La vie de Lily

Chapitre 25 : Chapitre 25 : Case prison

1365 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/10/2018 20:11


           Lily, Damon, Stefan et Elena entrèrent en trombe dans l’appartement où avait toujours vécu la sorcière. Cette dernière se précipita dans sa chambre, à la recherche du Livre des Ombres qu’elle avait retranscrit elle-même au cas où elle en aurait besoin, comme maintenant.

           Elle avait profité de tous les moments de pause, tout son temps libre pour retranscrire le Livre des Ombres des sœurs Halliwell. La magie l’avait un peu aidé aussi.

           Enfin, elle ressortit le petit livre de dessous le plancher sous son lit. Elle ne pouvait pas mieux le cacher. Elle s’assit sur son lit et parcourut les pages en quatrième vitesse.

-         C’est pas vrai ! C’est pas vrai ! s’écria-t-elle en finissant par refermer le livre rageusement.

-         Qu’est-ce qu’il y a ? demanda Damon, alerté par les éclats de voix de Lily, suivi de son frère et de sa petite-amie.

-         Il n’y a rien dans le Livre des Ombres, on est obligés de passer chez les sœurs Halliwell.

-         Les sœurs qui ? demanda Elena.

Lily n’eut pas le temps de lui répondre car un grand fracas les fit tous sursauter. Avant que qui ce soit ne réagisse, la sorcière fit signe aux deux vampires de rester calmes et s’approcha de la porte de sa chambre à pas de loup, jusqu’à arriver dans l’étroit couloir.

Soudain, elle vit une arme braquée sur elle, et sans comprendre, elle entendit :

-         Mlle Lily…

-         Qu’est-ce que vous me voulez ? interrompit-elle le policier.

-         Levez les mains en l’air.

La jeune fille s’exécuta, toujours dans l’incompréhension la plus totale, tandis que ses amis étaient toujours cachés dans sa chambre.

           Elle remarqua alors qu’il y avait deux autres policiers, semblant étudier le salon dans le détail. Celui qui la menaçait s’approcha alors d’elle, et ce fut seulement au moment où elle entendit le cliquetis des menottes attachées à ses mains qu’elle se reconnecta à la réalité.

-         … vous êtes en état d’arrestation pour coups et blessures.

-         Je vous demande pardon ?

-         Tout ce que vous direz à partir de maintenant pourra être retenu contre vous.

-         C’est une blague, c’est ça ?

Ne pas s’emporter. Lily savait que cela ne lui apporterait rien. Elle se souvint alors des deux vampires cachés dans sa chambre. Elle se concentra, et presque immédiatement, se connecta à l’esprit de Damon.

-         Damon ? Tu m’entends ?

-         Qu’est-ce que tu fous ? Pourquoi tu ne les tues pas ?

-         Ils sont en train de m’arrêter…

-         Je sais, l’interrompit-il, je suis un vampire, j’entends tout, tu sais !

-         Ne fais rien, ok ? Je veux que tu préviennes soit Léo, soit Spike, le premier que tu parviendras à croiser. Je ne sais pas ce qu’on me veut, mais le seul moyen de le savoir est de suivre les policiers.

La conversation télépathique cessa. Lily, qui avait focalisé toute son attention sur cette conversation, remarqua avec surprise qu’il s’était en fait déroulé une dizaine de secondes, tout au plus.

Elle fut embarquée dans la voiture des policiers et emmenée au commissariat le plus proche.

Elle fut déposée dans une salle d’interrogatoire, où on lui indiqua qu’elle entamait sa garde-à-vue. La jeune sorcière ne comprenait toujours pas la raison de sa présence ici. Finalement, un policier entra dans la pièce presque vide.

-         Bonjour, Lily, dit-il avant de refermer la porte derrière lui.

-         Comment est-ce que vous pouvez me dire ça ?

-         Qu’est-ce que j’ai dit ? demanda le policier, sans comprendre.

-         En me disant bonjour, vous me souhaitez une bonne journée, alors que si je suis ici, c’est que je me suis fait arrêtée !

-         Qu’est-ce que je devrais dire, alors ?

-         J’en sais rien, moi. Mais c’est hypocrite de dire bonjour à quelqu’un en garde-à-vue. Bon, venons-en à ma présence ici. Qu’est-ce que j’ai fait ?

-         Tu n’as pas une petite idée de ce qui t’amène ici ?

-         Ben… euh… non, répondit Lily. Je ne vous poserais pas la question sinon.

-         La victime s’appelle Dolores…

-         Martins ? termina Lily.

Le policier hocha la tête.

-         J’en étais sûre ! Cette garce a toujours passé son temps à me faire du mal ! Qu’est-ce qu’elle a encore inventé ? demanda Lily avec colère.

-         Est-ce que tu peux m’expliquer ça ?

Le policier sortit une photo d’une pochette à rabat. C’était un bras avec une brûlure dessus. Lily se souvint alors des évènements de la matinée. Le policier le comprit à son expression.

-         Dolores ne vous a pas tout dit. C’était de la légitime défense.

-         Pardon ? Mais… qu’est-ce que tu veux dire ?

-         Je veux dire que c’est elle qui m’a agressée, ce matin. Elle est venue m’insulter, puis a tenté de me gifler. Je n’ai fait qu’arrêter son geste avec ma main.

-         Comment tu expliques la brûlure, alors ?

-         Ca m’arrive parfois de… brûler des choses à cause de la chaleur de mes mains.

-         Quoi ? T’es un train d’affirmer devant moi que tu as des supers-pouvoirs ?

-         J’affirme devant vous qu’il m’arrive, à cause d’une grande chaleur dans mes mains, de brûler des choses. Autre chose, aussi : c’est moi qui porte plainte contre Dolores pour harcèlement, j’ai assez souffert à cause d’elle toute mon enfance.


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