Red-Bat Terre Prime.
Note de l’auteur : Notre procédé d’écriture sortant de l’ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d’éviter toute confusion dans la lecture.
Pour rappel :
Paragraphes en italique : Le narrateur est l’un des personnages. (Le plus souvent Alex)
Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S’applique aussi dans les dialogues.
Dans les dialogues :
Phrase entre des astérisque : exemple * J’ai l’impression qu’on m’observe * : Le personnage réfléchit ou pense.
Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.
Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : Donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone.
Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons dès à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages.
L’équipe Brotherhood Corp.
Note Auteur @Leakee/Skymailleur : Cette Fanfiction se passe sur Terre Prime (Terre 1). Ce n’est pas une suite de Batboy Rise Of The Devil. ( N’hésité pas à y jeter un œil.) Qui se passe sur Terre 55. Vous allez voir peut-être des personnages de de cette univers (55) dans l’univers (1) Ils n’auront pas forcément la même histoire, le même caractère etc. Bonne lecture.
Costume porter par le Bat : Costume de Terry Mcginnis Batman Beyond prototype. Le costume possède une cape.
Red-Bat. Terre Prime.
Retour de Griffe-Rouge !
Retour à la réalité. 23 h 03. Centre pénitentiaire White Road, Harrisburg, Pennsylvanie.
Le silence de la nuit pesait sur le centre pénitentiaire, seulement troublé par le bruit métallique des grilles et les ronflements rauques des détenus.
Dans une cellule exiguë, le Comte Vertigo, trouvé à moitié mort dans son complexe souterrain, se tordait d’inconfort. Son arrestation par le HPD avait été brutale, et il était maintenant détenu ici en attendant son transfert à l’asile d’Arkham à Gotham City.
Les murs de béton de sa cellule semblaient se resserrer autour de lui. Les douleurs dans son corps meurtri refusaient de s’atténuer, et les ronflements incessants de ses voisins de cellule mettaient ses nerfs à vif.
S'approchant des barreaux de sa cellule, il se mit à crier, la voix emplie de frustration :
Comte Vertigo : Putain, mais fermez-la !!! J'aimerais bien dormir, bordel ! « il serra les barreaux avec rage. » Bon sang... maudite sois-tu ! Cette femme... cette femme m’a bien eu...
Il se détourna des barreaux, épuisé, et retourna à sa couchette en traînant les pieds, mais d’un seul coup, il sentit une main puissante saisir le col de sa tenue de détenu. L'action fut si brusque qu’il n’eut pas le temps de réagir. Il se retrouva tiré violemment vers les barreaux, le métal froid pressant contre sa joue.
Comte Vertigo : Merde ! Lâche-moi, surveillant !
Une voix basse, glaciale et empreinte d’une menace latente résonna alors.
??? : Ce n’est pas un surveillant… Vertigo.
Le sang du Comte faisant un tour complet, il tourna lentement la tête, le cœur battant à tout rompre, pour apercevoir son agresseur dans l’ombre. Les yeux blanc perçants et l’expression impitoyable de Red-Bat lui apparurent.
Comte Vertigo : Red… Impossible… La dose aurait dû te terrasser ! Comment... comment es-tu entré ici ?!
Red-Bat resserra sa prise, le tirant encore plus fermement contre les barreaux.
Red-Bat : Je veux des réponses, et tu vas me les donner, Comte.
Vertigo se débattait faiblement, mais il savait qu’il était à la merci du justicier.
Comte Vertigo : Il…Griffe… Griffe Rouge.
Red-Bat : Quoi ?! Griffe Rouge ?! Impossible. Elle a été enfermée à Blackgate. Comment ?! Pour quelle organisation travailles-tu ? Quel est son nom, et qui est à sa tête ?!
Le Comte tenta de détourner les yeux, mais Red-Bat tira brusquement, le forçant à répondre.
Comte Vertigo : C’est la vérité, bordel ! Lâchez-moi ! Je ne connais pas le nom de l’organisation !
Red-Bat : « Serrant davantage. » L’organisation… dis-le-moi, Vertigo !
Comte Vertigo : Mais je ne sais pas, merde !
Red-Bat resta silencieux un instant, les sourcils froncés, son regard cherchant la moindre trace de mensonge. Puis il murmura pour lui-même.
Red-Bat : Je n’en tirerai rien… Il dit la vérité.
D’un geste brusque, il relâcha le criminel, qui tomba lourdement sur le sol. Vertigo, haletant, se retourna immédiatement pour lancer une insulte.
Comte Vertigo : Espèce d’enfoiré… !
Mais il s’interrompit brusquement, les mots mourant dans sa gorge. Red-Bat avait disparu. Il scruta l’obscurité de la cellule voisine, les couloirs, mais il n’y avait aucun signe du justicier.
