Red-Bat Terre Prime.
Chapitre 4 : Le Liquide Curatif. Le toucher du Vertigo !
3213 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour il y a 7 mois
Note de l’auteur : Notre procédé d’écriture sortant de l’ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d’éviter toute confusion dans la lecture.
Pour rappel :
Paragraphes en italique : Le narrateur est l’un des personnages. (Le plus souvent Alex)
Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S’applique aussi dans les dialogues.
Dans les dialogues :
Phrase entre des astérisque : exemple * J’ai l’impression qu’on m’observe * : Le personnage réfléchit ou pense.
Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.
Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : Donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone.
Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons dès à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages.
L’équipe Brotherhood Corp.
Note Auteur @Leakee/Skymailleur : Cette Fanfiction se passe sur Terre Prime (Terre 1). Ce n’est pas une suite de Batboy Rise Of The Devil. ( N’hésité pas à y jeter un œil.) Qui se passe sur Terre 55. Vous allez voir peut-être des personnages de de cette univers (55) dans l’univers (1) Ils n’auront pas forcément la même histoire, le même caractère etc. Bonne lecture.
Costume porter par le Bat : Costume de Terry Mcginnis Batman Beyond prototype. Le costume possède une cape.
Red-Bat. Terre Prime.
Chapitre 4. Le Liquide Curatif. Le Toucher Du Vertigo !
12 h 00 – Villa Mason, à proximité d’Harrisburg : La Bat-Cave
Dans l’obscurité partielle de la Bat-Cave, les écrans géants projetaient une lueur bleutée qui illuminait les murs en béton brut. Alex Mason, encore sous le choc du contraste entre l’opulence de sa villa et la misère des rues d’Harrisburg, retirait soigneusement son déguisement.
Il arracha la casquette sale qui dissimulait ses cheveux, révélant une expression de fatigue sur son visage. Les gants sans doigts et les chaussures déformées furent les premiers à être abandonnés sur une table métallique. Puis, pièce par pièce, il retira le reste de son costume improvisé, le remplaçant par une tenue plus confortable : un t-shirt noir moulant et un pantalon de sport gris.
Alex posa le petit sachet de gélules vertes sur le comptoir d’analyse, un appareil high-tech conçu pour effectuer des diagnostics chimiques en temps réel.
Le Batwave, son assistant numérique intégré à la Bat-Cave, s’activa immédiatement, émettant une série de bips rythmiques. Alex plaça les gélules dans une capsule hermétique avant de glisser cette dernière dans le scanner.
Alex Mason : « Regardant l’écran avec intensité. » Analyse complète. Recherche de substances toxiques, molécules actives et possibles traces d’origine.
Batwave : Analyse en cours. Résultats estimés dans trois minutes.
Pendant que l’appareil faisait son travail, Alex s’adossa au comptoir, croisant les bras, son esprit encore plongé dans les événements de la matinée. Le dealer avait clairement un rôle important, et ces gélules semblaient être le produit phare d’un réseau bien organisé.
Alex Mason : « Murmurant à voix haute. » Ces gélules… si elles sont gratuites, c’est qu’elles servent à quelque chose de bien plus sinistre. Peut-être un moyen d’augmenter la dépendance… ou pire, une méthode pour recruter de nouveaux cobayes. Le Comte ne laisse jamais rien au hasard.
Le silence studieux de la Bat-Cave fut soudainement brisé par la sonnerie de son téléphone. L’écran de son smartphone vibrait sur le bureau, affichant le nom de Thomas Abernaty, son bras droit et principal conseiller à la Mason Corp.
Alex Mason : « Soupirant en décrochant. » Oui, Thomas ?
Thomas Abernaty : Alex, je te rappelle que tu as une présentation importante aujourd’hui. Le Liquide Curatif ? Les représentants des principaux hôpitaux arrivent dans moins d’une heure.
Alex fronça les sourcils en entendant ces mots. Il avait complètement oublié cette obligation dans le feu de son enquête sur le Comte.
Alex Mason : « Se frottant les yeux. » Oui… oui, je m’en souviens maintenant. Merci de me prévenir. Tout est prêt, j’imagine ?
Thomas Abernaty : Évidemment, mais il serait préférable que tu sois sur place un peu plus tôt pour vous préparer.
Alex jeta un regard furtif vers le Batwave, dont les analyses étaient presque terminées.
Alex Mason : Je serai là. Donnez-moi une demi-heure.
Thomas Abernaty : Très bien, monsieur. Je vous attends au siège.
