La légende oubliée

Chapitre 6 : La colère de Soifon

Catégorie: K+

Dernière mise à jour 10/11/2016 02:27

Chapitre 6 : La colère de Soifon

 

Soul Society :

 

Mayori venait d’arriver à l’endroit d’où l’étrange pression spirituelle émanait. Il était venu seul pour que personne ne l’importune. Il devait cependant faire vite. En effet Soifon ne mettrait pas longtemps à arriver ici. Le scientifique tenait une sorte de petit radar portatif. Sur l’écran de celui-ci on pouvait voir des traces de particules qu’il n’avait jamais connues. Il posa son appareil et en sortit un autre pour prendre différents échantillons. Là où le Maestro avait ouvert un portail les particules étaient plus concentrées. Le capitaine de la douzième division  fut dérangé  pas la capitaine Soifon et ses troupes. La jeune femme n’était pas dupe : Mayori avait délibérément transmis l’information avec du retard, mais au moins il l’avait transmise. Le scientifique la toisa avec mépris avant de déclarer  avec autorité:

« - Vous  gênez, partez et je vous tiendrais peut être au courant de la situation. »

Soifon allait répliquer  d’un ton ferme lorsqu’elle vit au sol un ruban qu’elle connaissait que trop bien. En un instant elle disparut pour réapparaitre à coté de celui-ci. Sa main tremblante se dirigeait vers le morceau de tissu. Ses équipes la regardèrent surprises par ce comportement. Mayori s’approcha doucement avec son radar, mais il ne détectait que les nouvelles particules et celle d’un shinigami. Il se doutait que leur ennemi avait dû en capturer un ici, mais cela ne l’intéressait pas. Il était venu uniquement pour ses recherches  et non pour découvrir son identité où l’aider. Il n’avait pas de temps à perdre avec ses histoires. Il se tenait maintenant à trois mètres de la capitaine de la seconde division, lorsque celle-ci saisit le ruban. Tous la fixèrent sans oser lui adresser la parole. Elle resta plusieurs secondes presque immobile tenant ce ruban d’une main tremblante. Agenouillée,  elle lança soudain son poing au sol en hurlant.  Sa pression spirituelle explosa, les trois quart de ses troupes ne parvenaient plus à respirer.  Ses hommes la regardèrent  totalement ahuris. Leur capitaine était au centre d’un cratère, le corps crispé.

Les pensées de Soifon s’embrouillèrent : Ce n’est pas possible, Maitresse Yoruichi ne pouvait être vaincue, pas elle, pas ma Maitresse, nul ne peut s’en prendre à elle. Qui sont-ils pour attaquer ma Déesse ?  Maitresse Yoruichi est intouchable !!! Ils vont le payer ! Je le jure.  N’ayez crainte Maitresse, j’ai juré de vous protéger et je tiendrais parole. Elle serrait les dents et elle cria d’une voix furieuse en regardant le ruban.

« - Comment ont-ils osé ? »

Elle se leva brusquement et lança un large regard circulaire sur le lieu de l’enlèvement. Elle devait se calmer, et le elle savait très bien. Elle ferma les yeux quelques secondes, inspira profondément mais  elle ne parvint pas à stopper les tremblements de son bras. Elle ouvrit les yeux, retint des larmes qui ne demandaient qu’à couler et serra d’avantage le ruban de son mentor. Elle n’avait pas prêté attention aux regards inquiets de ses compagnons. Alors qu’elle essayait de remettre quelque peu d’ordre dans son esprit l’autre capitaine lui adressa la parole curieux :

« -Capitaine ! Qu’est ce qui vous prend ?  Vous polluez MON espace de recherche, allez piquez votre crise ailleurs ! »

La  femme aux deux nattes blanche  le regarda un instant avec un mépris incommensurable, puis se  dirigea vers lui à grande vitesse. Il n’eut pas le temps de réagir quand la capitaine de la seconde division  lui assena une droite  phénoménale en plein visage. Celui ci fut projeté en arrière sur plus de quinze mètres, les arbres tombant avec lui. Les troupes de la jeune femme n’en croyait pas leurs yeux. D’accord leur capitaine semblait être une personne plus tôt directe, voir quelque peu violente (surtout envers son lieutenant), mais sa conduite était toujours dictée par l’honneur et c’était d’ailleurs la raison pour laquelle ses troupes la respectaient tant. Mais elle s’en prenait maintenant à un capitaine. Certes il l’avait cherchée néanmoins d’ordinaire elle aurait gardé son sang froid et se serait contenter d’une réplique sanglante dont elle avait le secret. Il ne fallut pas longtemps pour que ses hommes comprennent que Yoruichi Shihoin leur ancienne capitaine était concernée. De tout temps il y avait des sujets tabous à la seconde division. Pendant longtemps évoquer l’ancienne commandante ou Urahara était dangereux en présence de Soifon.

