La voix des morts
Je me promène parmi des rangers de livre. Une bibliothèque. Je cherche quelque chose… Mais je ne sais pas encore ce que c’est. Je continue à parcourir les titres de livre. Ne trouvant rien de particulier, je m’apprête à lire un de ses bouquins poussiéreux, mais lorsque je pris la chose, l’armoire s’ouvrie… me laissant voir une porte blindée… Qu’est-ce que ça fait dans une bibliothèque ?
Je me réveille avec un horrible mal de tête. Me rappelant la raison de mon état, je ne m’en inquiétai pas plus. C’est normal, mais ça fait tellement mal ! Je me demande comment mon cerveau fait pour ne pas exploser. Seul solution, se rendormir. Ce lit est tellement douillet et chaud, ça ne sera pas difficile.
Attend… Un lit ?
J’ouvris les yeux, je suis dans une chambre. Je scanne la pièce du regard. Un bureau, un petit salon, deux portes, une pour une salle de bain et l’autre pour sortir, je suppose et un écran étrange. A ma droite un réveil qui indique 5h56, je vais pouvoir dormir encore un peu. Et de l’autre côté, Rantarô avachi dans une position loin d’être confortable. Le garçon était assis par terre et a moitié affalé sur le lit. Le pauvre a du veillé sur moi toute la nuit. Ne pouvant pas le laisser comme ça, je me levai vacillant un peu à cause de ma migraine.
… Je n’arriverai jamais à le déplacer… Il est trop grand et moi trop instable. Mais je ne peux pas le laisser comme ça quand même !
Je le poussa légèrement histoire de ne pas le réveillé brusquement, mais pas de réaction. Bon tant pis pour la délicatesse, je veux dormir ! Je lui pince le bras, il se réveil
.
-« (T/P) ? » fit l’intéresser complètement endormis.
Je tapotai la place à côté de moi. Il me regarda étrangement, mais vint tout de même s’installer et se rendormis immédiatement.
Au moins j’aurais l’esprit en paix d’avoir fait une bonne action. Apres tout se réveillé avec des crampes ce n’est pas cool. Comme ma migraine… qui me rappel d’aller dormir aussi… Ce que je fis…
Me voilà de retour face à cette grosse porte cacher… Il semblerait qu’il faille une carte magnétique pour l’ouvrir. Pas besoin. Après inspection, la porte s’ouvre toute seule, me laissant entrevoir des yeux bleue. Rien de plus. Je me réveil aux doux son d’une alarme.
*DING DONG* (Joyeuse petite musique du réveil –)
Qui ose me réveillé alors que j’étais en pleine introspection ? Je m’apprête à fusillé le mal du matin aka le réveil, qui semble même pas fautif. Et je me rends compte que je ne peux pas bougée ! Il se trouve que… moi et le joli garçon d’à côté, nous nous soyons enlacés durant notre sommeil !
En temps normal, j’aurais hurlée et balancé n’importe quoi à la tête de l’individu. Pourtant ma tête est vide. Je me sens calme et mon corps refuse de bougé.
Maintenant que je le regarde mieux… cette scène m’a l’air familière… Mais je ne me souviens pas !
Rantaro est lui aussi éveillé, et semble dans le même état que moi. Nos regards se sont perdus l’un dans l’autre à la recherche de mémoire inconnue.
Jusqu’à ce qu’un écran au mur s’anime, présentant un petit salon avec cinq ours.
-« Bonj-ours tout le monde ! »
-« Hmm hmm… Annonce du bureau d’information de l’Académie des Prodiges Condamnés. »
-« Bande de minus, il est 8h ! Vous ne sentez pas le parfum du sang frais au matin ? »
-« Alors alors, qui est mort ce matin ? »
-« Arrête… Si je vois un cadavre au réveil, je vais vomir partout ! »
-« Profitez bien de votre rentrée scolaire ! »
-« … »
Et l’écran s’éteignit.
-« Euh c’était quoi ça ? J’ai manqué beaucoup ? »
-« Ouais et crois-moi, pas de bonne nouvelle… »
Rantarô m’expliqua tout. La prison école, le fait de s’entretuer et nos bourreaux oursons psychopathes. Il me remit également un « MonoPad ». Une tablette comportant, une carte de l’école, la liste des étudiants, ainsi que le règlement…
Voyons voir ça…
Pas de limite de temps pour votre vie en communauté à l’intérieur du campus.
Un procès de classe sera organisé entre les élèves à chaque meurtre commis dans ses murs. Seul le coupable responsable du crime se verra puni en cas de verdict correct. En cas d’erreur, tous les élèves en dehors du coupable subiront la même punition. Seul le coupable vainqueur du procès pourra quitter l’académie et rejoindre l’extérieur.
Les meurtres devront se poursuivre jusqu’à ce qu’il ne reste plus que deux élèves.
Durant l’horaire de nuit, de 22h à 8h, le réfectoire et le gymnase seront fermés.
Il est strictement interdit d’agresser le directeur de l’école, Monokuma.
Monokuma ne participe en aucun cas et d’aucune façon aux meurtres pouvant se produire.
Faites bien attention à ne pas endommager votre MonoPad.
Une annonce de découverte de cadavre est faite lorsqu’au moins trois élèves en découvrent un.
Vous pouvez effectuer librement toutes les recherches vous semblant nécessaires.
Tout élève ne respectant pas le règlement de l’académie se verra éliminé par les Exisals.
-« Mouais… On ne pouvait pas mieux tombés… »
-« Je ne te le fais pas dire… »
J’allais me laisser retomber sur le lit, lorsque quelqu’un vint sonner à la porte. Je partie ouvrir, mais…
-« NON ! Non, non, (T/P) n’y vas pas ! Laisse-moi faire ! » dit rapidement Rantaro essayant de m’attraper rapidement.
-« Trop tard, j’y suis déjà. » dis-je en lui tirant la langue. Non, mais qu’est-ce qu’il lui prend ?
J’ouvris donc à notre invité, qui n’était autre que… Ryoma je crois… Le jeune homme cligna deux fois des yeux et deviens aussi rouge qu’une tomate. Il bredouilla vite fait qu’on devait se préparer, que tout le monde attendais au réfectoire. Et il partit vite.
Mais… lui aussi ? Qu’est ce qui se passe avec les gars aujourd’hui ?
En refermant, je rebrousse chemin et passa devant un miroir…
…
Ok… J’ai compris.
Je regarde le garçon aux cheveux verts qui semblait vouloir s’étouffer avec un oreiller.
-« Rantarô ? »
-« Hmmmm… »
-« C’est la chambre à qui ? »
-« … Mienne. »
-« Et… Qui m’a changé ? »
-« … »
-« .. ! »