Nouveau Monde

Chapitre 3 : Nouvelle Amie

7825 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 10/11/2016 08:51

Chapitre 3

 

Il était très tôt le matin. Le vent ne soufflait pas, le brouillard épais empêchait le soleil de passer, il faisait froid, humide. Il n'y avait aucun bruit, aucun chant d'oiseaux, aucune gaieté. Tout était terne, sombre. La jeune femme regarda une dernière fois derrière elle mais dut rapidement s'arracher à la contemplation de son chez-elle. Alors, tristement, elle prit son sac, prête à partir, quand elle sentit une présence dans son dos. Ayant évidemment conscience de l'identité de la personne, la femme eut un petit sourire triste.

«Je t'avais dit de ne pas te lever pour moi, souffla-t-elle au petit être qui la fixait de derrière.

- Je ne pouvais pas ne pas te dire au revoir, cria l'enfant en question dans son dos.»

La jeune femme ne pouvait pas se retourner, ç'aurait été trop douloureux. Alors elle resta immobile et continua:

«Ce n'est pas un au revoir...»

Puis la jeune femme entendit de légers bruits de pas précipités sur les gravillons du sol et quelques secondes après, la petite fille se jetait sur elle. Ses fins bras entourèrent la taille de la jeune femme qui serra les dents.

« Je ne peux pas t'emmener avec moi, tu le sais, hein ?

- Oui, je le sais, répondit l'enfant d'une petite voix triste.»

Un assourdissant silence prit place, accentué par l'air frais qui se levait. Mais quand elle sentit l'arrière de son habit mouillé par les larmes, la jeune femme aux cheveux d'or craqua, s'agenouilla brusquement et se retourna pour prendre la petite fille dans ses bras. Elle serra son frêle corps contre le sien, caressant ses courts cheveux roses et la concernée fourra sa tête dans son cou, sanglotant silencieusement.

« Promets-moi que tu feras attention, et que tu les retrouveras ! Promets-moi que tu ne changeras pas !Promets-moi que tu reviendras, coûte que coûte ! S'écria-t-elle. Promets-le moi ! »

Pour toute réponse, la magnifique femme aux longs cheveux d'or s'écarta légèrement d'elle, et l'enfant suivit le mouvement. Elle posa une main sur sa joue ronde, sur laquelle coulait maintenant une rivière de larmes, et l'autre sur le haut de son crâne. Puis, dans un geste empli d'amour et d'affection, elle posa délicatement son front contre le sien et ferma les yeux.

« Je te le promet, Ayumi, souffla la concernée qui versa également une larme. Et à mon retour, notre rêve pourra enfin être exaucé.

- Ne meurs pas, sanglota l'enfant en agrippant la cape grise de la jeune femme. Je t'en supplie... Onee-chan...»

La jeune femme embrassa le front de la petite fille avec tout la douceur et l'amour dont elle était capable. Elles se regardèrent dans les yeux, les incroyables iris roses de l'enfant dans celles, toutes aussi magnifiques, vertes, de la grande, et restèrent ainsi quelques instants. Tous leurs sentiments furent exprimés par cet échange de regard, elles n'avaient plus besoin de parler.

«Prends-soin de toi.» Lâcha-t-elle avant de se lever, de couvrir ses longs cheveux dorés d'une capuche et de s'avancer.

Peinée, afligée, elle jeta un dernier regard à l'enfant qui tentait tant bien que mal de sécher ses larmes et dut s'arracher à cet émouvant spectacle pour disparaître dans la brume.

 

 

 

 

Rukia se réveilla avant la sonnerie du réveil, dans son placard habituel qui était devenu sa chambre. Au lieu de se lever de suite comme elle en avait l'habitude, elle resta allongée un instant, repensant à la soirée d'hier, soirée qui avait marqué les esprits.  Elle s'était vraiment éclatée, elle avait danser pendant des heures, que ce soit avec Ichigo, Matsumoto, Orihime, Chad, Ishida, et même Tatsuki ou encore Renji. D'ailleurs, celui-ci avait été particulièrement gentil et galant hier soir, elle ne l'avait jamais vu ainsi. Rukia aimait beaucoup Renji, beaucoup plus qu'elle ne voulait se l'avouer. Mais elle essayait de ne pas y penser, comme l'avait fait Orihime durant toutes ses années. Elle savait que c'était stupide, et qu'elle n'écoutait pas ses propres conseils, mais bon, elle avait le temps, non ? D'ailleurs, elle était vraiment contente pour Ichigo et Orihime, qui s'étaient enfin avoués leurs sentiments. Il était temps.

Après quelques minutes de reflexion, Rukia ouvrit violemment la porte de son placard avec l'intention de sauter sur Ichigo Kurosaki pour le réveiller, mais elle vit avec déception et stupeur que celui-ci ne dormait plus. En effet, pour la première depuis qu'elle le connaissait, son ami rouquin était déjà prêt, douché, habillé, alors que le réveil venait tout juste de sonner.

