Red-Bat Terre Prime.

Chapitre 12 : Annie !

3560 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a 5 mois

Note de l’auteur : Notre procédé d’écriture sortant de l’ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d’éviter toute confusion dans la lecture. 

Pour rappel : 

Paragraphes en italique : Le narrateur est l’un des personnages. (Le plus souvent Alex) 

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S’applique aussi dans les dialogues. 

Dans les dialogues : 

Phrase entre des astérisque : exemple * J’ai l’impression qu’on m’observe * : Le personnage réfléchit ou pense. 

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé. 

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : Donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone. 

Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons dès à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages.  

L’équipe Brotherhood Corp. 

Note Auteur @Leakee/Skymailleur : Cette Fanfiction se passe sur Terre Prime (Terre 1). Ce n’est pas une suite de Batboy Rise Of The Devil. ( N’hésité pas à y jeter un œil.) Qui se passe sur Terre 55. Vous allez voir peut-être des personnages de de cette univers (55) dans l’univers (1) Ils n’auront pas forcément la même histoire, le même caractère etc. Bonne lecture.  

Costume porter par le Bat : Costume de Terry Mcginnis Batman Beyond prototype. Le costume possède une cape. 

 Red-Bat. Terre Prime.

Annie !


23 H 08. Réserve fédérale détruite. Harrisburg, Pennsylvanie. 

La lune, baignait les ruines de la réserve fédérale. Des débris métalliques scintillaient çà et là, vestiges d’une explosion récente. Deux policiers du HPD, armés de lampes-torches, arpentaient les gravats. 

Policier HPD 1 : Centrale, ici patrouille 3-7, rien à signaler. Terminé.  

Le grésillement de la radio marqua la fin de leur ronde. Une voiture de police démarra lentement, s’éloignant de la scène, ignorant l’ombre tapie dans l’obscurité. 

Silencieux comme un prédateur, Red-Bat émergea des ombres. Son costume noir et rouge, mat et discret, se fondait parfaitement dans la nuit. Les lentilles blanches de son masque s’illuminèrent faiblement alors qu’il observait les environs. 

Red-Bat : Ça grouille de policiers ici… « Murmura-t-il, un soupir à peine audible. » Bon… cherchons des indices. 

Il active sa vision détective. Le décor changea instantanément : les ruines apparurent sous une forme plus analytique, les résidus chimiques, les empreintes et les anomalies devenant visibles en nuances de bleu et de jaune. 

Une fine couche de poussière avait été perturbée récemment. Une empreinte partielle. Trop légère pour être celle d’un policier en bottes lourdes. Il s’agenouilla, analysant. 

Red-Bat : Taille 39… pas commun pour un cambrioleur. 

Il poursuivit son inspection, remarquant une empreinte de main sur une paroi encore debout, presque invisible à l’œil nu. 

Red-Bat : Une main parfaitement lisse… synthétique ? Non… Tien donc un résidu. 

Fouille sa ceinture multifonction à la recherche d’un tube d’échantillon et d'un scalpel afin de récupérer le résidu. 

Un grésillement discret retentit dans son oreillette. 

Thomas Abernaty : Alex, ici Thomas. Tu avances ?  

Red-Bat : Je crois bien. Mais que fais-tu ? Repose toi… 

Thomas Abernaty : Je te rappel que nous somme deux Alex, alors ne m’empêche pas de t’aider comme je peux. 

Red-Bat :…. Oui tu as raison désolé de t’avoir écarter… « Racle sa gorge. »… Quelqu’un est venu ici après l’explosion…  

Thomas Abernaty : Tu penses à Clayface ? « Demanda Thomas. »

Red-Bat : Je n’exclus rien. Mais, mes soupçons vont être valider. Continue de chercher de ton côté. Je vais pousser plus loin. 

Thomas Abernaty : Ça marche. On reste en contact. 

Pendant ce temps. 23 H 12. Base militaire Armstrong. À proximité d’Harrisburg. 

Un vent balayait la cour, soulevant de légers tourbillons de poussière entre les bâtiments de béton armé. Deux soldats, fusils en main, montaient la garde devant l’entrée principale, leurs silhouettes se dessinant dans l’obscurité. 

