Hakaikami

Chapitre 3 : Cahier en danger

2477 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 23/09/2021 06:45

Chapitre 3 : Cahier en danger

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Bonjour à tous. Merci pour avoir passé la barre des 90 vues ! On est passé en une journée de moins de 40 à 93 vues ! Ce chapitre va être relativement plus long que les premiers. Tout simplement parce que, pour Mirko, les réels ennuis commencent, dans ce chapitre, trois personnes manquent de découvrir l'identité d'Hakaikami... (le terme "L" ou "Ryuzaki" a été remplacé par "Sachi Komotaru") Bonne lecture (n'hésitez toujours pas à me donner un avis sur mon écriture)

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MARDI 4 SEPTEMBRE 7h08 2023

 -C’est quoi ça ? Mirko…


 Je réfléchis à toute vitesse et lui dit :


 -Je… C’est un cahier où j’écris tous les noms de ceux qui sont morts, des criminels que Hakaikami tue.


 Il regarde le cahier et continue de s’adresser à moi :


 -Mais la dernière page, l’encre est encore humide, ils ne sont pas encore morts ceux qui y figurent!


 -Papa, tu pense que c’est ma liste de personnes à tuer ?


 Il ne me répond pas et regarde son téléphone. Il dit :


 -Ils viennent de mourir il y a environ cinq minutes, à peu près à l’heure où tu es descendu… Et puis cette page où tu écris, précisément : John Tour va mourir le 18 Aout après s’être planté un couteau dans le coeur, il n’a pas été tué par une crise cardiaque. Et tout ceux dont il n’est écrit que le nom sans autres spécifications son morts d’un arrêt du coeur. L’as-tu aussi tué ?


 Que dois-je faire, mon père devient dangereux pour moi. Tout risque de s’effondrer à cause de lui. Mais est-ce que je serais prêt à tuer mon propre géniteur ? Je ne sais pas.


 -Papa, je suis Hakaikami…


 Ca m’a échappé. Le livre aussi lui a échappé des mains, je bondis dessus et m’enfuis avec avant de m’enfermer dans les toilettes. Sans réfléchir, j’écris le nom de mon père :

 « Robert Froncel »

 Puis je réfléchis aux conséquences, je risque d’être soupçonné si les seules personnes qui sont mortes d’une crise cardiaques n’étant pas des criminels sont exclusivement des membres de ma famille ou de mon ancienne classe de 5eB. Je marque à la suite :

 « Mort d’un scuicide en se tranchant la gorge le 30 septembre à 18h00, avant ça, il ne parlera à personne de ce qu’il a vu entre 7h00 et 7h15 le 4 septembre et fera comme si il ne s’était rien passé, il abandonnera l’idée de faire un rangement général et ne retournera plus jamais dans la chambre de son fils. ». J’ai économisé le maximum de temps, je pourrais profiter pleinement de mon père le plus de temps que possible, 26 jours sans m’inquiéter qu’il ne me dénonce.

 Quand je sors des toilettes, il est redescendu prendre son petit-déjeuner et m’appelle à table, comme si de rien n’était…


MARDI 5 SEPTEMBRE 17h20 2023

 Il faut que je trouve un endroit où cacher le cahier. J’ai dû inscrire le nom de mon père dedans. Il mourra dans 25 jours. Chaque seconde qui passe, je regrette. Mais une fois qu’un nom est inscrit, il n’y a aucun moyen de l’enlever. Mais mon père est mort pour la bonne cause. Grace à sa mort, mon projet de monde idéal va pouvoir continuer sans encombres.

 Je sors de chez moi avec le cahier dissimulé sous mon manteau. J’avance dans les rues jusque’à arriver au parc, c’est là que je le ré-enterre sous un buisson, chaque nuit, j’irais le prendre pour écrire des noms dedans, et je n’aurais plus à craindre que quelqu’un entre dans ma chambre.


 -Excuse moi jeune homme !


 Je me retourne, une femme qui a l’air d’avoir entre trente et quarante ans me regarde. Elle m’a vu enterrer le cahier. Elle continue :


 -C’est sale d’aller dans les buissons comme ça, qu’y a-tu mis ?


 -Euh, c’est une capsule temporelle, c’est pour que les générations futures sachent ce qu’il se passait à notre époque. J’y ai mis des éléments en rapport avec notre époque. Je ment alors


 -N’empêche, tu dégrade le parc, c’est passible d’une amende à ce que je sais.


 -Oui, désolé madame… euh… comment vous appelez-vous ?


 Si elle me répond, je pourrai écrire son nom dans le death note. Elle, je n’aurais pas besoin d’attendre 26 jours. Elle va mourir maintenant.