« Tu es tombé sur la tête ou quoi ? Tu es malade ? S'enquit-t-elle, stupéfaite et un tantinet inquiète.»

Cette remarque le fit sortir de ses pensées.

« Hein ? Non. J'avais juste l'intention de... Il s'arrêta et regarda la petite brune en fronçant les sourcils.

- Hin hin, ricana-t-elle. Orihime ? J'aurais du m'en douter. »

Agacé, il balança une petite peluche en forme de lion qui se fit un plaisir de voler en direction de sa chère «Onee-san», «Onee-san» qui se fit un plaisir, elle, de le plaquer au sol d'un simple coup de pied bien placé.

« Comment tu comptes gérer? Reprit-elle en l'examinant du regard.

- Aucune idée, répondit-il en fixant le plafond, ayant très bien saisi le sujet. J'suis pas un pro pour ce genre de choses, mais j'ai pas l'intention de me casser la tête. Je vais suivre tes conseils : je vais écouter mon cœur. Tout me vient naturellement, avec elle.»

A ces mots, la fille Kuchiki eut un petit sourire satisfait.

« Tu as enfin compris, on dirait. Et puis, je ne vois pas trop Orihime se prendre la tête avec des broutilles de "couple", puisque dorénavant, il faudra vous considérer comme tel.

- La ferme, ordonna-t-il en voyant l'expression qu'elle arborait. Et puis, pourquoi on parlerait pas un peu de toi et Renji, heeein ? »

Surprise d'avoir été prise à son propre jeu, Rukia lui jeta un regard noir, râla et sortit rapidement de sa chambre pour aller se doucher.

 

 

Orihime, elle aussi, était prête depuis un petit bout de temps. Tenue éveillée par l'excitation de la veille qui n'était pas retombée, elle s'était réveillée beaucoup plus tôt que prévu, plus épanouie que jamais. Hier soir, en rentrant, elle avait longuement discuté avec Rangiku, qui était limite aussi heureuse qu'elle, pour elle.

Du coup, elles s'étaient couchés extrêmement tard, et la plupart des gens normaux n'aurait pas été capable d'aller en cours le lendemain. Mais Orihime n'était pas normale, et son humeur était si joviale qu'elle ne sentait pas la fatigue. Rangiku, cependant, était encore allongée dans son futon, bien décidée à récupérer le sommeil perdu. La jeune Inoue contempla sa fidèle amie d'un regard attendri, la remercia mentalement au moins dix mil fois d'être là pour elle, avant d'attraper son sac et de sortir, en faisant le moins de bruit possible.

Mais lorsqu'elle referma la porte derrière elle et se retourna pour inspirer l'air frais, elle fut sidérée de voir la touffe rousse qui était adossé contre un poteau, juste devant chez elle. Instantanément, son estomac se noua et son cœur s'affola.

Voyant son regard incrédule, Ichigo s'avança, passa une main derrière sa tête et répondit à la question silencieuse qu'elle lui avait posée :

« Salut, Inoue! Je voulais juste te voir... Et passer du temps avec toi. »

Orihime le regarda attentivement et lui adressa un des plus magnifiques sourires qu'il n'eut jamais eut le plaisir de voir.

« Ohayo, Kurosaki-kun.

- Tu devrais sérieusement penser à m'appeler Ichigo, tu sais ? Lâcha-t-il en lui prenant la main.

- Je te signale que tu m'appelles toi-même Inoue, rigola-t-elle. »

 

Lorsqu'ils entrèrent dans la salle de cours, tous leurs amis étaient déjà là. Chad, Renji, Ishida, Keigo et Mizuiro discutaient (ou plutôt, Keigo faisait un monologue concernant une incroyable chose qui lui serait arrivée la veille) tandis que Tatsuki avait pris Rukia à part.

Ces dernières, qui étaient les seules à avoir remarqué leur présence, furent également les seules à surprendre le baiser discret qu'ils échangèrent avant d'entrer dans la salle et de saluer leurs amis. Rukia et Tatsuki sourirent, elles étaient vraiment heureuses pour eux, surtout Tatsuki qui considérait Orihime comme sa sœur. Il avait raison. Tout lui venait naturellement.

Alors, les deux jeunes femmes attrapèrent Orihime et la menèrent avec elle, voulant tout savoir de ce qui s'était passé. Au bout d'un moment, Tatsuki fut prise d'une sérieuse émotion, et sans savoir pourquoi, enlaça Orihime dans ses bras.

« Je suis si contente pour toi » souffla-t-elle, stupéfiant la rouquine qui ne s'y attendait pas.

 

Rangiku arriva à l'heure de la cantine, sur le toit, juste à temps pour entendre l'annonce de Rukia. Celle-ci avait réunit Ichigo, Renji, Orihime, Ishida, Chad, Tatsuki et donc Rangiku pour leur annoncer une grande nouvelle, ce à quoi personne ne s'attendait.

