Red-Bat Terre Prime.

Chapitre 9 : Une attaque Ciblée !

2518 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a 6 mois

Note de l’auteur : Notre procédé d’écriture sortant de l’ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d’éviter toute confusion dans la lecture. 

Pour rappel : 

Paragraphes en italique : Le narrateur est l’un des personnages. (Le plus souvent Alex) 

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S’applique aussi dans les dialogues. 

Dans les dialogues : 

Phrase entre des astérisque : exemple * J’ai l’impression qu’on m’observe * : Le personnage réfléchit ou pense. 

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé. 

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : Donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone. 

Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons dès à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages.  

L’équipe Brotherhood Corp. 

Note Auteur @Leakee/Skymailleur : Cette Fanfiction se passe sur Terre Prime (Terre 1). Ce n’est pas une suite de Batboy Rise Of The Devil. ( N’hésité pas à y jeter un œil.) Qui se passe sur Terre 55. Vous allez voir peut-être des personnages de de cette univers (55) dans l’univers (1) Ils n’auront pas forcément la même histoire, le même caractère etc. Bonne lecture.  

Costume porter par le Bat : Costume de Terry Mcginnis Batman Beyond prototype. Le costume possède une cape. 

 Red-Bat. Terre Prime.

Une attaque Ciblée !


Trois jours après l’entretien avec le Comte Vertigo. 21 h 23, Bar « Le Franc », Harrisburg, Pennsylvanie 

Le Bar Le Franc, niché dans une rue commerçante d’Harrisburg, dégage une atmosphère typiquement française. L’éclairage tamisé met en valeur les boiseries sombres et les bouteilles soigneusement alignées derrière le comptoir. La clientèle, un mélange de travailleurs locaux et de touristes curieux, profite de la musique jazzy en fond sonore, mêlée au bourdonnement des conversations. 

Dans un coin du bar, Alex Mason, Thomas Abernathy et Anthea Ellis sont attablés autour de chopes de bière bien entamées. Pourtant, alors que Thomas et Anthea échangent quelques plaisanteries, Alex semble ailleurs, les yeux fixés sur un point invisible. Son visage est tendu, ses doigts tapotent nerveusement la table. 

Thomas Abernathy : « Secouant la main devant son visage. » Alex ? … Alex ! 

Alex Mason : « Sursaute légèrement, réalisant enfin que son ami l’interpelle. » Hein ? 

Anthea Ellis : « Fronçant les sourcils. » Tu es sûr que ça va ? T’as l’air complètement absent… 

Alex Mason : « Forçant un sourire. » Oui… oui, tout va bien.  

Anthea croise les bras et échange un regard avec Thomas, visiblement pas convaincue. 

Anthea Ellis : Mouais… j’y crois moyen. 

Thomas Abernathy : « Haussant un sourcil. » C’est encore cette histoire avec le Comte Vertigo, hein ? Il t’a lâché une info qui te tracasse ? 

Alex soupire et passe une main dans ses cheveux avant de secouer la tête. 

Alex Mason : C’est… compliqué. J’essaie juste de mettre toutes les pièces du puzzle ensemble. 

Anthea Ellis : « Prend une gorgée de sa bière avant de reposer sa chope sur la table. » Au fait, j’ai réfléchi à ce que tu m’as dit. 

Alex Mason : « Relève un sourcil. » Hum ? De quoi tu parles ? 

Anthea Ellis : Mes études de médecine. Je veux reprendre et vous aider…  

Alex l’observe un instant, puis un léger sourire satisfait étire ses lèvres. Il hoche la tête et prend une gorgée de bière avant de répondre. 

Alex Mason : Reprendre ton ancien poste aurait été une erreur. Le Comte aurait continué à t’impliquer dans ses affaires. Mais reprendre tes études… c’est une bonne chose. Tu seras utile. 

Anthea Ellis : « Se tournant vers Thomas. » Attends, je rêve ou il vient de me féliciter ? 

Thomas Abernathy : « Ricane en levant sa chope. » Haha, non, tu ne rêves pas ! Il est juste d’humeur généreuse ce soir. 

La conversation est brutalement interrompue par le téléviseur accroché derrière le comptoir. L’image montre un journaliste en direct, le visage grave. Le barman, intrigué, monte le volume. 

Journaliste TV : Nous interrompons votre programme pour une information de dernière minute… Une explosion vient de frapper la réserve fédérale du HPD. 

Le bar entier plonge dans un silence pesant. Plusieurs clients échangent des regards inquiets, d’autres murmurent entre eux. 

Barman : « Posant un torchon sur son épaule. » Putain… encore ces criminels… 

Client 1 : Mon Dieu… J’espère qu’il n’y avait personne à l’intérieur… 

Alex sent son téléphone vibrer violemment dans sa poche. Il décroche immédiatement, son instinct lui hurlant que ce n’est pas une simple coïncidence. 

