Claymore: Last swordman

Chapitre 2 : L'éveillé sans pouvoirs; Acte II

Catégorie: G

Dernière mise à jour 08/11/2016 19:25

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Claymore : Last swordman

 

Chapitre II: L'éveillé sans pouvoirs; Acte II

 

Un obscur ciel venait spontanément d'apparaître au-dessus des personnes. Ermita, posté en retrait par rapport à Galatea, patientait, présentant une soudaine action de violente. Il ne douta pas des capacités de sa "garde du corps". Toutefois, celle-ci se sentit lentement tombé dans un cauchemar. La ruelle engloutie dans sous un fin tissu de ténèbres, le regard de démon de Lucas s'intensifia, plus menaçant que jamais. A vrai dire, Galatea ne voyait que ces yeux. Des yeux grandissant, rampant, ne lâchant pas un instant sa proie du regard. Sur la naissance d'un vent annonçant la tempête, des cris lointains semblaient s'échapper du jeune homme. Tout tourna alors autour de la guerrière, elle suffoquait, tremblait, suait.

Galatea (manquant de perdre ses moyens) : Ses yeux… Ses yeux…

Puis soudain…

Lucas : GALATEA!!!

…le retour à la réalité. La ruelle partiellement éclairée, ni vent, ni cris. Rien que deux hommes, et une femme prise de peur.

Lucas (yeux redevenus argentés) : Ne te laisses pas intimider pour si peu.

Relâchant une profonde expiration, la guerrière reprit son attitude habituelle.

Ermita (n'ayant pas compris) : Tu vas bien, Galatea?
Galatea : (à Ermita). Oui, aucun problème. (En pensées). Tchi, quelle idiote! Il m'a bien eu. Il a intensifié son regard avec tellement de forces qu'il m'a totalement paralysé de peur. Je ne suis pourtant pas un esprit faible!

Son arme remise au fourreau, le jeune homme esquissa un petit sourire à la guerrière. Celle-ci comprit et fit de même.

Lucas : Heureux de te savoir en vie, Galatea.
Galatea : J'aimerais te dire la même chose. Tu n'as pas pris une ride.
Lucas : Par contre, toi, tu as grandi. Tu es devenu ravissante.
Galatea : Merci. Aurais-je une chance avec toi?
Lucas : Je crois, hélas, être trop vieux pour toi. D'un point de vue de l'âge, je pourrais être ton père, voir ton grand-père.

Galatea étouffa un rire.

Galatea : Sûrement.

Bien que ce changement d'atmosphères ne déplaise guère aux deux hybrides, les choses sérieuses devaient reprendre le devant de la scène, et ils le savaient.

Lucas (parlant d'Ermita) : Excuse-moi d'être aussi directement mais que fait ce RAT à tes côtés ?
Ermita : *Soupirs*. Toujours aussi irrespectueux envers tes pairs. Tu es toujours le même, Fier et orgueilleux.
Lucas (sarcastique) : À l'image de l'Organisation, il me semble.
Galatea : Hé, hé, hé, hé…
Ermita : Comment as-tu osé réapparaître à Staff après plus de vingt ans ?
Lucas : Et bien, il m'a suffit de prendre les quelques passages secrets lézardant les souterrains de Staff. Je voulais avoir des réponses sur de nombreuses questions laissées habilement en suspens par les Anciens.
Ermita : Et as-tu eu ces réponses ?
Lucas : Plus que je l’imaginais !
Ermita (anxieux) : Je vois.
Lucas : Alors, vieux sorcier, que me veux-tu ? Que je sache, l'Œil de l'Organisation n'est que rarement utiliser pour le combat. Je suppose qu'une équipe ne tardera pas à me poursuivre et que vous serez spectateur de ma chute, n'est-ce pas ?
Galatea (amusée ; en pensées) : Il est toujours aussi malin. Sauf que là, il va être surpris.
Ermita : Lucas… malgré tes récents méfaits, les Anciens souhaitent que tu réintègres nos rangs.
Lucas (aussi étonné que Galatea le pensait) : Je te demande pardon…
Ermita : Reviens parmi nous. Tu peux encore servir.
Lucas (énervé) : Tcha ! Non merci !
Ermita : Tu ne réalises pas ?! C'est une chance inespérée. Certes, parmi les treize Gardiens de Staff, tu étais le faible mais tu as montré un don particulier à améliorer le potentiel de la stagiaire qui t'a été confié.
Lucas : Et je sais ce que vous avez fait d'elle ! Je ne reviendrais pas ! Jamais.
Ermita : Tes trois camarades ont dit la même chose avant de mourir.
Lucas : Vous les avez assassinés…
Ermita :… C'était les ordres. Ces dernières années, les Eveillés s'agitent dans le Nord. Pour l'instant, le territoire d'Alphonse est calme mais avec Isley qui est ton équivalent sur l'intelligence, il faut prendre des précautions.
Lucas (intrigué) : Je vois. Donc vous espérez que je rehausse le niveau de vos guerrières au cas où… c'est hors de question!

