Uncanny Gotham

Chapitre 2 : Uncanny TV.

1219 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/10/2024 04:42

Note de l’auteur : Notre procédé d'écriture sortant de l'ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d'éviter toute confusion dans la lecture.

Pour rappel :

Paragraphes en italique : Le narrateur est l'un des personnages. (le plus souvent Alex)

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S'applique aussi dans les dialogues.

Dans les dialogues :

Phrase entre des astérisque : exemple * J'ai l'impression qu'on m'observe * : Le personnage réfléchit ou pense.

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone.


Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons des à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages. 


L’équipe Brotherhood Corp.

Musique utilisé : The Buttress - Brutus (Instrumental).


Inspiré des créateurs de contenue YouTube Croesbros/Uncanny Brothers. 

Chapitre 2 : Uncanny TV. 

02 h 30. Hôtel miteux, Gotham City. Chambre 13. 

La chambre est noyée dans une pénombre étouffante, à peine rompue par la lueur vacillante du néon au plafond. La télévision crache des images granuleuses, diffusant les nouvelles du soir de Gotham News. Le présentateur, d’un ton neutre et mesuré, relate l’affaire du meurtre brutal qui a secoué le quartier huppé de Gotham. 


Journaliste : « D’un ton grave et froid. » L’agent immobilier bien connu a été retrouvé mort dans sa villa, transpercé de part en part, son cœur arraché. Les autorités n’ont pour l’instant aucun suspect, et les circonstances restent floues. L’enquête suit son cours… 

Dans le fauteuil défoncé de la chambre, un criminel à l’air fatigué ricane en écoutant le récit macabre. Ses mains serrent un verre à moitié vide, sa voix est rauque, saturée par l’alcool. 


Criminel : « Se moquant bruyamment. » Ah putain ! Transpercé quoi ! Pauvre con… fallait vraiment pas avoir de chance pour crever comme ça ! Haha… 


Son rire résonne dans la pièce. Il avale une dernière gorgée de son whisky bon marché, ignorant la silhouette qui s’étire lentement derrière lui, dans le coin le plus sombre de la pièce. Une figure à peine perceptible, comme si elle faisait partie de l’ombre elle-même. 


La télévision commence soudain à grésiller. L’image saute, projetant des flashs chaotiques à l’écran, tandis que le bruit statique envahit la chambre. 


Criminel : « Fronçant les sourcils, visiblement agacé. » C’est quoi ce bordel, encore ? 


Il se lève, chancelant légèrement, et se dirige vers la vieille télévision. D’un coup sec, il frappe le dessus de l’appareil comme pour le remettre en état de marche. 


Criminel : « Frappant avec force. » Allez, fonctionne, bordel ! Fais pas ta capricieuse ! 


L’image continue de sauter, affichant brièvement des visages déformés par les parasites. Mais soudain, parmi les interférences, une figure apparaît.  

Pendant une microseconde, il la voit clairement : un visage pâle, des yeux profondément enfoncés, et un sourire étiré au-delà de toute logique humaine, béant comme un gouffre noir. L’image disparaît aussitôt, laissant l’homme cligner des yeux, incapable de comprendre ce qu’il vient de voir. 


Criminel : « murmure en reculant. » C’était quoi ça ? 


Il recule prudemment, cherchant à se convaincre que c’était juste un bug. Pourtant, quelque chose ne va pas. Il se retourne, et son souffle se bloque. 

Derrière lui, une tête apparaît, émergeant doucement de derrière le mur. Le sourire figé de l’homme pâle s’étire, dévoilant une bouche noire, un abîme insondable. Sa tête se balance lentement de gauche à droite, d’un mouvement mécanique, morbide, hypnotisant.


Criminel : « Terrifié, dégaine son arme. » Putain ! « Il lève son pistolet. » Tu es… tu es qui mec ?! Qui que tu sois, bouge pas ! Je te jure, je vais t’allumer, connard ! 


Les néons au plafond clignotent frénétiquement, et soudain, l’obscurité engloutit tout. La pièce est plongée dans un silence suffocant. Le criminel tourne sur lui-même, paniqué, cherchant à localiser son mystérieux agresseur, mais il ne voit rien. Pas un son, pas un mouvement. 


Criminel : « D’une voix tremblante, chuchotant à lui-même. » Il est… il est parti, c’était… juste un truc bizarre hein… « Il regarde autour de lui, les yeux grands ouverts. »… Je vais… je vais aller voir dehors… 


Frappé par la panique, il se précipite vers la porte, l’ouvrant d’un geste brusque. Son pistolet toujours serré dans sa main tremblante, il pointe nerveusement dans toutes les directions. Mais dehors, rien ne semble anormal. Le couloir extérieur est vide, éclairé par une lumière jaune et vacillante. 

Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’il venait de signer sa mort. 


Au-dessus de lui, une dalle de béton servant de petit abri de pluie projette une faible lueur jaune sur le sol à l’entrée de la chambre. Et juste là, perché en silence, Uncanny.  

Il est accroupi sur la dalle, ses jambes fléchies, comme un prédateur guettant sa proie, suivent chaque mouvement du criminel. 


En un instant, Uncanny saute dans le vide. Avant que l’homme n’ait le temps de comprendre ce qui se passe, une main glacée agrippe violemment son cou. Les doigts s’enroulent comme un étau autour de sa gorge, et d’un seul mouvement fluide, Uncanny le soulève du sol. 


Le criminel lâche son arme, ses pieds battant frénétiquement dans le vide, son visage se déformant sous l’effet de la terreur. Le sourire démesuré d’Uncanny s’élargit encore plus, alors qu’il le tient suspendu, comme une marionnette brisée.  

L’homme tente désespérément de se débattre, mais la pression est trop forte. Ses yeux s’écarquillent, son souffle devient laborieux, jusqu’à ce qu’un craquement sinistre résonne dans l’air froid de la nuit. 


Uncanny relâche son emprise. Le corps sans vie du criminel s’effondre lourdement au sol, puis, avec une étrange délicatesse, il retire sa cravate rouge sang, accroche l’individu laissant le cadavre pendre à l’entrée de la chambre, comme un avertissement muet. 

Le sourire figé de l’entité ne disparaît jamais, même lorsque le silence retombe sur la scène. Uncanny disparaît dans les ombres, laissant la lumière jaunâtre éclairer son œuvre morbide, exposée aux yeux de tous. 


Fin du Chapitre 2 : Uncanny TV. 

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