Chapitre 4 : SCUICIDE 

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Salut à tous ! On a maintenant passé la barre des 100 vues ! Merci à vous ! Le titre de la fan fiction a été changé récemment. Bonne lecture et dites moi comment vous trouvez mon écriture !

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VENDREDI 8 SEPTEMBRE 00h04 2023

 Je me faufile jusqu’au buisson en question, je n’ai qu’à enlever un peu de terre pour le trouver : il est là, ce cahier, je m’empresse d’écrire car j’ai froid, je suis parti en robe de chambre :

 « Sachi Komotaru, mort en se suicidant au poison le 8 septembre à 03h40, il ira dans un endroit où personne ne le trouvera jamais en s’arrangeant pour que personne ne le voie pour mourir. »

 J’ai fait en sorte de lui laisser un peu plus de 3h30 pour qu’il trouve un endroit propice et discret. De toute façon, vu son intelligence, il n’aura pas de mal à trouver un bon endroit. Il n’aura pas besoin de beaucoup de temps. Mais c’est par simple précaution. Et puis si je lui avais laissé plus de temps, il aurait pu essayer de trouver le meilleur endroit possible et aurait pris énormément de temps, même si j’ai écris qu’il fera tout ce qu’il peut pour ne pas être vu, je préfère qu’il ne soit pas toujours en train de chercher un endroit le jour, je préfère prendre toutes les précautions possibles. Et puis, comme je l’ai dit, trois heures et demi lui suffira amplement.

SAMEDI 30 SEPTEMBRE 17h50 2023

 Papa va se suicider dans dix minutes, j’ai passé toute la journée avec lui pour en profiter au maximum. Ma mère et mon petit frère sont à l’étage, ils font les devoirs de Maxime (mon petit frère donc).

 Il est à présent 17h55, je dis à mon père :

 -Papa ?

 Il tourne la tête vers moi et me sourit à travers sa barbe.

 -Qu’y-a-t-il ?

 Je me jette à son cou, et sans me poser de questions, il me serre dans ses bras à son tour. Nous avons dû passer quelques minutes, comme cela, mais j’ai eu l’impression que cet instant n’a duré que quelques secondes. Je me suis alors détaché de lui et ai dit :

 -Je suis désolé, juste à cause d’un stupide rangement général, tu vas mourir, si seulement tu n’avait pas eu cet idée, nous aurions pu vivre tranquillement avec Maman et Maxime. Mais c’était trop tôt pour ça, beaucoup trop tôt. Je suis désolé…

 Il me regarde étrangement, avec un peu de crainte, puis lâche :

 -Mirko, je ne vois pas du tout de quoi tu pa…

 Il s’arrête de parler et son regard se perd dans le vide. C’est comme avec Elena Ilias : il est déjà mort, il est 17h59… Il se lève et se dirige vers la cuisine. Je l’accompagne.

 Nous entrons, il se dirige lentement vers un tiroir. Je regard l’heure exacte sur ma montre connectée : 17h59 et 50 secondes. Il meurt dans 10 secondes. Plus que 9… 8… 7… Il tire le tiroir… 6… 5… 4… Il sort un couteau… 3… 2… 1… Il est 18h00. Pas besoin d’expliquer ce qu’il se passe : sa tête roule jusqu’à venir se cogner contre mes pied. J’attend quelques secondes en regardant cette tête détachée du reste de son corps. Puis je hurle à la mort. Maxime et Maman l’entendent, descendent, et découvrent la scène… Pas besoin de décrire la suite.

DIMANCHE 1er OCTOBRE 15h13 2023

 J’ai beau chercher sur internet je ne trouve pas. Personne n’a remarqué ou quoi ? La disparition de Sachi Komotaru n’a pas encore été signalée. Ca veut dire qu’il est toujours en vie ? Non, impossible, j’ai bien écrit son nom et je connais sa tête.

 Dire que Papa n’est plus là. Quand Maxime et maman sont arrivés, ils ont hurlés et appelés la police. Ils sont arrivés et m’ont interrogés, j’ai dit qu’il s’était suicidé et ils y ont bien crus. Ils ont pris le corps après une inspection des lieux et sont repartis. Maman nous a accordé une semaine sans aller à l’école. Ca m’embête car il y avait le contrôle de Lundi que j’aurais bien aimé faire, j’étais sur d’avoir 20/20 comme toutes les autres évaluations. Mais bon, cela ne baissera pas ma moyenne de toute façon.