Le scientifique se releva avec quelques difficultés, son nez était en sang et il lui manquait apparemment quelques dents. Il fixa la jeune femme  avec tout le dédain dont il était capable.

« - Je ferais un rapport, on s’en prend pas à un capitaine sans rendre de compte. Tu vas voir ! »

Soifon ne répliqua pas immédiatement, elle se contenta  d’arriver au niveau de cet homme qui pour elle était une honte au titre de capitaine par un saut de shumpo. Elle le saisit violement au col et le plaqua sur un arbre. L’homme au visage blanc et noir ne comprenait pas ce qu’il se passait. Il n’avait jamais eu de différents avec elle, mais à ce moment précis elle était réellement  effrayante.

« - Ecoute je n’ai pas de temps à perdre à tes petits jeux, tu vas faire tes analyses et je veux les résultats dans la seconde qui suit cette fois. C’est prioritaire. Il est hors de question que Maîtresse Yoruichi soit retenue contre son gré plus longtemps. Maintenant disparaissez ! »

Elle le lâcha et retourna sur le lieu de l’enlèvement.Mayori a eu au moins une utilité je suis un peu plus calme à présent et je dois garder ce calme pour Maîtresse Yoruichi pensa-t-elle alors que l’homme la regardait s’éloigner.  Il disparut ensuite sachant pertinemment qu’à ce moment précis il était inutile de discuter avec elle. Cependant il se jura qu’il lui ferait payer cet affront.

Elle ordonna à ses troupes d’inspecter les alentours et envoya un homme  annoncer l’enlèvement de Yoruichi aux commandant général. Elle avait du mal à prononcer ses mots : L’enlèvement de Yoruichi. C’était pour elle, la deuxième fois qu’elle vivait ce genre de situation. Yoruichi lui avait été déjà enlevée à cause d’Urahara. Elle n’avait rien pu faire, seulement attendre, attendre plus de 110 ans qu’elle revienne. Cette fois ci elle ne resterait pas sur le coté, elle irait chercher sa maîtresse, et par la même occasion Byakuya. Elle ferait tout ce qu’il est possible pour y arriver.

 Elle grimaça légèrement à cette idée : tout essayer signifiait demander l’aide de cet homme, celui qui lui avait pris sa Maîtresse pendant plus d’un siècle. Elle le détestait ouvertement, pour elle il était responsable de la fuite de Yoruichi quoi qu’en dise les autres. Elle avait passé toute sa vie à le haïr néanmoins elle devait bien admettre qu’il était un expert, bien meilleur que Mayori. De plus lui seul maitrisait les techniques pour ouvrir des portails inhabituels. Elle allait malencontreusement avoir besoin de lui, bien qu’elle ait préféré ramener sa maitresse seule.

Elle devait se résigner et aller le voir : Certes il est paresseux, totalement inconscient mais Maîtresse Yoruichi l’aimait bien. C’est qu’il doit quand même avoir quelques qualités que je ne vois pas. Même si je ne le supporte pas, je dois bien admettre qu’il est un allié de poids, profondément attaché à ma Maîtresse. Le plus important c’est de la ramener, alors je vais faire un effort, pour vous Maîtresse.

Après s’être donnée un peu de courage, elle regarda le ruban et le noua à son poignet. Elle prit quelques échantillons avec le matériel que Mayori avait laissé. Urahara ira sans doute plus vite pensa-t-elle. Elle partit ensuite vers le cœur de la Soul Society pour pouvoir utiliser la porte et se rendre dans le monde des humains. En route elle vit un papillon qui transmettait un message du capitaine  Kyouraku. Il lui demandait comment elle allait, et lui transmettait l’identité d’une autre victime, encore un noble. Elle n’en fut pas étonnée, l’ennemi n’avait pas choisi n’importe qui mais les quatre shinigamis appartenant aux quatre grandes familles du Sereitei. Elle envoya à son tour un message annonçant son départ sur terre et demanda au Capitaine Hitsugaya de prendre le relais ici.