Brisé l'entêtement du jeune homme était vain. Il était clair que rien ne pouvait lui faire changer d'avis. Ermita, lassé, tourna les talons.

Ermita (parlant à Galatea) : Dis-lui un mot d'adieu.

La guerrière partageait la même déception que l'agent de l'Organisation, toutefois la réaction de Lucas était parfaitement prévisible. Galatea n'ouvrit la bouche qu'une fois l'homme bandé de noir partit.

Galatea : Ta fierté te perdra.
Lucas : Pitié, on dirait ma mère adoptive !
Galatea : Ben, voyons… Il y aura une survivante de l'Aube Pourpre dans l'équipe qui te traquera, tu en es conscient.
Lucas :...
Galatea : Elle t'enfoncera sa claymore au plus profond de tes entrailles, pour être sûr que tu y restes.
Lucas : Je n'ai pas l'intention de mourir. Il est vrai que je n'ai aucune chance face à un Numéro unique mais j'ai un plan. Et cela même si je dois perdre.
Galatea : Je suis forcé de te croire… Après tout, tu as réussi à te cacher de moi depuis plus de vingt ans. Ton plan ne peut que réussir… Du moins, je l'espère. (Elle tourna les talons). Très bien, c'est TA vie après tout. Bonne chance. (En pensées). Tu en auras besoin.

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Une aurore descendait déjà à l'orée d'une forêt. Malgré les petits chants nocturnes des animaux sauvages, une cacophonie métallique s'interprétait par les coups d'épées portées entre la Numéro 19 et la Numéro 45. Non loin, dégustant des fruits, Azumaria et Scylla observaient avec attention le jeu d'épées en cours.

Azumaria : Sacha, attention à ta gauche !

Les lames se collèrent pour un face-à-face.

Tina (éméchée) : Tu te défends bien pour une bleuette !
Sacha (essoufflée) : J'ai appris à bonne école.
Scylla : Eh, Tina! Vas-y mollo.
Tina : Ouais, ouais.
Sacha (déterminée) : Je n'ai pas à être ménagé !

Parvenant à repousser son adversaire d'un soir, Sacha enchaîna les attaques, n'impressionnant hélas pas Tina, visiblement amusée.

Scylla : Elle est douée.
Azumaria : Sacha, ne répètes pas les mêmes attaques !

Profitant d'une parade, Sacha arriva enfin à prendre l'avantage. Mais quand Tina vit sa victoire changée de camp, elle força et désarma la jeune guerrière. Près du feu, les deux spectatrices applaudirent. Sur les hanches, Sacha se laissa tomber sur les fesses, cherchant un second souffle.

