La démone, le papillon et le chieur

Chapitre 4 : Anko à la Soul Society. A l'attaque !

3099 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 12/04/2014 20:30

Chapitre 4

Anko à la Soul Society. A l’attaque !

 

            Je déglutis. Je suis dans la merde jusqu’au cou. Si Papillon n’était pas à mes côtés, je ne sais pas ce que j’aurais fait ou comment aurais réagi les… autres. Je regarde le vieil homme qui me fait face. Il dégage de lui une certaine présence qui me met sur les gardes. On dirait un de ses vieux militaires qui n’aimait que la discipline et l’ordre.

            Sauf que moi je suis désobéissante et désordonnée.

            Derrière lui, un autre homme, un peu plus jeune avec une moustache. Mais il ne semblait pas bien différent de l’autre.

            - Et bien vice-capitaine Shuuhei, j’espère que vous avez une bonne raison de ramener une âme errante à la Soul Society.

            Je devine qui parle à Papillon, qui est un vice-capitaine si j’ai bien suivit. Et je n’aime pas du tout le ton qu’il a employé pour parler de moi. Mais alors pas du tout.

            - Oui, capitaine Yamamoto. La jeune femme ici présente possède une haute énergie spirituelle et elle à la capacité de se dépêtrer d’un sort de Kidô.

            J’hausse un sourcil mais ne dit rien. Il est grand il s’est se débrouiller tout seul.

            - Est-ce vrai jeune âme errante ? me questionne le papy ronchon.

            Je croise le regard de Papillon qui semble m’avertir de ne pas en faire trop.

            Pour qui me prend-il ?

            Je croise mes bras sur ma poitrine, fixe droit dans les yeux Papy Ronchon et déclare…

            - C’est exact.

            Et comme je ne peux pas m’en empêcher, je rajoute bien vite :

            - Mais les Hollows doivent être sacrément faibles s’ils ne peuvent pas résister à ça alors que moi je le peux.

            Ah, si seulement le regard pouvait tuer. Papillon m’aurait certainement tué depuis longtemps et moi je serais une serial-killer.

            Dommage…

            … Ou pas en fait. Parce que sinon je serais morte il y a bien longtemps et je serai allé en Enfer et je n’aurais jamais rencontré Papillon.

            En fait cette histoire n’arrange que lui. Et tous ceux qui j’ai fait chier dans le monde et mes futures victimes : les Shinigamis ainsi que les Hollows.

            Enfin si on me laissait une chance bien entendu.

            - Comment t’appelles-tu ? me questionne le vieux sans faire attention à mon ancienne réponse.

            Alors comme ça il voulait jouer. Il allait voir de quel bois je me chauffais.

            - Vous ne savez pas que c’est malpoli de ne pas se présenter avant de demander le nom de quelqu’un ?

            Là, je viens de signer mon arrêt de mort. Je sais que c’est carrément suicidaire de lui avoir manqué de respect mais bon, je n’allais pas parler à un vieux d’où j’ignorais complètement le nom.

            Cela ne faisait pas parti de mes principes.

            J’entendis comme un rire derrière moi et j’eus la terrible envie de me retourner pour voir mais je refusais de quitter Papy Ronchon du regard tant qu’il ne se sera pas présenté.

            - Je suis Genryûsai Shigekuni Yamamoto, finit-il par me répondre. Capitaine de la Première Division et général du Gotei 13.

            Il se foutait de ma gueule là non ? C’était quoi ce nom ? C’est beaucoup trop long ! Je crois bien que je vais continuer à l’appeler Papy Ronchon… Enfin pas devant lui ! Je ne veux pas me faire exécutée… Je suis trop jeune pour mourir une deuxième fois, je n’ai même pas profité de cette mort-là.

            …

            Minute Papillon ! (Non pas toi Hisagi…)

            Il a bien dit qu’il était capitaine ET général du… Quoi ?

            - Anko Akuma, me présente-je. Surnommée également la « Démone ». C’est quoi cette histoire de Division ?

            - Bienvenue à la Soul Society jeune Akuma. Ici à la Soul Society, nous nous divisons en treize divisions. Les capitaines et leur vice-capitaine se trouvent juste derrière vous d’ailleurs.

            Ça ne me surprend même pas. Je les avais sentis depuis le début mais cependant je me retourne et croise leur regard, lassé, froid, assassin et même amusé pour la plupart.

            La première Division est celle de Papy Ronchon et du moustachu, leur rôle est de diriger le Seireitei (j’ignore ce que c’est).

            La deuxième est charger des services d’espionnages, le capitaine est une femme de petite taille que je dessine de nommer l’abeille tueuse et de son vice-capitaine, gros lard, ce qui jure avec la taille de la jeune femme.

            La suivante n’a pas vraiment de rôle particulier mais leurs dirigeants ont l’air… étrange. Le capitaine surnommé Rose, mais que je décide de rebaptiser le Mélomane, semble sympathique alors que son vice-capitaine Izuru Kira a l’air tout tristounet. D’où le surnom « Tristou ». Je n’aimais pas les gens tristes et mis un point d’honneur à le faire sourire.

