Elementary

Chapitre 2 : Shaolan Li

3316 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 03/03/2021 14:20

 

 

 

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Chapitre 2

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Alors qu'elle était à deux doigts à partir, elle entendit la sonnette de la porte d'entrée. Sans surprise, elle découvrit sa meilleure amie, Tomoyo, armée de son appareil photo qui ne la quittait jamais.

« Bonjour Sakura ! lança joyeusement la brunette.

– Bonjour Monsieur l'appareil de Tomoyo... » soupira-t-elle en réponse, légèrement amusée.

Tomoyo éloigna ses yeux du viseur et arqua un sourcil interrogateur.

« Elle est vraiment de toi cette vanne ? se moqua-t-elle, avec un sourire malicieux.

– Désolée si mon humour n'est plus à la hauteur d'une auditrice aussi honorable que toi, rétorqua Sakura avec un air de défi.

– Joue pas les vexées, ça ne te va pas au teint !

– Dans ce cas, ça t'empêchera peut-être de me prendre en photo.

– Ah, ça, jamais ! » s'exclama-t-elle en prenant de nouveau place derrière son appareil, prête à mitrailler.

Bien trop habituée, Sakura se contenta de lever les yeux au ciel avant de prendre son sac et de fermer la porte de chez elle. Elle ne se souvenait plus réellement quand est-ce que cela avait commencé. Tomoyo avait toujours eu cette lubie de la regarder comme si elle était le plus beau joyau que la Terre ait pu porter. Cela la consternait. C'était vers l'âge de douze ans, lorsque la jeune adoratrice eut son premier appareil photo, que les choses avaient pris une ampleur... surprenante, voire dérangeante. Elle passait son temps à la photographier, même dans des moments inappropriés, se justifiant sans cesse en déclarant que ces clichés lui seraient utiles pour son avenir professionnel ! Car oui, Tomoyo aspirait à devenir photographe de métier, et espérait bien que sa muse préférée puisse l'amener à une ascension fulgurante dans le milieu.

Sakura lui répétait constamment qu'elle plaçait bien trop d'espoirs en elle, mais c'était sans compter sur cette tête de mule qu'était sa meilleure amie. À côté de ce passe-temps assez étrange, Tomoyo était l'amie rêvée. Attentionnée, douce, parfois malicieuse... Elle était la seule à avoir fait tomber les barrières pourtant si solides que Sakura avait érigées. Non pas qu'elle était asociale, loin de là, mais Sakura avait toujours eu tendance à se mouler dans un rôle pouvant plaire au plus grand nombre. Ce jeu d'acteur était inutile avec Tomoyo, elle n'éprouvait aucune méfiance envers elle.

« Tu te sens prête pour cette journée ? lui demanda soudainement Tomoyo, la sortant de ses pensées.

– Bien sûr, pourquoi je ne le serais pas ?

– Tu sais très bien de quoi je parle... lâcha la brune en prenant un air plus sérieux.

– Je ne vois pas de quoi tu parles, s'entêta Sakura en accélérant le pas.

– Shaolan Li. »

Sakura s'arrêta net, le regard sombre fixé sur le sol. Tomoyo se stoppa à son tour et observa sa meilleure amie avec attention. Celle-ci préserva le silence quelques instants avant de relever la tête avec un sourire crispé.

« Je maîtrise la situation, affirma-t-elle, comme si elle tentait de se convaincre elle-même.

– Messire Shaolan est une situation ? gloussa Tomoyo.

