La voix des morts

Chapitre 14 : Chapitre 13

1552 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 29/12/2019 19:33

Arriver dans la salle à manger, tout le monde était déjà là. Je salut tout ce petit monde d’un simple geste de main avant de rejoindre ma place habituel entre Rantarô et Ryoma.


Rantarô est plutôt choquer de mon entrer avec Kaede. Il sait que la relation entre nous est « foudroyante » dans un sens, depuis mes visions et les superstitions l’une envers l’autre.


Pour seul réponse à sa question muette. Je l’embrasse et pique son pain au chocolat.


     -« Meh… Mon déjeuner. » Boude-t-il. Vraiment adorable.

     -« Dommage. Tu ne l’as pas mangé assez vite. » Dis-je entre deux bouchée. Mais, deux doigts dans les côtes, un moment d’inattention et le reste de la viennoiserie était de retour à son propriétaire d’origine. « Tricheur ! » M’indignais-je.

     -« Dommage. Tu ne l’as pas mangé assez vite~ » Me renvoi-t-il avec un clin d’œil.


Je boude et lui tire la langue, mais pas très longtemps, Kirumi m’amène justement mon propre déjeuner. Je la remercie avec bon cœur et m’attaque au repas le plus important de la journée.


Tout le monde agissait comme si tout allait bien, comme si ce qui était arrivé hier ne s’était jamais produit… Sauf deux personnes, ayant un peu plus de difficulté.


Kaito avait Kaede et Shûishi pour tenter de lui remonter le moral, il est entre de bonne main.


Mes yeux se dirigent vers Miu, assise en face de moi, en train de jouer avec ses céréales, le regard perdu dans un autre monde. Et comme je suis une amie formidable, je ne peux pas la laissé mourir de faim ou de dépression, et lui four un biscuit, venant de l’assiette de Ryoma, dans la bouche, avec lequel elle manque de s’étouffer… Oups ?


La situation en fait rire quelques-uns, surtout Kokichi qui four encore un peu plus de biscuits à Ryoma, jusqu’à remplir les joues de l’inventrice.


     -« Mais, laissez mes biscuits tranquilles ! »


 Et comme d’habitude le despote se fit réprimander par la gouvernante et par le tennisman à l’assiette vide en prime.


Mais l’arrivé de Monokuma nous calma aussi tôt.


     -« Yahou, comment ça va tout le monde ? Vous avez l’air de bien vous amuser entre vous ! »

     -« Je suis en train de mourir ! Mais sinon tout va bien. » Fit remarquer Miu.

     -« Oh ! Mais quelle excellente nouvelle ! Je ne pensais pas que les meurtres commenceraient si vite. Surtout après le magnifique procès de cette nuit. »

     -« Peuh. Comme si tu pouvais le croire. » Répliquais-je.

     -« Quoi ? Ce n’était pas vrai ? Tu as mentis ? Mais c’est mal, c’est très très mal ! Il ne faut pas ! »

     -« La ferme ours de merde ! » Insulta Miu. « Et puis je n’ai pas menti, j’ai juste avalée de travers » Rajout-elle plus doucement.

     -« Oh ! Essaie de pas te loupé la prochaine fois. »

     -« QUOI ?! »

     -« BOUCLE LA, MONOTRUC A DEUX BALLE ! COMMENT PEUX-TU DEBARQUER DE NULLE-PART ET AGIR D’UNE MANIÈRE AUSSI IMMONDE ? ESPECE DE MONSTRE ! » S’emporta Kaito.

     -« Monstre ? Moi ? Mais je ne suis que l’humble directeur de cet établissement. Et mon nom n’est pas Monotruc, mais MONOKUMA ! Espèce de mal élevé. Les jeunes n’ont vraiment plus aucune éducation de nos jours… »

     -« Bon ça suffit. Pourquoi t’es là toi ? Qu’est-ce que tu nous veux… ? » S’impatienta Ryoma.