Soldat 1 : Encore six heures à tenir… 

Il grogna en tapotant nerveusement son arme, jetant un regard las aux caméras de surveillance qui balayaient la zone d’un mouvement mécanique et monotone. 

Soldat 2 : Ouais… sérieux, c’est interminable… 

Le second soldat bâilla, ajustant l’écharpe autour de son cou. Il faisait un froid de loup, et chaque minute semblait durer une éternité. 

Un silence pesant s’installa, seulement troublé par le bruissement des feuilles d’un arbre proche et le craquement de leurs bottes sur le gravier. Puis, quelque chose changea. L’air devint plus lourd. Une tension imperceptible s’infiltra dans la scène, comme si un prédateur invisible s’approchait lentement de sa proie. 

Soldat 1 : Interminable ? 

Sa voix s’était faite étrangement douce, presque amusée. Un rictus sinistre étira ses lèvres. Avant que son compagnon ne puisse comprendre, un pistolet 9mm équipé d’un silencieux apparut dans sa main. 

Soldat 2 : Attends, qu’est-ce que tu f… 

Un sifflement étouffé, un souffle. Le soldat s’effondra, les yeux écarquillés d’incompréhension, sa main crispée sur son fusil. Son corps tressauta légèrement avant de s’immobiliser. 

Le tireur ne broncha pas. Il abaissa lentement son arme et regarda son œuvre avec une indifférence. Sans perdre de temps, il traîna le cadavre derrière un conteneur d’approvisionnement et s’approcha du poste de garde. Ses doigts gantés tapèrent rapidement sur le clavier de contrôle. Une à une, les caméras de surveillance s’éteignirent, privant la base de ses yeux électroniques. 

Un sourire satisfait étira ses lèvres. Il sortit une radio de sa poche et appuya sur le bouton d’émission. 

Soldat 1 : Zone sécurisée. Vous pouvez entrer.

Un grondement sourd retentit au loin. Une colonne de véhicules noirs fendit l’obscurité, roulant en silence jusqu’à l’entrée désormais non gardée. Le premier véhicule, un fourgon blindé, s’arrêta net. Dans un bruit sec, la porte coulissante s’ouvrit. Une silhouette féminine en descendit, son manteau rouge écarlate battant légèrement dans la brise nocturne. 

Griffe-Rouge. 

Ses talons résonnèrent sur le sol alors qu’elle s’approchait du traître, ses yeux perçants balayant la scène. 

Griffe-Rouge : Bien joué, soldat. 

Elle jeta un coup d’œil au corps dissimulé dans l’ombre, puis leva son regard vers les bâtiments de la base. Ses lèvres s’étirèrent en un sourire carnassier. 

Griffe-Rouge : Maintenant, on a une base à prendre. Neutralisez tous les soldats qui occupent ces lieux. Discrétion absolue jusqu’à l’arrivée de notre chef. 

Le soldat acquiesça d’un hochement de tête et porta sa main à son oreillette. 

Soldat 1 : Équipe Alpha, en position. 

Dans l’obscurité, des ombres se mirent en mouvement. Silencieuses, méthodiques. Des silhouettes encapuchonnées escaladèrent le mur d’enceinte, d’autres s’infiltrèrent par les conduits de ventilation. En quelques minutes, l’opération était en marche. 

À l’intérieur des bâtiments, les militaires de la base ignoraient encore le danger imminent. Assis dans la salle de contrôle, un officier de surveillance fixait les écrans, fronçant les sourcils devant les caméras inactives. 

Officier : Bizarre… 

Il tapa quelques commandes sur son clavier, essayant de rétablir le flux vidéo. Mais avant qu’il ne puisse réagir, un bras surgit derrière lui, s’enroulant autour de sa gorge. Un sifflement discret… et il sombra dans l’inconscience. 

Une à une, les patrouilles furent neutralisées. Des tirs de silencieux, des coups précis. Pas d’alarme, pas d’alerte. En moins de quinze minutes, la base était sous contrôle. 

Griffe-Rouge se tenait au centre de la cour, son regard balayant l’horizon. 

Soldat 1 : (Radio) Objectif atteint madame. 

Griffe-Rouge : Très bien… Préparez-vous, Il arrive. 

