Hope's Peak Maternelle
PDV Celestia Ludenberg
Ecouter: “GARNiDELiA - Gokuraku Joudo”
-« Utae ya utae kokoro no mama ni
Anata no koe o saa kikasete
Odore ya odore toki o wasure
Koyoi tomo ni aa kuruizaki ~»
Nous somme vendredi soir, et au cas où vous ne l’auriez pas deviné… Moi et mes « fabuleux » collègues, somme dans un bar karaoké…
-« (Choito "ii koto" itashimashou)
Kore wa yume ka maboroshi ka
(Uso mo makoto mo nai sekai)
Yukimashou gokurakujoudo ~»
Kokichi et Nozomi se débrouille bien. Les chansons sont faites en duo, histoire d’éviter le ridicule, parce que soyons franc… S’ils étaient en solo, ce serait une catastrophe, un tremblement de terre nous aurait certainement engloutis…
-« Utae ya utae kokoro no mama ni
Anata no koe o saa kikasete
Odore ya odore toki o wasure
Koyoi tomo ni aa kuruizaki
Koyoi anata to kuruizaki ~ »
La chanson se termine. Il est temps que je choisisse « aléatoirement » la chanson du prochain duo, Tôko et Chihiro, tandis que le premier se repose…
Ecouter: « Hatsune Miku – Cat Food »
-« (Ah) kirei ni kyou mo kimechatte
Dakara ne nurasanaide
Miageta kao ni kakenaide
Totsuzen no yuugu (re) Rainy~ »
Et moi ? Non, je ne chante pas. Hors de question. J’ai déjà un travail qui me tient vraiment à cœur, celui de filmer, choisir la musique et boire mon thé… Thé qui n’en est pas vraiment et que je trouve dégueulasse… Si je trouve celui qui m’a servi cette merde, je… Non, pas SI… Je VAIS le trouver ! Je donna ma caméra à Nozomi, pour qu’elle continue de filmer, tandis que je pris ma tasse de « thé » et me leva pour sortir de la salle.
-« Ou vas-tu ? » demanda mon amie intriguée.
-« Je vais trouver le serveur et lui faire goûter son thé jus de chaussette ! »
-« Oh ! Rapporte-moi du Panta, tant que t’y est, s’il te plait » demanda le petit monstre violet.
-« T’as cru que j’étais quoi ? Ta servante ? Vas le chercher toi-même. » répondis-je avec un sourire.
-« Meh… »
Je partis avant que Kokichi ne commence à se plaindre et à chouiner. En longeant le couloir qui me mènerai au bar, je cru reconnaître quelqu’un. Un garçon, avec des cheveux violet, coiffé comme s’il défiait la gravité… Et surtout un pot de colle, que je ne veux pas voir… Kaito Momota, l’Astronaute Ultime. Je me retourna tout doucement, faisant le moins de bruit possible, pour retourner à l’endroit d’où je venais sans me faire remarquer. Manque de chance, il s’est retourné au même moment…
-« Celestia ? »
Nos regard se croisèrent et … Ohoh…
-« CELESTIA ! » Tel un boulet de canon, le garçon se précipita sur moi, et je fus prise dans une étreinte con-casseuse d'os.
-« Tu m’étouffe ! Lâche-moi ! Je t’ordonne de me lâcher Bakaito ! »
-« Il y a pas à dire, tes insultes et ton attitude Himedere m’on manquer. »
-« Ben pas moi… Serviteur inutile… »
-« Tu me brise le cœur ! Mais je t’aime quand même ! » Ce mec est masochiste ? Il ne comprend pas, que je ne l’aime pas ? Ben faut croire que non…
-« Celestia ! » Voilà mes sauveurs !
-« Nozomi ! » j’appelai mon amie. Kaito me lâcha enfin, pour accueillir les nouveaux arrivants.
-« Hey, les gars ça fait longtemps »
-« Si ce n’est pas le porc épic. »
-« Hey, l’aubergine. » Les deux garçons s’affrontaient du regard, l’un les sourcils froncer et l’autre avec un sourire narquois.