Seul dans sa cellule, avec le silence revenu, Vertigo sentit un frisson glacé parcourir son échine.
Comte Vertigo : Ce type… c’est un foutu fantôme. « Murmurant-il pour lui-même. »
01 h 30. Villa Mason, Bat-Cave
Un bruit sourd résonne dans la grotte alors que la Tumbler s’immobilise avec un léger grincement. La porte du cockpit s’ouvre, laissant apparaître Red-Bat.
Celui-ci dirige immédiatement vers le centre de commande, ses bottes résonnant sur le sol métallique. Il retire son masque, révélant le visage tendu d’Alex. Ses traits, d’ordinaire calmes et calculés, sont assombris par une inquiétude palpable.
Non loin de là, Thomas Abernathy, son fidèle allié et confident, observe son retour avec un sourcil levé, une tasse de thé fumante à la main.
Thomas Abernaty : « Esquissant un sourire. » Tiens, tu es déjà de retour ? Je pensais que tu aurais pris le temps de rendre une petite visite à notre cher chef de police.
Alex s’arrête brièvement, retirant ses gants avec lenteur avant de poser son regard grave sur son ami.
Alex Mason : Non, c’est inutile… Il y a quelque chose de bien plus inquiétant, Thomas. Pas seulement pour Harrisburg, mais peut-être pour l’ensemble des États-Unis.
Intrigué, Thomas repose sa tasse sur une table voisine et s’avance vers Alex, croisant les bras.
Thomas Abernaty : Sérieux ? Qu’est-ce que ce bon vieux Comte Vertigo t’a raconté pour te mettre dans cet état ?
Alex, déjà assis devant l’imposant clavier, commence à pianoter frénétiquement. Les écrans s’illuminent, affichant des documents classifiés, des photos floues, et des articles de presse. Finalement, un portrait apparaît à l’écran : une femme à la chevelure noire marquée d’une mèche blanche, son regard perçant accentué par un tatouage distinctif sur son épaule.
Alex Mason : Voici Griffe-Rouge.
Thomas plisse les yeux, observant l’image avec attention avant de lâcher un commentaire teinté d’humour.
Thomas Abernaty : « Avec un sourire. » Oh, pas mal… Elle est…
Alex Mason : « Le coupant brusquement. » Non, Thomas. Griffe-Rouge n’est pas [pas mal]. « Il appuie sur une touche, changeant l’affichage pour une liste d’attaques et d’actes de terrorisme. » C’est une terroriste internationale. Elle a plié plusieurs États à genoux, uniquement motivée par l’argent.
Thomas se frotte la nuque, réalisant la gravité de la situation.
Thomas Abernaty : Ah… je vois.
Alex continue de taper sur le clavier, affichant des dossiers supplémentaires, des images satellite, et des enregistrements audio brouillés.
Alex Mason : Griffe-Rouge a été neutralisée par Bruce. Elle avait l’intention de réduire Londres en cendres avec des missiles balistiques. « Il marque une pause, se levant de son siège pour fixer l’écran. » Après ça, elle a été capturée et envoyée à Blackgate. C’est la dernière fois qu’on a entendu parler d’elle.
Thomas fronce les sourcils, absorbé par les informations.
Thomas Abernaty : Jusqu’à maintenant, tu veux dire…
Alex Mason : « Hoche la tête, le regard sombre. » Oui. Jusqu’à ce soir. Vertigo m’a confirmé son retour. Ce qui est encore plus inquiétant, c’est qu’elle n’agit pas seule. Une organisation bien plus vaste est derrière tout ça, Thomas. Une organisation capable d’orchestrer son évasion de Blackgate sans laisser la moindre trace.
Thomas Abernaty : « S’approche pour mieux lire les données à l’écran. » Et elle est encore plus dangereuse qu’avant, j’imagine.
Alex Mason : « Acquiesce. » Si Vertigo disait vrai, alors cette organisation a des ressources inimaginables. Ils sont prêts à tout pour atteindre leurs objectifs. « Il fixe intensément les informations à l’écran. » Et si Griffe-Rouge en fait partie, Harrisburg est peut-être qu’une première étape.
Un silence pesant s’installe dans la Bat-Cave, seulement troublé par le bourdonnement des machines. Thomas, essayant d’alléger l’atmosphère, pose une main rassurante sur l’épaule de son ami.
Thomas Abernaty: « Avec un sourire forcé. » Eh bien, au moins, on a une longueur d’avance. Et si quelqu’un peut déjouer leurs plans, c’est toi, Alex.
Alex Mason : « Murmurant pour lui-même. » Oui… mais à quel prix ?
Fin du chapitre 8 : Retour de Griffe-Rouge !