23 H 27. Retour à Harrisburg. Égouts de la ville. 

Les égouts de Harrisburg résonnaient d’un écho humide et oppressant, chaque pas de Red-Bat soulevant des ondes stagnantes sur l’eau croupie. La puanteur était répugnante, un mélange d’humidité, de déchets et d’un arrière-goût terreux bien trop familier. De l’argile. Il avait suivi ces traces laissées par un individu qui ne pouvait être que Clayface. L’homme de boue était ici… quelque part. 

Red-Bat porta deux doigts à son oreillette. 

Red-Bat : Les résultats, Thomas. C’est bien de l’argile ? 

Un silence, puis la voix métallique de Thomas Abernaty résonna dans son communicateur. 

Thomas. Abernaty : Le prototype de vision détective fonctionne à merveille. 

Red-Bat : Normal, je l’ai conçu. « Dit Red-Bat avec une pointe de fierté. » Mais ces traces sur les murs d’égout… elles sont importantes. 

L’argile s’étendait en longues traînées à travers les canalisations. Quelque chose ou quelqu’un s’était répandu ici récemment. Red-Bat accéléra le pas, slalomant entre les tuyaux et les débris qui jonchaient le sol glissant. Il était proche. Il le sentait. 

Un couloir étroit le mena jusqu’à une porte métallique bleue, usée par le temps et la corrosion. Il inspira lentement, collant son oreille contre le métal froid. Aucun bruit. 

D’une main prudente, il actionna la poignée et entrouvrit la porte… 

Red-Bat : Nom de… 

Il n’eut pas le temps de finir. 

Une masse énorme le frappa de plein fouet. Un poing d’argile gigantesque le projeta violemment en arrière, lui faisant traverser le mur d’une ancienne salle de maintenance. Son dos heurta le sol dans un fracas assourdissant, soulevant une poussière épaisse. Alex grogna en se redressant d’un mouvement douloureux. 

Devant lui, une silhouette émergea de l’obscurité. Une jeune fille aux cheveux courts et aux traits déchirés par la colère et la douleur. Ses yeux luisaient d’une détresse brute. 

Red-Bat : Annie… « Murmura Red-Bat. » 

Elle tremblait, son corps composé en partie d’argile s’effritant sous l’intensité de ses émotions. Ses larmes coulaient, se mêlant à la boue qui ruisselait de sa peau. 

Annie : Ils… ils l’ont tué !! « Hurla-t-elle, sa voix se brisant en écho dans les tunnels. » Ils ont tué mon père !! 

Red-Bat : « Garda son calme, gardant une posture défensive. » Annie, écoute-moi… 

Elle recula d’un pas, ses doigts se changeant en griffes tranchantes. 

Annie : Ne t’approche pas, Red ! Ou je te tue, tu m’emmèneras pas !!

Il observa chaque détail, chaque tressaillement de son corps déformé par l’angoisse. Il savait qu’il était sur le fil du rasoir. Un mot de trop, un mouvement brusque, et elle attaquerait. 

Red-Bat : Je ne suis pas là pour t’emmener, Annie. Je veux comprendre. Qui a tué ton père ? 

Elle haleta, des spasmes d’argile parcourant son torse. Elle voulait parler. Elle avait besoin de parler. 

Red-Bat : Dit-moi Annie… « S’emmitoufle dans sa cape. » Tu vois je ne te veux aucun mal. Qui a tué Clayface ? Tu peux me le dire ?  

Annie : Pourquoi es-tu gentil avec moi ? C’est une ruse pour m’atteindre ?  

Red-Bat : J’essaye de comprendre comment clay… ton père et mort…. Je suis bien placé pour comprendre ton chagrin.  

Elle renifla, ses yeux brillants de larmes liquides d’argile, traçant des sillons irréguliers sur son visage. Son corps s’affaissa légèrement, comme si elle se libérait d’un poids. 

Annie : Tu… « S’essuie les larmes avec son avant-bras. » Tu as l’air sincère… Mon… mon père et moi, nous nous sommes retrouvés ici sans raison, dans cette salle. Et un groupe de quatre personnes est arrivé… 

Red-Bat redressa la tête, ses sens en alerte. Il la laissa continuer. 

Annie : Deux hommes bien armés, une femme avec une mèche de cheveux blanche et un homme portant une bure noire à capuche… Son visage… il était caché derrière un masque… La moitié avec un sourire, l’autre une bouche triste. 