 -Mme. Ilias.


 -C’est votre nom de famille ?


 -Oui, mais tu n’as pas besoin de le savoir, déterre ce que tu vient d’enterrer tout de suite.


 Mince, je ne vais pas pouvoir connaitre son prénom, et elle va m’avoir vu avec le death note si je le déterre.


 -Allez, jeune homme, j’attend !


 Elle va s’asseoir sur un banc et me regarde. Je doit trouver un moyen de connaitre son prénom. J’ai beau réfléchir mais je ne trouve pas, elle me dit de m’activer. Je décide de déterrer le cahier et d’improviser après. C’est ce que je fais, je le déterre. Elle voit que j’ai un cahier en main et me dit :


 -Je pensais que c’était une capsule temporelle…


 Soudain, une idée me vient :


 -Oui, mais c’est le cahier appartenant à cette capsule, il y a d’autres éléments mais je vais les déterrer après. En fait, c’est un cahier où je fait un sondage pour la préservation de la planète. Je voulais que les générations futures sachent ce que l’on en pensait. Vous voulez y répondre ?


 -Tu me lache la grappe après et tu déterre tout tes autres machins ?


 -Si vous voulez…


 -Très bien, alors mon opinion, c’est qu’il faut préserver la nature au maximum, voilà, c’est bon.


 -Oui, mais c’est au nom de… ?


 -… Elena, Elena Ilias.


 -D’accord. J’écris.


 Ainsi, je marque, victorieux :

 « Elena Ilias, mort le 4 septembre en se jetant sous les roues d’une voiture. »

 Il faut maintenant attendre quarante secondes avant qu’elle ne meurt et que le death note ne fasse son effet. 39… 38… 37… 36…


 -Bon, tu déterre les autres trucs, j’ai pas que ça à faire moi de regarder un gamin déterrer une capsule temporelle à deux balles.


 -Tout de suite madame ! Dis-je


 Je me dirige vers le buisson le plus lentement possible.


 -Allez, plus vi…


 Je me retourne, elle se lève et se dirige vers la route sans parler, le regard comme perdu dans le vide : 5… 4… 3… Elle se jette à terre sur la route, 2… 1… Une voiture passe alors et l’écrase. Des cris autour retentissent. Moi, je souris et me remet à enterrer le death note. Il est en sécurité maintenant.


JEUDI 7 SEPTEMBRE 17h02 2023

 Je revenais du collège, en discutant avec Mario.


 -Franchement, plus le temps passe, plus je me dis que Hakaikami n’est pas si méchant que ça. Me dit-il, qu’est que tu en pense ?


 -Franchement, je ne sais pas… Car il punit parfois des délits pas vraiment graves. Comme des vols de vélo. Et puis de toute façon il devient soi-même un criminel en faisant ça. Je n’ai pas vraiment d’opinion.


 -Tu réfléchis trop, pour moi soit j’aime quelque chose, soit non. Il n’y a pas de raisons. Mais d’ailleurs, je ne te l’ai jamais dit mais cela ne te fait pas penser à l’année dern…


 -Attend, on est à ma maison, j’y vais à toute !


 -Ouais, salut !


 Je me dirige vers chez moi, c’est alors que j’entend une voix masculine inconnue venant de l’intérieur, j’entre et voit mon père et un mystérieux homme discuter. 

 Cet homme est en pyjama, il a de longs cheveux noirs et drus qui lui arrivent jusqu’aux épaules et les yeux dont la pupilles a l’air d’être de toutes les couleurs. J’ai un instant de réflexion puis je le reconnais : c’est le fameux détective privé : Sachi Komotaru, un japonais. Il est considéré comme l’un des meilleurs détectives privés du monde. J’ai appris récemment qu’il allait enquêter sur l’affaire Hakaikami. Il est reconnaissable car il est tout le temps vêtu d'un pyjama

 Mon père et Komotaru se tournent vers moi, mon père sourit et dit :


 -Ah, Mirko ! Te voilà ! Tu le reconnais ? c’est le détective Komotaru, en fait, il enquête sur l’affaire Hakaikami !


 M. Komotaru me parle en personne :


 -Oui, je recueille quelques témoignages dans les maisons un peu au hasard. Tu ne voudrais pas venir me voir en privé ?


 -D’accord.


 Nous nous dirigeons vers ma chambre, il ferme à clé, s’allonge sur mon lit, regarde le plafond et dit :


 -Elle est jolie ta chambre, et ton lit est confortable. J’aurais presque envie de m’endormir.


 -M. Komotaru…


 Il me coupe :


 -Appelle moi Sachi, tu veux bien ? Je n’aime pas beaucoup les manières. Je préfère aller droit au but.