Elle était à présent arrivée devant le portail, elle prit une profonde inspiration. Alors qu’elle allait le franchir son vice capitaine apparu essoufflé :

« -Capitaine, Capitaine attendez vous n’allez pas partir seule ? C’est vrai ce qu’on dit c’est Yoruichi qui était la dernière victime ? »

Soifon laissa approcher son lieutenant avant de l’envoyer valser dans les airs, puis elle se tourna vers la porte.  La situation n’était déjà pas facile, inutile de s’encombrer d’un boulet raisonna-t-elle.

« -Si tu me suis je te tue moi-même. » ajouta-t- elle de son habituel ton neutre.

Elle n’attendait pas une réponse mais fut surprise de n’entendre pas son lieutenant atterrir et se plaindre. Elle jeta un coup d’œil d’arrière elle en se disant à elle-même : J’ai peut être tapé un peu fort tout compte fait.

Alors qu’elle franchissait la porte sans réel regret, la chute de son lieutenant venait à peine d’être arrêtée par un mur de la sixième division. Celui-ci restait inconscient au sol alors que les gardes accouraient.

 

Magasin d’Urahara :

Ichigo venait de prendre son tour de garde depuis maintenant plus d’une demi-heure quand il vit un portique s’ouvrir. Il fut assez surpris de voir débarquer la capitaine de la seconde division à toute vitesse. En effet Ukitake et Rukia étaient rentrés il y a moins d’une heure.  On leurs avait annoncé que Byakuya et sans doute d’autres shinigamis s’étaient faits enlever. Tous furent sous le choc de la nouvelle. Enlever le fier capitaine de la sixième division n’était pas une tâche aisée. L’ennemi paraissait encore plus redoutable. Alors que le capitaine Ukitake partit interroger les anges Urahara et les autres s’occupèrent de  Rukia qui était encore bouleversée.  Tous lui promirent de faire leurs maximums pour ramener son grand frère et les autres. Après une tasse de thé, la jeune femme allait déjà mieux et Ichigo releva Tchad qui montait la garde. Deux hollows avaient tenté une attaque en vain  au moment du relais.

Depuis Ichigo s’ennuyait sur  le toit de la boutique. Il trouvait étrange de voir débarquer un deuxième capitaine sur terre en un moment pareil. Cela paraissait d’autant plus suspect que la capitaine en question se précipitait telle une furie sur le magasin. Il abandonna son poste pour  la suivre. Elle venait d’ouvrir la porte sans prévenir d’un geste si brusque qu’elle faillit tomber en morceaux. La jeune femme arriva dans l’établissement  et se dirigea immédiatement vers l’arrière boutique où se trouvait le propriétaire.

Soifon qui avait encore du mal à contrôler ses nerfs, devait utiliser tout le sang froid qui lui restait pour pouvoir allez chez Urahara. Elle vit le shinigami roux qui la regardait sur le toit, mais elle ne lui prêtait aucune attention, elle était venue pour Urahara. A cette pensée elle faillit s’étrangler : Si un jour on m’avait dit que je me déplacerais juste pour le voir, j’aurais bien ri.  Elle ouvrit toujours avec la même délicatesse une deuxième porte. Elle vit Urahara assis autour d’une table avec Tessai, Ishida, Orihime qui restait à coté de Rukia.  Tous la regardèrent surpris. Urahara pensait que Yoruichi lui avait demandé de lui transmettre une information car la jeune femme ne passait jamais le voir à son grand étonnement  par simple courtoisie. La capitaine vit également une peluche jaune  enforme de lion qui avait fait un bon en la voyant arriver. Cette peluche commença à parler.

« - Une nouvelle déesse, sur terre, je suis au paradis !!! » dit il en se jetant vers elle.

En d’autres circonstances elle aurait été surprise de voir un jouet agir ainsi même chez ce  maudit marchant, mais elle n’était pas d’humeur à rire. D’un coup sec elle repoussa violement le pseudo lion contre le mur déchirant ainsi l’une de ses jambes.  Alors que la créature hurlait, elle s’avança vers Urahara  en essayant de contrôler les tremblements de son bras. 

