Red-Bat Terre Prime.

Chapitre 3 : Substance Verte et piège tendue.

1872 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a 9 mois

Note de l’auteur : Notre procédé d’écriture sortant de l’ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d’éviter toute confusion dans la lecture. 

Pour rappel : 

Paragraphes en italique : Le narrateur est l’un des personnages. (Le plus souvent Alex) 

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S’applique aussi dans les dialogues. 

Dans les dialogues : 

Phrase entre des astérisque : exemple * J’ai l’impression qu’on m’observe * : Le personnage réfléchit ou pense. 

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé. 

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : Donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone. 

Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons dès à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages.  

L’équipe Brotherhood Corp. 

Note Auteur @Leakee/Skymailleur : Cette Fanfiction se passe sur Terre Prime (Terre 1). Ce n’est pas une suite de Batboy Rise Of The Devil. ( N’hésité pas à y jeter un œil.) Qui se passe sur Terre 55. Vous allez voir peut-être des personnages de de cette univers (55) dans l’univers (1) Ils n’auront pas forcément la même histoire, le même caractère etc. Bonne lecture.  

Costume porter par le Bat : Costume de Terry Mcginnis Batman Beyond prototype. Le costume possède une cape.  

 

Red-Bat. Terre Prime. 

Chapitre 3. Substance Verte et Piège Tendue.

Le Bat venait de terminer l’analyse de l’empreinte digitale, confirmant l’identité de la femme comme étant Anthea Ellis, la maire disparue d’Harrisburg.  

Il resta pensif quelques instants, réfléchissant à ce que cela signifiait et à la prochaine étape. Il retourna ensuite près du lit d’hôpital où la femme reposait. 

Les paupières d’Anthea commencèrent à papillonner, et elle prit une grande inspiration, comme si elle émergeait d’un long cauchemar. Le justicier se pencha légèrement en avant, prêt à la rassurer. 

Le Bat : « D’une voix calme. » Vous êtes en sécurité, Anthea. Vous êtes à la Batcave. 

Anthea Ellis : Où… Où suis-je ? Qui… Qui êtes-vous ? « Dit-elle d’une voix faible.» 

Le Bat : Je suis Red-Bat. Vous avez été retenue captive et droguée. Je vous ai trouvée et ramenée ici pour vous soigner. 

Anthea cligna des yeux plusieurs fois, son esprit s’éclaircissant lentement. Elle prit une autre profonde inspiration, tentant de se rappeler les événements récents. Le Bat lui tendit un verre d’eau, qu’elle accepta avec une main tremblante. 

Anthea Ellis : « Après avoir bu quelques gorgées. » La dernière chose dont je me souviens… J’étais… j’étais en réunion… Puis tout est devenu flou… 

Le Bat : Vous avez été enlevée. Cela fait presque un an que vous êtes portée disparue. Pouvez-vous me dire ce que vous vous souvenez de cette période ? 

Anthea Ellis : « Se redresse légèrement, encore confuse.» Un an ? C’est impossible… J’ai des souvenirs… vagues… des ombres… des visages… Mais rien de clair… 

Le Bat : « Prend une voix plus ferme. » Anthea, je sais que c’est difficile, mais j’ai besoin que vous essayiez de vous rappeler. Quelqu’un nommé le Comte est impliqué. Savez-vous qui il est ? 

Anthea Ellis : « Ferme les yeux, se concentrant. » Le Comte… Oui… Un homme… Il parlait souvent de… de contrôle… Il m’a… il m’a utilisée pour ses expérimentations… des drogues… 

Le Bat : Pouvez-vous décrire cet homme ? Comment il ressemble, ses habitudes ? 

Anthea Ellis : Il portait toujours un masque… Sa voix était déformée… mais il avait un accent… européen, je crois… 

Le Bat : Et les drogues, que pouvez-vous me dire à leur sujet ? Avez-vous remarqué quelque chose de particulier, des effets, des noms de substances ? 

Anthea Ellis : Hum… Ils parlaient souvent de... d’amélioration de la recette… Ils testaient sur moi et d’autres… Je me souviens de souffrances… de pertes de conscience… 

Le Bat : D’accord… Je vais vous administrer un antidote pour stabiliser votre condition.  

Suite aux réponses données par Anthea, Red-Bat administre le nouvel antidote, puis un somnifère en toute discrétion.  

Anthea Ellis : Je… je… m’en… 

Il l’observe un moment, s’assurant que son état se stabilise, avant de la soulever délicatement et de la porter jusqu’à la Tumbler. 

Red la conduit rapidement à travers la ville endormie, évitant soigneusement les patrouilles de police. Il se rend jusqu’à la résidence d’Anthea, une maison élégante et bien entretenue, mais qui porte les traces de son absence prolongée. 

Il sort ensuite Anthea de la Batmobile et la porte jusqu’à la porte d’entrée.  

Utilisant ses compétences de crochetage, il ouvre la porte sans laisser de trace et l’emmène à l’intérieur.  

Il la pose doucement sur le canapé du salon, la recouvre d’une couverture et s’assure qu’elle est confortablement installée. 

Le Bat : « La regarde et se parle à lui-même. » C’est triste… mais malheureusement, elle gardera des séquelles durant toute sa vie et incapable de reprendre son travail dans de parfaite condition… voilà comment le Comte rend les personnes… 

Il quitte la maison en silence, refermant la porte derrière lui. 

