Big Order: Feather's Rebellion

Chapitre 14 : Une partie du secret

2746 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 09/08/2015 15:15

« Akimi a remporté une première victoire dans sa conquête du monde. 

- Intéressant, Daisy...

- Et toi? Quand comptes-tu faire ton entrée? Tout le monde a hâte de te voir ♪

- Soit patiente, Daisy. Tu ne seras pas déçue de la suite des évènements. 

- En tous cas, ne tarde pas. Car tu verras, Akimi va enchaîner les victoires, telle une héroïne de manga shônen.

- Je demande à voir... »  

 

Point de vue Principal: Akimi Akuma 

 

« Tu vas devoir affronter les brigades que l'ONU a envoyées spécialement pour toi. C'est tué ou être tuée, désormais. Tu ne dois même pas te préoccuper de tes partenaires, sinon tu mourras. Atteints-moi, et je te dirai où ce trouve ton frère. » 

 

Quel salooooop!! J'ignore totalement quel est leur objectif premier, mais je ne puis qu'obéir. Manipulée par le Décemvirat, manipulée par l'Organisation des Nations Unies... J'en ai marre. Je ne suis pas un pantin! Je suis Akimi, bordel! Pour qui me prenne-t-il?! Si seulement je pouvais leur rabattre le caquet, à tous...  

 

Il me fit sortir, et resta lui dans sa pièce. Je rejoignit les filles, tout en étant énervée des ordres que je venaient de recevoir. Je n'arrive pas à croire que je suis manipulée par un type comme lui. Tss! Partant sur le champ de bataille, calmement cette fois-ci, j'expliquais la situation aux filles, demanda à Sophia de rester en arrière. Son Order n'est clairement pas un Order de combat, il vaut mieux la laisser sur le côté.  

 

« Kenny McCormick est un génie de l'informatique, expliquait Nina, ça ne m'étonne clairement pas qu'il ait élaboré un plan aussi... Dangereux. 

- Ils nous a bien eues, quoi qu'il en soit, grognais-je. 

- Je vais bien m'amuser, souriait Harmonie.

- Quoi qu'il en soit, Akimi, méfie-toi de lui. C'est une homme très fourbe. Il cache quelque chose, c'est sûr. Il est aussi spécialiste en armes à feu, il va tenter un truc pour t'abattre. 

- J'y ferai bien gaffe, t'inquiète. » 

 

Nous nous dirigeâmes sur le champ de bataille. Des yakusa vinrent nous donner des armes à feu. J'eut une mitraillette, Harmonie un katana et un revolver, et le Lieutenant Lobow un fusil sniper, pour tuer à longue distance. Le Lieutenant nous dit d'avancer un peu plus, tandis qu'elle parti en direction d'une échelle, qu'elle grimpa. C'était sûrement une échelle qu'utilisait les snipers du clan, car elle menait au toit. Harmonie partie devant, sûre d'elle, je me résolut à la suivre.  

 

Le champ de bataille était terrible à voir. Il y avait plus de soldats de l'ONU que de yakusa, c'était peine perdue! Il y avait des cadavres des deux camps partout, c'était une mer de sang, un spectacle horrible à voir. Harmonie s'avança devant moi, et cria "Order", avant de frapper le plus de monde. Ceux touchés étaient très vite repoussés, voir tués le plus souvent. Je m'avança un mon tour, et utilisa ma mitraillette pour tuer ceux qui s'approchaient de trop. Au moment où je m'y attendais le moins, j'entendis un cri derrière moi. Je regarda du coin de l'œil: quelqu'un armé d'un katana gisait au sol, mort, un trou au milieu du crâne, avec du sang s'en écoulant. C'était Nina, qui m'avait protégée avec son fusil de précision. Elle m'avait, grâce à cette action, rappelée de ne pas baisser ma garde une seconde. C'est un champ de bataille, ici.  

 

Point de vue provisoire: Lobow Nina 

 

[ 11 années plus tôt ] 

 

J'habite le district fédéral sibérien: Novossibirsk. La seconde plus grande région de la Russie, à notre époque.  

 

Quant ils l'ont apporté, à ce moment, c'était un gamin craintif, timide, et discret. Mon père travaillait pour l'ONU: un jour, leur données ont étés piratées. C'était l'œuvre de ce gamin. Il aurait eu des données très importantes et ultra confidentielles. Mon père devait l'héberger. Il l'a laissé entrer dans ma chambre, et nous fîmes connaissance. Bien que sa tête ne me revenait pas. Il avait un Russe assez approximatif, mais rigolo a écouter. C'était un Américain. 