L’homme au bob qui  la  connaissait depuis longtemps comprit en voyant son bras et le ruban qu’une catastrophe s’était produite. Il se leva d’un bond, le regard fixé sur celui de la jeune femme. Alors que  son regard était d’ordinaire glacial, il pouvait y lire aujourd’hui un mélange de colère, non de fureur,  de peur et de détresse. Un nœud commençait à se former dans la gorge d’Urahara alors que celui-ci restait immobile. Les autres les regardaient inquiets par leurs comportements sans oser  prendre la parole. Quand Ichigo fit son apparition au montant de la porte, il n’osa pas parler lorsqu’il vit l’expression  alarmante sur le visage du propriétaire. Lui qui d’ordinaire pouvait rire de tout avait pâli en quelques secondes. Kon également s’était tu les observant avec anxiété.

La jeune femme se tenait à moins d’un mètre d’un Kisuke figé quand elle ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit. Elle expira profondément essayant de reprendre le contrôle de sa voix. L’expression de l’ancien capitaine ne lui facilitait pas la tâche. Lui qui avait toujours l’air d’être ailleurs pouvait au moins garder ce visage insouciant au lieu de la fixer avec inquiétude.  Elle s’approcha encore  et de  la main tremblante à laquelle était nouée  le ruban elle agrippa la veste du kimono vert d’Urahara.  Venir demander l’aide de cet homme signifiait accepter l’enlèvement de sa maîtresse, et son échec à la protéger. N’arrivant plus à soutenir son regard elle baissa le sien. Celui-ci aurait pâli d’avantage si cela avait été possible. Il inclina légèrement la tête vers elle. Soifon n’avait plus le courage de relever la sienne maintenant. Elle expira une nouvelle fois puis ferma les yeux.Ce n’est pas le moment, un capitaine ne pleure pas, c’est inutile. Reprends toi tu es ridicule pensa-t-elle alors qu’elle retenait ses larmes.

« -Ils…ils ont…»murmura-t-elle sans parvenir à finir sa phrase.

La colère montait en elle, elle releva légèrement la tête et vit le regard triste du marchand ce qui lui fit perdre le reste de son sang froid. Alors qu’Urahara  voyant la détresse de la jeune capitaine allait la prendre dans ses bras. La jeune femme laissa exploser sa fureur. Sa pression spirituelle monta  rapidement les vitres  tremblèrent puis se brisèrent. Tout en tenant fermement d’une main la veste de Kisuke, elle lui assena des coups de poing au ventre avec l’autre. Cependant il ne réagissait pas, se contentant  encaisser les coups. Tout le corps de Soifon  tremblait lors qu’elle hurla :

« - C’est ta faute !! Toujours ta faute !!! Tu m’as pris Maîtresse Yoruichi pendant plus d’un siècle et maintenant qu’elle m’est revenue, elle m’est de nouveau enlevée. Pourquoi tu la laissais  rester à la Soul Society ? Je suis certaine que tu savais qu’elle courrait un risque. Pourquoi ? »

Son dernier coup fut plus puissant et Kisuke percuta le mur, il perdit son bob qui masquait son regard affligé. Alors que la capitaine de la seconde division se dirigeait vers lui furieuse. Ichigo  et Tessai voulurent la retenir mais Urahara les stoppa :

« -Non ! N’intervenez pas !!! »

Tessai se recula mais Ichigo voulut continuer. Tessai retint le rouquin lui disant à voix basse qu’il ne devait pas se mêler de ça. La jeune femme se tenait à vingt centimètres de Kisuke. Celui ci semblait soulagé, il avait déjà imaginé le pire.

«  - Tu frappes presque aussi fort que Yoruichi maintenant. » lui dit-il avec un large sourire.

Soifon voulait qu’il s’énerve mais comme dans le passé il ne réagissait pas et elle ne comprenait toujours pas pourquoi. Elle agrippa son kimono à deux mains le forçant à se relever pour le plaquer contre le mur. Elle le fixa malgré qu’elle avait de plus en plus de mal à retenir ses larmes.

« -Pourquoi ? Pourquoi tu ne réagis pas ? Tu t’en fiches ? C’est toujours pareil avec toi, tu agis sans te soucier sans te soucier des conséquences. 

Urahara redevint plus sérieux :

- Bien sûr que non. Mais figure toi que  en te voyant arriver j’ai vraiment crû  que….qu’elle était…. »

Il n’arrivait pas à terminer sa phrase, mais cela était inutile : Soifon le lâcha toujours tremblante. Il  se rapprocha d’elle et serra dans ses bras la jeune femme qui parvenait plus à contenir ses larmes. Elle se laissa faire à la fois honteuse de sa conduite mais malgré tout heureuse qu’il soit là. Elle essaya d’arrêter son flot de larme lorsqu’il lui murmura doucement :

« -Ne te retiens pas, après ça ira mieux. »

Kisuke pivota  tout en la tenant faisant  ainsi dos au reste du groupe. Elle releva la tête et vit une larme coulée sur son visage. Jamais elle ne l’avait vu pleurer auparavant.

