Nouveau Monde

Chapitre 2 : Ciel étoilé

7693 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 10/11/2016 02:28

Chapitre 2

C'était l'heure.

Ichigo était devant la maison d'Orihime, attendant patiemment la sortie de sa cavalière de bal, Rangiku Matsumoto, Vice-Capitaine de la Dixième Division du Gotei 13. Elle en mettait du temps, celle-là! Le shinigami remplaçant, qui avait été littéralement forcé par la jeune femme à être son cavalier, n'était pas fan de ce genre de soirée. Il fallait dire qu'il n'était pas le plus doué pour se laisser aller, danser, chanter, et tout le tralala. Lui, ce qu'il savait faire, c'était froncer les sourcils et botter le cul des méchants pour protéger les siens. Et pourtant, aujourd'hui, il avait envie de s'éclater, pour changer. Il avait une sorte de... bonne intuition. Voilà, c'était ça : il sentait qu'il allait s'amuser.

Quelques minutes plus tard, la fameuse Matsumoto sortit et fit quelque pas sur le perron. Ichigo ouvrit ses grands yeux et déglutit. Rangiku était... Resplendissante. La jeune femme était vêtue d'une incroyable robe blanche qui marquait son buste, sa taille de guêpe et ses hanches. Le tissu léger tombait ensuite jusqu'à frôler ses hauts talons blancs, talons assortis à son petit sac à main décoré d'ornements gris. L'habit était grandement fendu sur le côté droit jusqu'à la naissance de sa cuisse, dévoilant l'intégralité de sa jambe droite ainsi qu'une grande partie de la seconde dès lors qu'elle bougeait son sublime corps.

La robe, dotée d'une seule large bretelle qui passait sur son épaule gauche, moulait l'énorme poitrine de la blonde vénitienne, comme on pouvait s'y attendre de la part de cette femme pulpeuse. La tenue lui correspondait parfaitement, elle était sexy sans être vulgaire, tout en restant assez classe. Ses longs cheveux aux nuances de roux avaient été bouclés et ils tombaient sur son imposant décolleté telle une cascade. Elle avait dégagé son visage en attachant deux mèches sur le derrière de son crâne, à l'aide d'une splendide broche argentée, visage qui était légèrement poudré et maquillé. La jeune femme se rapprocha d'Ichigo, se déhanchant naturellement sur ses hauts talons ouverts, à l'aise, et ce dernier songea qu'elle avait bien de la chance qu'il fasse plus doux ce soir, car le froid de l'hiver ne lui aurait pas permis de s'habiller ainsi, en temps normal.

« Alors, comment tu me trouves?

- Euh, bah... Ouais... Lâcha-t-il, gêné.

- «Ouais»? Mais encore? Insista-t-elle.

- Ouais ouais, c'est bon, ça te va bien, concéda-t-il en détournant le regard.»

C'était vrai qu'elle était littéralement splendide. Elle avait de quoi rendre jalouses les plus grandes célébrités internationales. Aucun doute, elle allait faire des ravages ce soir.

«T'es super craquant comme ça, sérieux, tu vas faire craquer toutes les filles! Une en particulier, ajouta-t-elle, plus bas.

- Merci. Où est Inoue?

- Hin Hin..., ricana-t-elle malicieusement. Tu la verras toute à l'heure, ce sera la sur-prise! Tu m'en diras des nouvelles, d'ailleurs, mon petit Ichigo.»

Bien qu'il n'eut pas tout à fait saisi le sens de cette dernière phrase, il ne chercha pas à en savoir d'avantage et lui tourna le dos, les mains dans les poches. Jetant un dernier coup d’œil à la maison de son amie, le rouquin poussa un léger soupir. Cela n'allait pas en s'arrangeant. Plus les jours passaient, plus la jeune femme prenait de la place dans sa tête. Elle occupait régulièrement ses pensées comme personne ne l'avait fait auparavant. Il avait souvent envie de la voir, voulait lui parler et tout le tralala, et à vrai dire, il ne comprenait pas trop ce qui se passait dans sa petite tête de voyou lycéen. Enfin, si, au fond, il savait. Il n'était pas débile et en savait un minimum sur le sujet. Mais, l'accepter, c'était plus dur. Enfin. Les deux roux se mirent en route.

Ils arrivèrent rapidement devant la porte d'entrée de la salle de fête, qui n'était autre que le gymnase de l'école, et Rangiku saisit le bras de son cavalier sans ménagement. On entendait la musique et les cris d'excitation et d'enthousiasme d'ici. Deux hommes, inconnus des deux shinigamis, surveillaient la porte d'entrée comme s'il s'agissait d'une véritable boîte de nuit, immobiles et impassibles. A l'inverse de Rangiku qui était impatiente, Ichigo appréhendait. Comment cela allait-il se passer? Et puis, où étaient ses amis? Ils s’apprêtaient à montrer leur pass d'entrée fournis par le lycée quand Rukia et Renji arrivèrent derrière eux, bras dessus, bras dessous.