Alex Mason : Ici Mason, je vous écoute. 

La voix paniquée d’un employé de Mason Corp retentit à l’autre bout du fil. 

Employé Mason Corp : Monsieur Mason ! Bon sang ! La réserve de matières premières… elle a explosé ! Monsieur ! 

Alex Mason : … Quoi ?! 

La voix de l’employé continue de parler, mais il n’écoute plus. Son esprit connecte les points à une vitesse fulgurante. Deux explosions en quelques minutes. L’une visant la réserve fédérale du HPD, l’autre sa propre entreprise. Ce n’est pas un accident. Il raccroche brusquement, le visage fermé. 

Thomas Abernathy : (notant son expression) Alex… qu’est-ce qui se passe ? 

Alex Mason : … La réserve de matières premières a explosé. 

Un silence de mort s’installe autour de la table. Anthea et Thomas se figent, comprenant immédiatement l’implication de cette révélation. 

Anthea Ellis : C’est lié, pas vrai ? 

Alex Mason : « Hochant lentement la tête. » Oui… et ce n’est que le début. 

Sans perdre une seconde, il se lève brutalement, attrape son manteau et se dirige vers la sortie. Thomas et Anthea lui emboîtent le pas. 

21 h 52. Site de l'explosion, Réserve de matières premières de la Mason Corp 

Les gyrophares illuminent les environs d’une lumière rouge et bleue qui danse sur les décombres encore fumants. L’odeur âcre de brûlé et de produits chimiques flotte dans l’air, tandis que les pompiers s’affairent à éteindre les dernières flammes. Les ambulanciers déplacent les blessés vers les véhicules de secours, et les policiers de la HPD maintiennent une barrière de sécurité pour empêcher les curieux d’approcher. 

Alex Mason, Thomas Abernaty et Anthea Ellis descendent précipitamment de leur voiture et se dirigent vers le périmètre de sécurité. Les visages graves, ils analysent la scène du désastre. La réserve n’est plus qu’un amas de métal tordu et de gravats, un spectacle de destruction totale. 

Un agent de la HPD, un homme robuste en uniforme avec une lampe torche à la main, s’avance pour leur bloquer le passage. 

Policier HPD : Messieurs-dames, l’accès est strictement interdit. Veuillez circuler, je vous prie. 

Alex ne ralentit pas, s’approchant du policier avec une autorité naturelle. 

Alex Mason : Je suis Alex Mason, PDG de la Mason Corp. C’était mon entrepôt. Laissez-moi passer, je dois voir si mes employés vont bien. 

Policier HPD : « Le dévisage quelques secondes avant de secouer la tête. »Vos employés ont été évacués à temps. Les blessés sont pris en charge par les médecins, et nous faisons tout notre possible pour gérer la situation. 

Le PDG jette un regard derrière l’agent, tentant d’apercevoir ses employés parmi les secouristes.  

Policier HPD : « Croisant les bras. » Monsieur Mason, puis-je voir une pièce d’identité pour vérification ? 

Alex Mason : Bien sûr. « Cherche dans la poche intérieure de sa veste et sort son portefeuille. » 

Thomas Abernaty : Pff… Il ne reste plus rien, Alex… C’est une catastrophe. 

Alex Mason : Voilà. 

L’agent prend la carte et l’observe sous la lumière de sa lampe torche. Après quelques instants, il la rend à Alex avec un regard compatissant. 

Policier HPD : Bien, merci, monsieur Mason. Je suis désolé de vous dire cela, mais pour des raisons de sécurité, nous devons vous demander de rentrer chez vous. Vous serez convoqué prochainement pour discuter des détails de l’enquête. 

Alex récupère sa carte sans un mot. Son regard se durcit. 

Anthea Ellis : Alex… il va falloir être patient. 

Alex Mason : « Serre la mâchoire. » * Dans ce cas de figure, la patience n’est pas une option. *  

10 h 23 – Villa Mason, Proche d’Harrisburg, Pennsylvanie. 

La lumière matinale traversait doucement les larges baies vitrées de la Villa Mason, illuminant la salle à manger spacieuse et moderne. Le silence n’était troublé que par le bruit délicat de la cuillère d’Alex Mason heurtant la porcelaine de sa tasse de café noir. 

Assis à la grande table en bois massif, vêtu d’un simple t-shirt gris et d’un pantalon de jogging noir, Alex savourait son petit-déjeuner. Pourtant, son regard restait fixé sur l’écran de la télévision accrochée au mur face à lui, où le bulletin d’informations diffusait des images encore fraîches de l’explosion dévastatrice de la réserve de sa société, la Mason Corp et de l’Hôpital. 

La scène changea pour afficher un pupitre orné du sceau officiel de la ville d’Harrisburg. Le nouveau maire, Richard Caulfield, successeur d’Anthea Ellis, se préparait à prononcer un discours très attendu. 

