Red-Bat Terre Prime.
Note de l’auteur : Notre procédé d’écriture sortant de l’ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d’éviter toute confusion dans la lecture.
Pour rappel :
Paragraphes en italique : Le narrateur est l’un des personnages. (Le plus souvent Alex)
Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S’applique aussi dans les dialogues.
Dans les dialogues :
Phrase entre des astérisque : exemple * J’ai l’impression qu’on m’observe * : Le personnage réfléchit ou pense.
Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.
Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : Donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone.
Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons dès à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages.
L’équipe Brotherhood Corp.
Note Auteur @Leakee/Skymailleur : Cette Fanfiction se passe sur Terre Prime (Terre 1). Ce n’est pas une suite de Batboy Rise Of The Devil. ( N’hésité pas à y jeter un œil.) Qui se passe sur Terre 55. Vous allez voir peut-être des personnages de de cette univers (55) dans l’univers (1) Ils n’auront pas forcément la même histoire, le même caractère etc. Bonne lecture.
Costume porter par le Bat : Costume de Terry Mcginnis Batman Beyond prototype. Le costume possède une cape.
Red-Bat. Terre Prime.
L'Effet de la Drogue.
Le Comte Vertigo ajusta sa veste tout en observant avec un sourire narquois la silhouette vacillante de Red-Bat.
Le Comte Vertigo : Profite bien de ma drogue. Elle va te donner un avant-goût de l’enfer. Tes sens ? Ils vont te trahir. Ton équilibre ? Déjà parti. Et ton esprit ?...Il va te jouer des tours comme jamais.
Un véhicule sombre arriva en trombe derrière lui. Deux de ses hommes sortirent, armés, et escortèrent leur maître vers la voiture. Vertigo lança un dernier regard à Red-Bat, qui luttait pour ne pas s’effondrer.
Le Comte Vertigo : Adieu, petit Bat.
Le moteur gronda, et le véhicule disparut dans la nuit, ne laissant derrière lui que le silence pesant et les regards horrifiés des témoins.
Red-Bat, le corps tremblant sous l’effet de la drogue, tenta de se relever, mais ses jambes se dérobèrent. Il tomba lourdement au sol, sa main cherchant désespérément un appui. Autour de lui, les citoyens, choqués par la scène, murmuraient entre eux.
Citoyen 1 : Il a perdu. Vous avez vu ce qu’ils lui ont fait ?
Citoyen 2 : Il est dangereux ! Restez à distance !
Mais une femme aux cheveux roux, brisa les rangs de la foule.
Citoyenne : Il a besoin d’aide !
Elle s’élança vers le justicier malgré les protestations des spectateurs.
Citoyen 1 : Vous êtes folle ! Vous allez vous faire tuer !
Red-Bat, toujours à genoux, leva un regard embrumé vers la silhouette qui approchait. Sa vision floue déformait les contours de son visage, et ses oreilles bourdonnaient.
Red-Bat : Qu'est... ce que... lâchez-moi !
La jeune femme s’agenouilla près de lui, son expression emplie de détermination.
Citoyenne : C’est moi, Anthea Ellis. Vous m’avez sauvé du Comte il y a quelques jours. Maintenant, c’est à mon tour de vous aider.
Malgré son faible état, Red-Bat sentit un vague souvenir remonter, mais il ne pouvait pas se concentrer. Sa tête tournait. Ses mains étaient moites, et il se sentait aspiré par un abîme.
Anthea passa son bras sous celui du justicier, peinant à le relever. Le poids de son armure n’aidait pas, mais elle serra les dents. Non loin, la Tumbler sembla reconnaître la signature biométrique de son maître, et le cockpit s’ouvrit avec un sifflement mécanique.
Anthea Ellis : Allez, Red. Je vais vous ramener.
Avec une force surprenante, elle parvint à hisser Red-Bat dans l’habitacle. Elle s’essuya le front d’un revers de main, haletante, puis grimpa à son tour. Le cockpit se referma dans un bruit sourd, isolant les deux occupants du chaos extérieur.
Red-Bat, affalé dans son siège, leva un doigt tremblant vers le tableau de bord.
Red-Bat : Tho...mas... Appeler... Tho...mas.
