Red-Bat Terre Prime.
Chapitre 13 : Des Relations affinée et dangereuse.
4724 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour il y a 5 mois
Note de l’auteur : Notre procédé d’écriture sortant de l’ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d’éviter toute confusion dans la lecture.
Pour rappel :
Paragraphes en italique : Le narrateur est l’un des personnages. (Le plus souvent Alex)
Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S’applique aussi dans les dialogues.
Dans les dialogues :
Phrase entre des astérisque : exemple * J’ai l’impression qu’on m’observe * : Le personnage réfléchit ou pense.
Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.
Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : Donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone.
Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons dès à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages.
L’équipe Brotherhood Corp.
Note Auteur @Leakee/Skymailleur : Cette Fanfiction se passe sur Terre Prime (Terre 1). Ce n’est pas une suite de Batboy Rise Of The Devil. ( N’hésité pas à y jeter un œil.) Qui se passe sur Terre 55. Vous allez voir peut-être des personnages de de cette univers (55) dans l’univers (1) Ils n’auront pas forcément la même histoire, le même caractère etc. Bonne lecture.
Costume porter par le Bat : Costume de Terry Mcginnis Batman Beyond prototype. Le costume possède une cape.
Red-Bat. Terre Prime.
Des Relations Affinée et Dangereuse !
00 H 47. Villa Mason, Batcave.
Les néons blafards de la Batcave projetaient une lueur pâle sur les équipements de haute technologie, contrastant avec l’ombre pesante qui enveloppait Alex Mason. Sa respiration était lourde, son corps tendu comme une corde prête à rompre. Chaque coup qu’il portait au sac de frappe résonnait dans la caverne souterraine, un écho de rage et de frustration.
Thomas Abernaty, à quelques mètres de là, observait son ami avec prudence. Il connaissait ce regard. Celui d’un homme qui venait de perdre une bataille. Alex frappait le sac avec une intensité brutale, ses muscles saillants sous la pression de la colère.
Thomas Abernaty :… Euh, Alex ? L’homme que tu as poursuivi n’apparaît dans aucun fichier criminel reconnu, que ce soit au HPD ou au GCPD. Il n’apparaît sur aucune caméra… mais grâce à l’enregistrement de ton masque, on sait à quoi il ressemble…
Le PDG de la Mason Corp n’arrêta pas ses frappes. Au contraire, il les redoubla, comme si les mots de son ami alimentaient davantage la fureur qui brûlait en lui.
Alex Mason : « Frappant violemment. » …Quelle erreur de ma part… Bordel ! « Un coup, puis un autre, plus puissant. » Enfoiré… « Enchaîne plusieurs frappes avant de s’arrêter, haletant. » Ce type… je dois le trouver !
Thomas s’approcha légèrement, veillant à ne pas franchir la distance qui pourrait le mettre en danger face à la colère d’Alex. Il prit une profonde inspiration avant de poursuivre.
Thomas Abernaty : Désolé, Alex…
Alex passa une main sur son visage, ses doigts tremblants d’épuisement et de frustration. Il sentait sa poitrine se serrer sous l’effet de la rage refoulée. Sa mâchoire crispée témoignait de la lutte intérieure qu’il menait pour ne pas hurler de colère.
Alex Mason : Le Comte Vertigo, en prison… Clayface et Annie, morts… Cet homme les a utilisés pour ses plans avant de les éliminer… Merde ! « Il balance un coup si violent que le sac de frappe se détache du support et roule sur le sol. » Bon sang ! Je bloque sur cette traque… C’est bien la première fois que cela m’arrive.
Un silence pesant s’installa. L’écho de ses mots s’effaça lentement dans l’immensité de la caverne. Thomas, d’habitude maître dans l’art de trouver les bons mots, resta un instant sans voix. Il savait qu’aucune phrase réconfortante ne suffirait. Alex n’avait pas besoin de consolation, il avait besoin d’une piste, d’un indice… d’une proie.
