La voix des morts

Chapitre 13 : Chapitre 12

1426 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 24/12/2019 23:31

A la fin du procès…


…Le coupable désigné fût…


…Maki Harukawa.


Cette dernière ne s’était pas beaucoup défendue sous l’accusation du détective… Nous avons également appris qu’elle cachait son véritable Ultime… Elle n’était pas Nurse… Mais Assassin Ultime.


Je pense que s’est cette révélation qui a convaincu tout le monde, ou presque… Kaito s’est battu pour elle, l’innocenté, mais ça n’a pas suffi. Moi-même, je ne pensais pas qu’elle était capable…


J’avais hésitée, mais au final j’ai votée pour Tsumugi.


Aux résultats il y avait eu un vote contre moi, un contre Kaito, un autre contre Tsumugi et tout le reste est parti vers Maki…


Et c’est sous l’approbation de Monokuma que Maki se fit exécuté devant nos yeux.


La punition de l’Assassin Ultime fût similaire à la mort de Kiibo. Maki s’était fait écartelé.


Mes voisins de tribune, Gonta et Kaede, ont même dû venir me ramasser, écroulée en pleine crise d’angoisse. Voir un cadavre, c’est une chose… Voir une exécution en est une autre, surtout quand cela concerne quelqu’un qu’on connaît. Le pire, se fût le visage anéanti de Kaito lorsque Maki mourut sous le sort de Monokuma…


A la fin, certains quittèrent la salle le visage baigné de larme, d’autres juste choqué. L’astronaute effondré, a dû être évacué sur le dos de Gonta.


Moi, je me suis juste assise dos aux barreaux de ma tribune, je n’ai pas assez confiance en mes jambes pour me porter.


Il ne restait maintenant plus que moi et Rantarô dans la pièce, ainsi que les esprits de Maki et Kiibo.


Le dos tourné aux esprits, le regard dans le vide. Je me concentrais sur la discussion à sens unique entre Maki et Kiibo. Le robot disait qu’il était désolé et qu’il ne lui en voulait pas, mais l’assassin ne lui répondit pas.

Est-ce que tout cela était vrai ?


Non.


Je refuse d’y croire.


Nous avons forcément oublié des trucs dans cette affaire.


J’en suis certaine.


Pour moi, Maki est innocente…


J’étais tellement perdue dans mes pensées que je n’ai pas senti qu’on me déplaçait, pour m’installer sur les genoux de quelqu’un. Ainsi qu’une main sur mon visage essuyant ce qu’il semblait être des larmes dont j’ignorais que je versais.


Je m’installe confortablement sur mon siège humanoïde, qui se trouve être Rantarô, et replonge dans mes songes.


Nous sommes peut-être resté dix… vingt… trente minutes comme ça. Je ne saurais dire. Mais une chose était sûre…


     -« Maki n’est pas l’assassin de Kiibo… »


Je ne sais pas ce qu’en ont pensé Ran, Maki ou encore Kiibo… Parce que je me suis directement endormi après ça.


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Le lendemain matin, je me suis réveillé avant Ran. Chose plutôt rare. Ses bras à ma taille me maintenant fermement contre lui.


Nouvelle révélation, je suis une peluche.


Mais bien que cela soit confortable, que j’ai envie de le regardé dormir, entrelacé mes doigts avec les siens, caresser ses cheveux, écouté les battements de son cœur jusqu’à me rendormir ou peu importe ce qui me passe par la tête.


Je ne peux pas.


Piètre excuse, oui.


Mais les événements d’hier, son encore tout frais. Et j’aimerais me vidée la tête avant le déjeuner.


C’est donc le plus discrètement possible que j’essaie de m’extirpée des bras de mon amant, me lave et quitte la pièce.


Dehors, je croise Gonta. Il semble chasser les insectes, sans grand succès. N’étant pas trop intéressée, je continue mon chemin jusqu’à un coin d’herbe familier, où je m’installe en étoile de mer.


Paix et solitude. C’est agréable

.

Ou du moins ça l’étais jusqu’à ce qu’une ombre vint assombrir la vue. Non pas qu’elle était clair de base, à cause de cette immense cage surplombant l’école.


Face à moi, une personne que je n’aurais jamais cru m’approcher de son plein gré.


Kaede Akamatsu, la fille qui me prenait pour l’instigateur ou juste l’assassin de Kiibo, peu m’importe.


     -« Bonjour (T/P). Puis-je te parler ? »


La fille semblait très nerveuse. Je lui adressai un signe de tête positif et tapota une place dans l’herbe, lui faisant comprendre que j’étais à l’écoute.


La pianiste s’installa, les poings serrer sur les genoux.


     -« Je tenais à m’excusée. »

     -« Pour ? »

     -« J’ai cru que tu étais l’instigatrice et que tu avais tuée Kiibo… »


Rien de nouveau sous le soleil, je le savais déjà…


     -« Et qu’est-ce qui t’as persuadé du contraire ? »

     -« Ta réaction face au procès, surtout l’exécution. Si tu avais vraiment organisé ce jeu, tu n’aurais pas réagis de cette façon. »

     -« Es-tu sûre ? J’aurais pu faire semblant… »

     -« Je ne pense pas… »

     -« Ecoute Kaede, ça me touche énormément que tu sois revenue sur ta décision. Mais tu ne dois pas te fié à ça. Il y a un traitre parmi nous, qui dois certainement bien jouer la comédie et se foutre de nous à l’heure qu’il est. Tu dois te méfier de tout le monde, de moi, de Rantarô, de tous, même de ton petit-ami Shûishi. »

     -« Co-Comment… ? »

     -« Comment quoi ? Shûishi ? Une intuition… Mais ton rougissement prouve que j’ai visé juste. »

     -« Ok oui t’as raison. Mais ça reste entre nous ! En échange je garderai aussi pour toi et Rantarô dans la bibliothèque.»

     -« Ah oui… Ca… J’avais oubliée… Ah ah ah… » Et t’était pas obligée de le rappelé.

     -« Ahahah (T/P) est très mignonne quand elle rougie. » Dit la blonde exprès pour me gêné.

     -« STOOOP ! Revenons à nos moutons, tu veux ? »

     -« D’accord d’accord, t’énerve pas. Je décide tout de même de vous faire confiances. » Positiva-t-elle. « Si je ne le faisais pas, je ne pourrais jamais sauver tout le monde. »

     -« C’est déjà rater… »

     -« Oui… Mais ça n’empêche pas qu’on peut limiter les dégâts. »



     -« Si tu le dis… Je vais te confier quelque chose, mais pas ici… »

     -« Que… »

     -« Quand le moment sera venu… Je te le dirai. Mais nous n’avons pas le temps pour l’instant. »

     -« Hein ? »


Kaede allait insister mais nous fusses interrompu par une tierce personne.


     -« NYAHAHA ! Ohayo Kaede-chan ! (T/P)-chan ! Je vous cherchais. »

     -« Ohayo Angie. »

     -« Ah ? »

     -« Tout le monde est au réfectoire, on vous attend depuis un moment ! Heureusement qu’Atua m’a dit ou vous étiez ! Allez go go, dépêchez-vous ! ».


Nous nous dirigeâmes donc vers le réfectoire, prête pour une nouvelle journée dans cet enfer… Youpi…

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