dont il regarde Hugo. Avec cet air... affamé là. On dirait qu’il va lui sauter dessus. Dit-il en direction du chiot qu’il tient dans ses bras. En même temps, je ne peux pas empêcher Hugo de faire ce qu’il veut. Si ce job marche vraiment, ça sera super pour lui. Je vois bien qu’il tourne en rond au mas. Mais si ce gros porc s’approche de lui, je lui arrache les yeux. Il jette un œil à son chien. Tu t’en fiches toi, hein ? Ajoute-t-il d’un ton amusé. Tu es juste content d’être avec nous. Tu joues, tu manges et tu dors, ça te va bien. Ma petite boule de poils. Dit-il juste avant de lui faire un gros bisou.


Quelques heures plus tard, Bart est rentré au mas. Il joue à Fortnite quand son amoureux rentre enfin. Il a l’air très content.


Bart : Hey salut toi.


Hugo : Salut !


Bart : Comment ça s’est passé ?


Hugo : Super ! Vraiment génial. Il s’assoit sur le canapé à côté de son ange blond. Franck est très sympa, on s’est bien entendus.


Bart : Okay...


Hugo : Il m’a fait faire plusieurs séries de photos. Il dit que j’accroche naturellement la lumière et que je suis très photogénique.


Bart : Ça c’est vrai.


Hugo : Du coup, il va envoyer les essais à son directeur artistique et il me rappelle dès qu’il a des nouvelles. Il a l’air vraiment enthousiaste. Je suis trop content.


Bart : C’est top.


Hugo : Imagine si j’ai le boulot. Emblème pour The Kooples, c’est la classe ! On aura des réduc’ sur leurs fringues... Dit-il en riant à moitié.


Bart : Tu vas l’avoir, je suis sûr. Personne ne peut résister à ta beauté. Répond-il l’oeil pétillant.


Hugo : Flatteur. Mais bon après tu sais, tout dépend quel type de visage ils veulent pour leur marque. Si ça se trouve, je ne correspond pas du tout à ce qu’ils recherchent.


Bart : S’il t’a fait faire des essais, c’est qu’il pense que tu es la bonne personne. Crois en toi, mon cœur.


Hugo : Si ça marche, tu ne m’en voudras pas, hein ?


Bart : Mais non ! Il se rapproche de son amoureux et lui prend le visage entre les mains. Écoute, j’ai été relou tout à l’heure. J’aime pas ce mec mais je veux que tu réussisses et que tu sois heureux. Ce boulot, ça peut être un truc de ouf. Je veux que tu l’ai.


Hugo : Merci... Il sourit tendrement. Mais tu sais, je suis déjà heureux. Avec toi.


Bart : Je sais. Répond-il avec un léger sourire. Mais tu vois ce que je veux dire. Il faut aussi que tu t’épanouisses professionnellement.


Hugo : Et toi alors, est-ce que tu as parlé un peu avec ton grand-père ?


Bart : Non pas encore. Je... je sais pas, j’ai des doutes.


Hugo : Ah bon ?


Bart : Je me demande si après le bac, je ne vais pas prendre une année sabbatique. Avec tout ce qu’il s’est passé depuis un an et demi... Il hausse les sourcils. La vérité sur ma naissance, Eddy qui est devenu cinglé, ma grand-mère qui a été tuée, toutes les merdes avec Sara, la prison puis ton agression... j’en peux plus quoi. Je sais pas si je suis prêt pour prendre la responsabilité du domaine. 


Hugo : Je comprends... Dit-il en hochant la tête. 


Bart : Je veux qu’on profite, qu’on surfe autour du monde comme on l’avait dit. Je veux que tu me fasses découvrir les spots les plus oufs. Une douce chaleur s’empare de lui. Il s’assoit à cheval sur son amoureux, les bras autour de ses épaules. Hugo sourit et l’enlace autour de la taille. On surfera sur les plus belles plages.


Hugo : Hum hum... Acquiesce le jeune homme.


Bart : On bronzera à poil... Hugo éclate de rire. On fera l’amour jusqu’à tomber de fatigue.


Hugo : Dis donc monsieur Vallorta, je vous trouve bien coquin. Répond-il d’un air amusé et intéressé.


Bart : Être avec toi, ça m’a libéré, épanoui. J’ai envie de dévorer la vie. Hugo rougit un peu et sourit avec timidité. Quoi ?


Hugo : J’entends que je te rends heureux. Je peux rien demander de mieux.


Bart : Tellement heureux... Répond-il d’une voix sereine.


Il penche la tête vers son amoureux et dépose ses lèvres sur les siennes pour un sensuel baiser, plein de douceur, sans bruit.


Hugo : Il faut que tu fasses ce qui est le meilleur pour toi. Quoi que tu décides je te suivrai. Bart hoche la tête.


Le téléphone de Bart vibre dans sa poche. Il regarde. C’est un sms de Karim qui l’informe que Sara a été déférée devant le juge qui lui a signifié sa mise en examen pour séquestration avec arme. Elle passera plusieurs mois en préventive en attendant son procès.


Bart : J’ai du mal à réaliser ce qu’elle a fait. Dit-il en secouant la tête d’un air désabusé.


Hugo : C’est normal, c’est hyper traumatisant.


Bart : Non mais ce que je veux dire c’est que j’ai partagé ma vie et mon intimité avec elle pendant des mois sans jamais voir qui elle était vraiment.


Hugo : Elle a pété un câble. Ce sont les circonstances, je crois, qui l’ont poussé à ça.


Bart : Pourquoi tu la défends ? Rétorque-t-il en fronçant les sourcils. Elle t’a envoyé en enfer pour se venger que je sois tombé amoureux de toi.


Hugo ; Je ne la défends pas du tout. Je veux juste te dire que c’est pas de ta faute. Tu ne peux pas te reprocher de ne pas avoir vu venir ce qui allait se passer. C’était impensable.


Bart : Je veux qu’elle sorte de ma vie. Je ne veux plus jamais la voir. Ni parler d’elle. Jamais. Ajoute-t-il d’un ton ferme et glacial.


Hugo : C’est pas moi qui te contredirait. Mais ne t’en fais pas, tu ne risques pas de la revoir de si tôt. Elle va prendre cher pour la prise d’otages.


Bart : Tu crois que je serai obligé d’aller au procès ?


Hugo : Mhh je sais pas. Peut-être pas. Ils ont ton témoignage écrit et tu n’es pas le seul témoin.


Bart : J’espère pas. Je veux tourner la page Sara Reynaud.


Hugo resserre son étreinte autour de son petit ami, comme pour le protéger. Il approche son visage du sien, à faire se toucher le bout de leurs nez. Bart le regarde avec admiration et un amour infini.


Hugo : Je t’aiderai à ça... Murmure-t-il. 

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