Anthea, bien qu’hésitante, chercha le bouton qu’il indiquait.
Anthea Ellis : D’accord... Je vais essayer.
Elle appuya sur le bouton d’appel radio, déclenchant une tonalité. La Tumbler, en mode automatique, démarra et s’éloigna de la scène, laissant derrière elle une foule de spectateurs déconcertés.
Dans l’habitacle, Red-Bat luttait pour garder les yeux ouverts, mais les premières hallucinations de la drogue commençaient à le submerger. Des ombres se formaient autour de lui, des rires indistincts résonnaient dans son esprit, et tout semblait fondre dans un maelström d’horreur et de confusion.
Heure inconnu. Cauchemar d’Alex, Gotham City.
Alex Mason roulait dans les rues sombres de Gotham, ses mains crispées sur le volant de sa voiture. L’obscurité de la ville, parsemée des halos tremblants des réverbères, lui était familière. Pourtant, cette nuit-là, une étrange tension pesait sur son esprit. Une silhouette attira soudain son attention. Son regard se fixa, et son cœur accéléra.
Alex Mason : Je suis en train d’halluciner ou quoi ?! « Murmura-t-il en fronçant les sourcils. » Mère… ?!
Ses yeux scrutèrent chaque détail. Les visages, les tenues, les gestes… Aucun doute n’était possible. Il reconnaissait Rick et Amanda Mason, ses parents défunts. Une chaleur poignante l’envahit, mêlée à une angoisse naissante. Il arrêta la voiture brusquement, la laissant au milieu de la route, et détacha sa ceinture d’un geste frénétique.
Il bondit hors du véhicule, ignorant les klaxons qui retentirent dans son dos, et courut en direction du couple qui s’engouffrait dans une ruelle sombre.
Alex Mason : Mère !... Père !... C’est… c’est bien vous ? Mais… je vous croyais morts ! Vous avez survécu alors ? « S’écria Alex. »
Il accéléra, tendant une main vers eux, mais la réaction de son père le heurta comme un coup de poing.
Rick Mason : Ne t’approche pas de nous !
Alex s’arrêta net, déconcerté.
Alex Mason : Hein ? Mais… pourquoi ? Je ne vous comprends pas ! C’est moi, Alex, votre fils ! « Implora-t-il en posant une main sur sa poitrine. »
Amanda Mason lui jeta un regard terrifié, comme si sa simple présence était une menace.
Amanda Mason : Va-t’en ! Laisse-nous tranquilles ! « Cria-t-elle. »
Le couple s’éloigna rapidement, leurs silhouettes s’effaçant dans l’ombre de la ruelle. Pris de panique, Alex les poursuivit, ses jambes martelant le sol humide. Mais, plus il accélérait, plus la distance semblait s’étendre entre eux. Bientôt, il ne vit plus rien que des ombres mouvantes.
Alex Mason : Mère ! Père ! Attendez ! C’est moi, Alex ! Pourquoi vous enfuir ?
Sa voix résonna dans le silence oppressant de la ruelle. Puis, des murmures s’élevèrent, d’abord lointains, puis tout autour de lui. La voix de son père émergea parmi elles.
Rick Mason : Il est toujours derrière nous !
Alex Mason : Non ! Père, je ne veux pas vous faire de mal ! Parlez-moi !
Il arriva au bout de la ruelle et fut confronté à un croisement formant trois passages sombres. Il s’arrêta, désorienté. Des échos de voix fusaient des trois directions, rendant impossible de deviner laquelle suivre. L’angoisse monta en lui, serrant sa poitrine comme un étau.
Alex Mason : Bon sang… Les sons viennent de partout… Je ne sais pas quel chemin prendre… « Murmura-t-il en tournant sur lui-même. »
Il pivota instinctivement et remarqua, avec effroi, que derrière lui, trois autres ruelles identiques étaient apparues. Le labyrinthe semblait se refermer sur lui. Brusquement, un coup de feu retentit, résonnant dans chaque recoin.
Amanda Mason : Non ! Rick ! Réveille-toi ! « Hurla la voix d’Amanda, son désespoir transperçant l’écho. » Pourquoi… Pourquoi vous nous faites ça ?!