Deux jours plus-tard, 8 H 34. À proximité d’Harrisburg, Villa Mason.  

Cela faisait maintenant deux jours que Red-Bat avait sauvé Anthea Ellis, l’ancienne maire d’Harrisburg. Le Comte, criminel redouté, n’avait montré aucun signe d’activité. Ce silence, lourd et inquiétant, laissait présager qu’il mijotait quelque chose. 

Alex Mason, PDG de Mason Corp et identité secrète de Red-Bat, était chez lui, assis à la table en bois massif de son élégante villa située en périphérie d’Harrisburg. Il déjeunait seul devant la télévision, zappant machinalement les chaînes d’information. 

Alex Mason : « Sirote son jus d’orange, l’air pensif. » Aucun signe de vie du Comte… « Il repose le verre délicatement sur la table et fixe l’écran sans vraiment le voir. » Anthea n’a pas eu de problème depuis que je l’ai ramenée chez elle. « Croise les bras, réfléchissant à voix haute. » Le plus probable, c’est qu’il est en train de peaufiner une nouvelle version de sa drogue. Il est méticuleux… minutieux. Il ne se précipite jamais. « Affirme-t-il en posant une main devant sa bouche, songeur. » 

Le jeune homme se lève, abandonnant son assiette à moitié pleine, et quitte la pièce. Il traverse un couloir immaculé avant de s’arrêter devant une étagère qui, à première vue, semblait banale. Il actionne un mécanisme dissimulé, révélant un passage secret qui descend vers la Bat-Cave.

Les murs de béton brut s’éclairent doucement à mesure qu’Alex descend les marches. Une fois arrivé dans la vaste salle souterraine, il se dirige immédiatement vers un lavabo placé près d’un miroir. L’éclat fluorescent de la lumière froide reflète son visage fatigué. 

Alex Mason : « Se parlant à lui-même. » Je vais infiltrer les bas-fonds de cette ville. Me fondre parmi les laissés-pour-compte. « Inspire profondément et se fixe dans le miroir. » Je vais devenir un drogué désespéré, à la recherche de sa dose. Si quelqu’un sait comment remonter jusqu’au Comte, c’est un dealer. 

Alex passe aux préparatifs. Il sélectionne des vêtements usés et déchirés dans une section dédiée aux déguisements dans la Bat-Cave. Il choisit un pantalon en toile troué aux genoux, une chemise tachée et une vieille veste en cuir élimée, dont les manches sont légèrement déchirées.  

Pour parfaire l’illusion, il enfile une paire de chaussures déformées, couvertes de boue séchée. Il ajoute des accessoires : une casquette sale pour cacher ses cheveux bien coiffés, ainsi que des gants sans doigts révélant des ongles noircis grâce à un maquillage subtil. 

Il applique ensuite des ombres sous ses yeux avec du maquillage, donnant l’apparence d’un homme épuisé par des nuits sans sommeil. Ses joues sont creusées artificiellement, et ses lèvres, légèrement fendillées, ajoutent une touche réaliste à son personnage. Enfin, il asperge ses vêtements d’un spray à l’odeur rance, imitant l’odeur d’un homme qui n’a pas pris de douche depuis des semaines. 

Alex Mason : « Se regardant dans le miroir avec un rictus. » Parfait.  

10 H 20. Rue d’Harrisburg, les bas-fonds. Pennsylvanie. 

Les rues pauvres d’Harrisburg dégageaient une atmosphère pesante. Les bâtiments délabrés s’entassaient les uns contre les autres, leurs façades taguées et décrépies témoignant de l’abandon des autorités. 

Alex déambulait lentement, ses mains tremblantes ajoutant une couche de réalisme à son rôle de drogué en manque. Il marmonnait des phrases incohérentes, attirant quelques regards méfiants mais aussi indifférents. 

Il s’arrêta près d’un feu de poubelle, où quelques sans-abris réchauffaient leurs mains. Écoutant discrètement les conversations, il finit par entendre un nom murmuré plusieurs fois : « le Baron. » Le Baron semblait être un gros poisson du trafic local. 

Après des heures d’errance, Alex aperçut un homme en costume élégant, détonnant dans ce paysage misérable. L’homme, visiblement à l’aise, distribuait des sachets plastiques à des toxicomanes. Alex s’approcha prudemment, jouant son rôle à la perfection. 

Dealer : « D’un ton calme, avec un sourire narquois. » Besoin d’un coup de pouce, mon gars ? 

Alex Mason : « Hochant frénétiquement la tête, sa voix tremblante. » Ouais… ouais, mec. J’suis en manque… sérieux, faut que je prenne quelque chose…

Le dealer, amusé, lui tendit un petit sachet contenant des gélules vertes. 

Dealer : Cadeau. Profite-en. La première dose, c’est toujours gratuit. 

Alex Mason : « Prenant le sachet avec une main tremblante. » Merci… merci, mec. 

Tandis qu’il faisait semblant d’examiner le sachet, Alex profita de l’instant où le dealer se détourna pour placer un micro-traceur sur la doublure de sa veste. Le mouvement fut rapide, presque imperceptible. Le dealer continua sa distribution, ignorant qu’il venait d’être marqué. 

Alex Mason : « S’éloignant doucement, ses yeux fixant les gélules de couleur vertes. » Et maintenant, voyons où cela mène. 

Fin du chapitre 3. Substance Verte et piège tendue. 

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