« Quoi ? S'écria Ichigo qui croyait ne pas avoir compris.

- T'es sourd ou quoi ? Rétorqua la brunette. Je viens de te dire que Nii-sama a réservé une grande villa sur une minuscule île privée d'Indonésie, ainsi que huit billets d'avion aller-retour, pour les deux semaines de vacances. Autrement dit, on vous a organisé un voyage. »

Ils restèrent tous bouche bée, excepté Renji qui était déjà au courant, et Rangiku qui avait été déjà briefée la veille.

« C'est une blague ? Demanda Ishida qui était également surpris.

- Non, du tout. J'ai pensé qu'après toutes les tensions, cette histoire de guerre, le voyage au Hueco Mundo et tout ça, on méritait bien ça, non ? Ça ne fait pas de mal, de voyager, décompresser !

- En Indonésie ? Oh mon Dieu ! S'écria Orihime qui s'imaginait déjà dans l'eau turquoise, nageant avec les dauphins les tortues et toutes autres créatures marines. Mais soudain, elle fut rattrapée par la réalité et s'écria : Mais, euh, c'est impossible ! Je veux dire... Ça doit être drôlement cher, et question argent, je-

- Non, coupa Rukia. Nii-sama s'est déjà chargé de tout, il n'y a rien à payer, ne t'inquiète pas. Le vol est à 22h, le soir du dernier jour d'école, c'est-à-dire dans deux semaines. »

La pilule eut du mal à passer, surtout pour Ichigo qui s'indigna et cria qu'elle aurait du les prévenir avant, etc. Mais au final, tout le monde adora l'idée. Cependant, Tatsuki refusa gentiment l'offre, affirmant qu'elle allait passer les vacances en famille et qu'elle ne pouvait se permettre de les laisser en plan. Orihime fut très déçue de cette annonce, mais son amie lui remonta rapidement le moral et lui fit promettre de lui envoyer une carte postale. Renji s'assit à sa place habituelle et se mit à imaginer cette fameuse île, tout en dégustant son bentô. D'après les descriptions d'Orihime, les Philippines avaient tout l'air d'être comme un paradis sur Terre. Il était encore dans ses pensées lorsqu'il remarqua que, pendant tout ce temps, son regard était posé sur Rukia. Alors, surpris de lui-même et honteux, il s'assura que personne ne l'avait regardé et posa son regard sur Orihime qui remerciait pour la millième fois son amie, histoire d'éviter un nouvel «incident».

Quelques minutes plus tard, le professeur entra, souriante et déclara d'emblée : "Tout le monde! J'ai une bonne nouvelle pour vous. Vous allez accueillir une nouvelle élève dans la classe, et très jolie en plus!" A cette annonce, tout le monde se mit à imaginer quelle type de fille cela pourrait être, surtout les garçons qui espéraient accueillir une vraie beauté. Seuls Ichigo,et Renji étaient sur leurs gardes, étant donné que le dernier élève à être apparu en plein milieu de l'année scolaire était Shinji Hirako, un Vizard. La prof reprit : "Soyez gentils avec elle. Tu peux entrer, viens!"

A ces mots, la porte s'ouvrit, laissant entrer une fille de taille moyenne. La professeur n'avait pas menti, elle était sublime. Ses longs cheveux ondulés étaient d'une couleur incroyable, indéterminable. Ils étaient colorés de plusieurs nuances de blond, de châtain clair, qui, ensemble, se rapprochaient étrangement de l'or. Ses grands yeux ronds étaient d'une incroyable couleur émeraude qui valaient le coup d’œil. Elle avait un visage délicat et doux, de longues jambes, une taille fine et une poitrine très avancée, presque aussi imposante que celle d'Orihime. Elle s'avança lentement et déclara, avec un sourire sincère qui ébranla la classe entière: "Je m'appelle Anasaki Yamada. Enchantée."

Ahuri, Ichigo la fixa sans discrétion. Cette fille... Elle lui rappelait quelqu'un. Plissant les yeux, il se mit à torturer sa mémoire pour tenter de retrouver la correspondance, sans résultat. La classe lui répondit en cœur, puis la prof continua : "Elle vient d’emménager à Karakura, elle vivait avant dans une petite ville nommée Aomori." Visiblement soulagée de pouvoir s'effacer un peu, ladite Anasaki se détendit et prit place au dernier rang, derrière Tatsuki. La professeur demanda ensuite aux élèves: "Qui veut bien faire visiter l'établissement à Anasaki pendant la pause?" Fidèle à elle-même, Orihime se proposa instantanément, et elle fut choisie. La rousse pivota vers la nouvelle arrivée et lui fit un grand sourire, qui lui fut retourné.