«Matsumoto, tu es vraiment superbe! S'exclama Rukia, littéralement en admiration sur les formes courbées de la jeune femme, quelque peu envieuse. Tu vas faire des jalouses!

- Toi aussi! Dis donc, ça change vraiment de te voir comme ça, Kuchiki! Tu devrais t'habiller ainsi plus souvent, dit-elle avant de tourner son regard vers le lieutenant aux cheveux rouges. Et bah, je suis vraiment épatée! Je n'aurai jamais cru que tu pouvais être aussi classe, Renji, vous allez vraiment bien ensemble.»

La jeune femme considéra les deux shinigamis devant elle. Bon sang, c'était vrai qu'ils allaient bien ensemble. Elle connaissait bien plus Renji que la brunette, avec qui elle aimait boire et faire la fête, elle le portait vraiment dans son cœur. La relation qu'elle entretenait avec Rukia était plus formelle et professionnelle, elle savait apprécier des moments en sa compagnie et était toujours restée en bon contact avec elle, mais cela s'était toujours arrêté là, jusqu'ici. Renji se gratta la tête, gêné. Il arborait le même costume qu'Ichigo, simple, noir avec une chemise blanche. La petite brune, quant à elle, était vêtue d'une jolie robe bustier noire, plus courte sur le devant et longue sur l'arrière, révélant ses fines jambes blanches parfaitement entretenues. La partie jupe de l'habit s'évasait légèrement à partir de sa taille, et la tulle de l'arrière venait frôler le sol. Elle avait attaché ses cheveux avec une simple broche noire incrustée de diamants à l'instar de sa tenue, et portait des talons étonnamment hauts, d'un bleu nuit similaire à celui de ses yeux, qui étaient d'ailleurs accordés à la petite ceinture de tissu qui marquait sa taille et à sa pochette. 

Lorsqu'ils passèrent derrière les vigiles qui leur ouvrirent les portes, la musique s'intensifia et tripla de volume. La lumière et les bruits inondaient la pièce, c'était incroyable. Ils avaient visiblement aménagé le gymnase en conséquence: la salle, déjà remplie, avait été dégagée de tout objet encombrant et seuls un large buffet-bar et des chaises avaient été installés. Ils entrèrent dans la pièce où quelques gens dansaient, s'amusaient, mais la plupart étaient assis ou encore prêts du buffet. A peine eut-il posé un pied sur le parquet que Renji croisa le regard d'Ishida. Aussitôt, le tatoué éclata de rire en remarquant que son ami était vraiment mal à l'aise sur la piste de danse. Celui-ci lui jeta un regard assassin et se reconcentra sur sa cavalière, bien décidé à se reprendre. Comme on pouvait s'y attendre, l'attention se reporta presque instantanément sur les deux couples singuliers qu'ils formaient, et en particulier sur Rangiku qui avait déjà du briser quelques cœurs. Mais dès qu'ils furent rentrés, la lumière baissa considérablement et une voix au micro annonça aux lycéens qu'il était temps de se rendre sur la piste de danse. A cette annonce, Rangiku saisit le bras d'Ichigo, et l’entraîna sans prévenir, en courant sur la piste de danse, comme si elle n'était pas chaussée de talons de plus de quinze centimètres. Rukia, n'osant faire le même geste, resta plantée debout sur ses échasses, comme si elle attendait quelque chose. Renji comprit le message silencieux et, soupirant, l'emmena à son tour danser.

Tout le monde avait l'air de s'amuser, même nos quatre shinigamis! Le naturel si entraînant de Rangiku avait fait que finalement, Ichigo avait fini par se lâcher. Oui, un peu. L'ambiance était à son comble, tout le monde rigolait. Les deux rouquins assuraient plutôt sur la piste, tout comme leur cavalière, ils s'étonnaient eux-mêmes. Rukia s'éclatait comme une folle, tout comme Rangiku, elle aurait voulu que cette fête ne s'arrête jamais. La blonde vénitienne ne manquait pas de sourire aux garçons qui la mataient sans discrétion, finissant d'achever ceux qui étaient déjà sous son charme. Au bout d'un moment, ils changèrent de cavalière. Rukia se remit à danser dans les bras d'Ichigo tandis que Matsumoto se retrouvait avec Renji. Ils dansèrent ainsi pendant un bout de temps, sans voir l'aiguille défiler.

Cependant, Ichigo se surprit bon nombre de fois à guetter la salle entière pour voir si Orihime n'était pas arrivée. Comment serait-elle habillée? Serait-elle magnifique, comme il s'y attendait? Ça, il n'en doutait pas. Le rouquin soupira. Il était pressé de la voir, vraiment pressé. Il devait vraiment faire quelque chose pour ça, ça n'allait plus du tout. C'était vrai qu'il avait toujours vu Orihime comme une fille spéciale. En plus d'être incroyablement belle, généreuse et gentille, elle avait ce petit plus qui faisait d'elle une fille de Lumière, comme il se plaisait à le dire. Elle était comme un rayon de soleil, une étoile dans la nuit, une pointe de douceur, de chaleur et d'amour qui adoucissait le quotidien tumultueux d'Ichigo. Elle avait toujours été là pour lui et ses amis, toujours à faire passer les autres avant elle, toujours à affirmer que tout allait bien, quand tout allait mal. Elle était ainsi, Orihime. Toujours à s'occuper plus des autres que d'elle-même.

