Red-Bat Terre Prime.
Chapitre 5 : L’interrogatoire. La drogue nommée Vertigo !
3173 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour il y a 6 mois
Note de l’auteur : Notre procédé d’écriture sortant de l’ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d’éviter toute confusion dans la lecture.
Pour rappel :
Paragraphes en italique : Le narrateur est l’un des personnages. (Le plus souvent Alex)
Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S’applique aussi dans les dialogues.
Dans les dialogues :
Phrase entre des astérisque : exemple * J’ai l’impression qu’on m’observe * : Le personnage réfléchit ou pense.
Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.
Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : Donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone.
Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons dès à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages.
L’équipe Brotherhood Corp.
Note Auteur @Leakee/Skymailleur : Cette Fanfiction se passe sur Terre Prime (Terre 1). Ce n’est pas une suite de Batboy Rise Of The Devil. ( N’hésité pas à y jeter un œil.) Qui se passe sur Terre 55. Vous allez voir peut-être des personnages de de cette univers (55) dans l’univers (1) Ils n’auront pas forcément la même histoire, le même caractère etc. Bonne lecture.
Costume porter par le Bat : Costume de Terry Mcginnis Batman Beyond prototype. Le costume possède une cape.
Red-Bat. Terre Prime.
L'interrogatoire. La drogue nommée Vertigo !
13 H 43. Mason Corp. Harrisburg, Pennsylvanie.
La scène autour de la Mason Corp était un chaos organisé. Des gyrophares bleus et rouges illuminaient la façade de verre, contrastant avec le ciel gris de Harrisburg. Les sirènes des ambulances et des voitures de police brisaient le silence pesant, tandis que des agents du Harrisburg Police Department (HPD) sécurisaient le périmètre.
Les véhicules d’urgence étaient garés en file, des équipes médicales s’affairant à soigner les quelques blessés.
Sur les marches du bâtiment, Alex Mason et Thomas Abernaty observaient les agents en uniforme s’activer.
De la foule d’agents émergea un homme, vêtu d’un uniforme impeccable. Son visage sévère et ses yeux perçants trahissaient une expérience de terrain considérable. Le Capitaine Aaron Hunter, un vétéran respecté du HPD, s’avança d’un pas rapide, suivi de deux agents.
Capitaine Aaron Hunter : « En arrivant à hauteur d’Alex et Thomas. » Messieurs Mason, Abernaty, je suis le Capitaine Hunter. Je vais avoir besoin de vos témoignages. Que s’est-il passé ici ?
Alex échangea un regard avec Thomas avant de répondre.
Alex Mason : Nous avons été attaqués par un groupe armé. Ils ont forcé l’accès à nos laboratoires et... ils ont volé une de nos technologies les plus avancées.
Le Capitaine fronça les sourcils et sortit un petit carnet de notes.
Capitaine Aaron Hunter : Une technologie ? De quel genre ? Et combien d’hommes étaient impliqués ?
Thomas Abernaty : Ils étaient au moins dix, peut-être plus. Tous lourdement armés. Et leur chef... il s’est présenté comme le Comte Vertigo.
Hunter releva les yeux à la mention du nom.
Capitaine Aaron Hunter : Vertigo... Vous êtes sûr ?
Alex Mason : « Hochant la tête. » Oui, c’est ce qu’il a dit.
Hunter se tourna vers l’un des agents à ses côtés et murmura quelques instructions avant de recentrer son attention sur les deux hommes.
Capitaine Aaron Hunter : Décrivez-moi cette technologie qu’ils ont volée. Est-ce dangereux ?
Alex Mason : C’est une cuve de traitement expérimental. Elle utilise un liquide capable de soigner des blessures graves en immergeant complètement le patient. Nous l’avons appelée le Liquide Curatif.
Hunter soupira profondément, fermant un instant les yeux comme pour digérer l’information.
Capitaine Aaron Hunter : Et ce liquide... peut-il être utilisé comme une arme ?
Alex Mason : Non pas du tout, cette technologie n’est pas conçue pour détruire mais soigner.
Pendant qu’ils parlaient, des techniciens de la police scientifique entraient dans le bâtiment, escortés par des agents armés. Les corps des agents de sécurité abattus étaient évacués sous des bâches, une scène qui n’échappa pas à Hunter.
Alors que la conversation se poursuivait, une équipe médicale approcha pour examiner Alex et Thomas.
Médecin : Messieurs, nous devons vous examiner. Vous pourriez être blessés sans le réaliser. « Dit-il avec un ton professionnel. »
Alex Mason : « Secouant la tête. » Faites passer les blessés en priorité si il y en a. Nous allons bien.