Rangiku, qui avait fixé la jeune femme tout du long, fut soulagée lorsqu'elle constata que de celle-ci ne lui parvenait aucune énergie. Elle n'avait pas la moindre goutte de reiatsu, ce qui était rassurant. Ce n'était pas un ennemi. Mais quelque chose la surprit, lorsqu'elle la vit sourire. De son sourire émanait la même énergie réconfortante que lorsqu'Orihime souriait, c'était incroyable. Elles rayonnaient de la même façon, toutes les deux, avec leur enthousiasme sans limite. Rangiku sourit. Était-ce une nouvelle amie qu'Orihime venait de trouver ?

Lorsque la pause arriva, Orihime entraîna donc la nouvelle dans les nombreux couloirs de son cher petit lycée qu'elle connaissait par cœur. Et ce fut avec joie qu'elle lui expliqua le fonctionnement de l'établissement, tout en lui montrant les différentes salles. Anasaki écoutait et observait, mais elle était plus intéressée par l'attitude d'Orihime que par ce qu'elle racontait. Voyant qu'elle était observée, Orihime se sentit gênée, et demanda gentiment : "Qu'y a-t-il?" Anasaki plongea son regard dans le sien et déclara d'une voix claire sans aucune once d'hésitation:" Tu n'as connu le bonheur que récemment, murmura-t-elle en fichant ses yeux verts dans les siens. Rien qu'en croisant ton regard, je peux dire que ton existence a été remplie de tristesse. Que t'est-il arrivé?"

Orihime, chamboulée et abasourdie par cette analyse si perspicace resta muette. Était-elle si ouverte? Si facile à lire? Elle resta immobile, fixant la jolie fille en face d'elle, puis répondit enfin, en se grattant la tête: "Disons juste que... j'ai eu quelques petits soucis dans ma vie, haha. Mais tout va bien, maintenant." Orihime la fixa dans les yeux, puis, comme portée par son instinct, murmura: "Mais tu sais, tu n'as pas l'air très heureuse non plus... Je peux lire la même chose en toi..." avant de subitement s'excuser de son indiscrétion.

Anasaki eut la même réaction. Elle se raidit quelques instants, écarquilla ses yeux, puis se détendit et fit un petit sourire qui se voulait rassurant: "Disons juste que... j'ai eu quelques petits soucis dans ma vie, haha." Elles rigolèrent toutes les deux. Il avait suffi de quelques paroles échangées, les jeunes filles s'appréciaient déjà.

 

Les cours passèrent à une rapidité ahurissante, personne ne vit la journée défiler. Anasaki avait été entraînée par Orihime tout au long de la journée et présentée à leur groupe plutôt hors du commun: une teigneuse brune ayant l'habitude de frapper tous les garçons à sa portée, une deuxième brune au caractère tout aussi trempé qui se considérait comme l'égérie d'un certain Chappy, un métis costaud qui ne parlait que très rarement, deux roux qui passaient leur vie à se chamailler, une blonde vénitienne pulpeuse et volubile, et pour finir, un binoclard intelligent mais quelques peu dérangé. La nouvelle arrivante avait du s'avouer s'être beaucoup amusée, et elle commençait déjà à s'intégrer. Puis elle s'était éclipsée, avant de réapparaître à la fin des cours.

Alors qu'elle allait quitter l'enceinte du lycée, Anasaki entendit Orihime l'appeler et la vit soudainement sauter de la fenêtre du second étage pour se rattraper à la gouttière et en glisser avec une agilité qui ne lui rassemblait pas du tout. Anasaki, ahurie, avait perdu la parole. Elle vit également Tatsuki, qui était très loin, courir dans sa direction et lui éclater le crâne en criant qu'on avait vu sa culotte et qu'elle lui avait déjà dit de ne plus faire ça. Estomaquée, la jeune femme aux cheveux dorés regarda Tatsuki partir en furie et Orihime courir jusqu'à elle, et arriver, après avoir manqué trois fois de se vautrer au sol.

« Dis Yamada-san, que dirais-tu de venir dormir chez moi? Commença-t-elle. Je.. Je sais que c'est assez précipité, qu'on ne se connaît que depuis ce matin, continua-t-elle, un peu gênée, mais j'ai proposé la même chose à Rukia et Tatsuki, et Rangiku habite chez moi. Alors... Je me suis dit que tu pourrais venir toi aussi, une soirée entre filles, c'est l'occasion idéale pour toi de t'intégrer un peu plus, et d'apprendre à nous connaître...

- Appelle-moi Anasaki, bon sang ! C'est vraiment gentil à toi, Inoue. Je viendrai, dans ce cas. Où habites-tu?

- J'habite rue ***, la quatrième maison sur la droite! Alors, appelle-moi Orihime ! »

- D'accord, c'est super ! On se voit toute à l'heure, alors ?

- Oui, je t'attendrais !

Alors, Orihime lui adressa un sourire, et continua sa route. Anasaki resta là, immobile, ses yeux rivés sur la rouquine qui évoluait dans la cour du lycée.