Le jeune homme chassa la jeune femme de ses pensées, tant bien que mal, et se consacra à sa danse avec la petite shinigami à ses côtés. Au bout d'un certain nombre de chanson, lorsque la lumière redevint plus forte pour quelques instants, Ichigo et Renji prirent congés, ils allèrent au buffet et servirent à leur cavalière de quoi boire.

Mais, alors qu'ils se désaltéraient, Rangiku tourna brutalement la tête d'Ichigo de ses fines mains. Celui-ci, n'ayant compris de quoi il retournait, lui jeta un regard incrédule. En réponse, elle fit un signe de tête pour lui montrer quelque chose, avec un petit sourire satisfait. Agacé, il regarda dans la direction montrée et écarquilla aussitôt ses grands yeux marrons, chamboulé. Il laissa s'échapper un petit cri de surprise et s'immobilisa complètement, la bouche entrouverte. Plus qu'absorbé, il rattrapa de justesse son verre qu'il avait laissé tomber et le posa tant bien que mal sur le buffet qu'il mit beaucoup de temps à trouver, sans bouger ses yeux. Rangiku, fière d'elle-même, fit un clin d’œil accompagné à ses deux autres camarades shinigamis qui arboraient la même expression. Ichigo, abasourdi, était sans le savoir tellement émerveillé dans sa contemplation qu'il en oubliait même de cligner des yeux. Il était stupéfait et n'arrivait pas à détourner le regard de celle qui avait attiré et attrapé son attention. Orihime, qui venait d'entrer dans la salle au moment où la lumière était revenue, comme par hasard, n'avait pas remarqué tous les regards posés sur elle. Elle était en effet l'objet de nombreuses œillades, autant masculines que féminines. Elle qui déjà, en temps normal, s'attirait inconsciemment les compliments de tous ceux du lycée venait de battre les records. Les mâchoires se décrochèrent -comme au passage de Rangiku-, de nombreuses têtes se retournèrent vers elle et il y eut des murmures d'excitation purement masculins qui firent grogner intérieurement notre très cher shinigami remplaçant. Elle tenait le bras de Chad, un peu gênée dans cette tenue qui lui allait pourtant si bien, inconsciente d'être le centre de l'attention et discutait avec Tatsuki qui se tenait toute droite aux côtés de Mizuiro.

Ichigo s'attendait à ce qu'elle déboule, radieuse et innocente dans une petite robe pâle un tantinet trop enfantine qui ne mettrait pas forcément en valeur la ravissante femme qu'elle était, mais qui rendrait beaucoup mieux sur elle que sur n'importe qui d'autre, et chaussée dans de petits talons confortables. Et bien, il s'était magnifiquement trompé. Ah oui, pour le coup, il avait tout faux. Le jeune homme qu'il était n'avait pas été préparé à affronter ce qui se tenait devant ses yeux. Il n'était pas prêt pour cela. La majestueuse femme qui se tenait devant lui n'avait rien d'enfantin et de pâle, au contraire. Sans qu'il ne puisse rien contrôler, son cœur se mit à battre la chamade et la chaleur envahit son corps.

Orihime était divinement belle. Elle était féerique, éblouissante, affreusement parfaite et sensationnelle. Son visage innocent légèrement maquillé la rendait encore plus fabuleuse qu'à l'accoutumée. Elle rayonnait et s'avançait avec toute la grâce du monde. Elle plissa les yeux quelques secondes et un ravissant sourire illumina son visage lorsqu'elle vit Ichigo, entouré de ses amis, sans même remarquer le regard qu'il lui portait. Après avoir dévoré des yeux le visage délicat de la rousse, il se jeta dans la contemplation de sa tenue, toujours aussi estomaqué.

La jeune femme portait un joli collier d'argent qui sublimait son cou et un fin bracelet autour de son poignet droit. Elle était vêtue d'une longue robe, d'un rouge éclatant qui contrastait avec le teint clair de sa peau. Sur le devant, un décolleté vertigineux mettait en valeur ses atouts proéminents, ne laissant aucun garçon indifférent. La robe, décorée d'un incroyable dégradé de minuscules diamants des genoux jusqu'au sol, marquait sublimement sa fine taille, ses hanches superbement dessinées puis tombait sur ses pieds, semblable à une cascade de rouge et d'argent.