– Tu m'as comprise... »

Un peu morose, Sakura reprit sa marche, suivie de près par Tomoyo. Cette dernière trouvait cela assez distrayant de savoir qu'un simple nom pouvait avoir un tel impact sur sa meilleure amie. Elle, qui avait toujours montré un sang-froid à toute épreuve, sentait sa patience défaillir face à ce nouvel élève. Shaolan Li avait fait une entrée fracassante au début du trimestre et possédait un tempérament des plus... enflammés. Il avait le don d'échauffer les esprits, au plus grand malheur de Sakura qui, en tant que déléguée, se devait de maintenir l'ordre. Tomoeda était un petit village sans souci. Les élèves avaient, pour la plupart, grandi ensemble, se retrouvant sans cesse dans la même classe. Sakura s'était habituée à cette atmosphère. Elle y avait sa place. Et jamais elle n'avait rencontré une personne capable de la faire trembler dans son rôle de meneuse. Jamais. C'était sans compter sur l'arrivée inopinée de l’agitateur de foules. Rien que de penser à l'état dans lequel elle retrouverait sa salle de classe ce matin la décourageait... Et cette appréhension était justifiée.

À l'instant même où elle se dirigeait d'un pas lourd vers le lycée, Shaolan s'était déjà approprié la classe. Tel un souverain, il s'était posté sur le bureau, regardant impassiblement les élèves qui, de bon matin, s'enguirlandaient pour des niaiseries. Cinq minutes, c'était tout ce qu'il avait eu besoin pour lancer ce grand remue-ménage. Se guérir de l'ennui était pour lui quelque chose de tellement compliqué... C'était la seule solution qu'il avait réussi à puiser. Le chaos était déjà complet alors que les cours ne commençaient que dans une poignée de minutes... Le jeune homme, encore en quête de distraction, cherchait une nouvelle idée qui lui permettrait de faire enrager la déléguée. Mais il n'eut pas le temps d'y penser davantage. Surpris par le silence soudain dans lequel avait été plongé la classe, il leva ses yeux vers la concernée qui faisait son entrée. Constatant l'état de la salle d'un air désapprobateur, elle lui lança un regard digne d'une reine des glaces.

« Shaolan Li, descends de ce bureau. Je ne sais pas comment fonctionnent les choses là d'où tu viens, mais chez nous, nous respectons les locaux et encore plus le matériel mis à la disposition des professeurs.

– Tu as l'air de mauvaise humeur, la Présidente. Tu as mal dormi ? lui demanda-t-il de façon nonchalante, en se levant tout de même.

– Parce que ça te regarde ? »

La tension était palpable et tous semblaient suspendus aux lèvres des deux interlocuteurs. Même Tomoyo observait la scène avec appréhension, se préparant à calmer la tempête qui se préparait dangereusement.

« Bien sûr que non, jamais je ne me permettrai de m'infiltrer dans la vie de notre chère Présidente, c'est juste que tes cernes inquiéteraient n'importe qui... Même un idiot antipathique comme moi. »

Sa voix n'était que venin et sarcasme, et son ton provocateur, couplé à ce sourire en coin, faisaient de lui l'incarnation parfaite du gosse invivable. Bien qu'il déclarait n'être qu'un simple idiot, elle savait bien qu'il était très intelligent... Ses qualités de manipulateur en faisait même un adversaire redoutable. Il ne l'attaquait jamais de façon frontale, mais se plaisait à tester les limites de sa patience. Un gamin pourri gâté qui veut chasser son ennui... estimait-elle, en essayant de résister à ses basses provocations. Le fait qu'il sache toucher là où ça fait mal rendait l'affaire plus compliquée.

« Si je ne devais pas gérer des cas dans ton genre, peut-être que mon sommeil serait plus léger.

– Oh... je serais le sujet de tes insomnies ? »

Son sourire doubla, et une étincelle moqueuse illumina son regard. Sakura décida de ne pas relever et s'installa à sa place avec Tomoyo à ses côtés. Quelques chuchotements commencèrent à se faire entendre, mais aucun n'osait encore s'exprimer librement, de peur de s'attirer les foudres de la déléguée. Bien que silencieuse, son aura suffisait à dissuader les perturbateurs. Shaolan était simplement l'exception qui confirmait la règle. Ce dernier était resté debout, fixant la jeune fille avec attention. Son expression s'était assombrie.