Finalement, Thomas brisa le silence.
Thomas Abernaty : Tu ne bloques pas, Alex… Tu es trop impliqué émotionnellement. Ce n’est pas une simple enquête pour toi. C’est personnel.
Alex serra les poings, détournant le regard. Il détestait l’admettre, mais Thomas avait raison, mais Il ne pouvait pas laisser cela impuni.
Il inspira profondément, essayant de contenir la tempête qui rugissait en lui.
Alex Mason : « Murmurant. » Je vais le retrouver, Thomas… Peu importe le temps que ça prendra. « Se dirige vers la vitrine de son costume de Red-Bat et touche le symbole de chauves-souris rouge. »
Abernaty hésita avant de répondre. Il connaissait cet Alex-là. Celui qui, une fois lancé, ne s’arrêterait que lorsque son objectif serait atteint. Il hocha lentement la tête.
Thomas Abernaty : Pourquoi la couleur rouge sur le symbole ?
Alex Mason : « La main toujours sur le symbole. » Contrairement à Batwoman ce n’est pas de l’esthétisme. Pour moi ça a une signification… la vengeance, la haine envers les criminels. Bruce m’a donné les outils….
Début Flash Back.
Alex Mason (Adulte.) : J’ai perdu mes parents un soir du 31 Octobre 2001, j’avais 13 ans. Mon père Rick Mason et ma mère Amanda Mason sont mort à la Mason Corp de Gotham City que j’ai délocalisé ici a Harrisburg. La nouvelle m’a été donner par le commissaire Gordon accompagné par Bruce.
Journaliste de l’époque Gotham Gazette : Breaking News ! Nous coupons votre programme pour une nouvelle des plus sordides : Nous vous annonçons cette triste nouvelle, le PDG de la Mason Corporation, entreprise connue pour les produits pharmaceutiques, monsieur Rick Mason et sa femme Amanda Mason directrice d’une des filiales de la Mason Corporation Mason Biotech se sont fait assassiner dans leur entreprise même. Ils laissent leur jeune garçon derrière eux. Alex Mason âgé seulement de treize ans … Nos plus sincères condoléances à ce jeune homme.
Commissaire Gordon : Mon garçon « Retire son chapeau puis se met à genou. » Je suis désolé… très parents sont décédé….
Alex Mason (Enfant) : Quoi… Non non non… C’est pas possible… « Commence à pleurer. »
Bruce Wayne : « S’approche d’Alex est le prend dans ses bras. » C’est la vérité mon garçon… Je suis désolé…
Alex Mason (Adulte.) : La famille Wayne était de très bon amis depuis très longtemps avec ma famille, c’est aussi l’une des raisons parmi t’en d’autres que Bruce Wayne m’a pris sous son aile. C’est à partir de 14 ans que Bruce m’a proposé de le rejoindre, mais avec des conditions. Celle de m’entraîner et de consacrer aussi du temps pour mes études afin de reprendre le flambeau de mon entreprise. Âgé actuellement de 28 ans, en 14 ans d’entraînement, ma vengeance et ma haine pour se tueur a grandi. Mais je ne sais toujours pas qui en est l’auteur. Le GCPD a classé l’affaire sans suite car manque de preuves. Le commissaire Gordon continue toujours d’enquêter.
Fin du flash back.
Thomas Abernaty : Même le GCPD n’a rien trouvé et toi non plus…
Alex Mason : L’auteur du crime n’a jamais été retrouvé, « Répondit Alex d’une voix sourde. » La seule trace laissée est une entaille nette sur leurs corps, comme si une lame les avait fauchés en un instant. Aucun autre indice. Aucune empreinte. Rien. « Croisa les bras, les poings serrés. » Cette affaire a été classée faute de preuves. Mais Gordon n’a jamais abandonné…
Thomas soupira. Il connaissait cette histoire, mais chaque fois qu’Alex la racontait, c’était comme s’il revivait la perte de ses parents.