Orihime avait grandi : bien qu'on ne distinguait pas complètement ses pieds, on devinait qu'elle portait de hauts talons aux bruits de ses pas. Elle replaça une mèche de cheveux derrière son oreille, cheveux qui étaient remontés en un époustouflant chignon flou, digne des plus prestigieuses célébrités. Mais alors qu'il se disait intérieurement ô comme elle était exquise, un visage moqueur s'imposa face à lui et il ne reprit ses esprits que lorsqu'il reconnut les malicieuses iris grises-bleues fichées sur lui. Ichigo ferma alors la bouche et considéra Tatsuki qui se tenait devant lui, les mains sur les hanches, vêtue d'une petite robe noire tout à fait simple mais qui lui allait parfaitement bien.

«Arrête de baver» chuchota-t-elle pour n'être entendu que de lui et de Renji, Rukia et Rangiku, arborant de petits regards amusés, qui n'avaient visiblement pas raté une miette de la scène.

Il ignora la remarque de son amie, trop choqué par sa propre tenue à elle et ce qu'il venait de voir, pour répondre. Depuis quand Tatsuki était-elle aussi féminine et jolie, sérieux? Ichigo dut faire de gros efforts pour pouvoir aligner deux pensées cohérentes de suite, mais tout son travail fuit ruiné quand Orihime apparut devant eux.

Lorsqu'il croisa de nouveau ses incroyables yeux gris, il crut chavirer et manqua de tomber à la renverse. Un peu sauvagement, il se retourna brutalement pour pouvoir garder le contrôle de son être et se planqua derrière Renji qui se retenait pour ne pas éclater de rire.

«Tu es vraiment é-pous-tou-flante, Orihime, s'écria Rangiku. J'ai magnifiquement bien choisi, et je ne suis pas la seule à être de cette avis! Pas vrai, Renji?»

Le jeune homme consentit, lui aussi effaré par la beauté de la rouquine, et il entendit Rukia la bombarder de compliments. Le jeune Kurosaki mit quelques temps pour se ressaisir, et heureusement, lorsqu'Orihime se pencha vers lui, il avait retrouvé la parole.

«Kurosaki-kun, tout va bien? S'enquit la jeune fille, inquiète. Tu as l'air fatigué.

- Hein? Ah non, pas du tout, s'écria-t-il un peu trop fort. Je-J'ai juste avalé de travers, tout va bien! Tu es... Vraiment très jolie, Inoue!»

La concernée, agréablement surprise, écarquilla ses grands yeux innocents avant de lui dédier un magnifique sourire, et de lui retourner le compliment. C'était vrai qu'elle trouvait Ichigo vraiment beau, en costume. Encore plus attirant et élégant que d'habitude. Quelques temps après, elle proposa à Chad de l'accompagner sur la piste de danse, et l'enthousiasme avec lequel elle le lui demanda ne lui laissa pas vraiment le choix. Entraînant au passage Tatsuki, et donc, Mizuiro, ils se dirigèrent tous les quatre vers le centre de la pièce, où la lumière avait diminué de nouveau.

Une fois qu'elle fut partie, Rukia chuchota à l'oreille de Rangiku. Elle s'avança, agrippa fermement le bras d'Ichigo et le mena sur la piste de danse d'un pas décidé. Sans ménagements, elle le força à danser, mais celui-ci était ailleurs : il se posait des tas de questions. Rukia lui chuchota : "Je vois qu'il faut que j'éclaire ta lanterne, encore une fois.

- Qu'est-ce t'as dis? Demanda-t-il en haussant le ton.

- Tu es amoureux d'elle.»

A ces mots, le corps, l'âme, le cerveau, la personne toute entière d'Ichigo se crispa et il eut un temps de réaction. Ses yeux s'écarquillèrent et il voulu rester immobile, mais la petite brune ne le lui permettait pas.

« Ce n'est pas juste de l'affection, contrairement à ce que tu as voulu nous faire croire, renchérit-elle. Je ne suis pas débile, quand même, Ichigo.»

Alors, déconcerté, il rétorqua : "Mais.. Qu'est-ce que tu racontes?!"

« Je suis au courant depuis longtemps, mon vieux, rigola-t-elle. Tu ne t'en es peut-être pas rendu compte toi-même, mais tes sentiments pour Inoue, c'est de l'amour! Tu sais, le fait de penser à elle tous les jours, de vouloir être près d'elle, la protéger, lui parler, la regarder, la serrer contre toi, la voir rire. Le fait d'avoir le cœur qui bat plus vite à sa vue, le ventre qui se noue, et tout le tralala, c'est ça, être amoureux! A-mou-reux.»

De nouveau, Ichigo eut un moment de réaction. De nouveau, il chercha à s'arrêter, mais la shinigami était intransigeante. Était-il si ouvert que ça? Si facile à lire? Bordel, mais elle lisait dans ses pensées, ou quoi?

«Pourquoi ne l'admets-tu pas, sérieux? Continua-t-elle, plus dure. Tu es fou d'elle, et je l'ai remarqué depuis longtemps. Arrête de te compliquer la vie!

- Je...

- Tu ne sais pas quoi dire, hein?

- Ouais, soupira-t-il.