« Je déteste qu'on m'ignore... Kinomoto. Réponds quand on te parle.

– Il faudra t'y habituer. » lança-t-elle simplement en jetant une œillade menaçante.

Il savait qu'elle bouillonnait au fond. Il pouvait le sentir par l'intensité de son regard. Un regard enflammé, qui réclame un assujettissement complet, l'exige même. Si elle savait... pensa-t-il, impassible. Elle comprendrait qu'elle n'est pas en position de soutenir un tel regard... Il ne pouvait supporter son orgueil. Une sympathisante de l'humanité comme elle se devait de maîtriser cette bouche arrogante face à un personnage de son importance.

En réalité, Shaolan n'était pas n'importe quel élève, et son arrivée dans cette classe était tout sauf un simple concours de circonstances. Le garçon, malgré son jeune âge, détenait un lourd secret. Un secret qu'il ne pouvait livrer aux yeux de tous. Il n'était pas l'un de ces humains faibles et dociles qui l'entouraient. Non, il leur était bien supérieur. Sa nature faisait de lui un magicien du clan Elementary. Des êtres dotés de pouvoirs surnaturels qu'ils tiraient des quatre éléments ; le feu, l'eau, l'air et la terre. Shaolan était même l'un des rares hybrides de ce clan grâce à la duplicité de ses pouvoirs. Il était à la fois un être de feu, un ignivi comme son père, et un être de l'air, un aerevi, par l'influence maternelle.

Les Elementary étaient les créatures magiques les plus puissantes du monde terrestre grâce à leur parfaite maîtrise de la nature, au point qu'ils maintenaient une place dominante dans la gestion mondiale de la magie. Seules quelques grandes familles faisaient partie de cette race et s'étaient enfermées dans une forme d'entre-soi, n'acceptant d'unir leurs enfants qu'à d'autres membres, non aliénés par le sang impur des humains. Le père de Shaolan avait lui-même été le dirigeant des Elementary pendant de nombreuses années avant sa disparition. C'était maintenant sa mère, Yelan, qui en avait pris la tête.

Il serra le poing alors que Sakura soutenait son regard, nullement effrayée. Qu'est-ce qu'elle pouvait l'énerver cette petite prétentieuse... C'était de sa faute s'il avait dû quitter sa mère, ses sœurs et les autres membres de la communauté pour venir dans cette ville paumée qu'est Tomoeda. Il ne connaissait pas trop les origines de cette fille, mais il avait su par sa mère qu'elle était aussi un être magique, une Elementary même. C'était pour la protéger que Yelan avait envoyé son fils dans la même ville que celle-ci. Elle allait arriver à sa période d'éveil... Une période qui, déjà à l'origine, était plutôt difficile pour un magicien, mais elle devait l'être encore davantage quand la personne n'était même pas au courant de ses pouvoirs. Cette étape nécessaire pour le développement de chaque Elementary, et qui survient généralement à l'âge de seize ans, était le moment où les pouvoirs du magicien commençaient à se manifester ; il savait alors quelle était sa nature. Pour cette Sakura, Shaolan était presque sûr qu'il s'agissait d'une aquavia. Parce qu'il y a qu'un être de l'eau qui puisse paraître aussi insupportable aux yeux d'un ignivi. C'était physique, tout bonnement instinctif.

Le jeune hybride avait déjà demandé à mainte reprises à sa mère si elle pouvait lui donner plus d'informations sur sa généalogie, les pouvoirs de ses parents, et tout ce qui pourrait lui servir à mieux cerner cette fille. Mais tout ce qu'elle lui avait répondu était que la jeune fille était potentiellement une magicienne et qu'il fallait donc la surveiller pour savoir si elle s'éveillait ou pas, sans la prévenir de cette éventualité. Et bien que Sakura avait maintenant dix-sept ans, aucun signe ne semblait indiquer l'arrivée d'un quelconque éveil. Pourtant, le jeune homme était persuadé qu'elle était aussi une magicienne. Il le ressentait. Il pouvait sentir cette aura spécifique à tous les êtres magiques. Même à cet instant précis, Shaolan pouvait discerner une certaine lueur dans les yeux de la jeune fille, une force dans la façon dont elle gardait ses poings tenacement fermés. Elle n'était pas comme ces autres mortels qui peuplaient la pièce, et c'est bien pour cela qu'elle était souvent au centre de l'attention. Elle attirait les regards parce qu'elle possédait une puissance à l'intérieur de son corps qui suintait par tous ses pores.

