La voix des morts

Chapitre 8 : Chapitre 7

1427 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/09/2019 16:15

J-1 avant la fin de la limite de temps.


Rantarô passe la journée avec Kiibo et Kokichi. Je suis donc allée rejoindre Miu dans son laboratoire. Sujet de discussion… Les garçons…


     -« Alors (T/P), dis-moi ou en es-tu avec avocat boy ? »

     -« Euh… nul pars~ »

     -« Comment ça ? Je vois toujours l’un de vous aller dans la chambre de l’autre pendant le temps de nuit. Ne me dit pas qu’il y a rien. »

     -« On dort ensemble, on se câline, mais ça s’arrête là. »

     -« QUOI ! Même pas un petit préliminaire ? Une petite fé… » Je mis ma main sur sa bouche, rouge de gêne.

     -« Non mais ça va pas ? » En réponse, elle me lécha la main. Gnnnn ! Beurk. Que j’essuyai sur sa manche. « Tu es vraiment dégoutante ! »

     -« Dis-moi que tu l’as déjà embrassé ! »

     -« … »

     -« Oh stop. Il n’est pas possible que ce soit si innocent que ça ! »

     -« Mais ça ne te regarde pas ! »

     -« Si, ça me regarde ! Demain est peut-être notre dernier jour, et il est hors de question de te laisser mourir vierge ! »

     -« QUOI ? Mais occupe-toi de ton cul à la fin ! »

     -« Il va très bien merci. Kiibo est très doué cela dit. »

     -« … » Quoi ? « MAIS J’ETAIS PAS OBLIGE DE SAVOIR !!! »

     -« Ah ? Et moi qui pensais que sa pouvait t’intéresser… Après tout qui ne s’intéresse pas à la grande et sublime Miu Iruma ?! MOUHAHAHA ! »

     -« Je pourrais m’y intéressée si seulement tu arrêtais de faire des sous-entendues déplacer. »

     -« De quoi tu parles ? Tu dors avec un mâle rempli d’hormones en chaleur tous les soirs et c’est moi qui suis déplacée ? »

     -« Même si c’est le cas, il a la pudeur de ne pas le montrer, contrairement à toi ! »

     -« Mais aller, arrêter de vous comporter comme des puceaux coincé du cul ! Tu l’aime, non ? Alors agie ! »

     -« Ça se voit tant que ça ? »

     -« Tu plaisante j’espère ? Ca crève les yeux ! Et lui aussi d’ailleurs, sinon vous ne dormiriez pas ensemble… Alors cessés de tourner autour du pot et sautez-vous dessus tel des bêtes sauvages ! »

     -« Miu… TAIS-TOI ! »

     -« Ouais tais-toi Miu. On t’entend depuis l’autre bout de la cours. Sinon de quoi vous parliez ? Qui sont des bêtes sauvages ? Kiibo a-t-il une quéquette ? »

     -« … »

     -« … »


Je pense que je viens d’inventé une toute nouvelle nuance de rouge… Il fait semblant de rien, mais il a totalement entendus ce qu’on disait ! Suffit de voir son sourire narquois pour comprendre.


     -« ÔMA-SAN ! » s’indigna Kiibo.

     -« Ca te regarde, nabot ? »

     -« Kokichi cesse de te mêler de ce qui te regarde pas… » fit Rantarô avec exaspération.

     -« Nishishi~ Tu ne dirais pas ça, si tu savais de quoi elles parlaient. »

     -« Bon Miu, c’était sympa, mais il temps de partir ! » dis-je vite fais.

     -« N’oublie pas ce qu’on a dit, hein. » me dit-elle avec un clin d’œil.


Comment pourrais-je oubliée ? Tu as empoisonnée mon esprit avec tes idées perverses !


     -« Mouais… C’est ça… Pas de bêtises tous les deux, bye ! »

     -« D… Des… bêtises… ! HIIII ! »


Inutile de me retourner pour savoir qu’elle fantasmait, limite en train de baver, tout en serrant le pauvre Kiibo dans ses seins…


Je sortie donc en vitesse du laboratoire de l’inventrice, accompagnée des deux garçons.


     -«Mais attendez ! Il me reste une question sans réponse. » dis sérieusement Kokichi.


Lorsqu’on entendit…


     -« AAAAAaaah~ KIIBOooo~ »

     -« … »

     -« … »

     -« … »


Je ne pus m’empêché de cacher mon visage dans mes mains. Rouge de honte. Je vais bientôt finir par rester de cette couleur.


     -« Tu as ta réponse ? » demanda Ran.

     -« … Oui. Je suis satisfait ! »


Sur ces mots nous rejoignîmes les dortoirs. Kokichi sautillait un peu partout, Rantarô avait la tête dans les nuages, tandis que moi, je repensais à ma conversation avec Miu, ainsi qu’à ma dernière vision.


Soit je perdais Rantarô, soit on mourrait tous. Peu importe ce qu’il arrivera demain, j’allais perdre la personne que j’aimais.


C’est sur cette pensée, que je décidai de tout lui raconté dès ce soir.


     -« Bon les tourtereaux, je vous laisse ! (T/P)-chan, ta remarque de tout à l’heure, prend là en considération également. » fit sournoisement Kokichi. « Bye bye, pas de bêtises. »


Merci Kokichi… J’en avais vraiment besoin….


Je partie donc rejoindre Rantarô qui s’était déjà dirigé vers sa chambre. Une fois arrivé, je n’eus pas le temps de l’appeler, que mes lèvres fût prise avec un autre paire. Un baiser doux et léger comme une plume, qui ne dura à peine que quelques secondes. Ran déposât son front sur le mien, les yeux légèrement clos.


     -« Pardonne-moi, mais je ne pouvais pas m’en empêch… »


Je l’interromps en mettant mon doigt sur sa bouche.


     -« Rantarô… Tu n’as rien à te faire pardonner. » Et se fût à mon tour de d’entamer un baiser plus passionné, pendant lequel plusieurs images ou devrais-je dire des souvenirs me revinrent en tête. Nous nous étions stoppés. Vu son expression, il a dû voir la même chose que moi.


Ran prit mon visage entre ses mains et m’embrassa sans lendemain. Sans s’en rendre compte nous nous étions retrouvées sur le lit, les vêtements éparpillés un peu partout. Ré-explorant le corps de l’autre, corps contre corps, peau contre peau, nos mains laissant de douces caresses sur leurs passages, tout dans une étreinte amoureuse que j’espère ne plus jamais oublier… celle de mon amant.


Au bout d’un moment nous restions blottît, profitant de ce qui devrait normalement être notre dernière nuit ensemble. Après un dernier baisé avant de s’endormir, je l’entendis murmurer…


     -« Peu importe ce qui arrive, je te protègerais, tu sortiras vivante d’ici… j’en fais le serment. »


Moi aussi, je ne te laisserai pas mourir, quoi qu’il en coûte !


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