Hope's Peak Maternelle
PDV : Nagito Komaeda
-« Hey Nagito. Tu rentres avec nous aujourd’hui ? » Demandèrent mes amis.
-« Non merci les gars. J’ai déjà quelque chose de prévu. »
-« Comme chaque jour… A demain mec. »
-« Tchao. »
J’attendis que mes amis soit au loin, pour me diriger vers la section maternelle de l’académie. Onze années ont passés depuis que j’ai quitté le jardin d’enfant, mais ça ne m’empêche pas d’y retourner assez fréquemment… Oui bon d’accord, j’y vais tous les jours.
Arriver à ma destination, je restai quelque instant à contempler la cour de l’école. Les enfants enlaçaient leurs proches avant de rentrer chez eux, tandis que d’autres jouaient en attendant leurs parents.
Parent. Famille. C’est tellement nostalgique… J’ai perdu la mienne juste avant de terminer la maternelle. Mort dans un accident d’avion, ou devais-je dire accident de météorite ? Peu importe… Depuis cet évènement je vis, avec la personne de mes rêves. Celestia. Elle m’a recueilli à la disparition de mes parents. Non pas que je la considère comme ma mère, jamais de la vie ! Mon amour pour elle n’a jamais changé, et je doute qu’il le fera un jour.
Ah ? Quand on parle du loup.
La belle dame finissant sa journée, se retourna vers ses collègues alias mes anciens prof, leurs souhaitant une bonne fin de journée et dirigea vers la sortie, vers moi.
Je parti à sa rencontre et tout en l’enlaçant, je déposai délicatement un baiser sur son front.
-« Est-ce que Ma Dame a passé une bonne journée ? »
-« Exténuée et impatiente de rentrer à la maison »
-« Vos désirs, son mes ordres ma reine. »
J’embrassai tendrement ses lèvres, mis un de bras autours de ses hanches pour la guidée sur le chemin du retour.
-« Tu devrais pas ça. Tu n’es pas encore majeur. Et si on nous voyait ? »
-« Cela a-t-il vraiment de l’importance ? »
-« Pour la loi, oui. »
-« Pfffff »
-« Deux ans. » dit-elle en tirant la langue et s’extirpant de mon étreinte.
Oui. Plus que deux ans et nous pourrons être ensemble en public, sans nous cacher. Dans deux ans, mon rêve sera réalisé.
Comme l’Ultime Chanceux que je suis.