La voix des morts
Encore la bibliothèque, ça devrait être la dernière fois que je me retrouve ici dans cet état. Rantarô est là, bien vivant pour l’instant. Le premier flash ébloui, puis le second. Le bruit de roulement qui mettra bientôt fin à sa vie. Le boulet tombe, mais Rantarô l’évite de justesse. Je suis soulagé, tandis qu’il arbore un visage choquer face à l’objet meurtrier.
Et puis l’étagère et la porte s’ouvre, montrant encore ces yeux bleus mystérieux. Et un second boulet est lancé… Qui lui, atteint sa cible avec succès…
Le son du réveil des Monokumers me sort de mon sommeil. 8h… Dans moins de 24h, tous sera terminer. Je lève et remarque que mon compagnon a disparu. Il serait parti sans moi ? Voilà qui est plutôt rare.
Je me dépêche de m’habiller et me précipite vers le réfectoire.
Sur ma route, je ne croise personne. Ce n’est pas normal non-plus. Ah tiens ? Voilà Angie ! Je m’inquiète peut-être pour rien.
-« (T/P)-chan ! Ohayo ! »
-« Ohayo, Angie. Comment vas-tu ? »
-« Oooh Angie vas bien. Mais, Atua a vu quelque chose ! »
-« Ah ? »
-« Vite vite (T/P)-chan, quelque chose se passe au réfectoire ! Atua l’a dit ! Vite ! »
Sur ce, elle partit à grande vitesse vers le réfectoire, moi à ses trousse. Je la dépassai facilement et fracassa la porte de la cantine.
-« … c’était simplement une … » Ryoma s’arrêta à mon entrer.
-« Simplement une quoi ? De quoi ? Et comment ? » Demandais-je.
-« Tu tombes à pic (T/P) ! » fit Miu.
-« Ce mâle est devenu complétement dingue. »
-« Ben explique alors ! »
-« Euh… Ryôma-san s’est proposé de… » Commença Tsumugi.
-« De donné ma vie, pour sauver la vôtre. »
-« Hors de question. »
-« Tu ne comprends pas ? Je n’ai aucune raison de vivre. Alors si je peux aider quelqu’un en donnant ma vie, cela me convient parfaitement. »
-« Ça… Ça ne va pas la tête ! Nous nous somme promis de sortit d’ici tous ensemble ! » S’énerva Kaede.
-« J’y croyais aussi. Mais le temps presse. Et… »
Ryôma n’eut pas le temps de finir sa phrase que Kirumi lui mit une gifle.
-« Ki... Kirumi ? »
-« Comment peux-tu dire des choses pareil ? Plus de raison de vivre ? Et nous alors ? Nous somme tes amis non ? Kiibo, Miu, Kokichi, Rantarô, (T/P)… Moi. N’avons-nous pas, ne serait-ce qu’un peu d’importance à tes yeux ?! »
-« C’est justement parce que vous êtes important qu’il faut que vous sortiez d’ici ! »
-« Tu ‘auras pas besoin de te sacrifier pour nous. »
-« Ran ? »
-« Hmm ? »
-« Je vais personnellement mettre fin à ce jeu macabre. Oui… C’est bon, je me suis décidé. »
-« Quoi ? Mais, tu n’es pas sérieux ? » L’engueulais-je.
Il me sourit.
-« Désolé (T/P). J’y pense depuis un moment. Mais c’est seulement grâce aux événements d’hier que j’ai enfin pu me décider. Après tout, j’ai moi aussi des gens à protéger. »
« Peu importe ce qui arrive, je te protègerais, tu sortiras vivante d’ici… j’en fais le serment. »
… Idiot. Si tu crois que je vais te laisser faire tous tout seul, tu te mets le doigt dans l’œil.
-« Remporter ce jeu, ne veut pas forcément dire commettre ces meurtres forcés… Non… Nous devons y mettre fin à proprement parler, et ce de façon définitive. »
-« Et tu te prétends en être capable ? » Demanda Korekiyo.
-« Je n’aurais pas pris la parole, si ce n’était pas le cas. »
-« Et comment comptes-tu t’y prendre ? »
-« Ha ha… Je ne vais malheureusement pas pouvoir vous le dire, ce serait trop simple. Et je compte sur vous pour ne pas me mettre de bâtons dans les roues… »
-« Ho hoo… Je vais prier très fort pour que tout se passe bien, alors ! Mais si jamais tu mens, tu subiras la colère d’Atua sur trois générations ! »
J’arbore un visage complétement vide d’émotions tandis que Rantarô me regarde comme s’il était désolé.
-« Ha ha, tu ne me rassures pas. Je vais faire de mon mieux, faites-moi confiance. » Répondit-il légèrement craintif.
De quoi as-tu peur ? De moi ou de sa malédiction ? Parce que je jure, que si je suis maudite par ta faute, je te trucide moi-même !
Après cette discussion, la pièce se vida peu à peu de ses occupants, me laissant un peu de réflexion avant d’enquêter.
Tout faisait sens. De la réaction de Rantarô tout à l’heure, jusqu’au meurtre dans la bibliothèque. Il est devenu la cible du mastermind uniquement dans le but de le piégé. Mais son plan se retournera contre lui car une deuxième personne a eu la même idée que lui. Le premier boulet sera lancé à l’aveugle par cette personne. Le deuxième venant de la porte, viendra du mastermind.
Si j’empêche le premier de tomber, le deuxième ne sera peut-être pas lancer.
Bon destination… la bibliothèque.
En arrivant près des escaliers du sous-sol, j’entendis une conversation venant d’une des classes, Kaede et Shûishi. Ils parlaient de capteur et d’appareil photo dans la bibliothèque. Certainement ceux qui vont attirer Ran vers l’étagère d’où tombera le boulet. C’est donc eux qui vont le lancer.
Je continu donc ma route vers la bibliothèque. Là-bas, je retrouve Rantarô face à ce qui devrait être la porte blindé. Il était tellement perdu dans ses pensé, qu’il ne m’a pas entendu entrée.
Je pose ma main sur son épaule, il semble surpris et tendu en premier lieux. Mais lorsqu’il vit que ce n’était que moi, son corps se décrispa, et l’une de ses mains vint rejoindre la mienne. Nos regards rivés sur la grande porte.
-« Kaede et Shûishi sont au courant pour cette porte. »
-« Cela ne m’étonne pas d’eux, ils se sont eux aussi investit à nous libéré. »
-« Je pense qu’ils vont tenter quelque chose. Mais ça va mal finir. »
-« Comment ça ? »
-« J’ai vu ta mort Rantarô. »
-« … »