Red-Bat Terre Prime.

Chapitre 14 : Dans la Gueule du Loup ! Partie 1.

2580 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a 4 mois

Note de l’auteur : Notre procédé d’écriture sortant de l’ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d’éviter toute confusion dans la lecture. 

Pour rappel : 

Paragraphes en italique : Le narrateur est l’un des personnages. (Le plus souvent Alex) 

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S’applique aussi dans les dialogues. 

Dans les dialogues : 

Phrase entre des astérisque : exemple * J’ai l’impression qu’on m’observe * : Le personnage réfléchit ou pense. 

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé. 

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : Donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone. 

Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons dès à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages.  

L’équipe Brotherhood Corp. 

Note Auteur @Leakee/Skymailleur : Cette Fanfiction se passe sur Terre Prime (Terre 1). Ce n’est pas une suite de Batboy Rise Of The Devil. ( N’hésité pas à y jeter un œil.) Qui se passe sur Terre 55. Vous allez voir peut-être des personnages de de cette univers (55) dans l’univers (1) Ils n’auront pas forcément la même histoire, le même caractère etc. Bonne lecture.  

Costume porter par le Bat : Costume de Terry Mcginnis Batman Beyond prototype. Le costume possède une cape. 

 Red-Bat. Terre Prime.

Dans la Gueule du Loup ! Partie 1.


21 H 43. Quartier résidentiel de Willow Heights, Appartement de Sarah Reese, Harrisburg. 

Sarah Reese : Ce fut une soirée… intéressante, « Murmura Sarah en brisant le silence. » 

Alex Mason : « Esquissa un sourire sincère » Intéressante est un euphémisme. Disons plutôt… imprévisible. L'annonce de cet individu était… déstabilisant… 

Un silence complice s’installa, ponctué par le bruissement des feuilles dans les arbres bordant la rue. Sarah se rapprocha légèrement, sa main frôlant celle d’Alex. 

Sarah Reese : Tu devrais sourire plus souvent, « Déclara-t-elle doucement. » Ça te va bien. 

Alex Mason : « Haussa un sourcil, avec une intensité d’amusement dans le regard. » Je souris assez souvent. 

Sarah Reese : Vraiment ? Parce que là, c’est la première fois ce soir que je vois un sourire sincère. 

Il ouvrit la bouche pour répliquer, mais Sarah posa un doigt sur ses lèvres avant de se hisser sur la pointe des pieds. Sans lui laisser le temps de réagir, elle l’embrassa avec une douceur surprenante, un baiser léger mais chargé d’une émotion qu’elle ne pouvait plus contenir. Alex ferma les yeux un instant, savourant la chaleur de ses lèvres, la senteur délicate de son parfum. Puis, elle se recula lentement, un sourire espiègle aux lèvres. 

Sarah Reese : Bonne nuit, Monsieur Mason. 

Alex Mason : Je…  

Il resta figé une seconde, encore pris dans l’instant, avant d’expirer doucement et d’incliner légèrement la tête. 

Alex Mason : Bonne nuit, Sarah. 

Il recula de quelques pas, observant Sarah disparaître derrière la porte de son appartement. Puis, il leva les yeux vers le ciel, vers la pleine lune qui dominait la ville.  

Alex Mason : Le temps file, l’ombre s’allonge… Quand la louve hurle et que la mer reflète son éclat, l’heure de vérité sera venue…. Mais oui ! La pleine lune ! C’était un indice temporel. L’heure de vérité coïnciderait avec cette nuit, une nuit de pleine lune. 

Il marcha rapidement vers sa voiture, l’esprit en éveil, il démarra et fila à toute vitesse vers la Bat-Cave. 

22 H 17. Bat-Cave, Villa Mason, À proximité d’Harrisburg. 

Le vrombissement du moteur s’éteignit lorsqu’Alex gara sa voiture sur la plateforme surélevée de la Bat-Cave. Il descendit d’un pas rapide vers l’ordinateur central, activant les écrans géants qui illuminaient aussitôt la salle souterraine. 

Il s’assit et entra les données dans son système. Il devait maintenant résoudre la seconde énigme. 

Alex Mason : Cherche là où les âmes chuchotent encore malgré le silence… Là où les cendres du passé couvrent les murs d’un espoir oublié. Seule une foi vacillante retarde l’inévitable. « Fronça les sourcils. » …. Les âmes chuchotent… Un cimetière ? Une morgue ? Non… Les cendres du passé couvrent les murs… Une Église !  

Il marqua une pause, réfléchissant intensément. 

Alex Mason : Mais laquelle ? Il me semblait avoir vu des interférences juste avant qu’il n’énonce cette énigme… 

Instinctivement, il porta une main sous son menton, son esprit analysant chaque détail. Il ferma les yeux un instant, reconstituant l’image qu’il avait vue sur l’écran géant : des pierres anciennes, des vitraux brisés, des échafaudages… 

Alex Mason : Une église en reconstruction. C’est là que ça se passe. 