- Tu sais, Ichigo... La vie n'est pas faite que de combats et d'ennemis, elle a aussi de bons côtés, et en voici le meilleur. Tu as le droit d'aimer Ichigo, comme tout être humain aime. Pourquoi te priverais-tu de ça? Par fierté? Par peur?»

Il lui jeta un regard incrédule. En à peine quelques secondes, la conversation avait prit un tournant incroyable.

« Ne me mens pas, enchaîna-t-elle. Ta réaction de toute à l'heure a finit de me convaincre. Tu n'arrivais pas à regarder ailleurs, Ichigo, tu es resté la bouche ouverte pendant pas mal de temps, rigola-t-elle. Il n'y a rien de mal à être amoureux d'Inoue, au contraire. Elle te fait perdre ton sang-froid, et tu le sais. Elle est ton point faible, mais aussi ta force Ichigo. Rappelle toi du Hueco Mundo...

- Rukia... souffla-t-il. » 

Ichigo n'en revenait pas. Chaque parole qu'avait prononcé son amie avait été comme un boulet de canon en pleine figure. Il venait de se prendre une salve de magistrales gifles en à peine quelques secondes, c'en était déconcertant. Comment Rukia pouvait-elle être aussi perspicace et proche de la réalité? Était-il si prévisible ? La petite brune venait non seulement de révéler au grand jour ce qu'il n'avait jamais réussi à accepter, à comprendre, mais elle venait aussi de lui ouvrir les yeux. Celle-ci continua à danser, sans un mot, pendant plusieurs minutes. Ichigo était perdu, un peu honteux. Après maintes réflexions, il comprit enfin les significations des phrases de Rangiku et accepta les paroles de Rukia.

« Je ne sais pas si... Commença-t-il. Je me pose tellement de questions, Rukia. C'est la première fois qu'un truc pareil m'arrive.

- Je comprends. Mais ce n'est pas un combat, il n'y a pas de stratégie, juste des sentiments. Qu'as-tu à y perdre, de toute façon?

- Ouais... Je ne sais pas.»

Puis, après avoir réfléchi quelques instants passés dans le silence, il osa enfin interroger son amie, et la première phrase qui passa la porte de ses lèvres fut:

« Et elle?

- Pardon? Demanda-t-elle, perplexe, en s'arrêtant de danser soudainement.

- Et elle? Répéta-t-il. Est-ce que tu penses que...?

- Tu n'es vraiment qu'un idiot, soupira-t-elle en reprenant le mouvement. Et doublé d'un aveugle, en plus! Dame Nature ne t'a vraiment pas gâté.

- T'es vraiment sympa comme fille, toi, grogna-t-il.

- Orihime t'aime depuis bien longtemps, répondit-elle, passant outre la remarque du jeune homme. Tout le monde le sait, à part toi, évidemment. Tout comme le fait qu'elle soit la seule à ne pas avoir remarquer tes sentiments. Elle ne voit que toi et n'a jamais aimé que toi.»

Automatiquement, le shinigami remplaçant leva brusquement sa tête vers la jeune fille, qui dansait un peu plus loin, avec Renji. Surpris, il la dévora du regard, mais Rukia l'interrompit dans sa contemplation et continua :"Mais elle se croit trop banale, pas à la hauteur".

- Q-Qu'est-ce que t'as dit? S'exclama Ichigo.

- Elle se croit bien trop banale et faible pour toi, pas assez jolie, pas assez intelligente, pas assez tout. Elle a toujours cru qu'elle n'avait aucune chance, depuis bien longtemps, elle a exclu de ses pensées l'idée qu'un jour tu puisses l'aimer.

- Te fous pas de moi! Et puis.. comment sais-tu tout ça?

- Orihime est assez facile à deviner, sur ce point-là, je ne suis pas aveugle, moi. Mais là, ça suffit, dit-elle en arrêtant de danser et en l'écartant d'elle.»

Alors, elle le regarda dans les yeux et cria : "T'as pas le temps de douter comme ça, Ichigo!" Beaucoup de couple la regardèrent, et la jeune fille baissa d'un ton, un peu gênée : "Tu crois vraiment que c'est le moment? Elle a attendu assez longtemps! Tu dois vraiment faire quelque chose! Avant qu'il ne soit trop tard! Ou bien préfères-tu que je lui avoue tout moi-même?! Tu sais très bien que j'en suis capable! Elle ne mérite pas de souffrir ainsi... Tu ne dois sûrement pas savoir ce que l'on ressent lorsqu'on aime, sans être aimé en retour mais, Ichigo, dis lui la vérité! Je t'en prie."

Ichigo, troublé et secoué, ouvrit grand ses yeux. Parlait-elle réellement d'Ichigo et Orihime?

«Je... Bafouilla-t-il. Comment je suis censé faire, alors ?

- Arrête simplement de trop réfléchir. Et laisse toi porter.

- Me laisser porter?

- Oui, c'est ça. Écoute ton cœur, tes sentiments, et va la voir. Ne réfléchis pas, ne pense pas aux conséquences, juste pendant quelques instants. Tout te viendra naturellement.»

