Uncanny Gotham

Chapitre 5 : La Théorie d'Uncanny

1406 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 18/10/2024 08:23

Note de l’auteur : Notre procédé d'écriture sortant de l'ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d'éviter toute confusion dans la lecture.

Pour rappel :

Paragraphes en italique : Le narrateur est l'un des personnages. (le plus souvent Alex)

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S'applique aussi dans les dialogues.

Dans les dialogues :

Phrase entre des astérisque : exemple * J'ai l'impression qu'on m'observe * : Le personnage réfléchit ou pense.

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone.


Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons des à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages. 


L’équipe Brotherhood Corp.

Musique utilisé : The Buttress - Brutus (Instrumental).


Inspiré des créateurs de contenue YouTube Croesbros/Uncanny Brothers. 

Chapitre 5 : La Théorie d’Uncanny. 

06 h 38, Dock de Gotham City. 

L’aube commençait à peine à grignoter l’horizon, mais déjà le ciel au-dessus de Gotham semblait alourdi de gris menaçant. Le port, habituellement bruissant de vie à cette heure, était enveloppé d’un silence inquiétant. Le bruit des vagues heurtant le quai se mêlait aux murmures des agents du GCPD, occupés à poser les cordons de sécurité autour des docks. 

James Gordon, une cigarette à la main, observait la scène en silence, son regard balayant le carnage. Ce n’était pas seulement une affaire de meurtre cette nuit, il le sentait. 

Gordon : « Grommelant, tirant sur sa cigarette. » Qu’est-ce qu’on a cette fois, Bullock ? 

Harvey Bullock, son partenaire fidèle, s’approcha lentement. Il avait l’air sombre, plus encore que d’habitude. Ses yeux fouillaient la scène, puis il tourna son regard vers Gordon. 

Bullock : T’as déjà vu des trucs tordus, Gordon, mais ça… ça, c’est un putain de carnage. 

Le quai était jonché de corps. Des hommes dont les visages figés par la terreur racontaient tout sur leurs derniers instants. Des éclaboussures de sang couvraient le sol, les conteneurs métalliques, et même les parois des camions. Chaque cadavre portait des marques de violence extrême, comme si une force surnaturelle s’était abattue sur eux, les déchirant de l’intérieur. 

Gordon : « Les sourcils froncés. » Qui sont ces types ? Des trafiquants ? 

Bullock s’accroupit près d’un corps, son visage se contractant de dégoût en examinant une profonde plaie béante sur la poitrine de l’homme. 

Bullock : Ouais… des vendeurs d’esclaves. Ils devaient faire un gros deal cette nuit. Mais visiblement, ils ont eu droit à un autre genre de transaction. 

Gordon regarda autour de lui, son esprit pesant les informations. Les esclavagistes de Gotham étaient rares, mais ce genre d’exécution, cette sauvagerie, n’était pas le travail de simples justiciers. 

Gordon : Uncanny… 

Bullock, se relevant en essuyant ses mains sur son pantalon, secoua la tête, son regard perçant la brume qui s’élevait du port. 

Bullock : Ce type… ou cette chose… bordel, je ne trouve même pas les mots pour le décrire. 

Gordon sentait une angoisse sourde le ronger. Il alluma une nouvelle cigarette. Même après des années de confrontations avec les pires aspects de Gotham, quelque chose dans cette affaire le mettait particulièrement mal à l’aise. 

Un bruit soudain les tira de leurs pensées. Un grincement métallique, suivi de coups. 

Des voix étouffées. Gordon et Bullock échangèrent un regard rapide avant de se diriger vers l’origine du bruit. Les conteneurs, alignés comme des remparts, formaient des allées étroites et oppressantes, chaque son semblant se répercuter de manière sinistre. 

Bullock : « Tournant la tête vers Gordon. » T’entends ça ? 

Gordon hocha la tête, levant la main pour faire signe à une équipe du GCPD de les rejoindre. Ils se mirent en position et forcèrent la porte d’un conteneur, qui céda avec un grincement lugubre.  