Sans perdre une seconde, il se remit à taper frénétiquement sur le clavier. L’ordinateur analysa rapidement les bases de données de la ville, scrutant les projets de rénovation récents. Plusieurs sites de reconstruction apparurent à l’écran : des gratte-ciels, quelques bâtiments publics en rénovation… mais une ligne retint immédiatement son attention. 

Alex Mason : Église Saint-Matthias. 

Il cliqua sur le dossier associé et fit défiler les informations à l’écran. Une vieille église gothique, abandonnée depuis des décennies, laissée à l’usure du temps. Il observa les images satellite : une structure imposante aux pierres noircies par le passé, des échafaudages l’encerclant comme une cage d’acier. 

Alex Mason : Elle était laissée à l’abandon… jusqu’à ce que, récemment, des fonds anonymes aient été injectés pour accélérer la restauration. 

Il afficha les plans de rénovation et scruta les détails de la structure. Les échafaudages recouvraient presque toute l’église, offrant une multitude de points d’accès pour une infiltration. 

Alex Mason : Cette invitation est un piège… C’est évident. Mais je ne peux pas l’ignorer. 

Il se leva et enfila son costume, ajusta ses gants renforcés et attrapa son masque, qu’il fixa d’un geste ferme.

Alors qu’il se dirigeait vers la Tumbler, il prit son communicateur et envoya un signal codé à Thomas Abernaty. 

Alex Mason : Je vais avoir besoin d’un œil sur cette opération. Thomas n’est pas là, mais il verra le message. 

Il grimpa dans le véhicule et démarra le moteur dans un rugissement puissant qui fit vibrer les parois de la Bat-Cave. 

Alex Mason : Le compte à rebours est lancé. 

23 H 12. Église Saint-Matthias, Harrisburg. 

La Tumbler roula silencieusement dans une ruelle dissimulée par des immeubles voisins. Son moteur s’éteignit. Red-Bat, resta immobile un instant, scrutant l’édifice en ruines devant lui. 

L’église Saint-Matthias, autrefois un sanctuaire de foi et de recueillement, n’était plus qu’une coquille de pierre rongée par le temps. Ses murs de granit noirci, marqués par des décennies de négligence, s’élevaient dans la nuit comme un vestige d’une époque oubliée. Des échafaudages en acier encerclaient la structure, créant un labyrinthe de poutres et de filets de sécurité. Des bâches de protection, laissaient entrevoir l’intérieur en travaux. 

Le clocher, fissuré s’élevait toujours, défiant le ciel tandis que de nombreux vitraux avaient été soufflés par le vandalisme. Certains restaient intacts, projetant au sol des éclats colorés sous la lumière de la pleine lune. D’autres, brisés, laissaient des trous béants dans la façade. 

Red-Bat quitta son véhicule d’un mouvement fluide et se dirigea vers l’église. Ses pas étaient calculés, discrets. Il repéra rapidement un point d’entrée : une large fenêtre dont le vitrail avait disparu, laissant une ouverture béante dans l’obscurité. Il prit son élan et, d’une impulsion maîtrisée, se hissa sur un échafaudage avant de se faufiler à l’intérieur. 

À l’intérieur de l’église, un vent froid parcourait la nef, soulevant la poussière et agitant les bâches suspendues. L’odeur du bois humide et de la pierre ancienne flottait dans l’air, mêlée à celle du plâtre. 

Emmitouflé dans sa cape noire, Red se fondait dans l’ombre. Seuls ses yeux blancs perçaient cette ambiance, balayant chaque recoin du sanctuaire en rénovation. Son regard s’arrêta sur les bancs renversés, les statues recouvertes de draps, l’autel fissuré au centre de la nef. 

Soudain, une sensation… Un frisson presque imperceptible. Une présence. Il se retourna brusquement.

Dans la pénombre, une silhouette se détacha lentement des ombres derrière l’autel. Une silhouette familière. Griffe-Rouge ! Elle portait sa fameuse tunique rouge et ses cheveux noirs qui encadre son visage, arborant une mèche blanche. 

Griffe-Rouge : Ça alors ! Batman autorise ses apprentis à voler de leurs propres ailes ? 

Red-Bat : Griffe-Rouge ! 

Griffe-Rouge : Allons, ne fais pas cette tête. Ton mentor n’est pas là pour te surveiller, alors voyons voir si tu es digne de porter son symbole. 

Sans attendre, Griffe-Rouge bondit. 

Red-Bat esquiva de justesse le premier coup, une frappe rapide et puissante visant sa mâchoire. Il recula d’un pas, analysant immédiatement la posture de son adversaire. 

Griffe-Rouge attaquait avec la rage d’un prédateur, un style de combat sauvage mais précis, forgé par des années de combats et d’entraînements intensifs. 

Red-Bat encaissa un coup au torse, recula sous l’impact mais pivota habilement sur le côté, utilisant l’élan pour balayer les jambes de son adversaire. Elle se réceptionna avec agilité et riposta d’un direct. 

Le poing frôla la mâchoire de Red qui, en réaction, envoya un coup de coude dans les côtes de son adversaire. Griffe-Rouge grogna et recula de quelques pas avant de dégainer une de ses lames rétractables. 