Puis, en voyant le regard déterminé de la shinigami, il sourit et la prit dans ses bras.

"Merci, Rukia. Vraiment."

Elle sourit à son tour et se serra contre lui, sans remarquer, qu'un peu plus loin, un petit regard triste était posé sur eux.

 

 

Orihime était assise contre un arbre, près de la rivière qui longeait et traversait Karakura. Elle aimait souvent venir ici, et ce soir, elle s'y sentait vraiment bien. Elle avait quitté la salle de fête, quelques instants plus tôt, et s'était laissé porté, suivant ses pas qui l'avaient menée ici. Orihime avait eu besoin de s'isoler et avait eu beaucoup de mal à échapper à ses amis. La câlin d'Ichigo et Rukia lui avait fait mal au cœur. Pourtant, elle s'y était préparé, elle s'y attendait. Mais c'était toujours dur de voir celui qu'on aimait enlacer quelqu'un d'autre, aimer quelqu'un d'autre.

Si seulement elle avait, au moins, eut le courage d'avouer à Ichigo ses sentiments. Peut-être aurait-elle eu la conscience plus tranquille? Non, c'était une mauvaise idée. Elle ne pouvait pas lui infliger ce fardeau alors qu'il se donnait à Rukia, il culpabiliserait sûrement. Avec le temps, son amour diminuerait-il ? Elle n'en savait rien.

Elle leva les yeux, tristement, et admira ce ciel étoilé. C'était magnifique. Est-ce qu'autre part dans le monde, quelqu'un, comme elle, fixait les étoiles en pensant à celui ou celle qu'il aimait désespérément et contre tout ? De temps à autre, Orihime se plaisait à rêver d'un monde où Ichigo l'aimait autant qu'elle ne l'aimait et où ils vivaient le parfait amour. Elle devrait continuer à rêver un bon moment. Et peut-être qu'un jour, elle serait délivrée de ses sentiments.

Orihime soupira. L'amour ne devrait pas être si compliqué et faire souffrir. Elle voulait simplement être heureuse et vivre l'amour. Mais soudain, elle fut tirée de ses pensées par la voix de celui qu'elle aimait plus que tout:

« Tout va bien? S'enquit Ichigo qui venait de surgir derrière elle.

- Qu- Oh, Kurosaki-kun, tu m'as fait peur!

- Excuse-moi, rigola-t-il.

- Oui, ne t'inquiète pas, je vais bien, reprit-elle en mentant, un faux sourire sur le visage.»

Soudain, Ichigo fronça les sourcils et s'agenouilla à côté d'elle, pour ensuite s'asseoir.

« Ok. Bon. Inoue, commença-t-il. Écoute... Je... Hm... Je dois te dire quelque chose.»

Elle ne répondit pas, mais lui fit signe qu'elle était attentive, ne se doutant pas un instant de la révélation qu'allait lui faire son ami.

« Et bien, je... »

"Allez, vas-y mon gars! Tu peux le faire" Pensa-t-il. Il ferma les yeux pendant quelques secondes, et se repassa mentalement tout le chapitre que lui avait fait Rukia pendant leur danse, et après.

'Ne pas réfléchir. Ecouter mon cœur. Mes sentiments... Oui, mes sentiments. Juste Inoue et moi.'

Il prit une profonde inspiration et lorsqu'il les rouvrit, il était décidé. Il ne remercierait jamais assez son amie shinigami de lui avoir ouvert les yeux si rapidement. Elle avait ce pouvoir là sur lui, de lui remonter le moral quand tout allait mal, de lui redonner motivation.

«Bon, je me lance. Je ne sais vraiment pas par où commencer, étant donné que c'est la première fois que ça m'arrive. Je ne suis pas tellement doué pour exprimer ce que je ressens, railla-t-il, mais je vais essayer. Ok. Alors, Inoue. Il fallait que tu saches que je... Je trouve que t'es une fille super.

- Huh? Lâcha-t-elle avec de grands yeux.

- Je suis désolé, dit-il en se grattant la tête. C'est pas facile, continua-t-il avant de reprendre une autre inspiration. Inoue, depuis le début, je t'apprécie beaucoup. Mais là, depuis quelques temps, je suis vraiment perdu. Quand tu as disparue, j'ai vraiment cru devenir fou, ça m'a tué de te savoir loin de moi, en danger, avec tous ces Arrancars, et même si au début, je pensais que c'était normal, que ç'aurait été pareil avec n'importe qui d'autre, je me suis vite rendu compte que non. Tu hantes mon esprit, je pense toujours à toi, même quand je ne dois pas, je... J'arrive pas à tout comprendre, mais j'ai toujours envie que tu sois près de moi, que tu-»

Mais il s'arrêta en voyant l'expression avec laquelle elle le regardait. Son visage était inexpressif, exceptés ses yeux écarquillés comme si elle venait de voir passer un fantôme. Elle ne bougeait plus d'un pouce, immobile, comme assommée. Avait-il dit quelque chose qu'il ne fallait pas dire? Enfin. Maintenant qu'il était lancé, hors de question de s'arrêter en chemin, c'était déjà assez dur comme ça. Il prit son courage à deux mains.