Monokuma pris quelque respirations lente en marmonnant des choses qu’aucun de nous ne put entendre, avant de se ré-adresser à nous.


     -« Je voulais vous offrir une petite récompense pour vous féliciter d’avoir surmonté le procès ! »

     -« Une récompense… ? » Demanda Shûishi.


Soudain les Monokumers apparurent et nous présentèrent quatre objets absurdes. Une pierre sphérique, un ocarina, une pancarte et une sorte de manivelle.


     -« Gonta ne comprend pas. Qu’est-ce que c’est ? »

     -« Des rebuts ? On est censé en faire quoi ?! » Demanda Kaito.

     -« Franchement ? Je n’en sais rien moi-même. Vous allez bien trouver tous seuls, non ? Il faut savoir rester optimiste, parfois, dans la vie !»

     -« Quelle jolie phrase. » Dit joyeusement Gonta.

     -« En fait… T’essai juste de nous refilés tes déchets… » Fit remarquer Rantarô.

     -« J’ai dit qu’il fallait être optimiste ! »

     -« Oh ! Mais j’optimise, je t’assure ! »

     -« Peu importe, à vous d’en faire bon usage ! »


Sur ce, tous les oursons et leur paternel disparurent.


     -« Bon du coup, on fait quoi de tout ça ? » Demanda le tennisman.


Tout le monde regarda, chipota et examina les babioles étalé sur la table.


     -« Je ne pense pas que Monokuma nous est donné ces trucs par hasard… » Commençais-je.

     -« Peut-être ouvre-t-il des passages secrets ?! » S’excita Kokichi.

     -« … Ce n’est pas impossible… Certaine zone son resté inaccessible lors de notre première fouille» Répondis-je.

     -« Alors, ça ouvrirais la voie aux autres étages ? » Demanda Miu.

     -« Et peut-être plus… J’ai remarqué plusieurs commodités assez étranges lors de l’exploration. » Repris Rantarô.

     -« Alors c’est réglé. Qui s’en occupe ? » Demanda Kaito.

     -« Oh ! Moi ! Moi ! Je veux ! Nishishi~ »

     -« Non… Tous sauf toi… » Fit l’astronaute.

     -« Quoi ?! T’es vraiment méchant ! » Pleura le despote.

     -« Hum, si je peux me permettre. » Commença Kaede. « Nous sommes quinze et quatre objet. Nous pourrions former quatre groupes et chacun pourra s’occuper d’un objet. »

     -« Ouais Kaede, c’est une super idée ! Je n’en attendais pas moins d’un de mes deux disciples. » Fit Kaito.

     -« Euh… un disciple ? Moi ?» S’interrogea Kaede.

     -« Bien sûr ! Avec Shûishi, à nous trois, nous formons l’équipe ultime ! »

     -« … Si tu le dis Momota-kun… » Répondis Shûishi un peu mal à l’aise.

     -« C’est décidé ! Nous formons la première équipe d’exploration et je prends ça ! » Fit l’astronaute en s’emparant de l’orbe.


Le reste se mit aussi en groupe. Himiko, Tenko, Korekiyo et Kokichi, pour l’ocarina. Kirumi, Ryoma, Gonta et Angie, pour la pancarte. Et enfin, Miu, Tsumugi, Rantarô et moi, pour la manivelle.


     -« Hey pourquoi, je suis dans cette équipe ? Je voulais être avec onee-chan ou maman ! Quoi qu’avec Himiko, c’est pas mal non-plus. Nishishi~ »

     -« Nyeh ?»

     -« Hey ! Ne t’approche pas d’Himiko-chan mâle stupide ! Si tu crois que je ne t’ai pas vu la regardé avec un drôle d’air ! »

     -« Qu… Quoi ? »

     -« Bon vous avez fini ? On peut y aller ? » S’impatienta Korekiyo.

     -« Rejoignons-nous ici pour l’heure du diner, afin de faire part de nos découvertes. »


Et c’est sûr ces dernières paroles de Kaito, que nous partions tous à nos recherches.


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