Une deuxième détonation fracassa l’air, suivie d’un silence glacial. Alex tomba à genoux, les mains plaquées au sol.
Alex Mason : Non… Non… Non… « Murmura-t-il, ses larmes ruisselant sur ses joues. » C’est ma faute. Je n’étais pas assez rapide…
Sa peine se transforma en rage. Il frappa le sol à plusieurs reprises, son souffle saccadé par la douleur.
Alex Mason : Merde ! « Rugit-il en frappant encore. » MERDE !
Soudain, une lumière blanche aveuglante jaillit de toutes les ruelles, chassant les ombres. La clarté était si intense qu’elle semblait percer son âme. Il leva une main pour se protéger les yeux.
Alex Mason : Qu’est-ce que c’est ? Cette lumière… « Balbutia-t-il, presque aveuglé. »
Des voix surgirent de la clarté, des fragments de souvenirs bouleversants.
Journaliste : Inspecteur Gordon, une question s’il vous plaît ! Qui est l’auteur du crime de la famille Mason ?
Jim Gordon : Nous enquêtons encore… » répondit la voix grave de Jim Gordon.
Bruce Wayne : Ne t’en fais pas, petit, Je suis là. »
Les fragments s’enchaînèrent, se mélangeant, l’entourant comme une spirale.
Journaliste : Le jeune fils Mason….. orphelin…. À l’âge de treize ans….. Présentons toutes nos plus sincères condoléance…….
Rick Mason : Vite… ! Cache Alex ….. ! retiendrai pas très longtemps….
Amanda Mason : Je te promets de revenir, mon fils… « Murmura Amanda. »
Bruce Wayne : Inspecteur Gordon,… je vais prendre l’enfant sous ma tutelle,… c’est mon devoir…. Auprès de ses parents……mes amis.
Alex Mason : Non ! Arrêtez ! Je ne veux plus entendre ces voix ! « Hurla Alex, se bouchant les oreilles. »
Il se recroquevilla sur lui-même, tentant d’échapper à l’avalanche de souvenirs. Peu à peu, les voix s’estompèrent. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il se retrouva dans une pièce plongée dans une obscurité totale. L’air y était lourd et oppressant.
Alex Mason (enfant) : Non... « Sa voix tremble, sa posture enfantine trahissant son désarroi. » Inspecteur Gordon, vous ne pouvez pas faire ça ! Vous aviez promis ! PROMIS !
Jim Gordon s’arrête, sa silhouette figée dans l'encadrement de la porte. Un soupir lourd s’échappe de ses lèvres, mais il ne se retourne pas immédiatement.
Jim Gordon : Je sais, Alex… Je sais ce que j’ai dit… Mais parfois… parfois, même les promesses ne suffisent pas.
Alex se lève brusquement, renversant la chaise derrière lui. Ses petites mains se crispent, des larmes de rage et de désespoir coulant sur ses joues.
Alex Mason (enfant) : Vous êtes un lâche ! Vous… vous ne comprenez pas ce que ça fait ! Ce n’étaient pas que des gens… C’étaient MES parents ! « Il frappe la table du poing, sa voix se brisant à chaque mot. »
Jim Gordon : « Se retournant enfin, le regard sombre. » Je comprends plus que tu ne crois, Alex…
Mais avant qu’il ne puisse finir, la pièce entière tremble violemment. Les murs se fissurent, des ombres surgissent des coins obscurs, se tortillant comme des serpents faits de pure obscurité. Alex recule, les yeux écarquillés de peur, alors que la silhouette de Gordon commence à se distordre, ses traits devenant flous et déformés.
Alex Mason (enfant) : Inspecteur ! Qu’est-ce qui se passe ?!
Jim Gordon : C’est toi, Alex… C’est toi qui fais tout ça… Tu es prisonnier de tes propres souvenirs.
Les ombres envahissent la pièce, enveloppant Gordon qui disparaît complètement. Alex, paniqué, se retourne pour chercher une issue, mais la porte derrière lui est désormais scellée, les murs se rapprochant lentement, comme pour l’écraser.
Alex Mason (enfant) : Non… NON ! Laissez-moi sortir !
Alors qu’il crie, une voix familière résonne dans l’air.