            La quatrième s’occupait des blessés, comme une sorte d’hôpital. (Ai-je vraiment besoin de préciser que je déteste les hôpitaux ?). J’eus un frisson énorme en croisant le sourire, à la fois bienveillant et sadique du capitaine Unohana que je décide de nommer Cruella. Même si elle était très belle. Sa vice-capitaine est plus grande que moi alors que je mesure un mètre quatre-vingt. Je l’appelle la « Girafe » (parce qu’une girafe c’est jolie et qu’elle l’est justement).

            Le capitaine de la cinquième division me fait bien rire avec ses dents et sa coupe au carré. Je le baptise aussitôt la « grande muraille de Chine ». Je garde le nom de Momo pour sa vice-capitaine si petite.

            Byakuya Kuchiki me donne des insupportables envies de faire des bêtises. Je sais que c’est étrange mais quand je vois un regard si froid je n’ai qu’une envie : faire chier leur propriétaire. Si j’ai bien compris c’est un Noble. Je trouve que « Prince de Glace » lui va très bien surtout qu’il est pas mal du tout… Son partenaire est un ananas rouge du nom de Renji. Je l’aime bien, il a l’air marrant. Leur division est chargée des enquêtes du Seireitei (quelqu’un veut bien m’expliquer ce que c’est ?)

            Le capitaine de la septième division est un renard. Je vous jure, un énorme renard bipède. On dirait une grosse peluche, je n’aime pas les canidés mais j’ai quand envie de lui faire des câlins. Monsieur lunettes de soleil à ses côtés me fait bien rire, allez savoir pourquoi…

            Le gars de la huitième est un pervers alcoolo. Ça se voit direct. Note pour plus tard : se méfier. Et sa « secrétaire » à l’air sévère.

            La neuvième division est l’une des plus intéressante puisque c’est celle de Papillon. D’ailleurs je lui souris, fière de lui. Son capitaine à l’air d’un militaire… Je vais l’appeler Monsieur le capitaine tiens !

            Le gamin de la dixième est… mignon. Bon d’accord, il a les cheveux blancs et les yeux bleu turquoise mais j’adore, sincèrement. Ça lui va bien à Mister Freeze Junior. Mais je me méfie de sa vice-capitaine, belle certes, mais sa façon de dévoiler sa poitrine et de faire rougir Papillon ne me plaît guère…

            …

            NON JE NE SUIS PAS JALOUSE !

            Ma poitrine est beaucoup plus massive et plus ferme que la sienne… Ah vous parliez de Papillon ?

            Bref.

            Le sourire sadique que Zaraki Kenpachi me tend, je le lui rends au centuple. Même pas peur même si je l’aime bien ce gars. La gamine qu’il porte à l’épaule est sa … vice-capitaine. Euh… WTF comme on dit.

            La douzième division est commandée par le père et sa fille. Ce qui m’a surpris puisque le capitaine à une tête en plastique et que sa fille est juste mignonne comme tout.

            Le capitaine de la dernière division me sourit gentiment, je l’aime bien, il a l’air tout gentil. Mais faut toujours se méfier des gentils, parole d’amie. Son sous-fifre n’est d’autre que la sœur du Prince de glace : Rukia Kuchiki.

            Pauvre gosse.

            Enfin je dis ça mais elle doit être beaucoup plus vieille que moi.

            - Salut, fis-je, en levant la main. Désolée mais je crois que je vais pas retenir tous vos noms… Donc vous étonnez pas si je vous donne des surnoms… Ce qui est déjà le cas. Vous allez en bavez mes petits choux.

            Clair, net, précis. Ils pourront pas dire que je les ai pas prévenus.

            Mon sourire sadique est comme un gilet par balles pour les regards noirs qu’on me donne.

            Même pas peur.

            - Bon, on fait quoi maintenant ? je demande à Papy Ronchon.

            - « On » ?

            - Bah oui on ! Les oreilles c’est comme le…

            J’ai pas le temps de finir ma phrase que mon cher Papillon me saute dessus pour m’empêcher de dire le pire.

            - Désolé pour le comportement de mon ami, se précipite-t-il de dire. Elle n’est pas habituée aux respects.

            BAM.

            Le coup retentit tellement fort qu’elle du sentir dans tout la Soul Society. Papillon me regarde, surpris, une énorme bosse sur la tête.

            - Mais t’es malade ou quoi ? crie-t-il.

            - C’est toi qui es pas bien ! Parle pas ma place, t’es pas ma mère !

            Brusquement, on entend un rire puissant dans notre dos et on se retourne, consterné, vers le capitaine de la onzième division, écroulé de rire. Il s’approche de moi et manque de me briser tous les os du corps en me donnant une claque « amicale » dans le dos.

            - Non mais ça va pas la tête ! T’es taré !

            Il continue de rigoler tandis que je l’insulte de tous les noms sous les regards surpris (pour la plupart) des autres.

            - TAISEZ-VOUS !

            Papy Ronchon s’est énervé. Je grogne, en me disant que j’ai de la chance de pas connaître mes grands-parents. Surtout s’ils sont comme ça.

            - J’ai pris ma décision à votre sujet, me dit-il.

            - Je suis tout ouïe.

            - Je vais vous inscrire à l’Académie des Shinigamis.

            Silence.

            Un trop long silence.

            - Et sinon vous fumez quoi parce que ça à l’air d’être de la bonne ?

            Il fallut plus d’une heure pour calmer le fou rire du grand gaillard à mes côtés qui dans un dernier souffle à déclarer :

            - J’adore cette fille.

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