 C’est alors que l‘on toque à la porte. Qui cela peut bien être, je vais ouvrir, je tourne la poignée lentement et tombe nez à nez avec… Sachi Komotaru… Il est toujours en vie. Comment est-ce possible ? Quel condition n’ai-je pas respecté pour le tuer. Y-a-t-il une condition supplémentaire que j’aie rempli inconsciemment pour tout le monde sauf pour lui ? Non, je ne pense pas, il y a deux solutions, soit ce n’est pas vraiment lui… Soit c’est un faux nom… Ca m’étonnerait qu’il ne donne que des directives à un subordonné qui va sur place. Je pense qu’il veut se rendre lui même sur place. Le plus plausible est qu’il n’utilise pas son vrai nom. Beaucoup de détectives le font, cela ne serait pas surprenant. Dans ce cas le tuer va être très compliqué. Il est dans son éternel pyjama, il me dit, tout en se balançant d’un pied sur l’autre, comme un enfant :

 -Mirko Froncel… ça va ?

 -Euh… Que se passe-t-il monsieur… enfin Sachi…

 -Je voulais juste te donner ton pourcentage…

 -Je l’ai déjà entendu… A moins qu’il n’ai changé…

 -Oui… Effectivement petit futé…

 -Arrête de m’appeler comme ça s’il te plait.

 -Comme tu veux Mirko… Tu es à entre 40 et 50% de chances d’être le dénommé Hakaikami. C’est inutile de te dire que tu es le suspect numéro 1 dans cette affaire à mon sens.

 -Comment ?!

 Je fais les gros yeux. Il me suspecte donc à ce point ! A cause de quoi, qu’a-t-il découvert ?

 -Et pourquoi cela ? Je demande

 Il ne dit rien et arrête de se balancer, il met ses deux mains dans ses poches et courbe un peu son dos. Il ressort la main droite de sa poche droite, celle-ci tient une petite cassette : un lecteur audio.

 -Qu’est ce que… Je commence avant qu’il n’appuie sur « start »

On entend ma voix :

 « Je suis désolé, juste à cause d’un stupide rangement général, tu vas mourir, si seulement tu n’avait pas eu cet idée, nous aurions pu vivre tranquillement avec Maman et Maxime. Mais c’était trop tôt pour ça, beaucoup trop tôt. Je suis désolé… »

 Quand il appuie sur « stop », il me regarde et dit :

 -Alors, as-tu une explication, Mirko ?

 Je dois essayer de gagner le plus de temps possible pour avoir le temps de trouver une explication qui concorde. Je dis alors :

 -Avant tout, quand as-tu mis des micros chez moi ?

 Je le sais déjà, mais c’est pour gagner du temps. Je réfléchis à une excuse à toute vitesse. Il me dit :

 -Quand je suis venu la dernière fois. Réfléchis un peu, j’étais là avant que tu n’arrive.

 J’aurais dû y penser, je dois me préparer à toutes les éventualités. Si seulement je n’avait pas fait ces stupides adieux à papa, heureusement que je n’ai pas dit quelque chose dans le genre « je suis Hakaikami et tu vas mourir car je t’ai tué ». Il faut trouver un contexte dans lequel je lui dit qu’il va mourir sans que cela signifie que j’ai commis un homicide.

 -As-tu installé des caméras aussi ?

 Je sais cela également, si il y en avait, il m’aurait montré toutes les preuves en même temps, enfin je pense… Si cela se trouve il veut me faire mentir pour avoir plus de preuves. De toute façon s’il y en a je suis mort de chez mort. Alors je vais tenter le tout pour le tout. Il me répond :

 -Non, il n’y en avait pas. Maintenant donne moi un alibi, pour qu’on s’amuse…

 Je rêve, il prend ça pour un jeu ?! Je lui répond le plus sereinement possible :

 -Très bien, ce qu’il s’est passé c’est que nous avions sorti un jeu de société sur le thème de la guerre nommé « The big war ». Je lui en voulait pour le rangement général qu’il avait voulu faire. Alors j’ai joué de mon maximum et j’ai fini par gagner. Après avoir fait mon coup final, j’ai tué ses dernières troupes. C’est pourquoi je parle de le tuer et du rangement général. Je parle de Maman et Maxime car je faisais de l’humour. Comme si on ne pourrait plus avoir une vie tranquille après son idée de rangement général. J’ai dit que c’était trop tôt en parlant de quand il a posé sa carte « colonisation ».