« Je l'ai trouvée... Enfin... »

 

Le soir même, Rukia et Anasaki se présentèrent devant la maison en question et furent accueillies par Orihime, Rangiku et Tatsuki qui était déjà arrivée. Lorsqu'elle entra, Anasaki pu constater avec trouble que, hormis Rangiku qui venait de temps en temps, Orihime semblait être seule. Elle mit ça dans un côté de sa tête.

Les deux rousses avaient préparé des plats à leur manière, mais les trois invitées, qui trouvaient ces mélanges un peu dangereux préférèrent un simple bol de riz. La soirée commença. Très vite, les quatre amies mirent Anasaki à l'aise, elles se parlaient comme si elles se connaissaient depuis bien longtemps. La maison d'Orihime était assez petite, mais elles avaient largement la place. Les cinq filles s'entendaient très bien; elles dansèrent, chantèrent, jusqu'au moment où une discussion un peu plus sérieuse démarra:

« Orihime, vis-tu seule? questionna Anasaki, qui ne pensait pas toucher un point sensible.

- Oui, répondit-elle avec un petit sourire. Mon frère, qui m'a élevé, est mort il y a quelques temps. Depuis, je suis seule.»

Anasaki, étonnée, regarda attentivement la jeune lycéenne.

« Et toi? Tu as de la famille à Karakura? Demanda à son tour Tatsuki, qui voulait épargner à sa meilleure amie de s'attarder sur ce genre de souvenirs.

- Non, affirma la jeune femme. Je vis également seule, ma mère et ma sœur sont portées disparues et mon père est mort quand j'étais bébé. J'ai été élevée par ma grand-mère, qui est morte elle aussi.»

Le choc fut rude. Tatsuki se mordit la lèvre. Et merde. Entendant que celle-ci était dans une situation similaire à celle d'Orihime, les quatre jeunes filles furent assez émues, surtout cette-dernière, qui se sentait d'une façon ou d'une autre liée étroitement avec cette personne. Mais, comme elle, elles virent également qu'elle avait à peu près réussit à surmonter ce traumatisme, heureusement. Rukia, gênée, changea brutalement de sujet et demanda, intéressée:

« Alors, passons aux choses intéressantes. C'est quoi ton style de garçon? T'as déjà repéré quelqu'un?

- Euh... A-Ano..., bafouilla-t-elle. Je ne sais pas trop... A vrai dire, je ne me suis jamais sentie intéressée par un homme. Je n'en ai jamais trop fréquenté.

- Oh, je vois, s'écria Rangiku. Tu préfères les femmes?

- Hein? Quoi? Non! S'insurgea-t-elle. Bien sur que non! Ce n'est pas ce que je voulais dire! Je-... C'est juste que.. Je n'ai jamais songé à me mettre en couple.»

Après cette petite parenthèse, la soirée suivit son cours, Anasaki se rapprochait considérablement des cinq amies, et particulièrement d'Orihime. Elles avaient l'impression de se connaître depuis des années, Anasaki était épanouie. Après avoir longtemps discuté de sujets et d'autres, les cinq lycéennes allèrent se coucher, satisfaites de leur journée.

Le lendemain matin, les quatre filles se réveillèrent, heureuses. Elles avaient dormi les unes sur les autres et se réveillèrent chacune avec un membre ne leur appartenant pas sur le corps. Ayant évidemment oublié de mettre un réveil, elles se réveillèrent en pleine début d'après-midi du samedi. Le week-end se passa très bien, Anasaki prit vite l'habitude de venir chez Orihime leur rendre visite à elle et Rangiku.

Les journées s'enchaînèrent, similaires les unes les autres. Anasaki faisait désormais intégralement partie du cercle intime de chacun, du décor. Elle s'était complètement intégrée et intimement liée à chacun. De temps en temps, elle revenait passer la soirée chez Orihime, ou chez Tatsuki, Rukia habitant chez Ichigo, et Rangiku, chez Orihime. Elle explorait un nouveau côté d'elle-même qu'elle ne connaissait même pas, elle avait découvert avec surprise qu'elle pouvait faire rire les gens, qu'elle pouvait être aimé en retour, elle reprenait confiance en elle et apprenait à faire confiance aux autres. La jeune fille s'était liée d'amitié avec la plupart des gens du groupe et plus particulièrement avec Renji et Ichigo qu'elle aimait beaucoup embêter. Ishida aimait débattre avec elle, Rangiku lui apprenait à séduire les hommes, ainsi qu'à Rukia et Orihime, Tatsuki, qui était surprise de son si haut niveau, s'entraînait avec elle aux arts-martiaux, elle parlait aussi avec Chad, mais celle avec qui elle passait le plus de temps, c'était Orihime. Les deux jeunes filles se comprenaient, sans même parler, elles se confiaient l'une à l'autre, se conseillaient et s'aidaient. Elles se ressemblaient beaucoup. Elles étaient devenues si proches en si peu de temps que cela étonnait tout le monde. Anasaki, qui aurait pu compter sur les doigts de ses mains le nombre de fois où elle avait sourit par le passé, riait aux éclats avec Orihime et ses nouveaux amis. C'était inexplicable, aucune des deux ne savaient exprimer la raison de leur proximité, mais la relation était bien là. C'était comme si elles s'étaient toujours cherché, comme si elles se retrouvaient enfin.