 

« Alors, c'est quoi ton prénom? 

- Je m'appelle Kenny... Kenny McCormick... me répondit-il. » 

 

Comment un gars comme lui pouvait être un pur génie de l'informatique? Il a à peine mon âge, au moins huit ans. Bah, de toutes manières, le plus jeune diplômé d'informatique à Microsoft avait trois ans. Je devrait même pas être étonné, avec ce qu'on dit à la télé et ce qu'on lit dans les journaux.  

 

« Pourquoi t'es là? » 

 

Lorsque j'ai prononcé ces paroles, il m'a sourit avec une grimace vraiment terrifiante. Il sorti de son sac à dos des feuilles, et encore des feuilles. Il devait y en avoir une bonne centaine.  

 

« J'ai piraté tout ça, mais c'est du chinois, je comprends rien.

- Punaise, c'est énorme! m'exclamais-je, des étoiles dans les yeux, en feuilletant la trouvaille.

- Tu as vu?! J'ai eu le temps d'imprimer tout ça, mais ils sont venus chez moi au New Jersey et ont proposé à mes parents de me former, en leur versant une cotation, dans un autre cas ils feraient taire mes parents. 

- Oh, attends, c'est pas du chinois, c'est du Japonais je crois... 

- Comment tu sais ça? 

- Parfois, mon papa à moi, il regarde des papiers. Il m'a dit que c'était du Japonais en me montrant quelques lettres à eux. Et j'ai reconnu les mêmes lettres que sur le papier de mon papa. » 

 

Il me regarda, alors que je fouillais les feuilles une par une. Il y avait de tout: des dessins, des croquis, des écritures... J'avais l'impression d'avoir trouvé un secret gigantesque. J'étais curieuse comme tout, donc je continuait de feuilleter. C'était énorme.  

 

« Et toi, c'est quoi ton prénom? me demanda Kenny. 

- ... C'est Lobow Nina, répondis-je, mais chut, je regarde. 

- On peut scanner et analyser tout ça, tu sais. » 

 

Je tourna ma tête vers lui, toute joyeuse. J'accepta, en remuant la tête, mais au même moment, papa m'appelle, pour m'entraîner. Il m'entraîne aux armes à feu, il veut que je sois prête qu'importe le moment. Mon père est un fou, au fond, c'est sûr.  Quelques heures après, je rejoignit Kenny, dans ma chambre, qui était sur son ordinateur portable, concentré. Je sais pas ce qu'il faisait, mais c'était marrant de voir sa tête. Il était sur mon lit, assis les jambes allongées.  

 

« Tu fais quoi?

- ! Ah! C'est toi! dit-il, en sursautant, tu m'as fait peur... Je viens de finir de scanner les pages, et l'analyse est en cours! Bientôt, tout sera traduit en anglais! 

- Tu me traduiras? Je comprends pas l'anglais... 

- D'accord! » 

 

J'attrapa la jambe de Kenny, et la traîna, avec son corps, en dehors de son lit. Il cria, de peur et de douleur, tandis que je m'installais sur mon lit. C'est mon lit! Personne n'y prend place!  

 

« Arrête de crier, papa va venir nous disputer... dis-je.

- Mais tu m'as fait mal! 

- C'est pas mon problème, c'est mon lit, tu montes pas dessus! » 

 

Un bruit s'échappa de l'ordinateur de Kenny, un "Bip bip" ou un truc comme ça. Lenny m'ignora soudainement, et précipita ses yeux sur l'écran.  

 

« C'est tout traduit, dans l'ordre de publication des données! 

- Génial! ... Ça dit quoi? » 

 

Kenny me lisait des kilomètres de lignes de texte. Au début, c'était ennuyant. Ça parlait des exploits de l'ONU au Mali, ou dans d'autre pays. Des exploits de guerre, des notes de certains sergents, les rapports des notes. Souvent, nous avions une liste de soldats envoyés, ou décédés. Parfois, des projets de l'ONU. Cette organisation est vraiment très active, c'est fou. Lors des ses lectures, Kenny et moi nous sommes partagés un point commun: nous voulons tous deux devenir des agents de l'ONU. Lire ses documents étaient un peu comme nous un viol de ce rêve, mais à la fois un rite de passage à l'âge adulte, le moment où nous devenions des agents de l'ONU. Mais arrivés à un certain passage, des rapports dérangeants prenaient forme. Pourtant, j'insistait à ce que Kenny continue de lire. Ça venait d'une société japonaise, qui semblerait, existe encore à l'heure actuelle. Voici ce que nous avions lu, bien que ce message remonte à il y a maintenant un an.   