Amanda Mason : Alex… Mon fils…
Il se fige, ses yeux cherchant frénétiquement l’origine de la voix. Une lumière douce émane soudainement d’un coin de la pièce, révélant la silhouette d’une femme. C’est Amanda, sa mère, mais son visage est pâle, ses traits tirés comme si elle n’était qu’un écho de ce qu’elle avait été.
Alex Mason (enfant) : Maman… Maman, c’est vraiment toi ?
Amanda Mason : « S’approchant, mais gardant une distance prudente. » Pourquoi nous as-tu abandonnés, Alex ?
Ces mots frappent le petit garçon comme un coup de poing. Il secoue la tête, les larmes coulant de plus belle.
Alex Mason (enfant) : Non… Non, je ne vous ai pas abandonnés ! Je vous cherchais ! J’ai tout fait pour… pour vous sauver !
Rick Mason apparaît à côté d’Amanda, son regard froid et accusateur.
Rick Mason : Si tu avais couru plus vite… Si tu avais été plus fort… Peut-être que nous serions encore là.
Les paroles de son père résonnent dans son esprit, amplifiées par l’écho de la pièce qui semble se dilater et se contracter au rythme de son angoisse.
Alex Mason (enfant) : Je… Je suis désolé… Je suis désolé…
Les ombres s’intensifient autour de ses parents, les transformant en spectres grotesques. Amanda et Rick tendent leurs bras déformés vers lui, leurs visages se tordant dans une expression d’horreur.
Amanda Mason : « Dans un cri déchirant. » Pourquoi as-tu survécu, Alex ? Pourquoi toi et pas nous ?!
Alex tombe à genoux, se tenant la tête dans ses mains.
Alex Mason (enfant) : Arrêtez ! Arrêtez ! Je ne voulais pas… Je… Je suis désolé…
La lumière vacille, et soudain, une nouvelle silhouette émerge de l’obscurité. Cette fois, elle est massive, imposante, et sa présence seule fait frissonner Alex. Une voix grave et glaciale résonne dans la pièce.
??? : Pauvre petit Alex… Toujours aussi faible, même dans tes rêves.
Alex lève la tête, et ses yeux rencontrent ceux d’une figure menaçante, vêtue de son costume de Red-Bat au symbole rouge vif.
Alex Mason (adulte, retrouvant sa voix) : « Non… Pas toi… »
La silhouette s’approche lentement, chaque pas résonnant comme un tonnerre.
??? : « Tu ne peux pas fuir la vérité, Mason. Tout cela… Ce chaos… Ce n’est que le reflet de ton âme. »
Alex recule, mais se retrouve coincé contre le mur.
Alex Mason : Qui… Qui es-tu ?! Que fais-tu dans mon costume !
La silhouette rit, un son froid et dénué d’humanité.
??? : Tu me connais déjà, Alex. Je suis toi. Je suis ce que tu refuses d’accepter.
La pièce explose en un éclat de lumière aveuglante, et Alex se réveille en sursaut, trempé de sueur, sa respiration haletante vêtue seulement de son bas de costume.
Il est de retour dans un lit d’hôpital, mais son cœur bat à tout rompre. Les échos du cauchemar résonnent encore dans sa tête, et pour la première fois depuis des années, Alex Mason se sent complètement perdu.
Retour à la réalité. 09 H 34. À proximité d’Harrisburg, Villa Mason, Bat-Cave.
Alex Mason : « Murmurant. » Qu’est-ce que… où suis-je ? La Bat-Cave ?!
Ses mains se portent instinctivement à son visage, mais il ne sent rien. Plus de masque. Il baisse les yeux vers son torse, découvrant qu’il ne porte plus la partie supérieure de son costume. Sa peau nue porte encore des traces d’ecchymoses et de bandages.
Alex Mason : Mon… masque… Où est mon masque ?! « Cria-t-il d’une voix désorienté. »
Une voix féminine résonne dans la pièce, douce mais teintée d’urgence.
Anthea Ellis : Thomas ! Il est réveillé !
Le bruit de pas précipités se fait entendre, et une silhouette familière se rapproche. Thomas Abernaty, son meilleur ami et homme de confiance, se dirige vers lui.