Alors, pris d'une pulsion soudaine et vraiment inattendue, qu'il ne comprit pas lui-même, Ichigo saisit par pur réflexe le visage de la petite rousse entre ses mains et, tendrement, posa ses lèvres sur celles d'Inoue, lisses, douces, sucrées, pour le plus amoureux des baisers. Selon lui, il ne s'était pas débrouillé mal pour un premier baiser. Il l'embrassa doucement, sincèrement, mais lorsqu'il comprit l'impact de son geste et constata qu'elle n'avait même pas fermé les yeux, sûrement trop choquée, il se leva brusquement, manqua de trébucher deux fois de suite et bégaya :

"Je.. Je suis vraiment désolé, c'est venu tout seul! Je ne sais pas ce qui m'a prit, désolé, vraiment, excuse-moi, Inoue. Je- Merde!".

La jeune fille le regardait, les yeux écarquillés, sa bouche entrouverte encore humide, n'osant bouger. Elle posa un doigt sur sa propre bouche et articula, avec peine:

« Q-.. Q-... Que vient-il.. de se passer? Je... Mais... Tu... Kuchiki-san... Et... Vous...

- Moi et Rukia? Ce n'est que mon amie, rien de plus, pourquoi tu...»

La princesse avait les larmes aux yeux, plus heureuse que jamais. D'un coup, Ichigo s'affola : "Inoue!! Inoue!! Est-ce que tout va bien? 'Chier! Qu'est-ce que j'ai fais encore?! Je suis vraiment désolé, Inoue, excuse-moi, j'aurai pas du!"

Il allait partir, catastrophé, mais Orihime se leva à son tour instinctivement et se jeta à son coup. Sans même comprendre ce qui se passait, Ichigo se retrouva collé au corps de la jolie rousse qui avait fourré son visage dans son cou. Son odeur l'enivrait, il sentit son cœur s’accélérer au contact de sa peau, son corps devenir plus chaud, remué et agité. Ses doux cheveux caressaient son visage, il sentait à travers sa poitrine les battements de son cœur. Mille sensations se chevauchaient en son sein, il fut prit d'une vague d'amour et de bonheur. Il souriait, heureux, lui qui n'avait jamais ressenti un tel sentiment de plénitude. Il l'entoura de ses bras et savoura cet instant. Que se passait-il dans son cœur? Jamais il n'aurait pu l'expliquer.

Tout ce dont il était sûr, c'est qu'il ne s'était jamais senti aussi bien, aussi apaisé, depuis des années. Rukia avait raison, il était tombé amoureux, pour la première fois. Et oui, lui, le dur et turbulent Ichigo Kurosaki, voyou certifié du lycée de Karakura et Shinigami Remplaçant à ses heures perdues, était tombé sous le charme de la douce et gentille Inoue. Il l'aimait, c'était plus qu'une certitude, maintenant. Il l'aimait et la voulait pour lui.

«Kurosaki-kun, chuchota-t-elle. Je ne sais pas vraiment ce qui se passe, je ne sais pas si je suis en train de rêver ou si j'ai vraiment perdu la tête, mais... Mais laisse-moi profiter, s'il te plaît.»

Il s'écarta légèrement, juste à peine pour pouvoir apercevoir son visage maintenant serré contre son torse et instinctivement, lui caressa les cheveux.

«Tu ne rêves pas, Inoue, lui souffla-t-il à l'oreille. Je suis désolé si je t'ai fait attendre, mais maintenant, je sais ce que je veux, ce que je ressens. Alors, s'il te plaît, laisse-moi essayer. C'est peut-être égoïste, mais je... Je te veux, et je suis maintenant capable de le dire. Laisse-moi t'aimer, Inoue.»

Ils se séparèrent et fichèrent tous deux leurs yeux dans ceux de l'autre. Ceux d'Orihime brillaient, elle était aux anges, mais il lisait encore de la panique dans ses yeux. Le vent souffla légèrement, inscrivant cet instant dans le temps et dans l'espace, le gravant dans les esprits des deux personnages. Ils se détaillaient l'un l'autre, s'admiraient, se baisaient du regard. Puis, ils rapprochèrent une nouvelle fois leur visage, plus naturellement cette fois-ci. Leurs lèvres se frôlèrent presque aussitôt, et ils s'embrassèrent à nouveau, plus passionnément que précédemment, moins maladroitement. Le désir, la passion ne tarda pas à se faire ressentir. Orihime se croyait dans un rêve, elle ne voulait pas se réveiller et appréciait chaque secondes de cet incroyable instant. De nouvelles sensations se chevauchaient dans son esprit et son corps, elle n'en revenait pas. Ichigo était submergé de nouveaux sentiments, lui aussi, il était attiré par les lèvres douces de son amie, il ne pouvait s'empêcher de lui caresser le visage, il ne voulait plus la lâcher.