Thomas Abernaty : Je suis désolé, Alex…
Alex Mason : Je ne le raconte pas souvent. Et tu connais déjà les détails… C’était juste un résumé. « Il jeta un œil à l’horloge accrochée à l’un des murs de la Batcave. » Il est tard. Je vais me coucher. On a une réunion importante demain à 10 h 30.
Thomas Abernaty : Oui… C’est vrai... J’avais presque oublié avec tout ce qui s’est passé…
Alex ne répondit pas et se détourna, son pas lourd résonnant sur le sol métallique de la Batcave. Mais même en se dirigeant vers sa chambre, une seule pensée occupait son esprit : il devait retrouver cet homme.
12 H 34. Mason Corp, Harrisburg, Pennsylvanie.
Le soleil filtrait à travers les grandes baies vitrées du bureau d’Alex Mason, projetant les rayons du soleil sur les papiers éparpillés sur son bureau. Il venait de conclure une réunion stratégique avec son conseil d’administration, et bien que la présentation ait été un succès, son esprit restait embourbé dans une tempête d’émotions contradictoires.
Son téléphone vibra sur le bois du bureau. Il le prit et lut le message.
SMS de Sarah Reese : Coucou Alex ! Est-ce que tu es disponible pour manger un morceau ?
Il esquissa un léger sourire. Même si ils se connaissent depuis peu, elle était une des rares personnes avec qui il pouvait se permettre de baisser sa garde.
Réponse d’Alex Mason : Volontiers, mademoiselle.
Quelques secondes plus tard, une nouvelle vibration retentit.
Sms de Sarah Reese : Génial ! J’ai trouvé le meilleur hot-dog du coin, enfin c’est mon avis. Il est juste à côté du café où on s’est rencontré. À très vite, bisous.
Alex se passa une main dans les cheveux, ramassa sa veste et quitta son bureau. L’air frais de l’automne l’accueillit lorsqu’il sortit du bâtiment. Le vent soufflait légèrement, soulevant quelques feuilles orangées qui dansaient dans les airs avant de retomber sur le trottoir.
À proximité du Cypress, Harrisburg.
Le petit stand de hot-dogs, à quelques mètres du café où ils s’étaient rencontrés la première fois, dégageait une odeur alléchante de pain grillé et de saucisses fumantes. Sarah l’attendait déjà, un sourire radieux aux lèvres, un gobelet de café dans une main et deux hot-dogs dans l’autre.
Sarah Reese : Mr. Mason, voici pour vous un hot-dog et un café pour cette dure journée. « Dit-elle en lui tendant la commande. »
Alex Mason : Merci Sarah…
Elle haussa un sourcil en scrutant son visage. Il n’avait pas son air habituel. Ses traits étaient tendus, son regard perdu dans une pensée lointaine.
Sarah Reese : Tu n’as pas l’air d’aller bien. Tu veux en discuter ? » demanda-t-elle avant de croquer dans son hot-dog. » Allons dans le parc.
Sans un mot, il acquiesça. Ils traversèrent la rue et entrèrent dans le parc adjacent. Le bruit de la circulation laissa place au chant des oiseaux et au bruissement du vent dans les arbres. Ils s’installèrent sur un banc donnant sur un grand lac, dont la surface miroitait sous la lumière du soleil d’automne.
Alex fixa l’horizon un instant, son hot-dog intact entre ses mains. Il soupira avant de briser le silence.
Alex Mason : J’ai perdu une personne hier soir… quelqu’un qui n’aurait jamais dû mourir.
Sarah Reese : « Posa doucement sa main sur son bras. » Alex… Je suis désolée… Qui était-ce ?
Alex Mason : Une innocente… Elle ne méritait pas ça. Je… je n’ai pas envie d’en parler…
Sarah Reese : Très bien, tu as le droit de refuser. Et puis je ne suis pas en consultation haha
Le coin des lèvres d’Alex s’étira brièvement en un sourire fugace.