Alex raccrocha, rangeant son téléphone dans la poche de son pantalon. Il fixa le Batwave un instant, déchiré entre son rôle de PDG et celui de justicier.
Le Liquide Curatif était une innovation révolutionnaire, un produit biotechnologique développé par la Mason Corp après des années de recherche. Ce fluide, capable de régénérer les tissus endommagés et de stopper des hémorragies internes en quelques secondes, promettait de transformer les soins d’urgence. Mais pour Alex, il représentait bien plus qu’un simple produit commercial.
Alex Mason : « Murmurant pour lui-même. » Si cette présentation se passe bien, ce sera une bouée de sauvetage pour des milliers de personnes. Mais si je perds de vue le Comte, combien d’autres pourraient mourir sous son emprise ?
Un bip sonore le sortit de ses pensées.
Batwave : Analyse terminée. Les gélules contiennent une forte concentration de méthamphétamines modifiées, associées à une substance inconnue. Effets secondaires estimés : hallucinations, dépendance instantanée et altération cognitive. Traces d’origine : laboratoire clandestin. »
Alex ferma les yeux, laissant les informations s’imprégner dans son esprit.
Alex Mason : Toujours la même méthode… Heureusement le dispositif de traçage est opérationnel. Batwave surveillance de l’objectif prévient moi si suspicion.
Batwave : Surveillance en cours…
Il récupère une copie des résultats d’analyse sur une clé USB qu’il rangea dans un compartiment de sa ceinture de son costume de Red-Bat, puis, il quitta la Bat-Cave en direction de sa chambre pour enfiler une tenue plus formelle.
Dans un costume impeccable, il s’arrêta devant un miroir, ajustant sa cravate avec une précision presque militaire.
Alex Mason : « Fixant son reflet. » Un pied dans la lumière, l’autre dans l’ombre. Pas de place pour l’erreur. Merci Bruce.
12 h 55 – Mason Corp, Harrisburg, Pennsylvanie.
Quelques minutes après avoir quitté sa villa, Alex Mason gara sa berline noire devant l’entrée imposante de la Mason Corp. Le bâtiment, tout en verre et en acier, reflétait l’ambition et la modernité de son empire. Un voiturier s’approcha pour prendre les clés, mais Alex lui fit signe qu’il n’en avait pas besoin. Il ajusta sa cravate et entra d’un pas rapide, sa silhouette élégante immédiatement reconnue par les employés.
Thomas Abernaty, son bras droit, ami de longue date et confident, l’attendait déjà dans le hall principal. Bien que professionnel en apparence, Thomas affichait un sourire complice qui reflétait leur proximité et les nombreuses épreuves traversées ensemble.
Thomas Abernaty : Alors, le grand patron daigne enfin se montrer ! J’ai failli envoyer une alerte à Gotham pour signaler ta disparition.
Alex Mason : « Avec un sourire en coin. » Je savais que tu tiendrais la forteresse en mon absence. Tout est prêt ?
Thomas Abernaty : « Hochant la tête. » Tout roule. Les représentants sont là, et crois-moi, ils sont impatients. Certains ont déjà commencé à poser des questions à l’équipe technique. Et toi ? Tu tiens le coup ?
Alex Mason : « Soupirant légèrement. » Pas vraiment. Mais ce n’est pas le moment de parler de ça. Concentrons-nous sur la présentation. Cette technologie pourrait changer le monde.
Thomas Abernaty : « Tapotant son épaule. » Comme toujours, tu portes le poids du monde sur tes épaules. Allez, viens, ils t’attendent.
La salle de conférence était impressionnante, avec ses baies vitrées offrant une vue panoramique sur la ville. Une longue table en bois verni trônait au centre, entourée de fauteuils confortables. À l’avant, un écran géant affichait le logo de la Mason Corp, prêt à diffuser la présentation.
À l’intérieur, une quinzaine de représentants des hôpitaux les plus prestigieux étaient déjà installés. Des médecins, des directeurs d’établissements et des responsables de la santé publique échangeaient des salutations et des remarques sur l’entreprise.
Représentant 1 : (Un homme d’âge moyen, en costume gris.) J’ai entendu parler de ce projet depuis des mois. Si ce Liquide Curatif est à la hauteur des rumeurs, cela pourrait révolutionner nos pratiques.
Représentante 2 : (Une femme élégante, lunettes sur le nez.) Ce qui m’inquiète, c’est le coût. Une technologie aussi avancée risque d’être hors de portée pour la plupart des établissements publics.