A la fin de la semaine, Rukia, proposa donc évidemment à Anasaki de venir en vacances avec eux, étant donné qu'elle avait payé le billet de Tatsuki qui ne pouvait venir. La jeune femme aux yeux verts, agréablement surprise, accepta d'emblée, ravissant tout le groupe qui s'était attaché à elle. Tout le monde attendait avec impatience les vacances, qui se rapprochaient de plus en plus.

 

 

 

Les semaines étaient passées à une vitesse fulgurante. Aujourd'hui, c'était le jour-j, le jour de partir en vacances. La journée se passa sans encombres, comme les précédentes. A la fin des cours, Orihime se hâta de rentrer chez elle, car elle n'avait pas finit sa valise. Rangiku lui annonça, qu'encore une fois, elle allait faire les magasins pour cette occasion spéciale, omettant le fait qu'elle voulait tout particulièrement lui refaire sa garde-robe. Lorsqu'elle revînt, elle présenta ses articles à Orihime. Évidemment, elle avait prit des tonnes d'habits pour son amie.

« Je t'ai pris ces deux maillots de bain, ces robes, et ça aussi, et ça! Et ça! Et ça! Et puis celui-ci aussi! Ah, et ça, là-bas!

- Rangiku..., chuchota Orihime. C'est super gentil! Mais... Je n'ai pas l'argent pour te rembourser, et toutes ces choses t'iraient sûrement mieux...

- Écoute, Orihime, commença la blonde vénitienne en devenant sérieuse. Tu dois apprendre à te mettre en avant. C'est comme ça, quand on a un petit ami. Il faut se faire belle et séduisante, surtout quand on va passer des journées entières avec. Tu n'as pas le choix, et puis ne sois pas si modeste, ton corps est plus que parfait pour ces tenues! »

Les deux rousses finirent leurs valises, emportant évidemment tout et n'importe quoi. Avant de partir, Rangiku informa son Capitaine de la situation et lui demanda d'envoyer un nouveau shinigami pour s'occuper de Karakura. Elles se rendirent ensuite à pied devant chez les Kurosaki, où Tatsuki les attendait pour leur souhaiter bonnes vacances, avant de rentrer chez elle. C'était le point de rendez-vous, elles arrivèrent en dernières. Rukia passa un coup de téléphone et, peu de temps après, une grande voiture, ou plutôt un grand minibus noir les accueillit. Surpris par l'organisation de la shinigami, il y eut un grand silence que Rukia s'empressa de briser en leur ordonnant de se dépêcher. Ils y déposèrent donc leurs valises puis montèrent. Personne ne manquait à l'appel : Rukia, Renji, Ichigo, Orihime, Anasaki, Rangiku, Chad et Ishida. Avant de partir, Rukia donna son billet d'avion à chacun de ses amis, puis ils se mirent en route pour l'aéroport le plus proche.

Environ deux heures après, après avoir enregistré leurs bagages, ils embarquèrent dans l'avion pour Cebu, une île des Philippines. Le voyage dura une bonne partie de la nuit: Orihime, Anasaki, Rangiku et Rukia dans le même rang, dormaient les unes sur les autres. Sur les côtés, Renji, Ishida et Ichigo dormaient aussi. Le seul qui ne dormait pas, c'était Chad, qui admirait le paysage par le hublot, silencieux et calme. Bien qu'il fasse nuit, la vue était d'une grande beauté : l'avion survolait des villes éclairées de milliers de lumière, semblable à un ciel étoilé. Mais au bout d'un moment, l'avion se mit à planer au dessus de la mer et, n'ayant plus rien à admirer, Chad s'endormit aussitôt.

Une fois l'avion atterri, ils descendirent et reçurent directement une gifle de chaleur, le contraste entre ici et Karakura étant assommant. Ils récupérèrent leurs bagages, puis, guidée par une Rukia purement excitée, ils durent remonter dans un tout petit avion à hélices, peu rassurant, pour atteindre l'île privée en question où ils allaient passer leurs deux semaines de vacances. Le voyage fut beaucoup plus court, mais beaucoup plus agité. Malgré la nuit, on pouvait distinguer que l'île sur laquelle ils allaient se poser était recouverte d'une grande et majestueuse forêt tropicale, ainsi que de collines. L'île était vraiment grande, mais la partie habitable ne constituait même pas 20 % du terrain. Une grande villa se dessinait sur la côte, près de la plage. Rukia, plus fière que jamais, les conduisit jusqu'à la fameuse résidence qu'elle avait réservée. La maison était gigantesque; de dehors, on pouvait voir grâce aux différentes lumières qu'elle était décorée de toutes sortes de plantes tropicales.