Alex Mason : Oui, c’est vrai, haha. Ne t’inquiète pas, je vais surmonter ça… et puis ce n’est pas comme si je sortais d’une réunion d’administration très importante. Dans tous les cas, merci pour ce petit repas ensemble.
Sarah Reese : De rien
Un silence s’installa entre eux, agréable et non pesant. Les canards voguaient tranquillement sur l’eau, donnant à la scène une ambiance presque paisible.
Alex inspira longuement avant de tourner la tête vers Sarah, un léger hésitation dans le regard.
Alex Mason : Je voulais te demander… Tu serais disponible pour m’accompagné au dîner d’entreprise dans un restaurant.
La docteur haussa un sourcil, un sourire malicieux s’affichant sur ses lèvres.
Sarah Reese : Oh ! Vous voulez marquer des points auprès de l’administration ?
Alex Mason : Euh non… non… « Dit-il, visiblement gêné. »
Sarah se leva soudainement du banc et, dans un élan de malice, elle se mit à faire des poses exagérées comme si elle était une star de tapis rouge.
Sarah Reese : Comme ça ? « Dit-elle en effectuant une pose glamour. » Ou comme ça ? « Enchaîna-t-elle avec une pose encore plus exagérée. »
Alex Mason : Haha… Si tu continues comme ça, ce n’est pas envers eux que les points seront marqués, mais envers moi… « Il marqua une pause, son ton devenant plus sincère. » Je veux juste être en présence de toi…
La jeune psychiatre s’arrêta net, surprise par l’honnêteté de sa réponse. Elle le fixa un instant, un sourire plus doux se dessinant sur son visage.
Sarah Reese : Oh… et bien d’accord…
19 H 25. Restaurant Le Lys d’Argent, Centre-ville d’Harrisburg.
Le Lys d’Argent était l’un des établissements les plus prestigieux du centre-ville, réputé pour sa cuisine raffinée et son ambiance feutrée. Derrière ses grandes baies vitrées décorées d’arabesques dorées, la lumière tamisée des lustres en cristal se reflétait sur les nappes immaculées, tandis qu’une douce mélodie de piano résonnait discrètement en fond sonore. L’odeur enivrante du pain frais et des plats délicats flottait dans l’air, ajoutant à l’atmosphère un parfum de sophistication.
Alex entra dans le restaurant aux côtés de Sarah Reese. Il portait un élégant costume trois pièces noir, sobre mais parfaitement taillé. Son veston, légèrement entrouvert, laissait apparaître une chemise bleu nuit assortie à une cravate en soie discrètement texturée.
Sarah, quant à elle, arborait une robe longue en velours bordeaux qui épousait délicatement ses formes. Un léger décolleté en V ajoutait une touche d’élégance sans ostentation, et ses cheveux bruns étaient relevés en un chignon soigné, laissant quelques mèches encadrer son visage.
Sarah Reese : Je dois avouer que ce restaurant a du cachet ! « Dit-elle en observant les lustres scintillants. »
Alex Mason : C’est l’un des meilleurs établissements de la ville, « Répondit Alex avec un sourire en coin. » Je voulais que cette soirée soit spéciale.
Sarah Reese : « Haussa un sourcil, amusée. » Je croyais que c’était un dîner professionnel ?
Alex Mason : « Rit légèrement. » Disons que c’est un mélange des deux.
Ils avancèrent dans la salle principale où les tables étaient soigneusement dressées avec des couverts en argent poli et des verres en cristal délicatement taillés. Le serveur s’approcha pour prendre leurs manteaux, avant de les guider vers une grande table où plusieurs invités étaient déjà installés.
À leur arrivée, une silhouette familière se leva pour les accueillir. Thomas Abernaty, vêtu d’un costume gris anthracite, tendit une main chaleureuse à Sarah.