Red-Bat : Griffe-Rouge…  

Le nom la fit tressaillir. Elle recula légèrement avant de se laisser tomber sur le sol, son corps d’argile s’effondrant en partie sous l’effet de l’émotion. 

Annie : « Se laisse tomber au sol, triste. » Je ne sais pas ce qui c’est passé… il est tombé comme ça au sol… je pense que c’est cet homme qui a fait ça… mais je ne comprend pas comment. 

Alex resta silencieux un instant, analysant ses paroles. Griffe-Rouge n’était pas du genre à tuer sans raison, elle préférait la manipulation et la stratégie aux meurtres gratuits. Ce mystérieux homme masqué, en revanche… il ne lui disait rien. Qui était-il ? Et comment pouvait-il avoir tué Clayface ? 

Il activa discrètement sa communication avec Thomas Abernaty. 

Red-Bat : Thomas… analyse rapide. Regarde si nous avons des informations sur un criminel correspondant à la description d’Annie.

Un silence radio de quelques secondes, puis la voix grave de Thomas résonna dans son oreillette. 

Thomas Abernaty : J’y travaille. Mais Red… sois prudent. Si ce type a pu éliminer Clayface, il est extrêmement dangereux. 

Red-Bat hocha la tête. Il en avait pleinement conscience. Son regard revint sur Annie, recroquevillée au sol. Elle n’était qu’une enfant prise dans un cauchemar dont elle ne comprenait pas tous les tenants et aboutissants. 

Il s’approcha lentement, tendant une main vers elle. 

Red-Bat : Annie… tu n’es pas seule. Tu n’as pas à fuir. Laisse-moi t’aider.  

Red remarqua l’argile qui composait son corps semblait perdre en consistance, s’effritant par endroits, se détachant comme du sable mouillé. Il savait ce que cela signifiait : elle était en train de mourir. 

Red-Bat : Annie…  

La jeune fille, recroquevillée contre un mur humide de l’égout, leva des yeux suppliants vers lui. Son corps tremblait, des morceaux d’argile glissant lentement de ses bras. Elle tenta de tendre une main vers lui, mais ses doigts se brisèrent en fragments avant même de l’atteindre. Une expression de terreur traversa son visage. 

Annie : Je… Je ne veux pas disparaître ! Pas comme ça ! 

Le jeune justicier s’agenouilla doucement devant elle, ses yeux analysant chaque fissure sur son corps décomposé. Il réfléchissait à toute vitesse. Si Clayface avait été tué, alors Annie, une extension de lui, était condamnée. Son existence était liée à celle de son créateur. Mais il y avait peut-être une chance, un infime espoir. 

Red-Bat : Écoute-moi, Annie. Ton père… Clayface… il t’a créée à partir de lui-même. Mais il a laissé une partie de lui en toi. Si nous trouvons un moyen de stabiliser ton argile, tu pourrais tenir plus longtemps. 

Elle secoua la tête frénétiquement, des larmes de boue roulant sur ses joues. 

Annie : Il n’y a plus rien de lui… Plus rien ! Quand il est tombé, c’était comme si une partie de moi s’était arrachée d’un coup… 

Elle grimaça, portant une main tremblante à sa poitrine. Red-Bat se mordit la lèvre. Il n’avait pas le luxe du temps. Il devait faire vite. 

Il activa son communicateur. 

Red-Bat : Thomas, trouve-moi tout ce que tu peux sur la composition chimique de l’argile de Clayface. Vite !

Thomas Abernaty : J’y travaille déjà, mais ça va prendre quelques minutes. Son argile est instable en l’absence de son créateur. 

Red-Bat : On n’a pas quelques minutes ! Trouve-moi une solution, et fais vite ! 

Il coupa la communication et se tourna vers Annie. Elle haletait, son torse s’effondrant par endroits avant de se reformer difficilement. 

Annie : Je ne veux pas mourir, Red… Je ne veux pas… 

Red-Bat : Tu ne vas pas mourir. Je te le promets. 

Mais il savait que sans une solution rapide, sa promesse ne serait que des mots vides. 

Un bruit retentit soudainement derrière eux. Red-Bat se retourna aussitôt, prêt à attaquer. Une silhouette se tenait à l’entrée du tunnel, à peine éclairée par la lumière crasseuse des conduits d’égout. Une voix rauque s’éleva. 

