La voix des morts

Chapitre 18 : Chapitre 17

1931 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 31/01/2020 21:57

Oh…


… J’ai mal…


… partout.


Après notre duel de tennis brutale, et surtout après avoir été soigné par Kirumi et Ryoma. Ceux-ci, nous avais reconduit respectivement dans nos chambres avec l’aide des autres.


Non. Pas tout à fait… Vu que Ran et moi dormons toujours ensembles.


Nous somme tous les deux dans un état lamentable… Je ne pensais pas avoir été touché autant de fois par cette balle stupide. Je n’avais rien ressentie. Par contre, une fois l’adrénaline retombé, c’était une autre histoire. Mon corps est tellement recouvert de bleu que je ne savais même plus marcher convenablement, Kaede et Miu ont dû m’aidée à retourner aux dortoirs.


 Quant à Rantarô, il s’était écroulé juste après sa victoire. Dans le même état que moi cas-y.


Kokichi, en plus de ses bleus, a reçu la marque de sa raquette imprimé sur son visage, en voulant se protégé d’une balle forte.


Et Tenko, je ne sais pas trop… A part la petite éraflure sur son genou qu’elle s’est faite en tombant. Elle allait plutôt bien. Ou elle est comme nous mais le cache très bien. Dans tous les cas, elle est rentrée toute seule dans sa chambre.


Et nous voilà maintenant en heure de nuit, essayant tant bien que mal à s’endormir… Autant dire qu’il est difficile de trouver une position adéquate sans trop bougé… Mon dos fait face à Ran, tandis que lui garde ses mains à ma taille, sans trop serrer pour éviter de se faire mal mutuellement.


J’allais enfin commencé à fermer l’œil, lorsqu’un bruit me garda éveillé.


Je ne bouge pas. Et écoute attentivement.


Des bruits de pas…


… Quelqu’un est entré dans la chambre.


Doucement, je sens une des mains de Ran remonté à mon visage et posé son doigt sur ma bouche.


Lui aussi à entendu.


Nous restons calme et faisons semblant de dormir.


Les intrus chuchotent, mais ne sont pas très discret…


     -« C’est bon, ils dorment ? »

     -« Oui, a poings fermés. »

     -« Depuis quand ont peu dormir chez les autres ? »

     -« Cela n’a jamais été interdit. »

     -« Peu importe, on dépose ça et on s’en va ! »

     -« Ne me bouscule pas comme ça… Déjà qu’il fait noir et que je n’y vois rien du tout. »


Et ils partirent.


Qu’est-ce que c’est fichu ours nous ont rapporté ?


Trop mal et trop fatiguée pour bouger, ça attendra demain matin.


_________________________



Nous nous réveillons au doux son de l’appel vidéo des Monokumers. Tiens ça faisait longtemps… Ils parlent encore et encore, juste pour nous dire qu’ils nous avaient laissé un petit cadeau dans nos chambres. C’est vraiment pénible. S’ils commencent à bouger, cela veut certainement dire que Monokuma prévoit un nouveau meurtre.


Il est temps de voir ce fameux cadeau…


C’est avec douleur que je me lève, et tel un robot, je fais comme je peux pour rejoindre la petite de salon ou se trouve deux tablettes…


     -« Encore des tablettes ? Ils veulent qu’on les range où sérieux ?! Je n’ai pas assez de poche à ma veste ! »

     -« C’est le matin, et tu te plaint déjà… »

     -« Je fais ce que je veux. » Dis-je en me retournant vers Ran et lui tirant la langue.


Je prends les deux appareils aimablement déposé par nos tortionnaires et retourne vers le lit rejoindre le garçon aux cheveux vert, qui se moque de ma démarche.


     -« Vas-y, moque-toi, j’aimerais bien t’y voir. »

     -« Haha ! Oh, regarde Kirumi nous a laissée de la pommade pour les ecchymoses. »

     -« Oui, change de sujet. » Marmonnai-je.


Je m’installe et lui donne un des deux appareils. Ses doigts effleurèrent l’écran qui s’alluma automatiquement.


     -« La vidéo mobile de Tsumugi Shirogane ? » S’interrogea-t-il.


Je fis de même avec l’autre.


     -« J’ai celle de Kaito. »


Nous avons regardé les vidéos jusqu’aux bout.


Selon les explications, Monokuma détiendrait quelque part, la ou les personnes à qui on tient le plus. Et si on veut les revoir sains et saufs, une seul solution… commettre un meurtre.


Pour ce pauvre Kaito, ce sont ses grands-parents, sa dernière famille. Pour Tsumugi, c’est une amie d’école, si ce n’est pas sa seule amie…


Mais est-ce que tous cela est vrai ?


Monokuma aurait vraiment fait ça ?


Cela me fait demander qui serait dans ma vidéo ? Et Ran ?


Je le regarde, ses sourcils sont froncés, ils semblent être en train de réfléchir.


     -« Pourquoi nous donné les vidéos d’autres personnes ? Ça rime à quoi ? » Demande-t-il finalement.