Thomas Abernaty : Alex ! Enfin ! Ça a fonctionné !
Abernaty se penche, posant une main ferme mais amicale sur l’épaule de son ami. Alex, encore désorienté, le regarde avec des yeux plissés.
Alex Mason : Fonctionné ? Qu’est-ce qui a fonctionné ? Et… « Il pointe du doigt Anthea, méfiant. » Que fait cette femme ici ?
Anthea s’avance prudemment, levant les mains dans un geste apaisant. Son visage trahit un mélange d’embarras et de nervosité.
Anthea Ellis : Vous ne vous souvenez pas de moi ? Je suis l’ancienne maire d’Harrisburg, Anthea Ellis. Vous m’avez sauvé du Comte Vertigo, il y a quelques jours. J’étais là… quand vous vous êtes effondré. Je vous ai aidé à rejoindre votre véhicule avant que vous ne perdiez connaissance.
Alex reste silencieux un instant, frottant son visage avec ses mains calleuses. Les souvenirs reviennent par bribes, flous et déformés, mais il se rappelle vaguement cette nuit-là.
Alex Mason : Je vois… Harrisburg… Le Comte… Oui, ça commence à revenir. » « Redresse légèrement la tête, le regard interrogateur. » Combien de temps ? Combien de temps ai-je été… inconscient ?
Thomas échange un regard avec Anthea avant de répondre, son ton hésitant.
Thomas Abernaty : Quatre jours, Alex. Tu as été sous sédatifs et sérum universel pendant quatre jours.
Alex Mason : « Jurant entre ses dents.« Quatre jours… Merde… J’ai l’impression d’avoir été massacré par Superman. J’ai mal partout.
Il tente de bouger davantage, mais une douleur fulgurante traverse ses jambes et son dos, lui arrachant une grimace. Il se redresse tant bien que mal, lançant un regard interrogateur à Thomas.
Alex Mason : Et le Comte Vertigo ? Qu’est-ce qu’il est devenu ?
Thomas s’éclaircit la gorge, hésitant.
Thomas Abernaty : Eh bien… regarde par toi-même. Mais d’abord, on va t’aider à te lever. Tu ne peux pas rester ici allongé indéfiniment.
Alex secoue la tête, refusant catégoriquement.
Alex Mason : Tu plaisantes ? Je peux marcher tout seul.
Avant que Thomas ne puisse répondre, Anthea intervient, sa voix ferme mais teintée d’inquiétude.
Anthea Ellis : Non ! Vous devez rester prudent, Alex. Votre corps n’est pas encore prêt.
Ignorant leurs avertissements, Alex tente de se lever. Sa volonté est forte, mais son corps le trahit. À peine met-il un pied au sol qu’il vacille et s’effondre lourdement.
Alex Mason : « Grimaçant, à moitié sarcastique. » Bon… OK. Va pour la chaise roulante.
Thomas et Anthea échangent un regard avant de se pencher pour l’aider. Ensemble, ils le soulèvent et le déposent doucement sur une chaise roulante métallique. Alex grogne, agacé par sa propre faiblesse.
Thomas Abernaty : On t’avait prévenu. Maintenant, laisse-nous te montrer ce qu’on a découvert.
Ils roulèrent Alex jusqu’au cœur de la Bat-Cave, où les écrans lumineux des ordinateurs se dressaient. Les machines émettaient un bourdonnement continu, entrecoupé par les cliquetis des doigts de Thomas sur le clavier. Anthea, légèrement en retrait, observait en silence.
Thomas Abernaty : Regarde ça, Alex. C’est tout ce qu’on a sur Vertigo depuis ton affrontement. Et ce n’est pas bon du tout.
Il fit un geste pour désigner l’écran principal. Les informations défilèrent rapidement avant de s’arrêter sur une vidéo d’un journal télévisé diffusé deux jours plus tôt.
Journaliste : Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans notre édition spéciale. Le célèbre criminel connu sous le nom de Comte Vertigo, figure clé du trafic de drogue à grande échelle, a été arrêté aujourd’hui par le HPD. Nous avons ici une interview exclusive du capitaine de police Aaron Hunter.