 -Je connais le jeu « The big War », effectivement, poser une carte colonisation trop tôt dans la partie permet à l’adversaire de gagner en quelques coups. Mais juste avant, on entend ça :

 Il rembobine un peu et appuie sur start :

 « -Papa, tu veux jouer à ce jeux de société ?

…

-Si tu veux.

(Bruits d’installations de jeux)

…

-Papa ?

-Qu’y a-t-il ?

… »

 Il arrête la cassette et dit :

 -Tu peux m’expliquer pourquoi il y a un long silence de quelques minutes ensuite entre ce moment et là où tu dis la phrase suspecte ?

 -C’est tout simplement parce-que nous jouons sans parler, nous sommes concentrés. Si je l’interpelle c’est parce-qu’un pion était tombé, il l’a ramassé et nous avons commencés la partie.

 Bien sûr je ment, heureusement, nous avions sortis un jeu de société avant. Ce n’était pas The big war, mais j’ai de la chance car nous ne citions pas le nom du jeu. J’ai ainsi pu trouver un jeu dans lequel je peux dire que je l’ai tué. En revanche, nous n’avions même pas commencés le jeu en vérité, il était toujours en cours d’installation. Mais j’ai réussi, je crois qu’il a gobé.

 Par contre, il y a quelque chose qui me dérange : mon père s’est seulement suicidé. Pourtant, Sachi a réussi à deviner que c’était Hakaikami qui l’avait tué. Comment a-t-il fait pour deviner ? Il faut vraiment que je le tue tout de suite. 

 -Tu es sur de ce que tu avance, Mirko ?

 -Oui, parfaitement.

 -Alors peut-tu m’expliquer pourquoi ce n’est pas ce qu’il se passe sur les images de vidéos surveillance ?

 Quoi ? Pile ce que je craignais, je suis foutu !

 -Comment ? Il y avait des caméras de surveillance ?!

 -Oui, c’était pour te faire mentir… Et ça a parfaitement marché. Tu es tombé dans le panneau…

 Dans ce cas il sait que je n’ai pas joué à ce jeux, et que je n’ai pas été surpris dès qu’il a sortit un couteau. Il voulait vérifier si je mentais bel et bien, car s’il avait montré les images de vidéo surveillance directement, j’aurais pu trouver un mensonge dessus. Même si c’aurait été difficile de nier, j’aurais pu, ça lui fait une preuve de plus. Il a réussi à deviner en si peut de temps que je suis Hakaikami.

 Mais… Pourquoi ne me dit-il pas ce qu’il a vu sur les images ? Comme si… J’ai compris ! Il bluff. Tout ça c’est pour me faire avouer, sinon je suis sur qu’il m’aurait déjà montré la vidéo. Je dis alors :

 -Je ne sais pas ce que tu as vu sur les images, Sachi, mais je peut te jurer que nous étions seulement en train de jouer à The big War, quand il s’est levé pour aller dans la cuisine et s’est tué.

 Il se gratte alors le menton et regarde au ciel, puis il dit :

 -Il n’y avait pas de caméras en fait… Je n’en ai pas eu l’autorisation,

 Je le savais !

 -Quoi ! Mais pourquoi est-ce que tu m’as dit ça alors ?

 -Pour que tu avoue. Mais il se peut que tu ai déjà deviné qu’il y en avait mais que tu ai continué à mentir. Malgré ton alibi que nous ne pouvons vérifier, tu reste le suspect principal, c’est pourquoi, et j’en ai évidemment l’autorisation officielle, tu vas rester à présent 24h/24 accompagné de deux de mes hommes qui vont surveiller tes moindres faits et gestes. Ils arriveront demain à la même heure : 15h30. Et ils ne repartiront que dans environ un an.

 -Un an ! C’est ultra long ! Je serais déjà au Lycée !

 -Oui… Mais il n’y a pas d’autres choix, si il ne se passe rien de suspect, tu pourras peut être être libéré dans six mois. Mais si tu était Hakaikami, ce serait interessant ! Il n’y avait que les empreintes digitales de ton père sur le couteau… Cela voudrait dire que tu peux tuer autrement que par crise cardiaque… Il se pourrait même que tu puisse dicter le comportement de quelqu’un avant qu’il ne meure…

 Il me dit au revoir puis part. Comment je vais faire ?