Thomas Abernaty : Sarah Reese, je présume ?
Sarah Reese : C’est bien moi. Enchantée.
Alex Mason : Thomas Abernaty, mon bras droit et meilleur ami.
Thomas Abernaty : Alex parle souvent de vous.
Sarah jeta un regard amusé à Alex, qui détourna légèrement les yeux, visiblement gêné.
Thomas Abernaty : Ravi de vous voir ici, Sarah. Permettez-moi de vous présenter Anthea Ellis.
Une femme élancée aux cheveux blonds impeccablement attachés en chignon hocha la tête en leur souriant. Elle portait une robe émeraude à la coupe élégante, qui lui donnait un air à la fois sophistiqué et imposant.
Anthea Ellis : Mademoiselle Reese, un plaisir de vous rencontrer.
Sarah Reese : De même mais je vous en pris appelé moi Sarah.
Alex Mason : Anthea est l’ancienne Maire d’Harrisburg et maintenant…
Anthea Ellis : Oui… mais depuis quelques jours, j’ai repris mes études en médecine sous les conseils d’Alex.
Sarah Reese : Intéressant, je suis psychiatre à l’hôpital général d’Harrisburg.
Pendant que les deux jeunes femmes discutent entre elle, Alex accompagné de Thomas se tournent ensuite vers les autres convives, des figures importantes du monde des affaires et des fournisseurs clés de Mason Corp. Après l’incendie des réserves de matières premières de l’entreprise, la reconstruction des stocks était devenue une priorité, et ce dîner servait également à renforcer les liens avec les partenaires stratégiques.
L’un des invités, un homme à la barbe poivre et sel, leva son verre en direction d’Alex.
Homme d’affaire : Mason, votre entreprise a traversé une tempête, mais il est impressionnant de voir avec quelle résilience vous rebondissez.
Alex Mason : Mason Corp a toujours su faire face aux défis. Mais cela n’aurait pas été possible sans des partenaires aussi solides que vous tous.
Un serveur arriva avec une bouteille de vin millésimé et commença à remplir les verres. La conversation s’anima progressivement, chacun partageant anecdotes et discussions sur l’état du marché.
Sarah observait discrètement Alex. Derrière son assurance et son charisme, elle percevait une tension sous-jacente, une fatigue qu’il dissimulait habilement. Lorsqu’il attrapa son regard, il lui adressa un léger sourire, comme pour lui dire que tout allait bien.
Peu après, il prit un verre de champagne et tapa délicatement son couteau contre le bord, attirant l’attention de toute l’assemblée.
Alex Mason : S’il vous plaît, mesdames et messieurs, j’aimerais porter un toast.
Un silence respectueux s’installa alors que tous les regards se tournaient vers lui. Alex fit une pause, balayant la salle du regard avant de reprendre d’une voix ferme et sincère.
Alex Mason : Tout d’abord, merci. Merci d’être présents ce soir, non seulement pour célébrer notre partenariat, mais aussi pour renforcer nos liens, qu’ils soient professionnels ou amicaux. Ces derniers jours, nous avons traversé une épreuve de taille. La perte soudaine de nos matières premières aurait pu mettre en péril non seulement notre entreprise, mais aussi la fabrication d’outils médicaux et de médicaments indispensables pour les hôpitaux et les pharmacies d’Harrisburg et du monde entier. « Marqua une pause, laissant le poids de ses paroles s’imprégner dans l’esprit de chacun. » Durant cette crise, j’ai passé d’innombrables appels, cherchant des solutions, refusant d’accepter l’échec. Et vous, vous tous ici présents, vous ne m’avez pas laissé tomber. Vous avez répondu à l’appel, prouvé votre engagement et votre loyauté envers la Mason Corp. Pour cela, je vous suis profondément reconnaissant.
Il leva son verre, l’émotion palpable dans sa voix.