Quelques instants plus tard, ils décollèrent leurs lèvres. Ichigo admira le visage de celle qui aimait; bien qu'il faisait nuit, des lumières ardentes parcouraient son visage illuminé. Les étoiles se reflétaient dans ses beaux yeux gris, la lune faisait briller ses splendides cheveux. Elle souriait, épanouie, son visage rayonnait encore plus qu'à l'accoutumée. C'était incroyable. A cet instant, Ichigo ne put s'empêcher de penser qu'elle était parfaite. En quelques minutes seulement, elle s'était ancrée encore plus qu'avant dans tout son être et était maintenant une partie de lui. Il l'aimait follement, il la sentait en lui, dans ses veines. C'était comme si, une fois dit, cela semblait comme une évidence. Il avait ressenti tout l'amour qu'elle lui portait dans son baiser, et ne l'en aimait que davantage.

" Kurosaki-kun, je...", commença la jeune fille. Celui-ci posa un doigt sur sa bouche, la stoppant, et murmura : "Je t'aime, Inoue." A cet instant, c'en fut trop pour la rousse. Elle lâcha son ami, et préféra s'asseoir. Une larme coula sur sa joue, elle n'en croyait pas ses oreilles. Ichigo, déboussolé par cette réaction, s'assit à côté d'elle et chercha à la réconforter. Orihime lui sourit, sécha ses larmes et avoua enfin: «Je n'aurais jamais imaginé... que ce jour arriverait.»

Alors, Ichigo s'adossa contre l'arbre et prit, avec tendresse, sa nouvelle raison de vivre contre son torse.

«Je suis désolé de t'avoir fait attendre, Inoue.»

Les deux amoureux n'avaient jamais étés si heureux.

 

Une heure passa ainsi, sans même qu'ils s'en rendent compte. Orihime était serrée contre le torse d'Ichigo et admirait le ciel étoilé, tout comme son compagnon, lorsqu'ils se rendirent compte qu'ils avaient disparu depuis assez longtemps pour inquiéter les autres, et choisirent d'y retourner.

Ichigo se leva le premier et tendit sa main pour relever sa belle, qui suivit d'un bond. La surprise de celle-ci semblait s'être assez effacée pour qu'elle comprenne qu'elle ne rêvait pas, mais les étoiles qui brillaient dans ses yeux indiquaient que pour elle, c'était tout comme. Orihime aimait Ichigo depuis ce qui semblait être une éternité, les sentiments s'étaient installés petit à petit, s'ancrant dans son cerveau, dans son cœur. Pour Ichigo, cela avait été plus tardif. Mais l'intensité de ses sentiments à lui avait été telle qu'en à peine quelques semaines, il s'était mis à l'aimer d'un amour aussi sincère et passionné qu'elle.

Orihime se mit à marcher devant lui, évoluant prudemment, de peur de se tordre la cheville sur l'herbe pas toujours égale. Ichigo, encore immobile, lui, regardait sa compagne. La robe était fendue de son cou, jusqu'en bas de son dos, laissant apparaître sa peau délicate et si pure, son corps si bien formé et courbé. Il ne put s’empêcher de poser son regard sur ses hanches, qui roulaient naturellement à chaque pas qu'elle faisait et se mordit la lèvre. Oh, putain.

Quelques mèches rebelles de cheveux roux ondulaient en haut de sa nuque, s'échappant de son chignon qui avait perdu de sa perfection. Même sans voir son visage, elle était magnifique. C'était comme si toute la beauté du monde s'était concentrée en un être parfait et exquis qu'Ichigo avait aujourd'hui l'honneur et le plaisir de goûter. Il n'en revenait pas. En quelques secondes à peine, son désir, son amour pour elle semblait s'être décuplé, si bien qu'il ne pensait plus pouvoir vivre loin d'elle très longtemps. La concernée se retourna et, voyant qu'il n'avançait pas, lui fit signe de la rejoindre.

«On y va? Lança-t-elle.

- J'arrive, répondit-il. Mais à une condition.

- Laquelle?

- Aurais-tu l'amabilité de m'accorder une danse ? Demanda-t-il avec un sourire complice.»

Elle lui répondit avec un immense sourire qui lui retourna l'estomac, encore une fois, inconsciente de l'effet qu'elle lui faisait. En la voyant, Ichigo comprit qu'il avait fait le bon choix. Alors, il sourit, attendri et fou amoureux. Il regarda une dernière fois le ciel rempli d'étoiles, puis rattrapa celle qui avait prit une si grande place dans son cœur.

 

 

 

Voilà, fin de mon deuxième chapitre. Vous a-t-il plu?

J'espère vraiment que ma fiction vous plaît. N'hésitez pas à me faire part, en commentaires, de vos critiques, de vos conseils, de vos avis pour que je puisse améliorer mon histoire et savoir si elle plaît un minimum!

Pardonnez mes fautes, si elles sont nombreuses.

 

 

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