Représentant 3 : (Un jeune médecin enthousiaste.) Vous plaisantez ? Si cela fonctionne comme on le dit, cela pourrait littéralement sauver des milliers de vies chaque jour. Imaginez les champs de bataille, les catastrophes naturelles…
Thomas, toujours en maître de cérémonie discret, fit un signe à Alex.
Thomas Abernaty : « Chuchotant. » C’est ton moment, boss. Montre-leur pourquoi Mason Corp est en tête.
Alex s’avança vers le pupitre, ses yeux balayant l’assemblée.
Alex Mason :
Mesdames et messieurs,
Merci à vous tous d’être ici aujourd’hui. Votre présence témoigne de votre engagement envers un objectif commun : améliorer les soins de santé et sauver des vies.
Chez Mason Corp, nous croyons que l’innovation technologique n’a de sens que si elle sert un but plus grand. C’est dans cet esprit que nous avons consacré des années de recherche au développement du Liquide Curatif, une technologie qui, nous l’espérons, redéfinira les standards des soins d’urgence.
Ce fluide révolutionnaire qui se trouve dans une cuve a la capacité de régénérer instantanément les tissus endommagés, de stopper les hémorragies et de stimuler une guérison accélérée. Imaginez un monde où chaque vie en danger pourrait être sauvée grâce à une simple injection.
Il fit une pause, laissant son regard parcourir la salle.
Alex Mason :
Mais ce projet est bien plus qu’un exploit scientifique. Il est une promesse. Une promesse que les avancées médicales ne seront pas un luxe réservé à une élite, mais un droit accessible à tous. C’est avec cette conviction que nous vous présentons aujourd’hui le futur des soins d’urgence.
Un murmure d’approbation se fit entendre parmi les représentants.
Représentante 2 : « Levant la main. » Monsieur Mason, permettez-moi une question : quelles seront les modalités d’accès à cette technologie pour les hôpitaux publics, notamment ceux des régions les moins favorisées ?
Alex Mason : Excellente question. Nous avons déjà établi des partenariats avec plusieurs organisations pour garantir une distribution équitable. Mais je vous propose d’en discuter en détail après la démonstration. »
Un autre représentant prit la parole.
Représentant 3 : Et qu’en est-il des tests cliniques ? Quelle est la marge de sécurité pour une utilisation sur le terrain ?
Alex Mason : Chaque étape a été rigoureusement testée. Les résultats préliminaires dépassent même nos attentes. Mais je tiens à souligner que nous ne précipiterons rien. La sécurité reste notre priorité absolue.
Alors qu’Alex s’apprêtait à reprendre son discours, un bruit sourd retentit depuis le hall principal. Les portes de la salle de conférence s’ouvrirent brutalement, et des hommes en tenues noires, armés jusqu’aux dents, firent irruption.
Un cri retentit lorsqu’un des agents de sécurité tenta de les arrêter, mais fut abattu sans sommation. Les représentants se levèrent brusquement, certains cherchant refuge sous la table, d’autres paralysés par la peur.
Au milieu du chaos, une silhouette imposante fit son entrée. Vêtu d’un long manteau noir orné de broderies dorées, d’un cache-œil noir avec une spirale en son centre, le Comte avançait d’un pas lent et assuré, ses bottes résonnant sur le sol.
Le Comte : Mesdames et messieurs, veuillez rester calmes. Je ne suis pas ici pour vous. Mon seul objectif est cette technologie révolutionnaire que Monsieur Mason semble vouloir garder pour lui. « Dit-il d’un ton glacé. »
Thomas Abernaty : « Chuchotant à Alex. » C’est le Comte que tu traque ? Il n’est pas là pour plaisanter. On doit sortir d’ici.
Le Comte : « Souriant. » Allons, Monsieur Mason, donnez-moi ce que je veux, et personne d’autre ne sera blessé. Refusez, et je ne réponds plus de rien.
Alex échangea un regard avec Thomas, puis jette un œil à la cuve. Il savait qu’il tenait là une technologie révolutionnaire, capable de guérir des blessures mortelles et de repousser les limites de la médecine. Mais il savait aussi qu’entre les mains d’un homme comme celui qui se tenait devant lui, cette invention pourrait devenir une arme.
Alex Mason : … Très bien. Vous gagnez. Je vais vous donner accès au Liquide Curatif. Mais vous devez libérer tout le monde, ici et maintenant. Pas de négociations.
Thomas Abernaty : Qu… Quoi ! Alex…
Alex Mason : Tais-toi Thomas !
