La voix des morts
PDV Rantarô
Un instant, Kaede et Shûichi manquèrent de se faire écraser par un Exisal, et l’instant d’après tous les Exisals se fracassèrent contre un mur.
Personne n’avait compris ce qu’il venait de se passer, mais fallait vraiment être débile pour ne pas comprendre que c’était (T/P) qui l’avait provoqué. Juste après cette démonstration de… puissance ? Si je peux le dire ainsi. La jeune fille c’est évanouie dans mes bras.
Au loin des petits ours s’affolait autour des machines.
-« Oooh c’est cassé. »
-« Non tu crois ? IMBECILE ! »
-« Papa ne sera pas content ! »
-« Tu parles. Il va être furax ! »
-« … »
Les créatures se tournèrent doucement vers nous, et commencèrent une petite chorégraphie pour se présenté.
-« Monotaro~ » le rouge.
-« Monosuke. » le jaune.
-« Monophanie~ » le rose.
-« M-O-N-O-D-A-M. » le vert.
-« Monokid ! » le bleu.
-« Bonj-ours ! Ensemble nous sommes les… Monokumers ! »
Un gros blanc suivi.
Des peluches qui parlent? Vraiment?
-« Euh, on ne fait plus peur, comme ça, hein ? Pas vrai ? Pas vrai ? »
-« Si, mais plus de la même façon… ! »
-« Vous êtes prêts, bande de larves ?! »
-« Toi, par contre, tu sais bien faire peur comme il faut ! »
-« Ouais ! Je suis un bourreau infernal venu des Enfers pour les jeter dans les ténèbres !! »
-« Monokid, à trop utiliser le mot « enfer », tu vas lui faire perdre de son infernabilité. Sinon… Qui de vous, bande de naze, à détruit nos fabuleuses machines, hein ? Ça coûte une fortune toute cette technologie ! »
-« Oui ! Vous allez le payer ! »
-« Allons-nous passer un sale quart d’heure ? Kukuku~ »
-« Pas de merde Sherlock, t’as trouvé ça tout seul ? » répondit Maki ennuyé face à un Korekiyo amusé.
Les choses s’enveniment et deviennent incontrôlable. Nous sommes face à ce qu’il semblerait être des ours en peluches psychopathes. Pendant leurs monologues, je m’étais éclipsé à l’arrière du groupe avec une (T/P) inconsciente. Je cherchai une sortie. Mais ce fut cas y impossible. Les portes étaient bloquée et les fenêtres barricadée avec du barbelé.
-« Si seulement un évènement perturbateur supplémentaire pouvait se produire… » ironisa Kokichi.
-« Attend ! Atua va nous sauver ! »
-« T’es sûr ? Tu dis ça depuis au moins une heure ! » paniqua Kaito.
-« Ton Dieu c’est de la merde ! » s’exclama Miu
-« Miu-san s’il vous plait, calmez-vous vous m’étouffer. »
-« Pas possible t’es un robot Kee-boy. Nishishi~»
-« ROBOPHOBE ! »
-« Vous trouvez que c’est le moment de s’amuser ? Vous voulez que je vous tue ? » menaça Maki.
-« NOOOONNNN ! Pas toi aussi ! » dramatisa Kaito s’accrochant à la Nurse. « HARUMAKI ! »
-« Hey lâche-moi ! On ne se connait pas, donc je ne te permets pas ! » répondit la fille gênée, se détachant de son agresseur et l’étalant comme une crêpe.
-« HARUMAKIIIII ! »
Soudain les lumières du gymnase s’éteignirent toutes. « Qui a éteint la lumière ? » « C’est l’heure de dormir ? » « Je suis aveugle ! » « Pas grave… » Non, mais c’est gens ne peuvent pas se taire sérieux ?
Les projecteurs illuminèrent un énième invité. Un ours noir et blanc, plus grand que les cinq autres, trônait sur le bureau déjà installé sur l’estrade.
-« C’est moi, le seul et unique dieu de ce nouveau monde… Ainsi que le directeur de l’Académie des Prodiges Condamnés ! C’est moi, Monokuma ! Bonjour, et enchanté de faire votre connaissance à tous. »
Euh OK… Encore une peluche, il y en encore beaucoup de cacher ?
-« Ouais ! C’est papa ! »
-« Hell yeah ! Comme il en jette trop ! »
-« Mon papa à moi, c’est le plus beau. »
-« … »
-« Mes jolis bambins ! Vous êtes toujours aussi adorables, à ce que je vois ! » déclara Monokuma, sur un ton de reproche.
-« Papa… tu… tu es fâché ? »
-« Bien sûr que non ! Vous êtes mes chers et tendres enfants ! Même si vous avez détruit ces fantastiques machines que je vous avais confiés ! » dit-il avec colère.
-« Ouhaa ! Il est en pétards, c’est clair ! »
-« Mais il est tellement beau, même quand il est en colère. »
-« Sans doute parce c’est le plus beau des beaux gosses de tout l’espace ! »
Au loin j’entendis quelqu’un… Kaito je dirais… Se plaindre avant de gémir de douleur.
-« Puisque je vous dis que je ne suis pas fâché !! »
-« Mais qu’est-ce qu’il se passe ici… ? » demanda Kaede un peu (beaucoup) apeurée.
-« Un nouvel ours vient de faire son apparition… » lui répondit Tsumugi.
Non mais ça, tu vois, je pense qu’on l’avait tous vu et tous compris.
-« Il ne donne pas l’air d’être une simple peluche. » remarqua Korekiyo. Non ?! Parce que t’en vois beaucoup des peluches qui bouge et qui parle, toi ?! « Je le sens, oui, je le sens… Cet ours est l’incarnation même de la folie et du désespoir. »
-« Heum… Je précise, je ne suis pas une peluche, je m’appelle Monokuma. Et je suis le directeur ici ! OK ? »
-« Je crois que c’est un robot avec une intelligence artificielle, tout comme moi. »
-« Mais on s’en fout de tout ça ! » Oups j’ai perdu mon sang froid « Vous avez dit… Que nous allions devoir nous entretuer ?! »
-« Oupou... Oupou-poupou-pou. »
-« Qu’est-ce qui te fait rire ? » demanda Kirumi.
-« Je vous ai regroupés ici entre Lycéens Ultimes pour que vous vous entretuiez. »
L’angoisse et la peur recouvrèrent le visage de tous les étudiants. Dans quelle sorte de jeux malade avons-nous été tirés !
-« Arrêtez vos plaisanteries ! Et puis pourquoi devrions-nous faire une chose pareille ? » interrogea l’Ultime Robot.
-« Un vrai gentleman ne fait de mal à personne… ! »
-« Oupoupou. Vous ne pourrez pas y échappé ! Il vous est impossible de fuir ! Et mes robots humanoïdes seront toujours là pour vous faire obéir à mes ordres. »
-« Vos robots ont été détruit ! Que comptez-vous faire ? » demanda Ryoma.
-« Des détails, des détails, seulement des détails… Les robots sont facilement remplaçables. Je détiens entre mes mains votre droit de vie et de mort… »
Nous sommes donc obligés de nous conformer à ses ordres, si nous ne voulons pas mourir…