Alex Mason : Alors, levons nos verres ensemble… À vous, à nous, à la Mason Corp !
Un chœur enthousiaste s’éleva parmi les convives.
Tout le monde : À la Mason Corp !
Le tintement des verres résonna dans la salle tandis que chacun portait un toast à cette entreprise qui représentait bien plus qu’un simple empire pharmaceutique. Après avoir savouré une gorgée de champagne, Alex afficha un sourire malicieux et déclara avec humour.
Alex Mason : Maintenant, j’ai faim… Alors à table !
Un éclat de rire général parcourut la salle, détendant l’atmosphère. Les invités prirent place à leurs tables, tandis que les serveurs, vêtus de vestes impeccables, commencèrent à servir les premiers plats.
21 H 05. Restaurant Le Lys d’Argent, Centre-ville d’Harrisburg.
La soirée touchait à sa fin, et le restaurant Le Lys d’Argent s’emplissait peu à peu de calme. Les derniers convives échangeaient des poignées de main et des sourires satisfaits, tandis que le personnel débarrassait discrètement les tables. L’ambiance était encore imprégnée de l’éclat des conversations et des rires, vestiges d’un dîner réussi.
Alex et Sarah quittèrent l’établissement. Les rues du centre-ville d’Harrisburg vibraient encore d’activité malgré le couvre-feu en approche. Des groupes d’amis riaient en sortant des bars environnants, des taxis sillonnaient les avenues, et les enseignes lumineuses des boutiques nocturnes parsemaient l’obscurité de couleurs vives.
En marchant vers sa voiture, une berline noire aux lignes épurées garée à quelques mètres, Alex lâcha un léger soupir de soulagement.
Alex Mason : Eh bien, voilà qui est fait…
Sarah Reese : Tu as été impressionnant, Alex. Sincèrement. J’ai senti toute la salle captivée par ton discours.
Alex Mason : Vraiment ? Parce que moi, tout ce que je voyais, c’était Thomas qui lorgnait sur le buffet des amuses bouches en attendant la fin de mon toast.
Sarah Reese : « Éclata d’un rire cristallin. » D’accord, peut-être qu’il avait faim, mais ça ne veut pas dire que ton discours n’a pas eu d’impact. Je trouve que tu as géré ça d’une main de maître.
Alex Mason : Merci, Sarah. Ça me fait plaisir de l’entendre.
Ils arrivèrent à la voiture et Alex sortit les clés de sa poche. Mais avant qu’il ne puisse déverrouiller les portières, une lueur étrange attira leur attention.
D’un coup, les lumières du centre-ville clignotèrent brièvement, comme victimes d’une micro-coupure. L’écran géant accroché sur la façade d’un immeuble imposant, qui diffusait jusque-là une publicité pour un parfum de luxe, vacilla.
Le son de la publicité se brouilla dans un grésillement statique, et l’image se distordit comme si une interférence électronique perturbait le signal.
Sarah Reese : C’est moi ou c’est plutôt étrange ?
Alex plissa les yeux, observant les variations anormales des lumières. Les lampadaires de la rue réagirent aussi, clignotant comme s’ils hésitaient à s’éteindre complètement.
Puis, soudainement, l’écran géant bascula sur une image noire, avant de laisser apparaître un symbole inconnu, Un masque. Mais pas n’importe lequel. Moitié sourire, moitié tristesse. Une parodie grotesque des émotions humaines figée sur un visage artificiel.
Alex connaissait ce masque. Il connaissait cet homme. Celui qui avait assassiné Clayface. Celui qui avait tué Annie.
Puis un silence étrange s’installa. Même les bruits habituels de la ville semblaient suspendus dans l’air, comme si quelque chose d’inattendu était sur le point de se produire.
La psychiatre échangea un regard inquiet avec Alex.
Sarah Reese : Je n’aime pas ça…
Alex, instinctivement, resserra sa prise sur les clés de sa voiture, son esprit déjà en alerte.