« Tu vas encore m'observer longtemps, Li ? l'interrogea-t-elle, exaspérée de le voir devant elle, l'air indifférent.

– Non, je viens juste de me rendre compte que je perdais mon temps à vouloir avoir une conversation avec toi. »

Sur ce, il se détourna d'elle pour aller vers son bureau, sans plus ajouter le moindre mot. Son envie de la taquiner lui était passée, certainement parce qu'il avait repensé aux raisons de sa présence ici... Il s'ennuyait tellement qu'il ne pouvait s'empêcher de la provoquer mais, au fond, il savait que sa mère aurait préféré qu'il entretienne de bonnes relations avec elle. Mais c'était trop lui demander. Cette fille n'était qu'une peste à ses yeux.

« Shaolan ! » hurla une voix sortie de nulle part.

Deux bras vinrent alors encercler le cou du jeune homme, l'étranglant presque.

« Meiling, je t'ai déjà dit de ne pas me serrer comme ça ! C'est gênant ! » s'énerva-t-il en la repoussant.

La jeune fille répondant au nom de Meiling, fit une petite moue, triste d'avoir été repoussée par celui qu'elle aime, mais elle se résigna et s'assit à sa place, à la droite du beau brun. Elle jeta un regard à celui-ci, mais il l'évita soigneusement. Elle se contenta donc de resserrer ses longues couettes noires avant de sortir ses affaires de cours. Ce n'était pas que Shaolan la détestait, loin de là. Meiling Li était sa cousine, une jeune fille enjouée et juste un peu trop collante à son goût. Elle avait une fâcheuse tendance à s'imposer, ne laissant pas assez de place au pauvre jeune homme pour respirer.

Elle aussi était une Elementary, une fille née de l'union de deux terravis, et elle devait même, par l'avenir, devenir l'épouse de Shaolan, selon un ancien arrangement familial entrepris par le père du garçon des années auparavant. Mais il était vrai que, depuis la disparition de celui-ci, les conditions de ce mariage avaient été un peu mises de côté, ce qui avait fortement déplu à Meiling, éperdument amoureuse de son cousin. Surtout que, même si ses deux parents étaient des Elementary, cette jeune fille n'avait encore manifesté aucun de ses pouvoirs malgré ses dix-sept ans... Cette absence de pouvoirs était vue comme très problématique au sein du clan. Ce phénomène était assez rare, plus rare encore que celui des hybrides, mais les enfants des Elementary qui ne s'éveillaient pas devenaient des nomagis et étaient exclus du clan. Ils n'avaient alors pas le droit de se marier avec un Elementary et devaient s'allier au commun des mortels.

Angoissée par cette idée, Meiling se mit à jouer nerveusement avec un stylo qu'elle faisait tourner entre ses doigts... Elle savait bien ce qu'elle avait à faire pour que Shaolan n'appartienne qu'à elle. Elle le savait même très bien... Qu'elle devienne une nomagis ou pas, elle avait une occasion unique de faire de celui-ci l'homme de sa vie ! C'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle avait décidé de le rejoindre dans son périple. Elle avait une mission à accomplir. Une mission qui lui permettrait de sceller son alliance éternelle avec lui. D'un air songeur, elle soupira d'aise. Oui, il sera mien... Mien à jamais ! s'extasia-t-elle en fermant doucement les yeux. Il n'y avait qu'un obstacle qui la séparait de son bonheur et il portait même un nom : Sakura ! Si elle parvenait à l'éveiller de force, elle pourrait avoir Shaolan. Cet homme le lui avait promis. Le seul problème c'est que Meiling ne savait pas réellement comment faire pour éveiller un Elementary... S'il y avait une méthode miracle, cela ferait bien longtemps qu'elle l'aurait essayée sur elle-même.