 -Moi aussi, alors demandez-moi ce que vous avez à me demander. Mon père est un admirateur de vous, il en a été aveuglé et ne s’est pas dit une seule seconde que ce n’était pas vos méthodes de toquer à la portes de personnes au hasard pour recueillir vos indices. Vous auriez tout de même put trouver quelque chose de plus plausible…


 Pendant quelques secondes, il ne répond pas, il tourne la tête vers moi, il a une expression sérieuse.


 -Tu est en troisième n’est-ce pas ? Ton père m’avait dit que tu étais un petit futé, j’étais pareil à ton âge, mais en mieux.


 J’ai soudainement envie de lui mettre une claque. Mais je sais contenir mes émotions et me retient. Il continue :


 -J’en suis toujours un d’ailleurs, et comme tous les petits futés, j’aime les statistiques, et toi…


 Il me pointe brutalement du doigt. Ce manque de bonne manières m’exaspère. Je ne l’imaginais pas comme ça…


 -… Tu as approximativement 0,5 % de chances d’être Hakaikami !


 Je suis surpris, je sursaute. Comment a-t-il fait ? C’est donc ça un enquêteur d’élite, sa perspicacité me fout les jetons.


 -Je ne vais pas t’expliquer toute ma démarche, dit-il en s’asseyant et en commençant à se tourner les pouces, mais j’ai pris en compte, contrairement à la police, les quatre morts de crise cardiaque de la 5eB ! Clara, Trend, Emilie et Mia.


 Le fait qu’il ait réussi à faire le rapprochement ne m’étonne pas, mais comment a-t-il fait pour connaitre ce qu’il s’était passé ? J’ai tué les policiers chargés de l’enquête à l’époque dans la plus grande discrétion en les faisant détruire le dossier. C’est un enquêteur d’élite. Il est incroyable, mais bon, on reste comme même dans les moins de 1% de chances que je sois Hakaikami, si je joue bien mon jeu, je pourrai maintenir ce résultat, voire même le baisser.


 -Tu as l’air surpris ! Dit il en approchant son visage du mien, pourtant, tu es un petit futé, tu aurais du faire la liaison, toi aussi. A moins que tu ne sois Hakaikami, ça se comprend !


 -Je ne suis pas ce criminel ! Criais-je


 -Effectivement, il y a une autre personne qui a plus de chances que toi…


 J’allais lui demander laquelle, mais au dernier moment, je me ravisse.


 -M.Komo… Je veux dire Sachi, tu m’a dit cela car si je demandais qui c’était, cela augmenterait mes chances d’être Hakaikami ! Il n’y a personne d’autre qui soit plus ou autant susceptible d’être Hakaikami que moi-même. Si cette personne existait vraiment et que ce n’était pas un piège, tu ne m’aurais jamais révélé son existence.


 -C’est ça, bravo ! Mais tu te trompe sur un point, il y a vraiment une personne qui a plus de chances que toi.


 Il dit cela avec tellement d’indifférence, j’ai envie de le tuer. Je continue :


 -Je ne vais pas te demander l’identité de cette personne, en revanche, j’aimerais savoir : pourquoi moi et pas une autre personne de ma classe ?


 -Parce-que tu es le seul que Trend persécutait et sa petite amie était Mia. Ta meilleure amie était Clara, il est probable que tu l’ai tué elle et sa soeur après une dispute. Tu as commencé par tes problèmes personnels, puis tu tu as élargi ta ligne de mire sur le monde entier, enfin, selon ma théorie.


 Je doit le tuer, il faut le tuer ! Dès qu’il sera partit, je le ferais !


 -Bon, je vais te laisser. Dit alors Sachi


 Il se relève, déverrouille la serrure de ma chambre et, juste avant de sortir, me lance :


 -Au fait, j’ai dit à mes associés que si je mourrait dans les prochains jours, il fallait fortement te suspecter. Autrement dit tes chances passeront à plus de 50 %. Tu doit bien te dire que vu le pouvoir étrange et mystique que tu as, je vais prendre des précautions, je n’allais pas me montrer devant toi et t’accuser en prenant le risque d’être tué !


 Puis il sort pour de bon. Quelques secondes plus tard, j’entend un salut de la part de Sachi, surement adressé à mon père, puis la porte d’entrée qui se ferme.

 Je vais le tuer dans la plus grande discrétion, cela va être plus simple. Il sera considéré comme disparu, c’est tout. Je ne serais pas suspecté. Il ignore que je peux décider des causes de la mort. Je connais son nom, son prénom et son visage, tout va bien aller. Enfin, j'espère...







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