Claymore: Last swordman

Chapitre 5 : Débâcle !

Catégorie: T

Dernière mise à jour 01/03/2009 15:28

3

Style

5

Scenario

4

Note globale

-200 point(s)

Note: cette review porte sur les cinq premiers chapitres de la fic.

Ouch.

Si on devait résumer cette fic à un seul mot, ça serait celui-là. Autant l'idée de base gagne mes faveurs, autant tout ce qui est brodé autour devrait être sérieusement revu.

Commençons par les (nombreuses) choses qui fâchent. S'il y a un domaine où cette fic pèche, c'est sur la forme. Ca se voit dès la lecture des premières lignes: l'auteur ne s'est même pas relu une seule fois, et n'a certainnement pas fait appel à un prélecteur, qui aurai été pourtant précieux pour éviter le drame. Accords, conjugaison, phrases incohérentes ("Ermita, posté en retrait par rapport à Galatea, patientait, présentant une soudaine action de violente."; gnééé? "Les armes à dé quoi" heu, "adéquoites" peut-être? "Eloignons-nous vite !! Quand elle est comme ça, on ne peut plus la résonner !" La seule chose qui "résonne" ici est le manque flagrant de relecture, un aspect sur lequel l'auteur serai bien avisé de raisonner), termes en trop, tournures de phrases étranges, on a droit à la totale. On comprendra donc aisément le coup de bambou au niveau de la note de la forme. Nottons tout de même que les formulations étranges sont plus dilluées dans les chapitres 4 et 5, mais le nombre de fautes et tournures maladroites restent hélas assez conséquents. De plus, l'auteur utilise le style rédactionnel dit "script" ou théatral pour être plus explicite: de court texte de description qui plantent un lieu puis un dialogue qui suit, avec didascalis devant les noms des intervenants. Ce n'est pas le genre le plus plébicité ici, mais là encore il semblerai que l'auteur dilue ce style d'écriture au fur et à mesure de la progression de l'histoire: le côté "script" se fait beaucoup moins sentir sur le chapitre 5 que sur le premier, grâce à une présence renforcée de texte descriptifs. Aller, encore un effort et les noms des personnages avant le texte de dialogue disparaîtront ^^.

 

Sur le fond, reconnaissons à l'auteur un mérite: celui de vouloir sortir des sentier battu en nous contant une partie de l'histoire de l'organisation totalement originale. Les fics Claymore se contentent souvent de mettre en exergue le monde de merde dans lequel vivent les malheureuses guerrières et les auteurs du fandom ne sont guères enclin à l'invention pure dans l'univers pourtant très ouvert à l'imagination de Norihiro Yagi. Aussi je ne peux que me réjouir de la présence d'une trame s'appuyant sur de l'invention totale, tout en étant soutenus par les pilliers de base de l'univers.

Le souci étant: dans cette fic ils ont une drôle de tête, les pilliers en question. L'auteur a malheureusement pris trop de liberté par rapport à l'univers original. Exemple: depuis quand les Claymores se parlent entre elles comme le feraient une bande de copines sans soucis (avec blagues et remarques vaseuses sur le pysique qui plus est...) ? On parle là de femmes qui se savent condamnées, rejetées des humains et qui vouent aux Yoma une haine tenace, sachant qu'ils sont à la fois la source de leurs malheurs, leur arme et leur déchéance. Pas vraiment de quoi être égayée... Il y a bien des exeptions (Hélène, Cynthia) mais elles restent rares. Bref, un bel OOC sur tous les personnages qui sont des Claymores. Oh, et à propos de ce point, le langage d'une bonne partie des personnage fait trop moderne, trop jeune. Nous sommes dans un monde médiéval que diantre! Sans vouloir jusqu'a imposer du Molière ou du vieux françois à l'auteur, il nous faudrait ressentir à travers le texte que ce ne sont pas là quelques insouciantes sottes d'adolescentes modernes qui se pâment en armure; un langage plus formel sans pour autant être rechrché aurai été des plus apprécié.

Il est également souvent fait mention dans le texte de "goute sur la tempe" des personnages. La goute en question servant à souligner la gêne d'un personnage dans les manga et les séries d'animation japonaises, une gêne bien souvent comique. Un élément dont on à du mal à voir la raison de la présence dans l'univers sombre de Claymore, où si humour il y a, il sera bien souvent noir. Mais ne sera en aucune façons signalé par un tel élément. Et que dire du personnage principal, le dénommé Lucas? Ancien membre d'une ancienne classe de combattants de l'organisation réapparaissant à cause d'une ancienne histoire les concernants, croisant d'anciennes connaissances et dont le but est de trouver un ancien personnage tout en étant poursuivit par une ancienne victime et étant lui même un ancien de plus de soixante balais qui malgré son âge reste jeune et beau (normal quelque part pour un hybride, etant donné que cette qualité est cannon, mais bon...), et qui malgré son ancien surnom de "faible" passe son temps nous montrer qu'il ne le mérite pas... (Nom de nom, on pourrai ouvrir une maison de retraite avec tous ces "anciens" dans cette phrase. Oui, je suis déjà dehors.) Nom content de cette position fort peu commune, monsieur s'attire les faveurs d'une Galathée visiblement sous son charme. Une numéro 3, rien que ça. Et passe son temps à faire de la concurence à messieurs Lamperouge et Yamato au niveau de l'armure d'intrigue: le type défensif est une bien bonne excuse... Dont l'auteur abuse. Trop. Son personnage est trop puissant et l'intrigue semble n'être montée que pour montrer à quel point il peut de sortir de situation improbablement dangereuses. Dans le jargon, on appele ça un Garry-tsu (Mary-sue au masculin), et ça n'est pas franchement flateur... Ca ne va pas encore trop loin pour le moment, mais garre aux dérives!

 

En résumé: idée de base innovante dans un fandom qui n'ose pas trop l'invention, mais réalisation à revoir et personnage principal à surveiller de très près pour ne pas le voir devenir une bête invicible. Prendre un prélecteur qui corrigera les fautes et les tournures de phrases bizarres avant publication sera déjà un plus énorme pour cette fic, qui malgré la situation est ratrapable, à condition d'y mettre de la bonne vonlonté. Au travail, donc!



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