Chihiro se planta entre les deux, pour calmer les tensions. Mais Tôko éternua et se mit à menacer Kaito de le découper en morceau avec ses ciseaux… Quelle joyeuse retrouvaille. Ce n’est pas tout ça, je suis fatiguée, je veux rentrer à la maison. Je pris donc le bras de ma meilleure amie, la traînant hors du bâtiment. Les autres nous ont vite rattrapé, et nous nous somme séparer pour rejoindre chacun notre chez nous.
Tiens ? J’ai oublié mon thé… On va dire que le serveur a eu de la chance… Oui, on va dire ça.
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Le week-end s’est bien passer, ma cousine, Maki Harukawa, est venue pour une visite surprise. Maintenant, on est lundi, et elle s’apprête à venir travailler avec moi.
Arriver à l’école, Nagito vient enlacer mes jambes pour me saluer comme tous les matins, et je lui rendis son bonjour en caressant sa tête moelleuse.
La matinée se passait bien, les enfants aimaient beaucoup Maki, alors je l’ai laissé avec eux, tandis que je buvais une tasse de thé dans la cour. Après cinq minutes, un petit garçon marshmallow déboula dans la cour, courant après les papillons. Mais… L’enfant s’arrêta d’un coup… Semblant alerte, le regard dirigé vers le portail donnant sur la rue. Nagito me regarda un instant avant de foncer tel une furie vers l’entrée de l’école, laissant une belle traînée de poussière sur son passage. Et l’instant d’après j’entendis…
-« AIIIIEEEE !!! »
… Une voix familière hurlée de douleur…
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-« Puis-je savoir ce que tu fais ici ? »
-« J’étais juste venu te voir ! »
-« Au travail ? Presque pas suspect… Dois-je le tué ? »
-« HEIN ?! »
-« Non Maki, pas tout de suite. »
-« VOUS ETES PAS SÉRIEUSE QUAND MÊME ? »
Nous nous trouvons en ce moment dans l’infirmerie. Maki m’avait rejoint lorsqu’elle entendit le cri de Kaito un peu plus tôt. L’homme, en voulant m’observer s’était caché derrière un mur, attirant les foudres de Nagito. Le garçon était parti attaquer le type louche en lui mordant la main… A laquelle il est encore et toujours accrocher d’ailleurs…
-« Vous ne voulez pas m’enlever cette chose ? » demanda Kaito en désignant le garçon accrocher.
Maki et moi, froncions nos sourcils.
Je m’approcha donc de Kaito, afin de prendre l’enfant dans mes bras. Celui-ci lâcha immédiatement sa victime, mais toujours en le fusillant du regard.
-« Ne t’approche plus de ma fiancée ! » répondit Nagito, se lovant contre moi.
-« … … … Gné ?... GNEEEEE ! »
-« Et oui, mon très cher Kaito, je te présente Nagito Komaeda, mon âme sœur. » Le garçon lui tira la langue et sourie victorieusement face à son adversaire. Tandis que Maki tentais tant bien que mal à se cacher dans ses couettes, pour masquer son sourire.
-« QU… QUOI ? MA… MAIS …! FIANCÉ.. ?... AAAAAAAAAHHHHHH ! » Mais quel idiot… Vraiment pas croyable.
-« ARRETE D’HURLER ! TU VEUX QUE JE TE TUE ? »
-« … »
-« Pas besoins. Je pense qu’il a eu un « petit » dysfonctionnement cérébrale… Regarde-le. On dirait un légume. »
-« Effectivement… »
-« J’aime pas les légumes… »
-« Moi non plus, mon petit Nagi. Bon, retour en classe. Je peux te laisser Kaito, Maki ? Si tu dois t’en débarrasser, fais-le discrètement. »
-« … Cela va de soi… »
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Finalement, fin de journée, Kaito repartie belle et bien vivant, avec un air plutôt rêveur, tellement qu’on verrait presque des fleurs et des petits cœurs tournoyer au-dessous de sa tête.
-« Maki ? Il s’est passé quoi ? »
La jeune fille se mit à tripoter ses couettes nerveusement et rougissant légèrement.
-« En fait… Je ne veux pas savoir… »