Le médecin insista, mais Hunter leva une main pour interrompre.
Capitaine Aaron Hunter : Donnez-leur quelques minutes. Je dois terminer cet interrogatoire.
Hunter referma son carnet et observa Alex avec une intensité calculée.
Capitaine Aaron Hunter : Monsieur Mason, je vais être franc. Si ce Vertigo est aussi dangereux que vous le dites, vous venez de perdre quelque chose qui pourrait mettre en péril beaucoup plus que cette entreprise. J’espère que vous avez des pistes à nous donner.
Alex Mason : Nous avons des systèmes de suivi sur la cuve, mais ils sont probablement désactivés. Cela dit... je vais mobiliser toutes les ressources de Mason Corp pour les retrouver. Et je vais les retrouver.
Hunter fixa Alex un instant, puis hocha la tête.
Capitaine Aaron Hunter : Très bien. Mais sachez ceci : si vous avez des informations, même minimes, je veux que vous me les donniez. Nous devons travailler ensemble sur ce coup. « Se tourne vers ses agents. » Aller messieurs on y va.
20 h 38 – Villa Mason, À proximité d’Harrisburg.
Alex Mason, vêtu d’un sweat sobre et d’un pantalon de sport noir, pianotait avec intensité sur le clavier d’un ordinateur central. Thomas Abernaty, quant à lui, se tenait en arrière, observant les écrans avec une appréhension.
Thomas Abernaty : « Fronçant les sourcils, les bras croisés. » Tu vas finir par me dire ce que tu mijotes, Alex ?
Alex leva à peine les yeux, il laissa le silence s’étirer avant de répondre d’un ton calme mais chargé d’intensité.
Alex Mason : Du calme, Thomas. Je vais t’expliquer. « Il se tourna enfin, attrapant un petit sachet de gélules posé à côté de son clavier. » Ce matin, j’ai réussi à obtenir ceci. J'ai nommé ces gélules ou cette drogue : Le Vertigo.
Il brandit le sachet. Les capsules, d’un vert éclatant, scintillaient sous l’éclairage artificiel de la Bat-Cave.
Thomas Abernaty : « S’approchant pour examiner le sachet avec une expression mêlant curiosité et prudence. » Le Vertigo ?…La fameuse substance… « Il se redressa et fixa Alex avec un regard perplexe. » Comment tu as… Non, laisse tomber. Je préfère ne pas savoir.
Alex Mason : « Avec un demi-sourire. Un dealer. Disons que j’ai joué un nouveau personnage. J’ai profité de l’occasion pour poser un traceur sur son costume.
Thomas arqua un sourcil, visiblement intrigué.
Thomas Abernaty : Et le vol de la technologie cet après-midi ? Tu penses que c’est lié ?
Alex se tourna vers l’un des écrans, qui affichait deux points rouges clignotants sur une carte détaillée de la ville.
Alex Mason : Non le vol était du pur hasard, maintenant j’ai deux traceurs, Thomas. Celui du dealer et celui que j’ai discrètement placé sur la cuve pendant leur fuite.
Thomas Abernaty : « Fixant les écrans. » Et tu as une piste ?
Alex Mason : « Secouant la tête. » Rien pour l’instant. Les signaux sont immobiles. « Il tapa quelques commandes sur le clavier, faisant apparaître des données supplémentaires. » Je pense qu’ils utilisent un brouilleur pour éviter d’être localisés. Mais ils devront bien bouger à un moment donné.
Le bras droit d’Alex recula légèrement, croisant à nouveau les bras, et changea de sujet.
Thomas Abernaty : Et Hunter, tu comptes lui donner les infos ?
Alex s’arrêta un instant, réfléchissant à la question, avant de répondre avec un soupçon de sarcasme.
Alex Mason : Capitaine Aaron Hunter… Que dire. « Il fit pivoter son fauteuil vers un autre écran, où s’affichaient des dossiers classifiés. » Voilà. Aaron Hunter, Capitaine de police du HPD. « Il pointa l’écran. » Tu n’as vu que la façade cet après-midi. Ancien militaire, unité de police militaire. Plusieurs médailles. Mais il a été mis à pied pour… comportement inapproprié envers ses camarades.
Thomas Abernaty : Sérieusement ?
Alex Mason : Et ça ne s’arrête pas là. Il a tendance à contourner les protocoles quand ça l’arrange. « Il fit défiler d’autres informations à l’écran. » Ce type n’est pas Jim Gordon, Thomas. Il n’est pas du genre à serrer les mains et à collaborer.
Abernaty : « Avec un soupir. » Et il t’a dans le collimateur, hein ?