La fille Kuchiki ouvrit la porte et les fit entrer. L'intérieur était encore plus impressionnant, surtout pour des gens tels qu'Orihime ou Chad qui vivaient simplement. Ils débarquèrent dans une grande pièce aux murs blancs, et au sol en parquet, le salon. La pièce, moderne, les changeait des habitations traditionnelles de Karakura ou de la Soul Society : canapé gigantesque en cuir, écran plasma, fauteuils à volonté, table de verre, décorations, tableaux, etc. La pièce était d'une grande beauté.

Rukia s'avança et trouva sur la table un mot de Byakuya Kuchiki, son grand-frère bien-aimé, dont elle fit l'éloge pendant cinq longues minutes.

« Tu as vraiment pensé à tout, Nii-sama » fit-elle, émue.

Puis elle expliqua qu'il n'y avait pas de cuisine car la nourriture était apportée par un service compris dans le loyer de la maison. Au bout de la pièce se trouvaient une salle de sport, des toilettes, deux chambres et un placard, placard aussi grand que l'intégralité de la maison d'Orihime. Rukia continua la visite et monta les grands escaliers de marbre blanc qui menaient au deuxième étage.

Ils arrivèrent dans un grand corridor qui présentait cinq suites très spacieuses normalement faites pour deux mais qui pouvaient accueillir au moins dix personnes. Les filles, qui voulaient être réunies, posèrent toutes leurs affaires dans l'une d'entre elles et y mirent un deuxième lit deux places, tandis que les garçons se séparèrent en groupes de deux dans deux autres chambres. Chaque chambre était reliée à un balcon, à des toilettes et à une grande salle de bain munie d'une douche, d'une baignoire, ainsi qu'un jacuzzi. Au bout du couloir se trouvait une salle de hammam, saunât ainsi qu'une énième pièce occupée par un billard et d'autres sortes de jeux. Dehors, il y avait une immense terrasse dotée d'une magnifique piscine, qu'ils préférèrent visiter demain. Ils étaient tous aux anges, remerciant infiniment Rukia d'avoir trouvé une perle pareille. Après avoir disposé leurs affaires dans leurs chambres respectives, tout le monde partit se coucher: la journée avait été longue, et ils voulaient pouvoir profiter du lendemain.

 

Ichigo se réveilla, assez tôt le matin. Renji dormait encore, il n'y avait aucun bruit dans la maison, ou du moins, dans sa chambre. Il s'étira, se leva sans faire de bruit, puis se rendit à la salle de bain. Il fit sa toilette du matin, ne se mit qu'un short puis sortit sur le balcon. Bien qu'il ne soit que très tôt dans la matinée, la chaleur était déjà au rendez-vous. Ichigo admirait cette vue époustouflante que donnait la vue de sa fenêtre, ses yeux parcouraient la mer turquoise, et le sable blanc de la plage, puis il remarqua une tâche rousse sur ce joli paysage. Il plissa les yeux et reconnut alors Orihime. La jeune fille était immobile, debout, sa courte robe blanche flottant dans le vent. Croyant rêver, étant donnée la perfection du tableau, Ichigo se frotta les yeux deux fois, avant d'accepter le fait que sa jolie rousse était tout simplement divinement belle et accordée au paysage.

Alors, il sauta du balcon et se mit à marcher vers la jeune fille. Le soleil réchauffait agréablement son torse nu, il aimait la sensation que lui procurait le sable sous ses pieds, la brise marine qui caressait son visage, son corps. Il s'approcha d'Orihime, sans faire le moindre bruit, et remarqua que la jeune fille arborait un petit sourire heureux, fixant la mer. Elle était si belle, putain. Tout en restant silencieux, il se rapprocha, enlaça la taille de la jeune fille et posa sa tête sur son épaule. Cette dernière paniqua un peu lorsqu'elle sentit les mains de son bien-aimé glisser sur son ventre, n'ayant pas l'habitude de ce genre de contact. Mais lorsqu'elle entendit celui-ci lui susurrer doucement "Ohayo, In- Orihime.", elle se détendit et murmura à son tour "Ohayo, Ku- Ichigo." Ils rigolèrent un peu, et se serrèrent l'un contre l'autre, savourant ce moment de pur paradis. 

Ils restèrent ainsi pendant plusieurs minutes, c'était si agréable. Alors qu'ils échangeaient sur la beauté du paysage, Orihime se rendit compte qu'Ichigo était vraiment très collé à elle. C'était plus fort qu'elle, elle n'était qu'une jeune fille, après tout. Elle ne put se retenir, et rougit aussitôt. Le shinigami remplaçant remarqua ce changement et retira ses bras, à la plus grande déception de son amie. Il la contourna, se pencha pour mieux voir son visage et lui demanda ce qui n'allait pas. Mais lorsqu'il s’exécuta, la jeune fille le regarda, et lorsqu'elle vit ses muscles saillants briller au soleil, elle ouvrit la bouche, comme absorbée. Mais lorsqu'elle se rendit compte de la tête avec laquelle elle le regardait, elle se détourna vivement et sourit, gênée.