Tout ce qu'elle savait c'est que Sakura devait prendre conscience de son statut d'être surnaturel pour espérer un début d'éveil. Ce qui n'était vraiment pas facile pour une fille qui avait passé sa vie entière avec des humains. Elle leva un regard contrarié vers la jeune fille aux cheveux de miel. Ce qu'elle pouvait l'énerver ! Toujours en train de provoquer Shaolan, comme si elle pouvait tenir tête à un hybride, quelle sotte !

« Meiling Li ! l'interpella Mme Mizuki, la professeure de littérature.

– Euh... oui ! bafouilla-t-elle, tout juste sortie de ses réflexions.

– Quand je fais l'appel, j'aimerais vous voir assez concentrée pour pouvoir me répondre « présente ». Parce que si je devais répéter trois fois le nom de chacun des élèves qui composent cette classe, l'appel n'en finirait jamais ! »

La jeune fille se renfrogna sur sa chaise, elle détestait vraiment être dans une classe remplie de mortels dépourvus de pouvoirs. C'était tellement rasoir...

De son côté, Sakura regardait le paysage qui s'offrait à elle par la fenêtre... Deux rangées de voitures luisant au soleil, une grille blanche pour les protéger et, un peu plus loin, une parcelle d'herbe qui servait de transition à un petit bois. Ils y allaient de temps en temps lors du cours d'EPS pour faire des courses d'orientation. Une chose qu'appréciait particulièrement la jeune fille qui ne supportait pas d'être enfermée. Entre quatre murs, elle suffoquait.

À la table voisine, Tomoyo recopiait à vitesse folle les moindres mots qui pouvaient s'échapper de la bouche de la professeure. Élève studieuse et appliquée, elle faisait toujours en sorte d'avoir des notes parfaites. Tout le contraire de sa complice, qui malgré son sérieux manque d'attention, parvenait à garder de très bonnes notes en classe. En cela, elle ressemblait de beaucoup à ce fameux Shaolan... Même si cela la contrariait d’être comparée à lui.

En soupirant, elle se laissa glisser sur sa chaise avant de jeter un regard vitreux au tableau. Elle ne comprenait pas tellement le but de sa présence dans cette classe. Selon l'ordre sociétal, elle se devait de suivre les cours, être respectueuse, ramener de bonnes notes et tout ça en but d'avoir le métier de ses rêves plus tard. Cela ne paraissait pas compliqué, et tel un gentil mouton, elle s'était contentée de suivre les règles. Elle était douée, brillante même, principalement parce qu'elle arrivait toujours à comprendre comment contenter un professeur. Elle était vouée un grand avenir. Et c'était cette partie de l'équation qui l'embêtait... Elle n'avait aucune ambition. Aucun rêve. Elle se sentait comme spectatrice de sa propre vie, observant au loin les limites de son enclos sans se poser la question de ce qui pourrait se cacher derrière. Est-ce qu'il était réellement utile de le savoir ?

Inconsciemment, son regard tomba sur Shaolan. Lui avait certainement déjà pulvérisé son enclos depuis longtemps. Même électrifié et entouré de barbelés rouillés, il n'aurait pas hésité une seconde à détruire le premier obstacle qui se présenterait à lui. Elle ne savait plus réellement si elle devait se moquer de ce comportement d'anarchiste ou juste admirer cette liberté assumée, même si elle s'accompagnait de son lot inévitable de stupidité. Ce qui était sûr, c'était qu'elle n'était certainement pas prête à assumer la seconde option.


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