Hate, Sex and Passion - The War of sexes
Chapitre 27 : Miroir, miroir, dis moi que je ne fais pas une connerie
613 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour 10/11/2016 00:47
La moquette au sol, bien que vieille, est confortable. C'est bien la première fois, que je me retrouve en tailleur à boire des bières, et manger avec les mains pour un rendez-vous.
En face de moi, je n'arrive pas à détacher le regard du con exaspérant et terriblement sexy.
Je ris.
Mais où sont les caméras !
Je ne devrais pas rire, je devrais juste l'humilier et le laisser là, lui et son jeu idiot.
Rire et parler, ne faisait pas partie du plan.
Rien ne se passe comme prévu.
Je suis assise par terre, à écouter cet homme arrogant me raconter sa jeunesse.
Je fais une bêtise, je le sens.
Et bien que je n'angoisse jamais, je pense avoir tous les symptômes de la crise d'angoisse.
Le coeur qui bat la chamade, les joues roses, la peau chaude et la tête qui chavire.
Ou si ce n'est pas de l'angoisse, qu'est-ce ?
Ce type ne peut absolument pas me plaire !
J'admet que son petit discours sur mon père, m'a foutu des frissons. Mais il ne doit pas me plaire.
Et si je n'ai pas encore pris la fuite, c'est parce que ma tête a perdu tout contrôle.
Mon corps tout entier, est à la mercie de cet homme, comme directement relié à chacun de ses mots et gestes.
J'adore voir son regard posé sur moi, camouflé sous ses longs cils. J'aime observer sa pomme d'adam rouler, lorsqu'il déglutit attendant une réponse de ma part. Je rêve de ses mains partout sur moi, me suppliant, comme si chaque parcelles de mon corps ne lui suffisait pas.
Je suis sur ce sol, observant se mouvoir les lèvres d'Edeen, pendant qu'il vient de me poser une question.
Il cesse de parler et déglutit.
- Mia ? Tu m'écoutes ?
- Excuses moi, tu peux répéter ?
- Je te demandais, si tu voulais bien venir avec moi à la soirée de célébration de notre nouveau contrat de demain ?
- Tu veux que je t'accompagnes ?
- Absolument !
Et merde ! Je ne peux pas faire ça. Ça commence par "tu m'accompagnes", et ça fini... On sait comment ça fini.
- Kim pourrait t'y accompagner.
- Encore cette histoire avec Kim, tu ne serais pas un peu jalouse.
- Tu te fous de moi ? Non, jamais !
Enfin, si un petit peu quand même, j'avoue.
- Tu es en colère. Maintenant j'en sûr. Tu es jalouse, éclate-t-il de rire.
Ma main s'effondre avec force sur son épaule. Et la tête qu'il fait, un mélange entre surprise et douleur, me fait me rouler par terre.
- Ah ah ah ! Si tu voyais ta tête, j'en pleurs, dis-je en retenant une larme au coin de mon oeil.
- Ah oui, tu pleurs. Alors voyons jusqu'où je peux te faire pleurer de rire.
Sur ces mots, il se jete sur moi, me couche sur le dos et me chevauche.
Et là, c'est le drame.
Il me chatouille, ce qui est mon point faible.
Je préfère encore avoir un flingue pointé sur moi, plutôt que de me faire chatouiller.
- Je t'en supplis, arrête ! hurlés-je morte de rire.
- Seulement si tu accepte de m'accompagner.
- C'est d'accord, c'est d'accord, concédés-je hors d'haleine.
Il me libère enfin de son emprise, et m'aide à me rassoir.
- Tu n'es qu'un crétin !
- Alors on fait bien la pair Princesse, rétorque-t-il en m'adressant un clin d'œil.
Je sais qu'il m'a forcé la main, mais à quoi bon se mentir plus longtemps, nous savons tous que j'aurais dis oui.