La voix des morts

Chapitre 7 : Chapitre 6

1160 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 07/09/2019 10:40

Ce que nous redoutions est bel est bien arrivé… Un temps limite… Que faut-il de plus pour affoler les troupes ?


     -« Un temps limite ! »

     -« Je ne veux pas mourir ! »

     -« Une exécution sommaire… ? »

     -« Je veux pas être mangé ! »

     -« Une horde d’ours ?! »     

     -« J’ai faim… »

     -« Comme oses-tu ? C’est honteux ! »

     -« Comment ça ? Mon école, mes règles. Si vous ne les respecter pas, je me dois de vous y forcer, sous peine de punition ! Quel aurait été le but de vous faire venir ici sinon, hein ?! »

     -« Tu nous as pas demandé notre avis, je te signal ! »

     -« Oui, mais alors, cela n’aurait pas été marrant… Sur ce je vous laisse ! Je n’ai pas que ça à faire. »


Et Monokuma reparti.


Un silence pesant s’abattit sur nous. La peur se lisait sur les visages. Nous avions passé une semaine à lier des amitiés et agir comme si tout allais bien, tellement que certains avais oublié pourquoi nous étions enfermés ici…


     -« Alors c’est comme ça que tous va se terminer… ? Nous allons vraiment mourir ? » demanda Tsumugi.

     -« Ne vous inquiétez pas, Atua nous accueillera avec compassion dans sa demeure. »

     -« Une fois qu’on sera mort… » mumura Himiko.

     -« Alors vous êtes résolus ? » commençais-je énervé. « Vous allez vous laisser mourir sans rien faire ?! »

     -« C’est vrai ! Ne paniquer pas pour si peu ! » s’exclama Kaito.

     -« Gonta veux se battre pour ses amis ! »

     -« Moi aussi, je vais me battre pour eux ! » s’exclama Kiibo.

     -« Nishishi~ Et comment compte tu faire avec ta force de mouche ? »

     -« Ôma-san ce n’est pas le moment ! »

     -« Et les machines, vous les avez oublié ? »

     -« Je ne pense pas qu’on puisse inclure les Exisals. » déclara Shûichi.

     -« Pourquoi donc ? » demanda Himiko.

     -« Parce que je les ai détruits la dernière fois… » dis-je.

     -« Mais oui ! Voilà la solution ! (T/N) pourrait détruire Monokuma et sa horde à la fin de la limite de temps ! » s’extasia Tsumugi.

     -« Quel chance que Atua t’est bénie d’un tel pouvoir ! »

     -« (T/N) pense tu pouvoir refaire cet exploit pour nous sauver une seconde fois ? » demanda Kaede.

     -« Euh…»

     -« Je m’y oppose… »


Tous les yeux se tournèrent vers Rantarô.


     -« Qu… Quoi ? Mais pourquoi ? » demanda Kaede.

     -« (T/N) s’est évanouie la dernière fois. Il est hors de question que je la laisse prendre des risques.»

     -« Ouais a vous écouter j’ai l’impression qu’on mourra tous plus vite. » déclara Kokichi. « Comment allez-vous expliquer ma mort à mes proches si jamais je perds la vie pour avoir écouté vos âneries ? »


Tsumugi et Kaede ne savaient que répondre.


     -« Nishishi… Je plaisantais. Je n’ai pas de proches. Du moins pas à l’extérieur. Mais je ne sais pas ce qu’il en est pour vous. Bon moi j’y vais. Allez onee-chan, tu viens avec. »


Je fusse donc tirer du réfectoire sous le regard complice de Rantarô et Kokichi.


Nous nous installâmes dans l’herbe comme d’habitude, rejoint par Miu et Ryoma peu après. Rantarô, Kiibo et Kirumi étant resté au réfectoire pour la réunion. Nous discutâmes de notre situation malchanceuse et pour égayer l’ambiance, Kokichi commença une bataille d’herbe qui n’épargna personne.


C’est donc tout vert et plein d’herbe que nous accueillir les derniers membres de notre groupe.


     -« Mais que s’est-il passé ? Vous savez que l’herbe est difficile à nettoyer ?! »

     -« Nishishi~ Pardon maman, mais on s’ennuyait~ »

     -« Ennuie ou pas, vous êtes tous sale. Donne-moi tes vêtements ! » Kirumi commença à retirer le haut plus très blanc de Kokichi.

     -« Hey ! Mais qu’est-ce que tu fais ? »

     -« La lessive ! »

     -« Je dirai plus un viol ! HELP ! Maman m’agresse ! »


Comment s’empêcher de rire face à ça ?


     -« Et vous ! Ne riez pas. C’est bientôt votre tour ! »


On se tût, pendant que Rantarô et Kiibo mourrait littéralement de rire. Ils pensent être épargnés ?


Miu et Ryoma balancèrent de l’herbe sur Kiibo, ce qui n’est pas très efficace d’ailleurs. Tandis que je sautai sur Ran, nous faisant tombés.  Et moi, à califourchon sur lui. Je mis plein d’herbe dans son T-shirt.


     -« Mais… Hey ! » dit-il entre deux rire.

     -« Désolé, très cher chevalier. Tu étais trop parfait pour moi. » Je lui embrassai la joue et partie en courant vers les dortoirs, suivi des autres, s’esclaffant comme des cinglés.


C’était peut-être puéril. Mais autant s’amusé tant qu’on peut.


       -« Hey ! Ne me laisser pas ! Bande de traître ! »

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