« - Et puis consoler les jolies filles c’est l’une de mes spécialités.  Ajouta-t-il en resserrant son étreinte.

- Salaud ! » lui répondit elle mais elle ne put s’empêcher de sourire.

Elle sortit un sachet  de son uniforme et lui tendit précisant d’une voix faible :

« - C’est des échantillons pris sur place, là où ils ont enlevé Maitresse Yoruichi. Je me suis dis que tu  voudrais peut être jeter  un coup d’œil

- Merci. Je sais que je n’ai pas besoin de te le dire, mais on va la ramener, on les ramènera tous. ajouta-t-il en regardant Rukia.

« -Absolument ! » répondit  Ichigo, les autres confirmèrent d’un signe de tête.

Le scientifique prit le sachet et le tendis à Tessai qui le saisit et quitta la pièce pour commencer l’étude. Urahara qui avait repris des couleurs regarda chaque personne présente. Il prit une profonde inspiration  avant de prendre la parole :

« - Ichigo tu retournes à ta surveillance. Rukia, Orihime allez avertir le capitaine Ukitake.

 -Et moi ??? Cette folle furieuse  a failli  me tuer !!  coupa Kon

-A ta place je ferais attention à ce que je dis. répartit Urahara avec son air malicieux habituel.

 -En plus tu l’avais bien cherché. » ajouta Rukia.

La peluche se dirigea tant bien que mal vers les deux jeunes femmes.

« -Sœurette ! Non ? Ne te ranges pas de leur coté je suis blessé j’ai besoin de soin.  Orihime, oh magnifique princesse….

- Pas de princesse pour toi, c’est moi qui m’en charge, et en plus je vais t’améliorer.coupa Ishida en l’attrapant.

-Non, pitié pas lui, Sœurette, Ichigo faîtes quelque chose ! »

Mais malheureusement pour Kon ils ne réagirent pas. Ishida quitta la pièce avec la peluche. Rukia et Orihime partirent également. Urahara reporta son attention sur Soifon et l’entraina avec lui dans son labo.

 

Il ne restait plus qu’Ichigo et Tchad. Le shinigami suppléant quitta la pièce en se demandant quel était le niveau de l’ennemi. Ils avaient réussi à prendre deux shinigamis de premier rangs. Tchad voyant l’inquiétude de son ami  le suivit à l’extérieur et lui précisa :

« -Ils ont bénéficié de l’effet de surprise, je suis sûr qu’en temps normal ni  Yoruichi, ni Byakuya ne se serait incliné. »

Ichigo sourit, soulagé par les paroles de son ami.

« - On va les ramener, et faire payer à ses anges ceux qu’ils ont fait. Tant pis Byakuya et Yoruichi seront furieux, qu’on les bat tous. »

Tchad ne répondit pas et se contenta de s’assoir et d’observer le ciel. Les deux amis continuèrent ainsi à surveiller les environs en silence.

Pendant ce temps Urahara avait emmené la capitaine de la seconde division dans son labo. C’était une pièce assez sombre avec un grand nombre de bocaux sur les étagères. On y voyait aussi des machines étranges mélangeant la technologie humaine et celle de la Soul Society.

 Tessai avait mis les échantillons dans l’ordinateur puis était sorti afin de les laisser seuls. Le scientifique s’assit avec Soifon sur un fauteuil dans un coin pas trop encombré de marchandises étranges. La jeune femme tremblait moins et sa pression spirituelle était revenue normale. Elle resta un long moment silencieuse blottit contre l’épaule de l’homme au kimono vert. Celui-ci était perdu dans ses pensées, il se remémorait ses bons moments du temps de la deuxième division. Il laissa son esprit vagabonder en attendant les résultats et il finit par s’endormir, il avait en effet besoin de repos pour se remettre de ses récentes émotions.

 Il se réveilla  un peu plus tard avec la ferme attention d’aller récupérer son amie. Kisuke eut un léger sourire en voyant que la jeune capitaine s’était endormie contre lui : la situation aurait en effet beaucoup amusé Yoruichi. Il se leva sans faire de bruit allongea la jeune femme lui laissa sa veste et commença à s’occuper des résultats d’analyses.

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