Le concerné, qui avait vu les yeux d'Orihime se poser sur son torse devina la cause de sa réaction et ne put s'empêcher de rigoler un peu. Elle était si mignonne. Alors, il s'approcha d'elle jusqu'à frôler son corps, passa une main sur sa hanche et l'attira contre lui. Elle le regarda timidement, puis voyant qu'il lui souriait, elle ne put réprimer un petit sourire. Alors, poussée par une envie qu'elle ne pouvait réprimer, la courageuse Inoue attrapa la visage d'Ichigo avec fougue. La seconde d'après, leurs lèvres s'unissaient pour un langoureux baiser qui fit considérablement monter la température. Ils étaient au paradis. Quand ils entendirent une voix les appeler, gâchant ce moment, ils ne purent s'empêcher de soupirer, en chœur, ce qui eut pour résultat de les faire rire. Rukia, qui sans le savoir, leur avait évité de perdre le contrôle, leur faisait signe de venir, en criant que le petit déjeuner avait été apporté et que si ils ne se dépêchaient pas, il n'y aurait plus rien pour eux.

A cette annonce, l'esprit d'Inoue ne pensait plus qu'à une chose : manger. Alors ça ! Il était hors de question qu'elle ne goûte pas aux délices de cette petite île ! D'un pas plus déterminé que jamais, elle laissa Ichigo en plan et s'avança dans le sable chaud. Le jeune Kurosaki, à la fois amusé et exaspéré par sa réaction, la fixait, immobile. Mais quand soudain, il réalisa que la petite robe blanche légère de la rouquine était un tantinet transparente au soleil, il déglutit. Ses fines et fermes jambes qui se doraient au soleil, ses magnifiques hanches qui le narguaient clairement, son bassin qui roulait à chaque pas... Il se gifla mentalement. Putain. Mais qu'est-ce qu'il lui arrivait ?

Lorsque les deux jeunes gens rentrèrent dans le salon, tous leurs amis étaient attablés autour d'une grande table, leurs yeux portés sur les deux nouveaux arrivants. Rukia s'assit et s'exclama "C'est bon, on peut commencer!" Orihime s'installa à sa place, impressionnée par la grande quantité de nourriture disposée sur la table, de la bave coulant à la commissure de ses lèvres : des tas de fruits tropicaux, des yaourt maisons, des crèmes et confitures appétissantes, des pains de différentes formes, des gâteaux et toutes sortes de mets. Ichigo s'exclama "Wow! Rukia, c'est toi qui a commandé tout ça?" La concernée, toujours aussi fière, hocha la tête en croisant ses bras sur son buste, satisfaite. C'était vrai qu'elle n'avait pas fait les choses à moitié. Le petit déjeuner commença dans la joie et la bonne humeur. Tout le monde mangea de tout, sauf Ishida, qui avait du mal avec la nourriture exotique. Après avoir fini de manger, Anasaki poussa sa chaise et affirma sortir prendre l'air.

 

La jeune fille marchait sur la plage, cheveux dans le vent. Après s'être suffisamment éloignée de la villa, elle arrêta sa marche et examina les alentours. Personne en vue. Alors la jeune fille sortit une lame de son pantalon et s'entailla le poignet, sans un gémissement. Le sang coulait abondamment, tachant instantanément le sable. Ensuite, elle saisit  avec force son poignet avec son autre main et se mit à chuchoter dans une langue des plus étranges. Ses cheveux étaient comme soulevés par une force invisible, le vert de ses yeux s'intensifiait fortement. Elle resta ainsi quelques secondes, puis, d'un coup, elle plia les jambes et frappa avec force le sol. Des vagues se formèrent dans le sable qui se souleva, la terre trembla, puis tout s'arrêta. Ses cheveux retombèrent sèchement, ses yeux redevinrent normaux, sa main cicatrisa, le sang s'évapora, le vent s'arrêta, le sable retomba. Elle leva ses yeux au ciel : son sort avait fait effet.

" Attends-moi, Ayumi..."

 

 

 

« Seigneur, on l'a enfin trouvée, tout est prêt.

- Bien. Ami, Yui, vous savez ce qu'il vous reste à faire. Ramenez-les moi. Toutes les deux. »

Les deux femmes concernées retirèrent d'un geste synchrone leur dague enfoncée respectivement dans deux crânes différents et répondirent, tout sourire: "Avec plaisir, Seigneur."

 

 

 
Ce chapitre est un peu comme un chapitre de transition entre la partie "Amour/Routine" et la partie "Action". En espérant que ma fanfiction vous plaise ! N'hésitez pas à commenter.

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