 

 

"Mr_____, vous fait ici part de ses amitiés les plus sincères.  

Mon épouse, Mme ______, travaillant dans le troisième bureau de sûreté publique de l'ONU à Tokyo, m'a encore aidé à avancer les recherches. Vous savez de quoi nous parlons, nous en avions parlé dans une lettre que je vous avez demandé de brûler, j'espère que vous l'avez fait? Je sais que je peux vous faire confiance. Vous nous aviez accordé l'autorisation de tenter ses recherches, tant que ce nous créerions serait utilisé par l'ONU. Moi et ma femme avons accordé plusieurs arrangements, pour mieux organiser tout ça.                 

 

                      • Tout d'abord, lors de la finalisation de notre projet, nous vous enverrons "ce que vous savez", à Bruxelles, au siège de l'ONU, à votre nom, bien sûr. Comme ça, vous serez tranquille, et vous pourrez présenter "ce que vous savez" tranquillement. Je vous autorise de vous accorder le total mérite, tant que vous déversez la somme que vous nous aviez promis. Mon épouse en a besoin, moi aussi, ainsi que notre fille.     

             

                      • Ensuite, en second temps, nous avons finalisé les deux autres il y a présent trois jours. Notre fille joue beaucoup avec eux, et ils découvrent doucement à quoi le monde ressemble. Notre fille, _____, grandit rapidement, elle aussi. Elle commence à savoir comment les utiliser, et a déjà failli les reboot tous les deux. Nous en sommes très fier, Dieu la bénisse.                            

                   

                      • Les deux en question, ont aussi été crées grâce à notre fille. Nous vous amènerons des détails lors de notre prochain rapport.   

 

À notre cher _______, au siège de l'ONU.Le 01 / 12 / 20XX."

 

Ce que nous avions lu nous laissait perplexe. Ces choses dont parle la lettre, est-ce des armes de destruction massive? Nous l'ignorions. Malheureusement, Kenny ne trouva pas la suite à cet envoi. La suite ne leur aurait-il jamais parvenu? Ou, a-t-elle était envoyée par lettre papier? Je ne pense pas qu'ils prendront ce risque, étant donné que nous trouvâmes par la suite plusieurs envois du destinataire, demandant des nouvelles, si leur offre de 70 000 000 000 de yens tenait toujours. Kenny, tout en étant entraîné avec moi, vérifiait chaque soir la base de données de l'ONU, avec soin, pour ne pas être pris au piège à nouveau. J'appris à faire confiance à ce jeune blond, mais l'espoir de recevoir une réponse diminuait chaque fois que les analyse et traductions de Kenny venaient à montrer que ce qui avait été envoyé était du superflu.  

 

Finalement, un an plus tard, le monde s'est détruit. Nous n'avions jamais reçu de réponse. Mon père est mort, et l'entraînement au statut d'agent de l'ONU finissait par m'ennuyait. Ma maturité arrivée à terme, tout comme mon rêve de devenir agent, je mis les voiles de ce pays froid qu'est la Russie. Je perdit toutes nouvelles de Kenny, et arrivée au Japon, l'histoire de cette famille et de leur recherches, je l'oublia. La Colonelle Raidershade m'engagea un jour de Juin, dans les premiers jours de ce mois. Puis finalement, les jours passant, j'en suis arrivée là.  

 

Point de vue Principal: Akimi Akuma 

 

Putain! Les soldats sont tenaces. Mais ça y'est, je sens que j'en arrive à terme! Harmonie fait un énorme carnage, Nina descend un par un les soldats, tandis que j'en fais autant, en veillant à ne pas perdre mon déguisement. C'était un exercice très serré.  Les derniers soldats tués, nous arrivâmes enfin au centre commercial. J'étais épuisée à force de supporter le recul de ma mitraillette. Mais voilà, ce n'était pas Kenny qui m'accueillie. C'était les yakusa. Ils étaient tous armés, j'étais dans leur ligne de mire. 

 

 

 

 

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