??? : Touchant… Mais inutile. 

Red-Bat plissa les yeux. L’homme portait une bure noire, son visage masqué par un demi-visage théâtral : une moitié souriante, l’autre triste. Son cœur se serra. L’homme qu’Annie avait décrit plus tôt. Celui qui avait tué Clayface. 

Red-Bat : Toi… 

L’homme inclina la tête légèrement sur le côté, comme un marionnettiste amusé par sa propre création. 

??? : Elle souffre. Pourquoi la laisser t’accrocher à une illusion d’espoir ? Ce n’est qu’une ombre. Une pâle copie d’un monstre tombé. 

Annie gémit faiblement, se blottissant davantage contre Red-Bat. Il serra les poings. 

Red-Bat : Qui es-tu ? Pourquoi avoir tué Clayface ? 

L’homme ne répondit pas immédiatement. Il avança de quelques pas, ses bottes éclaboussant les flaques fétides de l’égout. 

??? : Mon nom importe peu. Ce qui compte, c’est l’équilibre des choses. Je me suis servie d’eux, de leurs pouvoir pour mon petit plan d’explosion… Clayface était une aberration. Une erreur de la nature. Il devait disparaître. 

Red-Bat sentit la rage monter en lui. Cet homme parlait de vies comme si elles n’étaient que des pions sur un échiquier. 

Red-Bat : Tu parles d’équilibre, mais tout ce que je vois, c’est un assassin sans conscience. 

L’homme pencha la tête, un sourire invisible derrière son masque.

??? : Tu utilises bien la vengeance, la torture pour arriver à tes fins Bat tu es encore plus violent que ton mentor… La conscience est un fardeau que peu peuvent supporter. 

Il leva lentement une main, et un éclat noir se matérialisa entre ses doigts. Red-Bat n’eut que le temps de réagir lorsque l’homme lança un objet tranchant dans sa direction. Il esquiva d’un bond, l’arme se plantant dans le mur derrière lui. 

Annie gémit de douleur, sa respiration se faisant plus erratique. 

Red-Bat : Annie, tiens bon ! 

Il dégaina un grappin et tira en direction de l’ennemi, qui esquiva avec une agilité surprenante. Mais Red-Bat ne comptait pas le laisser filer. Il se lança à sa poursuite, laissant Annie quelques instants derrière lui. Il devait l’arrêter avant qu’il ne disparaisse. 

L’ombre masquée s’engouffra dans un couloir plus étroit des égouts. Red le suivit de près, sautant par-dessus des conduits cassés et des débris. Mais l’homme était rapide, trop rapide. 

Puis, soudain, il s’arrêta net et se retourna. Un éclat doré brilla dans sa main. 

??? : Tu veux savoir comment j’ai tué Clayface ? Regarde et apprends. 

Il jeta au sol une capsule, et une brume jaunâtre s’échappa instantanément. Red-Bat activa son filtre respiratoire, mais ce n’était pas du gaz toxique.  

C’était autre chose. 

Son vision détective détecta une réaction chimique violente dans l’air. Puis il comprit. Ce n’était pas un poison. C’était une formule de dissolution. 

Red-Bat : Annie ! 

Il fit volte-face et sprinta vers la jeune fille. La brume se propageait rapidement, engloutissant le tunnel. Annie hurla, son corps d’argile fondant sous l’effet du gaz. 

Annie : RED ! 

Il plongea vers elle, tentant de la sortir de la zone toxique, mais son bras s’enfonça dans une masse molle. Elle se dissolvait. 

Red-Bat : NON ! 

Des larmes invisibles lui montèrent aux yeux. Il serra les restes d’Annie contre lui, sentant son souffle s’amenuiser. 

Annie : Dis-lui… que je voulais juste… être normale… 

Sa voix s’éteignit, et il ne resta plus que de l’argile inerte entre ses bras. 

Red-Bat resta immobile un instant, le poing serré, la mâchoire crispée. 

Puis, lentement, il se redressa. Son regard se durcit. Cet homme allait payer. 

Red-Bat : Thomas, trouve-moi tout sur cet enfoiré. Maintenant. 

Thomas Abernaty : Déjà en train d’analyser les données. 

Fin du chapitre 12 : Annie !

Laisser un commentaire ?