     -« C’est vrai… S’il voulait vraiment un meurtre, nous donné les notre aurait été plus rapide… »

     -« Nous devons aller voir les autres. » Ran essaya de se levé mais retomba direct dans le lit, le visage crisper.

     -« Qu’est-ce qu’il y a ? T’as mal ? Hehehe~ »

     -« Je remarque que les rôles ont été échangé… »


Nous avons utilisé le tube de pommade que Kirumi nous avais gentiment laissé. Et décidons ensuite de rejoindre le réfectoire, où tout le monde devraient normalement se trouver.


Arriver, nous avons fait réunion. Tout le monde a reçu une vidéo qui ne leurs était pas destiné, mais cela n’à empêcher personne de les regarder. Un d’un côté heureusement que personne n’a reçu la sienne.


     -« Alors fait quoi ? On se les échanges ? » Demanda Kaito.


Je ne pense pas que ce soit une bonne idée… De ce que j’ai vu, je n’ai pas envie de la lui rendre…


     -« Non. On ne fait rien. » Déclara mon compagnon.

     -« Je pense également qu’on devrait pas savoir. » Affirma Kirumi.

     -« Pourquoi donc ? Cette vidéo parle des personnes qui nous importante. On aimerait certainement savoir ce qu’ils deviennent ! » Répondit Himiko.

     -« Et c’est justement pour ça, qu’on doit rester dans l’ignorance. Ce que vous avez vu dans ces vidéos devrait vous mettre la puce à l’oreille. Comment réagiriez-vous, si cette vidéo vous concernait ? De plus, c’est un mobile de Monokuma. Qui nous dit que c’est réel. Seriez-vous prêt à risquer votre vie et celle des autres, pour un mensonge ? »


Rantarô a raison. Et tout le monde l’écouta.


Dans un coin Tenko semblait nerveuse, elle se tourna de temps en temps vers moi, comme si elle voulait me faire savoir quelques chose, sans osée le dévoilé à tous.


A la fin de la réunion, Miu vint nous rejoindre à la sortie en brandissant la tablette devant Ran.


     -« Pourquoi tu me la donne ? J’ai dit pas d’échange. »

     -« Même pas pour connaitre ton talent ? »


Rantarô hésita un instant, mais ne l’a pris quand même pas.


     -« Tu n’as qu’à me le dire. Je n’ai pas besoin de la regardé. » S’obstina-t-il.

     -« Pffff… » Souffla l’inventrice. « Tu es l’Aventurier Ultime. » Elle se tourna vers moi et me tandis l’appareil. « Il n’en veut pas. Mais toi, tu devrais… Cela pourrait-être utile plus tard. » Et elle partit.


Peu après Rantaro parti également, se dirigeant vers les dortoirs, se poser pour réfléchir à tout ça.


De mon côté, je préfère retrouver Tenko, qui était durant tout notre temps au réfectoire. Elle n’était pas loin, comme si elle m’attendait.


     -« Tu m’attendais. »

     -« Euh… Oui… (T/P), je sais que Rantarô ne voulait pas qu’on fasse d’échange… mais… je ne peux pas la garder ! »

     -« Pourquoi donc ? »

     -« Parce que… » Tenko commença à s’agiter. « On ne devrait pas en parler ici. »

     -« On peut aller dans ma chambre si tu veux. Je n’y vais cas-y jamais. »


Nous nous dirigions donc vers ma chambre abandonné, tout simplement parce que je ne vis plus là.


En fermant la porte, Tenko sorti la tablette.


     -« Tu dois la regardé jusqu’au bout. A la fin, il y a un message qui t’es personnellement destiné. »

     -« Ok d’accord. Mais ça ne me dis pas pourquoi tu stress autant. »


La jeune fille s’assied sur le lit tout tripotant avec ses doigts.


     -« Tu te souviens la torche des souvenirs ? Tu n’y pas cru… Et je crois que tu avais raison. En regardant ta vidéo, j’ai trouvé des irrégularités, avec les souvenirs que nous avons récupérer grâce à la lampe… »

     -« Comme par exemple ? »

     -« Dans ta vidéo… Ces gens… Je les ai déjà vus… Et je pense me souvenir d’une « chasse » mais pas comme celle que les autres pense. Pour l’instant, je ne suis sûr de rien tout est embrouillée. Je ne sais plus ce qui est vrai ou faux ! » Finit-elle en pleure.


Sous l’émotion, je pris cette fille, si forte et pourtant si fragile en ce moment, dans une étreinte réconfortante. Comme lorsque Kokichi fait une crise de panique quand il pense être seul, je lui caresse les cheveux, comme on le ferait à un enfant.


Une fois calmer, je lui propose de rester se reposer, le temps que je regarde les deux vidéos que je viens de d’acquérir.


Je sors les appareils de la poche intérieur de ma veste, les regardes attentivement, déglutit et me décide enfin à allumer la mienne…



« LA VIDEO MOBILE DE (T/P) (T/N) »


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