Tina (un peu fatiguée) : Eh bien, tu es forte pour ton âge.
Sacha : Merci. Tu n'es pas mauvaise non plus.
Tina : Je veux !
Scylla (se levant) : Je ne sais pas vous, mais moi je vais profiter qu'il y a un ruisseau pas loin pour me laver. Vous devrez faire pareille toute les deux, vous puez !

Tina passa son nez près de son aisselle.

Tina : Je sens rien moi !
Sacha : Azu, tu viens ?
Azumaria : Après. Je vais d'abord aller m'entraîner dans mon coin.
Sacha : Je peux venir ?
Azumaria : Non, j'ai besoin d'être seule.

Depuis le début de cette chasse à l'Eveillé, Azumaria se comportait bizarrement. Par moment, son visage indiquait une contrariété lointaine. Bien que Sacha et elle se côtoient depuis seulement quelques mois, la jeune guerrière avait le don de sentir quand les choses devaient mal tourner pour une mission. Elle n'avait pas de doute à ce moment précis, ce Lucas rongeait le cœur de son aînée. Quel était le lien?
Eclairées par une brillante pleine lune, les trois baigneuses se désaltérèrent dans le ruisseau avec beaucoup de plaisirs, cependant Sacha se sentit très honteuse d'avoir seulement deux galets pour cacher l'horrible "marque des hybrides" située sur son entre-sein.

Tina (sarcastique) : Dur d'être une planche à pain !

La jeune fille s'enfonça dans l'eau jusqu'au nez et devint rouge comme une tomate. Les amies ne purent retenir un fou rire. Comparée à ses aînées, Sacha n'avait encore rien d'une femme malgré ses dix-neuf ans. En y réfléchissant bien, aucune importance. Quel homme serait attiré par une Claymore. Oubliant ses complexes, elle alla dans le vif du sujet.

Sacha : Qui est Lucas ?

Le pesant silence qui suivi fit fausse note. Jusqu'à ce que Scylla prit la parole.

Scylla : Jadis il était ce qu'on appelait un Gardien. Lui, ainsi que douze autres guerriers, était chargé de la sécurité de Staff et de ses abords face à toutes éventuelles invasions de Yomas venant du désert, il y a vingt ans de cela.
Sacha (naïve) : Il a échoué?
Tina : Non, il a trahi. Il a libéré les Yomas emprisonnés dans les oubliettes de Staff. Ceux qui servaient pour l'hybridation. Presque toute la totalité des guerrières de l'époque ont été massacrées ce jour-là. L'Aube Pourpre tel fut nommé ce jour… et cela a eu lieu une semaine après l'éveil de Luciela.

Cette nouvelle ne pouvait que choquer, bien que le mot en lui-même ne fût pas assez fort pour qualifier à quel point cet évènement marqua les mémoires. Afin que la jeune fille comprenne, Tina et Scylla expliquaient avec beaucoup soin les détails de cette journée funeste.

Sacha (horrifiée) : Vingt-quatre… seulement…
Scylla : Oui. Tout le 76e classement en comptant les générations qui suivirent furent tués. A la fin de l'Aube Pourpre, ils ne restèrent que vingt-quatre stagiaires, qui devinrent les vingt-quatre guerrières du 77e classement.
Tina : Par la suite, bien sûr, l'Organisation mit tout en œuvre pour relancer la création d'hybrides. Ce qui expliquait pourquoi le classement revint à quarante-sept si tardivement.
Sacha : J'i… j'ignorais cette époque de notre histoire.
Scylla : Peu de guerrières s'en rappellent, et les Anciens n'en parlent jamais.
Sacha : Et que sont devenu ces vingt-quatre?
Tina : Mortes ou éveillées pour la plupart. Il en reste très peu maintenant. Mais sache qu’Azu est l'une d'entre elles.