Griffe-Rouge : Je vais voir si tu es aussi rapide que Batman l’était à ton âge. 

Red-Bat n’attendit pas. Il lança un Batarang droit sur la main armée de son ennemi. Le projectile frappa avec une précision chirurgicale, faisant tomber la lame sur le sol de pierre dans un bruit métallique. 

Profitant de cette ouverture, il fondit sur son adversaire. 

Leurs mouvements étaient un ballet d’ombres et de violence. Des coups de pied, des feintes, des esquives calculées. 

Griffe-Rouge envoya un uppercut. Red-Bat para avec son avant-bras mais recula sous l’impact. Un instant plus tard, Griffe-Rouge saisit sa cape pour le déséquilibrer. 

Le justicier réagit immédiatement. Il frappa d’un mouvement sec le bras de son adversaire, l’obligeant à lâcher prise, puis déclencha son grappin. Le fil d’acier s’accrocha à une poutre, et d’une traction puissante, il bondit pour reprendre l’avantage. 

La criminelle tituba mais esquissa un sourire. 

Griffe-Rouge : Pas mal. Mais est-ce suffisant ?

Soudain, des applaudissements résonna dans l’église en ruines, brisant le silence qui s’était installé après l’affrontement. Red-Bat et Griffe-Rouge tournèrent la tête en direction du balcon surplombant l’autel. Une silhouette se tenait là, à peine éclairée par les faibles rayons de lune filtrant à travers les vitraux brisés. 

Il s’agit de l’homme au masque étrange, mi-sourire, mi-tristesse, figé dans une expression énigmatique qui donnait l’impression qu’il se moquait du monde entier. Il leva lentement les mains, comme un chef d’orchestre sur le point d’entamer une symphonie macabre. 

??? : Bravo, bravo, mon cher Red… « Déclara-t-il d’une voix posée mais teintée d’ironie. » Tu te défends bien.  

Dans l’instant qui suivit, plusieurs hommes émergèrent des ténèbres, surgissant des échafaudages et des coins de l’église. Des faisceaux rouges de pointeurs laser s’allumèrent simultanément, couvrant le torse, les bras et même la tête du justicier. Des mercenaires, armés jusqu’aux dents, encerclaient désormais Red-Bat. 

L’homme masqué descendit lentement les marches menant à la nef, savourant visiblement le moment. Sa posture était détendue, presque théâtrale, comme un acteur en plein monologue. 

??? : Je te conseille de ne pas bouger, Red… et écoute-moi attentivement.  

Le justicier resta immobile, ses muscles tendus, prêt à bondir au moindre mouvement suspect. 

Red-Bat : Qui es-tu ? Qu’est-ce que tu veux ?  

L’individu s’arrêta à quelques mètres de lui, levant les bras dans un geste dramatique. 

??? : Qui je suis ? Non, non… La question est plutôt : qui sommes-nous ? « Il laissa planer un silence, balayant la nef du regard, ses hommes restant parfaitement immobiles, disciplinés. » Tu le sauras en temps voulu. Pour l’instant, contente-toi de me remercier… d’avoir répondu à mon invitation.  

Red-Bat jeta un regard furtif autour de lui. Aucune échappatoire évidente. Les mercenaires couvraient toutes les sorties, leurs armes prêtes à faire feu.

Red-Bat : Je n’ai aucune fenêtre de sortie… « Murmura-t-il intérieurement. » 

??? : Tu joues la carte du silence… Hum, très bien. Tu as répondu à mon appel, et mon plan continue de se dérouler… comme prévu.  

Red-Bat : Quel est ton but ?

??? : « Fait quelques pas, posant une main sur le rebord d’un banc effondré. » Refaire le monde… le remodeler, supprimer les injustices, la corruption… et ce chaos grandissant qui ronge notre société.  

Red-Bat : « Haussa un sourcil sous son masque. » Tu parles de corruption, hein ? « Lâcha-t-il. » Pourtant, tu la propages. Tout comme le chaos !  

L’homme au masque théâtral éclata de rire, un rire guttural et sincère, comme si la réponse du justicier l’amusait profondément. 

??? : Tu n’as rien compris, ha ha… Le chaos est nécessaire, mais seulement lorsqu’il est contrôlé. La corruption, les injustices… mais viennent de ceux qui prétendent incarner l’ordre. Les politiciens, les juges, les forces de l’ordre… et toi aussi, Red-Bat.  

??? : « Il pointa un doigt accusateur vers Red. » Oui, toi et tous les autres pseudo-justiciers. Vous prétendez protéger ce monde, mais en réalité, vous perpétuez son déclin. Vous n’êtes que des rouages d’un système brisé.  

Red-Bat resta silencieux. Il connaissait ce discours. Il l’avait déjà entendu de la bouche de nombreux ennemis, de criminels cherchant à justifier leurs actes par une idéologie bancale. Mais celui-ci… celui-ci semblait sincèrement croire à ses propres paroles. 

??? : « Croisa les bras et soupira. » Ce n’est que le début…  

Fin du chapitre 14 : Dans la Gueule du Loup ! Partie 1.

Laisser un commentaire ?