Uncanny Gotham

Chapitre 4 : Le Dock Horrifique.

1223 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 16/10/2024 08:15

Note de l’auteur : Notre procédé d'écriture sortant de l'ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d'éviter toute confusion dans la lecture.

Pour rappel :

Paragraphes en italique : Le narrateur est l'un des personnages. (le plus souvent Alex)

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S'applique aussi dans les dialogues.

Dans les dialogues :

Phrase entre des astérisque : exemple * J'ai l'impression qu'on m'observe * : Le personnage réfléchit ou pense.

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone.


Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons des à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages. 


L’équipe Brotherhood Corp.

Musique utilisé : The Buttress - Brutus (Instrumental).

Inspiré des créateurs de contenue YouTube Croesbros/Uncanny Brothers. 

Chapitre 4 : Le dock horrifique. 

Le crépuscule s’était abattu sur les docks de Gotham City, transformant cet endroit déjà sinistre en un labyrinthe d’ombres.  

Les conteneurs, empilés comme des blocs géants, formaient des couloirs étroits, leurs parois de métal rouillé renvoyant de faibles lueurs sous les rares lampadaires encore fonctionnels.  

Un silence inquiétant planait sur le lieu, seulement perturbé par le bruit distant des vagues qui frappaient les quais et le grondement occasionnel des camions. 

L’un d’eux circulait justement entre les conteneurs, ses phares perçant difficilement la pénombre. Le conducteur, un homme robuste aux traits marqués par des années de travail éreintant, roulait prudemment, concentré sur sa mission. Son regard se porta soudain sur une silhouette immobile, au loin, juste à l’intersection de deux rangées de conteneurs. Par réflexe, il leva la main en signe de salut. 

Conducteur : Salut, mec ! 

La silhouette, figée dans l’ombre, répondit en levant une main qui bougeait d’une manière étrange, presque robotique. Le sourire sur le visage de l’inconnu semblait démesuré, grotesque. Le conducteur ressentit une vague de malaise, et son pied écrasa brusquement le frein. 

Conducteur : « Murmurant pour lui-même. » C’était qui, ce gars ? Je le connais pas… 

Il descendit lentement de sa cabine, les bottes claquant sur l’asphalte froid. Scrutant l’allée, il chercha la silhouette qui avait si étrangement répondu à son salut. Mais elle avait disparu. 

Conducteur : « Se grattant la tête. » Mince… c’était quoi ce truc ? 

Son talkie-walkie grésilla soudain, brisant le silence oppressant. 

Voix du talkie-walkie : Eh, tu fais quoi là ? Ramène ce foutue conteneur sur le bateau, le client attend ! 

Conducteur : « Prenant l’appareil. »Désolé… j’ai juste vu un truc bizarre… J’arrive ! 

Alors qu’il s’apprêtait à remonter dans son camion, un froid intense l’envahit. Il baissa les yeux et fut pris d’effroi. Une main… Une main pâle s’était glissée sous la remorque, agrippant son mollet. 

Conducteur : Bordel ! Une main… ? 

Il recula brusquement, tombant au sol, ses yeux écarquillés fixant la créature qui sortait lentement de sous le camion. Uncanny. L’entité rampait avec d’une façon terrifiante, se déplaçant comme une araignée, s’accrochant au métal.

Le conducteur tenta de reculer davantage, mais avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit, Uncanny se redressa en un éclair. Il le saisit par la gorge et le souleva dans les airs avec une facilité déconcertante. 

Conducteur : « Suffoquant, les yeux remplis de terreur. » À… aide… 

Ses cris furent étouffés alors que Uncanny approchait son visage grotesque du sien, le sourire béant toujours figé. En un instant, le conducteur cessa de se débattre, son corps retombant mollement au sol. Uncanny le laissa tomber, puis se fondit dans l’obscurité. 

Mais plus loin, dans les profondeurs des docks, une scène se déroulait. Entre deux rangées de conteneurs, un trafic d’humains avait lieu, orchestré dans l’ombre par des hommes sans scrupules. Trois trafiquants entouraient un conteneur dont la porte était grande ouverte, et à l’intérieur, une silhouette frêle et apeurée attendait son sort. 

Trafiquant 1 : « Fronçant les sourcils. » Fait chier… j’ai plus de nouvelles du camion. Il aurait dû déjà être là. 

Trafiquant 2 : « Avec un sourire nerveux. » T’inquiète, ce sera pour la prochaine tournée. Le client est pas pressé. 

Trafiquant 3 : Allez, rentre là-dedans, maintenant ! 

Une jeune femme tremblante était poussée vers l’intérieur du conteneur. Ses supplications résonnaient faiblement dans l’air. 

Jeune femme : « les larmes aux yeux. » Non… non, arrêtez… s’il vous plaît… 

Trafiquant 3 : « La forçant brutalement à l’intérieur. » Avance ! Plus vite que ça ! 

Dans un claquement métallique, la porte du conteneur se referma violemment. Mais alors que l’homme verrouillait la porte, un frisson parcourut l’air autour de lui. Une silhouette se matérialisa dans son dos, émergeant des ombres avec une fluidité surnaturelle. 

Avant que le trafiquant ne puisse se retourner, une main pâle traversa son dos transperçant son corps comme du papier. Le sang jaillit, et son visage se tordit dans une grimace de douleur, avant que ses yeux ne se vident de toute vie. 

Les autres trafiquants, alertés par le bruit, tournèrent immédiatement leurs armes vers l’entité, leurs doigts crispés sur la gâchette. 

Trafiquant 2 : « Hurlant. » PUTAIN ! Qu’est-ce que c’est que ce truc ?! 

Ils tirèrent en rafales, les balles sifflant dans l’air, mais Uncanny esquiva avec une agilité déroutante. L’un des trafiquants s’élança vers la créature, tentant un coup au corps à corps, mais ses efforts furent vains. 

En un instant, Uncanny l’attrapa par le bras et le brisa d’un geste sec, faisant retentir un craquement. Le malfrat hurla de douleur avant de se retrouver projeté contre un conteneur, son corps s’écrasant lourdement au sol. 

Le dernier criminel, paralysé par la peur, tenta de fuir, mais l'entité l’attrapa avant qu’il ne puisse faire un pas de plus. La créature le souleva dans les airs, son sourire béant s’élargissant encore, comme une abîme noire prête à tout engloutir. L’homme ne put que bégayer quelques mots incohérents avant que Uncanny ne resserre sa prise et l’achève sans effort. 

Et les docks retombèrent dans un silence macabre, laissant derrière lui une scène de carnage que personne n’oublierait de sitôt. 

Fin du Chapitre 4 : Les Dock Horrifique.

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