Le Comte : Voyez-vous ça, Mason ? L’homme qui sauve des vies choisit aujourd’hui de sauver quelques bureaucrates au détriment de l’humanité. Sage décision .
Thomas Abernaty : « Murmurant à Alex. » Tu ne peux pas lui donner ça. Tu sais ce qu’il en fera…
Alex Mason : « D’un ton bas. » Si je ne le fais pas, il tuera tout le monde ici. On trouvera un moyen de réparer ça plus tard. Fais-moi confiance.
Sous le regard vigilant des hommes armés, Alex s’avança vers un panneau de contrôle situé à quelques mètres de la cuve. Il tapa une série de commandes, désactivant les verrous de sécurité et les protocoles d’accès restreint.
Le Liquide Curatif, brillant dans sa cuve, sembla pulser doucement, comme s’il réagissait à l’activation.
Alex Mason : « Se retournant vers le Comte. » Voilà. La cuve est accessible. Prenez-la, mais tenez parole. Libérez-les.
Le Comte avança lentement, ses bottes claquant sur le sol carrelé, chacun de ses pas résonnant comme une menace. Lorsqu’il arriva devant la cuve, il posa une main gantée sur le verre et observa le liquide avec fascination.
Le Comte : Magnifique. Absolument magnifique. Une technologie qui dépasse tout ce que j’ai pu imaginer. Avec ça, je pourrais… non, je vais changer le monde.
Se tournant vers le PDG de la Mason Corp, le Comte sourit.
Le Comte : Mais où sont mes bonnes manières ? Vous méritez de savoir qui a eu le privilège de vous vaincre aujourd’hui. Je suis connu sous le nom de… Comte Vertigo.
Il fit une légère révérence, comme un noble s’adressant à son inférieur, avant de relever la tête avec une expression satisfaite.
Le Comte Vertigo : Un nom qui, je l’espère, restera gravé dans votre mémoire, Mason. Mais ne vous méprenez pas. Ce n’est pas la gloire que je recherche.
Un des représentants hospitaliers, un homme en costume gris qui n’avait cessé de trembler depuis le début de l’attaque, trouva enfin le courage de parler.
Représentant 1 : Vous ne comprenez pas ! Cette technologie est faite pour sauver des vies, pas pour… pour vos machinations criminelles ! Vous allez tout gâcher !
Un autre, une femme à l’allure plus confiante, renchérit.
Représentante 2 : Vous ne pouvez pas utiliser cette invention comme une arme. Des millions de personnes pourraient être sauvées grâce à elle ! Vous êtes un monstre.
Le Comte se tourna vers eux, un sourire amusé étirant ses lèvres.
Le Comte Vertigo : Et vous, chers amis, ne comprenez pas que la médecine n’est qu’une forme de pouvoir. Et le pouvoir, lui, n’a jamais appartenu à ceux qui en ont besoin. Il appartient à ceux qui savent le prendre.
Après avoir activé un dispositif de transport spécial, le Comte fit signe à ses hommes de se préparer. Deux d’entre eux poussèrent un chariot équipé d’un système de stabilisation vers la cuve, qu’ils commencèrent à démonter sous la supervision du Comte.
Avant de partir, il se tourna une dernière fois vers Alex.
Le Comte Vertigo : Merci pour votre coopération, Monsieur Mason. Vous m’avez beaucoup facilité la tâche. Mais si jamais vous tentez de me retrouver, ou pire, de me défier, je m’assurerai que cette entreprise et tout ce que vous aimez ne soit plus qu’un souvenir.
Les hommes du Comte, transportant la cuve, quittèrent la pièce en formation, laissant derrière eux un sillage de chaos et de peur.
Le silence retomba dans la salle, seulement brisé par les sanglots de certains représentants et le bourdonnement des alarmes qui s’étaient déclenchées.
Thomas se tourna vers Alex, le regard empli de colère et de frustration.
Thomas Abernaty : Tu avais un plan, hein ? Parce que là, tout ce que je vois, c’est que ce cinglé est parti avec ton invention ! « Cria-t-il d’un ton furieux.
Alex Mason : « Chuchotant. » Thomas bien sûr que ça fait parti du plan. Que dit le protocole 10 de la Mason Corp ?
Thomas Abernaty : Le protocole 10 : Tout prototype de l’entreprise…. Oh bon sang !
Alex Mason : Eh oui. Les prototypes ont tous une puce de traçage en cas de vole. J’ai fait d’une pierre deux coups. « Affiche un sourire de satisfaction. »
Fin du chapitre 4 : Le projet Liquide Curatif. Le Toucher du Vertigo !