Uncanny Gotham

Chapitre 6 : Uncanny Discours.

1225 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 21/10/2024 06:08

Note de l’auteur : Notre procédé d'écriture sortant de l'ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d'éviter toute confusion dans la lecture.


Pour rappel :

Paragraphes en italique : Le narrateur est l'un des personnages. (le plus souvent Alex)

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S'applique aussi dans les dialogues.

Dans les dialogues :

Phrase entre des astérisque : exemple * J'ai l'impression qu'on m'observe * : Le personnage réfléchit ou pense.

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone.


Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons des à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages.

L’équipe Brotherhood Corp.

Musique utilisé : The Buttress - Brutus (Instrumental).


Inspiré des créateurs de contenue YouTube Croesbros/Uncanny Brothers.

Chapitre 6 : Uncanny Discours.


13h30. Mairie de Gotham, bureau du Maire Drew Danielson.

À travers les larges fenêtres du bureau, Gotham s’étendait sous un ciel pesant, prêt à une nouvelle déclaration publique de son maire. Mais la ville, en ruines après la guerre, n’attendait plus que des mots. À l’intérieur de la mairie, le décor était déjà en place pour la retransmission en direct.

Des journalistes ajustaient fébrilement les caméras, les techniciens vérifiaient les connexions tandis que l’équipe de sécurité des Wolfs, composée de gardes lourdement armés, surveillait chaque coin de la pièce. Leur présence assurait une protection sans faille, du moins, en apparence.

Drew Danielson, se préparait dans le coin du bureau, ajustant nerveusement sa cravate écarlate. Il était sous pression. Gotham, autrefois un symbole de grandeur, était devenue une ville désolée, et son rôle en tant que maire était continuellement remis en question.

Le discours qu’il s’apprêtait à prononcer devait rétablir la confiance, ou du moins, tenter de calmer la révolte qui grondait dans les rues.

Régie : Monsieur le Maire, vous serez en direct dans deux minutes.

Drew Danielson : Très bien, merci.

Le maire se dirigea vers le pupitre, jetant un coup d’œil rapide aux gardes des Wolves qui se tenaient stoïques à leur poste, armes prêtes. Il prit une grande inspiration, se tournant vers la caméra. Il fallait qu’il donne l’impression d’un homme sûr de lui, d’un leader.

Régie : Cinq… Quatre… Trois… Deux… Un…

La lumière crue des projecteurs envahit la salle, plongeant l’arrière-plan dans l’ombre. Drew Danielson leva la tête vers l’objectif.

Drew Danielson : Citoyens de Gotham… Aujourd’hui, je me tiens devant vous non pas comme un politicien, mais comme l’un des vôtres. Nous avons traversé l’enfer ensemble. La guerre a laissé des cicatrices profondes sur notre ville. Des vies ont été perdues, des familles déchirées…

Dans les rues de Gotham, la colère montait, le ressentiment grondait. Pour beaucoup, Drew Danielson n’était pas un sauveur, mais un homme déconnecté, indifférent aux souffrances réelles.

Citoyen 1 : « Qu’est-ce qu’il raconte encore ? Ma famille vit dans les décombres pendant qu’il parle de renaissance ! »

Citoyen 2 : « Un beau parleur, c’est tout. Il promet, il promet… et pendant ce temps, les Wolves terrorisent les quartiers. »

Drew Danielson, loin de ces voix de colère, continuait de prononcer son discours. Mais soudain, une étrange perturbation se fit sentir.

L’image grésilla, sauta à plusieurs reprises, le son se déforma. Puis, pendant une fraction de seconde, quelque chose – ou plutôt quelqu’un – apparut à l’écran.

Uncanny.

Son visage blafard, marqué par un sourire figé, émergea des ténèbres. Ses yeux, noirs comme l’abîme, fixaient la caméra, se superposant brièvement à l’image du maire. La perturbation dura quelques secondes, mais c’était suffisant pour figer le sang des spectateurs.

Régie : Oh mon dieu… mon… monsieur le maire…

Le maire, en entendant la panique dans la voix de la régie, cligna des yeux, perplexe.

Drew Danielson : Il… il est derrière moi, c’est ça ?!

Il se retourna lentement, et là, dans l’ombre, une silhouette se dessinait. Uncanny.

Il était là, immobile, avec son sourire inquiétant. Ses mains jouaient négligemment avec la cravate écarlate que portait le maire, une marque sinistre de leur première rencontre. Aucun journaliste, aucun technicien n’avait osé bouger, paralysés par la terreur pure.

Wolf 1 : Écartez-vous du maire immédiatement ! » cria un des gardes Wolves, son arme pointée sur Uncanny.

Wolf 2 : Ne tirez pas ! Vous autres, restez en place !

Wolf 3 : À vos ordres !

Mais avant qu’une action ne puisse être menée, la salle fut plongée dans le noir. Les lumières s’éteignirent brusquement, laissant le bureau du maire dans une obscurité totale.

Des murmures nerveux commencèrent à s’élever, avant que le chaos ne s’installe définitivement.

Wolf 4 : On ne voit rien ! Non !!! Aaaaah !

Un craquement sinistre, comme celui d’une branche brisée, retentit dans l’obscurité. C’était le son d’une nuque qui se brisait. Le maire sentit une vague de froid glacial s’emparer de son corps. Il se figea, incapable de bouger, incapable de penser.

Drew Danielson : Pitié… pitié…

Le bureau du maire était devenu une arène de violence invisible. Des coups, des cris, des bruits de lutte résonnaient autour de lui, mais tout semblait lointain, comme s’il était piégé dans un cauchemar.

Wolf 1 : On ne voit rien, fait aaaaah !

Un autre cri étouffé se perdit dans le noir, suivi d’un silence lourd. Uncanny éliminait méthodiquement chaque garde, dans un ballet macabre, sans jamais montrer la moindre pitié.

Soudain, les lumières se rallumèrent. Le spectacle qui s’offrait aux yeux de tous était insoutenable. Uncanny se tenait au centre de la pièce, le sourire tordu toujours figé sur ses lèvres.

À ses pieds, le dernier des gardes Wolfs était à genoux, la tête baissée, sanglotant. Sa main tremblait en suppliant.

Wolf 3 : J’ai… j’ai une famille… je vous en prie…

Le maire, terrifié, était recroquevillé dans un coin de la pièce. Ses yeux fixaient la scène, incapables de détourner le regard. Les techniciens, paralysés, ne pouvaient qu’assister, horrifiés, au dénouement.

Technicien : Il… il va le tuer…

Uncanny tourna lentement la tête vers Danielson. Son sourire s’élargit encore, puis, sans un mot, il écrasa la tête du garde sous son pied. Le craquement de l’os brisé résonna dans la pièce, faisant trembler les murs. La vie quitta le corps du garde dans un ultime râle de désespoir.

Le bureau retomba dans un silence, la lumière se remet à dysfonctionner et il n’était plus là Uncanny avait totalement disparu, laissant les personnes dans le bureau sans voix, prit par un traumatisme qu’ils ne peuvent retirer de leurs esprits.

Fin du chapitre 6 : Uncanny Discours.

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