Alex Mason : Oh oui. C’est évident. Mais je ne lui fais pas confiance.
Le silence pesant de la Bat-Cave fut brisé par les bips soudains de l’ordinateur central.
Batwave : Attention : les traceurs se sont mis en mouvement.
Alex se leva brusquement, l’intensité dans ses yeux trahissant une montée d’adrénaline. Il fixa les écrans où les signaux, auparavant immobiles, clignotaient désormais en se déplaçant sur la carte.
Alex Mason : « Murmurant pour lui-même tout en observant. » Hum… Pourquoi bouger maintenant, Comte… ?
Thomas, toujours à quelques pas derrière, fronça les sourcils, intrigué mais aussi légèrement inquiet.
Alex Mason : « Se retournant vivement vers Thomas ». Thomas, prends ma place devant l’ordinateur. » « Il désigna le siège d’un geste ferme. » Envoie les informations du premier traceur au capitaine Hunter via téléphone. Fais-le en te faisant passer pour moi, compris ?
Thomas Abernaty : Euh… OK, très bien, Alex. Mais sois prudent. « Il s’installa sur le fauteuil, ses doigts déjà en train de pianoter sur le clavier. »
Alex, quant à lui, ne perdit pas une seconde. Il se dirigea d’un pas rapide vers le vestiaire intégré dans la caverne, où son costume emblématique de Red-Bat l’attendait.
Enfilez le costume n’était pas seulement une question d’habillage, mais un rituel. Chaque pièce d’armure, de la cuirasse renforcée aux gantelets bardés de gadgets, avait été conçue pour maximiser ses capacités sur le terrain.
Alex Mason : « À voix basse, tout en ajustant le masque sur son visage. » Il est temps de leur rappeler que Red-Bat ne dort jamais.
Une fois entièrement équipé, il se dirigea vers la Tumbler, son véhicule blindé, garé dans un coin de la Bat-Cave.
Thomas Abernaty : « En levant les yeux de l’écran, jetant un coup d’œil rapide à Alex. » On reste en contact, hein ?
Red-Bat : « Montant dans le véhicule. » Toujours.
Le cockpit se referma dans un sifflement mécanique, isolant Alex du reste de la Bat-Cave. Les écrans tactiles à l’intérieur s’illuminèrent tandis que le moteur ronronnait.
Red-Bat : « Via le communicateur intégré. » Thomas, garde un œil sur les deux signaux. Concentre-toi sur le premier et surveille les réponses du capitaine Hunter. Moi, je me charge de la cuve.
Thomas Abernaty : Reçu. Fais attention, Alex.
Red-Bat : Il ne sait pas encore à qui il a affaire.
La Tumbler s’élança hors de la Bat-Cave à une vitesse fulgurante, traversant le tunnel secret qui débouchait à plusieurs kilomètres de la villa Mason. Sur les écrans du tableau de bord, le signal du traceur lié à la cuve s’affichait clairement, se déplaçant dans les rues animées de Harrisburg.
La poursuite était lancée. À chaque virage serré, à chaque accélération, Alex se rapprochait un peu plus de sa cible.
21 H 38. Rues et axes principaux Harrisburg.
La Tumbler, fendait les rues de la ville à une vitesse folle. Alex était concentré, ses yeux analysant chaque donnée qui défilait sur les écrans tactiles du tableau de bord.
Batwave Tumbler : Cible à portée.
Alex fronça les sourcils en apercevant enfin sa cible. À travers les vitres teintées de la cabine, il identifia un camion poids lourd.
Red-Bat : Un poids lourd ?
La voix de Thomas s’infiltra dans son casque via le canal sécurisé.
Thomas Abernaty : « via radio. » Les coordonnées ont été transmises au capitaine Hunter.
Red-Bat : Parfait. Avec un peu de chance, il mettra la main sur ce dealer et sur toute la marchandise. »
Il fit une pause, ajustant une commande sur le tableau de bord.
Red-Bat : Je coupe la transmission. Je dois me concentrer. Terminé.
Alex pivota le volant brusquement, détournant la Tumbler de son axe initial pour contourner le poids lourd et se positionner en face de lui. Le grondement du moteur atteignit son paroxysme alors qu’il accélérait, fonçant tête baissée vers le camion comme un prédateur sur sa proie.
Les doigts d’Alex effleurèrent un bouton intégré au volant. Avec un bruit mécanique, son siège se rétracta vers le centre du véhicule. Il se retrouva allongé face contre terre, une position optimisée pour des manœuvres complexes.
Red-Bat : Allons-y.