L’image bascula sur le capitaine, en uniforme, affichant un air triomphant devant un micro tendu par une horde de journalistes.
Capitaine Aaron Hunter : Oui, nous avons arrêté le Comte. Il a été découvert dans un complexe souterrain près de la ville, sérieusement blessé, tout comme ses hommes. Cependant, nous avons des raisons de croire que cette intervention, brutale et sanglante, est l’œuvre de Red-Bat.
Alex Mason ( Arrière plan ) : Une blague, hein ?! « Grogna-t-il en arrière-plan. »
L’enregistrement s’interrompit brusquement. Thomas tourna la tête vers Alex, son expression grave.
Alex Mason : J’en ai vu assez, Thomas. « Déclara-t-il, sa mâchoire crispée. Il serra les accoudoirs de son fauteuil roulant. » Comment Vertigo a-t-il été attaqué, et surtout par qui ?
Il porta un doigt à ses lèvres, réfléchissant rapidement.
Alex Mason : Je dois rendre une petite visite à ce capitaine… et à Vertigo.
Thomas Abernaty : J’ai déjà vérifié. Vertigo sera transféré à l’asile d’Arkham dans les 48 heures. Ça te laisse peu de temps pour agir.
Anthea Ellis : Avec tout le respect que je vous dois, M. Mason. « Intervint Anthea. » Vous n’êtes pas en état de vous déplacer, encore moins de mener une quelconque enquête.
Alex Mason : Vous n’avez rien à dire. « Trancha-t-il, roulant légèrement son fauteuil pour lui faire face. » Je vous demande de quitter ma villa immédiatement. C’était une erreur de vous laisser voir tout ça.
Thomas Abernaty : Alex, attends…
Alex Mason : Ne commence pas, Thomas ! « Il se tourna vers lui, le regard dur. » Je te remercie, Madame la Maire, pour ton aide. Mais je n’ai besoin de personne.
Anthea Ellis : Personne ? « Elle haussa un sourcil, visiblement vexée. » Vous avez Thomas ! Et sans lui, vous ne seriez pas en vie !
Thomas hocha doucement la tête, l’air embarrassé mais d’accord.
Anthea Ellis : Je peux vous être utile ! Je connais cette ville mieux que personne, ses lois, ses failles. Et, au cas où vous ne savez pas, avant d’être maire, je suivais des cours de médecine. Je peux…
Alex Mason : Retournez à vos cours alors ! « Rétorqua-t-il sèchement. »
Anthea Ellis : Vous êtes… irrespectueux ! « S’exclama-t-elle, outrée. » Incapable de montrer de la compassion ou de la gratitude !
Alex Mason : Thomas, la cuve ? « L’interrompit-il sans même lui accorder un regard. »
Thomas Abernaty : Haha, je savais que tu allais me demander ça. Je l’ai récupérée grâce au Capitaine Hunter et installée ici, mais tu sais que c’est un prototype. Il faut au moins 72 heures pour des soins complets. Voir plus…
Alex Mason : Douze heures suffiront. »
Anthea Ellis : Quel… aaaah ! Vous m’ignorez ! « Cria-t-elle en lançant un regard exaspéré à Thomas, qui haussa simplement les épaules. »
Alex Mason : Ellis, si vous voulez vraiment aider, montrez-moi que vous êtes utile. Mais je ne veux pas de vous dans mes pattes.
Le silence retomba dans la Bat-Cave, seulement troublé par le bourdonnement des ordinateurs. Anthea fixa Alex, ses lèvres serrées, avant de croiser les bras et de se reculer légèrement.
Anthea Ellis : Très bien, Vous voulez voir à quel point je peux être utile ? Je vais vous le prouver.
Elle pivota sur ses talons et s’éloigna vers l’ascenseur, sa détermination visible dans chacun de ses pas. Thomas regarda la scène avec un sourire en coin avant de se tourner vers Alex.
Thomas Abernaty : T’as un vrai don pour t’attirer des ennuis, tu sais.
Alex Mason : Tais-toi et prépare la cuve.
Thomas Abernaty : Oui, chef ! « Répondit-il en secouant la tête, amusé. »
Fin du chapitre 6 : L'Effets de la Drogue.