Dans sa petite tête, la jeune Sacha ne pouvait imaginer l'horreur de cette époque. Toutefois les questions affluaient. Jusqu'à maintenant jamais elle n'avait rencontré quelqu'un qui irait jusqu'à commettre un massacre envers ses semblables. Lorsque d'un coup, un souvenir lui revint à l'esprit.

Sacha : Je me souviens qu'Azu demande toujours à un Ecrit Noir. C'était l'Ecrit Noir de Lucas qu'elle voulait ?

Tina étouffa un rire moqueur.

Scylla : Mais non, voyons! Lucas n'a jamais eu de symbole. Là c'est encore une longue et bien triste histoire.
Sacha : Je suis originaire d'Alphonse, j'aime les longues histoires.

(Note: Bien entendu, j'ignore totalement si oui ou non, les habitants d'Alphonse aiment les longues histoires, mais c'est avant tout pour souligner le côté "enfant curieux" de Sacha.)

Azumaria : Ce sera pour la prochaine fois.

Venant à la rencontre des trois baigneuses, la cheftaine montra un certain mécontentement. Tina et Scylla en avaient peut-être trop dit. Le regard furieux bien que toujours argenté, elle toisa les deux amies mais avant qu'une réflexion ne soit dite, Sacha fondit en larmes. Dans un soupir, Azumaria dit…

Azumaria : Vous deux, je vous attends au tournant !

…avant de prendre la sanglotante Sacha dans ses bras. Les larmes silencieuses de la jeune guerrière coulèrent jusqu'à l'épuisement. Quelques heures plus tard, la tête posée sur les genoux de son aînée près du foyer brûlant, Sacha dormit.

Tina : Tu veux le fond de ma pensée ?
Azumaria (caressant les cheveux de Sacha) : Dis toujours.
Tina : Cette fille n'est pas faite pour se battre. Elle est trop sensible.
Azumaria : Aucune femme n'est faite pour se battre. Cela ne nous empêche pas d'essayer. C'est juste que Sacha est trop humaine. Je sais ce que tu penses, mais contre Lucas, elle sera quoi faire.
Tina : J'aimerais éviter l'accident de l'autre fois. Avec Ophélia et Héra.
Azumaria : Ce n'était pas l'Eveillé qui a tué Héra, mais Ophélia.
Tina : Ce n'est pas de ça dont je veux parler, mais de tes crises de colère. Tu es la Numéro 10. Une guerrière dont on ne peut jauger la puissance que sur l'humeur de ses colères. Tu n'as pas tué Ophélia mais j'ai bien vu dans quel état la mort d'Héra t'a mit.
Azumaria : Je sais. Mais je ne laisserais personne faire du mal à Sacha.
Tina (petit sourire) : Toi aussi, tu es trop sensible, pas vrai ?
Azumaria (petit sourire) : Peut-être bien.
Scylla (essayant de dormir) : Ça suffit toutes les deux ! Dormez, il est tard.

Ecoutant cet ordre des plus sages, les deux femmes commencèrent à s'assoupir, dos à leur claymore. Maintenant la tête sur l'épaule de son aînée, Sacha reprit conscience un bref instant et se blottit bien à son aise contre Azumaria. Celle-ci en profita pour poser un baiser sur le front de sa cadette, puis s'endormit. Un dur combat attendait ces femmes. Chacune à sa manière gardèrent en mémoire cette petite soirée entre amies parmi les rares bons souvenirs et prièrent pour qu'il dure encore un peu. Une fois le feu éteint de lui-même, les guerrières endormies attendirent le matin.

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Dés le soleil en vue, la tendresse et l'amitié firent place à la chasse. Entre les arbres somnolant encore leur nuit, quatre formes blanches et efféminées fusèrent de la brume telle des fantômes. Aussi rapide que des hirondelles, elle fixa leur cible dans le lointain. Lido. Déterminées, elles donnèrent l'air d'être apte à terrasser n'importe quel ennemi. Même Sacha, qui ne dévoila qu'un seul de ses yeux argentés à cause de sa coiffure, démontra une force de caractère inébranlable. La grande porte de la ville s'éleva.