Journaliste TV : En direct de l’hôtel de ville d’Harrisburg, le maire Richard Caulfield va s’exprimer suite aux événements tragiques de la nuit dernière qui ont secoué notre ville.

Alex posa sa tasse et se pencha légèrement, attentif. Caulfield, un homme d’une cinquantaine d’années, cheveux grisonnants impeccablement coiffés, et regard perçant derrière ses lunettes rectangulaires, fit un signe de tête avant de commencer. 

Richard Caulfield : Chers citoyens d’Harrisburg, notre ville a été frappée au cœur. L’attaque sur la réserve de la Mason Corp n’est pas seulement une atteinte à une entreprise locale, mais une attaque directe contre notre sécurité, notre économie et notre avenir. J’ai rencontré les dirigeants du HPD et ensemble, nous avons décidé de mesures immédiates pour protéger Harrisburg. Dès aujourd’hui, un plan de sécurité renforcé, inspiré des protocoles nationaux de vigilance, sera mis en place. 

L’écran affichait désormais des graphiques détaillant ce plan. 

Richard Caulfield : Un système d’alerte gradué, allant du niveau bleu (vigilance minimale) au niveau rouge (menace imminente), sera instauré. En raison des événements récents, nous commençons au niveau orange, signifiant une menace élevée. 

Alex haussa un sourcil. Caulfield n’avait pas perdu de temps. 

Richard Caulfield : Un couvre-feu sera également instauré, de 22 h à 6 h, pour éviter tout autre incident. La présence policière sera accrue, et je demande la coopération de tous pour traverser cette épreuve. 

Le discours se poursuivit, mais Alex, l’esprit déjà ailleurs, termina son café d’un trait. Il savait que derrière ces mesures se cachait une pression supplémentaire pour lui.  

La sonnette de l’entrée retentit, interrompant ses pensées. 

Alex Mason : « Murmure. » Qui ça peut bien être… 

Il posa sa tasse et traversa le hall aux murs décorés de tableaux d’art contemporain. Il ouvrit la porte pour découvrir un homme en uniforme : le capitaine Aaron Hunter du HPD. 

Capitaine Hunter : « Hochant la tête. » Bonjour, monsieur Mason. 

Alex Mason : Capitaine Hunter… « Sourire crispé. » Entrez, je vous en prie. 

Le capitaine pénétra dans l’élégante villa, jetant un œil discret autour de lui. 

Capitaine Hunter : « Soupir. » Je ne vais pas tourner autour du pot, monsieur Mason. Nous avons terminé une première estimation des dégâts. 

Alex l’invita à s’asseoir dans le salon adjacent. 

Alex Mason : Je crains le pire… 

Hunter sortit une tablette de son sac et la plaça sur la table basse. 

Capitaine Hunter : L’explosion a détruit 85 % de la réserve. Les matières premières sont… irrécupérables. Les dégâts matériels sont estimés à environ 15 millions de dollars. 

Alex Mason : « Passa une main nerveuse dans ses cheveux noirs. » Quinze millions… C’est un coup dur… Mais le plus important, c’est que mes employés soient sains et saufs. 

Capitaine Hunter : Heureusement, oui. Nous avons évacué à temps. Mais… nous devons comprendre qui est derrière tout ça. 

Alex Mason : Vous pensez à un concurrent ? 

Capitaine Hunter : C’est une hypothèse. Mais je dois poser la question : avez-vous des ennemis ? 

Alex Mason : « Se redressa, croisant les bras. » Capitaine, je dirige une entreprise qui vaut des milliards. Bien sûr que j’ai des ennemis. Des concurrents jaloux, des anciens employés rancuniers… Mais… cette attaque ? Ça me paraît… trop organisé. 

Capitaine Hunter : « Prend des notes. » Des noms ? Des personnes qui auraient pu orchestrer une attaque de cette ampleur ? 

Alex Mason : Pas que je sache Capitaine… 

Capitaine Hunter : Peut-être, un de vos propres employés pourrait-il être impliqué ? 

Alex se leva et marcha lentement vers la baie vitrée, contemplant la vue sur la ville.

Alex Mason : Un traître dans mes rangs ? Ce serait… « Soupir. » plausible. Je vais fouiller de mon côté. 

Hunter se leva également, prêt à partir. 

Capitaine Hunter : Nous aurons besoin de votre coopération totale, monsieur Mason. Si vous avez des informations, contactez-moi immédiatement. 

Alex Mason : Vous pouvez compter sur moi, Capitaine. 

Capitaine Hunter : « S’éloigna, mais avant de franchir la porte. » Faites attention, monsieur Mason. Quelqu’un vous a visé… et ce genre de personne ne s’arrête généralement pas après une première tentative. 

La porte se referma, laissant Alex seul. Il resta immobile un instant, le regard perdu. 

Alex Mason :… Griffe Rouge… pour qui tu travailles…  

Fin du Chapitre 9 : Une Attaque Ciblée !

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