Deux canons grappins montés sur le nez de la Tumbler s’activèrent. Dans un claquement métallique, ils projetèrent des filins renforcés qui vinrent se loger dans le pare-chocs arrière du camion.
La Tumbler effectua alors un écart soudain, évitant de justesse le poids lourd. Le véhicule blindé fit une embardée précise avant de s’arrêter brusquement à quelques mètres. Avec une maîtrise impeccable, Alex actionna une commande qui libéra les filins dans le sol, créant une tension brutale.
L’effet fut immédiat. Le camion bascula sur le côté dans un fracas assourdissant, ses roues arrière quittant le sol avant que toute la remorque ne se retourne entièrement. Le poids lourd, désormais sur le dos, reposait immobile au milieu de la route.
Alex sortit du cockpit de la Tumbler, son costume noir et son symbole rouge luisant sous la lumière des phares. Il observa le camion retourné, les yeux plissés de frustration.
Red-Bat : « Se parlant à lui-même, d’un ton sarcastique. » Bien joué, Alex... Vraiment brillant. Peut-être qu’écraser la cuve que je voulais récupérer n’était pas la meilleure idée.
Il fit quelques pas vers l’épave, analysant les dégâts. Le pare-chocs déformé, les filins encore tendus, et la remorque éventrée révélaient l’ampleur de l’impact.
Red-Bat : « Murmurant. » Si la cuve est là-dedans, elle n’a pas survécu. Espérons que le contenu ne soit pas trop volatile...
Alex, alias Red-Bat s’avance vers l’épave, est se penche dans l’ouverture béante de la remorque éventrée, scrutant chaque recoin dans l’espoir de trouver la cuve manquante. La lumière vacillante de sa lampe tactique balaya l’intérieur vide, révélant seulement des éclats de métal et des conteneurs renversés.
Red-Bat : Rien… Pas une foutue trace. C’est un leurre…
Il se redressa, jetant un regard perplexe autour de lui. Il était sur ses gardes, mais une fraction de seconde d’inattention suffit.
Une pression froide et métallique se posa contre son trapèze droit. Instinctivement, son cœur s’emballa, et ses muscles se tendirent.
Le Comte Vertigo : Attention, ça va faire mal.
Le claquement sec d’un tir se fit entendre. Red-Bat sentit une douleur fulgurante traverser son épaule. Il recula d’un pas déséquilibré avant de poser un genou à terre. Sa respiration s’accéléra tandis qu’une sensation de brûlure intense se propageait dans son corps.
Red-Bat : « Serrant les dents, la voix tremblante. » Qu… qu’est-ce que… ?! »
Ses doigts tremblants se portèrent instinctivement à la zone touchée. Il arracha la seringue incrustée dans son trapèze, ses yeux se plissant pour examiner rapidement le projectile. Une aiguille fine et une minuscule capsule contenant un liquide translucide en sortaient.
Le Comte Vertigo : Tu as la version pure de ma drogue qui coule maintenant dans tes veines, mon petit Bat. »
Red-Bat tenta de se relever, mais ses muscles semblaient refuser d’obéir. Une vague de vertige le submergea, et il dut poser une main au sol pour ne pas s’écrouler complètement.
Le Comte Vertigo : « Tournoyant son fusil, le tapotant contre son épaule avec une nonchalance calculée. » Je savais que tu viendrais. Prévisible, comme toujours. Toi et ton mentor, Batman… vous êtes si faciles à lire.
Il s’approcha lentement, ses bottes claquant contre le sol comme un métronome sinistre.
Red-Bat : « Haletant, la voix chargée de colère. » Je… ne suis pas… comme lui…
Vertigo s’accroupit devant lui, son visage à quelques centimètres seulement de celui d’Alex. Ses yeux brillaient d’une lueur malfaisante tandis qu’il savourait son avantage.
Le Comte Vertigo : Oh, mais tu es bien pire, gamin. Tu vois, Batman a au moins la décence de garder ses émotions sous contrôle. Toi ? Tu es impulsif. Et cette impulsivité, c’est exactement ce qui te tuera.
Red-Bat tenta de lever un poing pour frapper, mais sa vision se brouilla, et sa force sembla l’abandonner. Il s’écroula sur le sol, haletant, luttant pour reprendre le contrôle de son corps.
Le Comte Vertigo : « Se redressant. » Profite bien de ma drogue. Elle va te donner un avant-goût de l’enfer. Tes sens ? Ils vont te trahir. Ton équilibre ? Déjà parti. Et ton esprit ? « Il ricana. » Il va te jouer des tours.
Fin du chapitre 5 : Interrogatoire. La drogue nommée Vertigo !