À l’intérieur, des hommes et des femmes, sales et amaigris, étaient entassés comme du bétail. Leurs visages, ravagés par la peur et la fatigue, étaient ceux des victimes. 

Les policiers s’empressèrent de les libérer, certains en pleurs, d’autres trop traumatisés pour bouger. Gordon resta un instant silencieux, observant la scène. Ces gens avaient vécu l’enfer. 

Gordon : Faites venir des médecins et contactez les services sociaux. Ces gens ont besoin d’aide. 

Bullock : Gordon… si c’est ça qu’Uncanny traque, on a affaire à un genre de justicier des damnés. 

Soudain, un bruit plus proche résonna, un pas léger, presque imperceptible. De l’ombre d’un conteneur, une silhouette émergea. John Constantine, son éternel manteau beige flottant autour de lui, s’avança nonchalamment, allumant une cigarette avec un air de défi. 

John Constantine : « Soufflant une bouffée de fumée. » Eh bien, commissaire… je vois que vous avez déjà vos mains pleines. Mais laissez-moi vous dire, les services sociaux, ils sont déjà surchargés. Ce qu’il vous faut, c’est bien plus que ça. 

Gordon fit un pas en arrière, la main sur le holster de son arme, méfiant. 

Gordon : « surpris. » Constantine… vous encore ? 

John Constantine : « Un sourire narquois aux lèvres. » Oui, encore moi. Et j’ai une théorie, cette fois. 

Bullock, exaspéré, croisa les bras en roulant des yeux. 

Bullock : « Sarcastique. » Oh putain, enfin une théorie. Ça devrait être la théorie du : Comment faire fermer la gueule au magicien de kermesse. 

John Constantine : « Avec un sourire moqueur, tirant sur sa cigarette. » Charmant, Harvey. Mais vois-tu, ce magicien de foire a peut-être une petite piste sur notre ami Uncanny. 

Gordon, le visage fermé, se tourna vers Constantine, intrigué malgré lui. 

Gordon : Alors ? Quelle est ta théorie ? 

John Constantine : « S’appuyant contre un conteneur, son regard scrutant l’horizon brumeux. » Et si c’était à cause de vous ? 

Bullock, piqué au vif, fronça les sourcils. 

Bullock : Qu’est-ce que tu racontes ? 

John Constantine : Du calme, Bullock. Ce que je veux dire, c’est que vous, le GCPD, les Wolf, cette foutue armée qui a ravagé Gotham, même Batboy… tout ça a laissé une trace. La corruption de cette ville, la guerre, le chaos… tout ça a imprégné Gotham jusqu’à l’os. Et peut-être… peut-être qu’Uncanny en est le résultat. 

Gordon : « Méfiant, mais réfléchi. » Vous voulez dire que… Uncanny serait le produit de notre propre conflit ? De la corruption que Gotham absorbe ? 

John Constantine : « Hochant la tête. » Yep. C’est une théorie, hein… ajoutez à cela un petit résidu de magie noire, peut-être un peu de sorcellerie ici et là, et paf, ça fait un Uncanny. 

Bullock serra les poings, visiblement irrité. 

Bullock : Mais ça n’explique toujours pas pourquoi il s’attaque uniquement à ces types-là. 

John Constantine : Ah, ça, mon cher, c’est la clé. Il ne s’en prend qu’aux corrompus, ceux qui gangrènent cette ville. Regardez autour de vous, ces esclavagistes, ils avaient tout à fait le profil. 

Il fit un geste désinvolte vers les corps ensanglantés, puis reprit sa marche vers la sortie, l’air détaché. 

John Constantine : « En s’éloignant. » D’ailleurs, votre cher maire va bientôt faire un discours, non ? Peut-être que vous devriez le surveiller… si vous tenez à lui. Juste un conseil. 

Fin du Chapitre 5 : La Théorie d’Uncanny. 

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