Azumaria : Sacha, ressens-tu un Yoki?
Sacha : Oui, mais il est trop faible pour que je parvienne à le situer.
Azumaria : Nous arrivons à l'entrée Est. Tina, Passe par l'entrée Sud. Scylla, par l'entrée Nord. Sacha avec moi. Dés que l'une de vous le trouve, augmentez votre aura à 10%. Nous vous rejoindrons. S'il tente le combat, forcez-le à quitter Lido. Nous ne devons pas impliquer les habitants.
Tina, Scylla et Sacha : Reçu !!

L'équipe scindée en trois, le déploiement de Lido débuta à la vitesse de l'éclair. Dans les limites du centre-ville, un homme encapuchonné comprit vite la manœuvre. Il maudissait de percevoir le Yoki aussi mal. Ne perdant pas un instant, il entama sa fuite.

Sacha : Il bouge ! Porte Ouest.
Azumaria : Bien. Passons sur les toits.

Le duo augmentant leur aura à 10%, Tina et Scylla arrivèrent sans attendre. Lucas apparut enfin. Seul fugitif dans les rues encore en sommeil. L'équipe de nouveau au complet, Azumaria donna les ordres.

Azumaria : On le laisse quitter Lido jusqu'à une dizaine de kilomètres, puis on l'intercepte.
Scylla : Ermita a stipulé qu'il doit être arrêté avant les montagnes, sinon on risquerait de le perdre.
Azumaria : Effectivement, comme il est difficile à détecter…
Tina : Tu veux qu'on en finisse vite et bien?
Azumaria : Non, j'ai des questions à lui poser. On le découpe seulement en cinq.
Tina et Scylla : Reçu !

La course dura sur la distance voulue. Hélas, Lucas ne parvenait pas à semer ces poursuivantes si acharnées.

Lucas : Tchi ! Elles sont endurantes. La clairière n'est pas loin, la fête va bientôt commencer !

Plus loin en arrière…

Azumaria : Carré d'encerclement. Scylla, Tina sur les côtés. Sacha, stoppe sa course !
Les trois : Oui !!

Les yeux dorés et le visage déformé par des veines enflées, Sacha fut prise d'une accélération prodigieuse.

Lucas (goutte sur la tempe; jetant un regard derrière lui) : C'est quoi ça ?!

Arrivant d'abord en courant, la jeune guerrière exécuta ensuite un spectaculaire bond par-dessus Lucas, dégainant du même coup de son arme. Dés qu'elle atterrit sur le sol, le fugitif fit un bond en arrière pour éviter un coup de lame. La voie de devant bloqué, il tenta de contourné mais c'était sans compter sur l'apparition de Tina et Scylla, à droite et gauche de la fameuse clairière dont il parlait. Celle-ci n'était d'ailleurs pas bien grande et caché du soleil par d'immenses arbres. La tentative du demi-tour fut vaine. L'arrivée spontanée d'Azumaria termina le Carré d'encerclement.

Azumaria (lui parant le chemin; sarcastique) : Tu comptais nous quitter ?
Lucas :...

Le chant des claymores dégainées sonna le glas d'un combat à première vue en défaveur du jeune homme encapuchonné. Lui-même douta.

Lucas (en pensées) : Mince, Elles sont plus douée que je l'imaginais.

La fuite rayée de la liste des options envisageables, Lucas se mit droit, et abaissa son capuchon, le regard signifiant l'acceptation du combat. Les traits sérieux, il afficha un petit sourire au coin.
De leur côté, les quatre guerrières se préparèrent à la moindre offensive. Paré d'une concentration extrême, aucune n'était prête à accepter la défaite. Et c'est en une seule phrase que l'affrontement se lança…

Lucas (impatient) : Alors, je vous attends !!

 

A SUIVRE…

 

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