Alex Mason : « Moi non plus. »
Une voix électronique, distordue, s’éleva soudain du haut-parleur de l’écran géant, brisant le silence pesant qui venait de s’installer.
??? : Mesdames et messieurs… habitants d’Harrisburg… êtes-vous prêts à entendre ce que l’on vous cache ?
Un bruit strident coupa la transmission une fraction de seconde avant que l’image ne revienne. L’homme se pencha légèrement vers la caméra
??? : Votre monde est une illusion. Une toile d’araignée de mensonges soigneusement tissés par ceux qui tiennent les rênes… par ceux qui vous font croire que l’ordre règne, que tout est sous contrôle. Mais ouvrez les yeux. Regardez autour de vous. Voyez la pourriture qui s’infiltre dans chaque recoin de votre ville.
L’image se brouilla à nouveau, affichant pendant une fraction de seconde des documents gouvernementaux classifiés, des coupures de journaux parlant de disparitions inexpliquées, de scandales financiers liés à la mairie.
??? : Harrisburg était autrefois un joyau, un symbole de prospérité. Aujourd’hui, elle n’est plus qu’une carcasse rongée de l’intérieur. Politiques corrompus, élites avides, criminels en costard ou en uniforme, tous jouent leur rôle dans cette mascarade. Pendant ce temps, vous… citoyens, travailleurs, rêveurs… vous êtes les pantins de leur petit théâtre.
Une autre interférence, cette fois plus longue, où l’image se satura de parasites. Lorsqu’elle revint, le masque semblait encore plus imposant à l’écran.
??? : Mais je vais tout changer. Le changement est douloureux, mais nécessaire. L’ancien monde doit s’effondrer pour que le nouveau puisse naître. Et je serai celui qui brandira le marteau. Plus de corruptions impunies, plus de mensonges protégés par l’ombre, plus d’injustices étouffées par des promesses creuses.
Un éclair blanc traversa l’écran, projetant de brèves images de figures politiques locales, d’industriels, de chefs de police. Certains connus pour leur implication douteuse dans des affaires jamais élucidées.
??? : J’écris une nouvelle page de l’histoire… et ceux qui ont profité du chaos paieront le prix fort. Ils ont bâti leur empire sur vos cendres. Moi, je vais réduire leur trône en poussière.
La vidéo vacilla encore, brouillant la silhouette de l’homme qui reprit d’un ton plus calme, mais non moins menaçant.
??? : Certains me verront comme un monstre. D’autres comprendront que je suis un remède. Peu importe. Ce monde doit être purgé… et moi seul en ai la volonté.
Puis, une subtile intonation, une pointe de satisfaction contenue, et un regard invisible qui pourtant semblait percer l’écran, s’adressant directement à quelqu’un.
??? : Et toi… Red-Bat… Je sais que tu es là, tapis dans l’ombre. Tu observes, tu cherches à comprendre. Mais sauras-tu être assez rapide cette fois-ci ?
Une nouvelle interférence. Des fragments d’image apparaissaient brièvement : des pierres anciennes, des vitraux brisés, des échafaudages cachant des structures gothiques.
??? : Cherche là où les âmes chuchotent encore malgré le silence… Là où les cendres du passé couvrent les murs d’un espoir oublié. Seule une foi vacillante retarde l’inévitable.
Puis, une autre distorsion, une brève image d’un ciel nocturne, de la lumière argentée traversant des nuages en mouvement.
??? : Le temps file, l’ombre s’allonge… Quand la louve hurle et que la mer reflète son éclat, l’heure de vérité sera venue.
L’homme se redressa légèrement, ajusta son masque.
??? : Le compte à rebours est lancé.
L’écran vacilla une dernière fois avant de s’éteindre brusquement, plongeant la ville dans un silence pesant.
Fin du chapitre 13 : Des Relations Affinée et Dangereuse !