Uncanny Gotham

Chapitre 1 : L'entité de la Vallée de l'étrange.

1159 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 08/10/2024 06:11

Note de l’auteur : Notre procédé d'écriture sortant de l'ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d'éviter toute confusion dans la lecture.

Pour rappel :

Paragraphes en italique : Le narrateur est l'un des personnages. (le plus souvent Alex)

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S'applique aussi dans les dialogues.

Dans les dialogues :

Phrase entre des astérisque : exemple * J'ai l'impression qu'on m'observe * : Le personnage réfléchit ou pense.

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone.


Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons des à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages. 


L’équipe Brotherhood Corp.

Musique utilisé : The Buttress - Brutus (Instrumental).

Inspiré des créateurs de contenue YouTube, Croesbros/Uncanny Brothers. 

Uncanny Gotham. Chapitre 1 : L'entité de la Vallée de l'étrange.  


00 h 05. Villa sans nom, quartier des millionnaires, Gotham City. 


La villa trône, massive et imposante, au cœur du quartier le plus huppé de Gotham, comme une forteresse isolée dans la nuit noire. Les lumières blafardes de la piscine diffusent une lueur étrange, semblant projeter des ombres là où il ne devrait pas y en avoir. L’air, oppressant, rend chaque souffle plus difficile. 

Dans la piscine, un homme se prélasse, téléphone en main, riant à moitié à une plaisanterie inaudible. 


Agent immobilier : « Rire gras, au téléphone. » Hahaha ! Non mais t’inquiète, j’ai des gardes partout ici ! Rien, absolument rien ne peut m’arriver. Ouais, le procès est demain, 10 h, mais je suis intouchable ici… HAHAHA ! 


Un bruit sourd retentit, comme quelque chose qui heurte le sol avec brutalité, puis un éclaboussement. Une masse sombre et difforme tombe du toit pour venir s’écraser dans l’eau de la piscine.  

L’agent immobilier est éclaboussé, reculant sous le choc, tandis que le téléphone lui glisse des mains et sombre dans l’eau, s’éteignant en un grésillement sinistre. 


Agent immobilier : Bordel de… mais… qui est-ce ?! « Cria-t-il stupéfait. » 


Il contemple la chose qui flotte près de lui, ses yeux s’écarquillant d’horreur. Le corps d’un de ses agents de sécurité flotte dans la piscine, le torse ouvert dans une vision de cauchemar, son cœur arraché, laissant un trou béant et sanglant. Le sang s’étend en volutes rouges dans l’eau, colorant la piscine d’une teinte sombre et morbide. 

Le souffle court, l’agent immobilier lève les yeux, sentant une présence. Sur le toit, une silhouette le fixe. Un homme pâle, aux traits sévères, les cheveux plaqués en arrière, comme figé dans une expression grotesque de mort. Il porte une chemise blanche et une cravate rouge serrée comme un nœud coulant autour de son cou. Ses yeux, enfoncés dans leurs orbites, semblent luire d’un rouge malsain, tandis que ses lèvres s’étirent en un sourire terrifiant, un rictus qui ne pourrait appartenir à aucun être vivant. Sa tête se balance lentement, mécaniquement, de gauche à droite, comme une marionnette mal animée. 


Agent immobilier : « Le souffle court, la terreur s’insinuant en lui. » Non… non… ça… ça ne peut pas être… 


Le regard de l’individu ne faiblit pas, son sourire carnassier s’agrandit encore, tandis qu'il semble savourer la peur qui suinte de l'homme tremblant. L’agent immobilier, pris de panique, sort précipitamment de la piscine, titubant sur le sol glissant.  

Sans un regard en arrière, il court vers l’entrée de la villa, se heurtant aux portes en cherchant ses clés avec des mains tremblantes. Ses doigts finissent par les trouver, mais un frisson le parcourt ; dans l’ombre de la pièce, il aperçoit… l’homme, qui se tient là, dans le coin sombre du salon, toujours aussi immobile. Ses yeux suivent chaque mouvement de l’homme apeuré, sa tête continuant son balancement anormal de gauche à droite. 


Agent immobilier : Mais… qu’est-ce que… comment… vous… vous n’étiez pas… « Bafouille-t-il, sa voix se brisant avec la peur. » 


L’homme à la cravate ne dit rien, mais ses lèvres s’étirent encore, comme pour dévoiler un abîme infini et noir dans sa bouche. Terrifié, l’agent immobilier recule, trébuche sur un tapis, puis se précipite hors de la pièce, courant cette fois en direction de son garage, ses pas martelant le sol, son souffle court et paniqué. Il se jette dans sa voiture, tremblant, refermant la porte derrière lui avec précipitation. Il tourne la clé, le moteur vrombit. 


Agent immobilier : « Désespéré, frappant le volant. » Allez ! Putain de merde, démarre… démarre, bon sang ! 


Il appuie frénétiquement sur la pédale, le moteur commence à tourner. Son regard est attiré vers le rétroviseur, et son souffle se coupe. Derrière lui, installé sur le siège arrière, l’homme pâle le fixe, la tête toujours penchée, un sourire infâme étirant ses lèvres. 


Agent immobilier : Q-Qui êtes-vous ? 


Un silence glacial emplit l’habitacle du véhicule, seulement troublé par les battements effrénés de son propre cœur. La figure dans le rétroviseur incline la tête, un sourire plus large déformant son visage d’une manière grotesque, laissant entrevoir un vide noir comme un gouffre sans fin dans sa bouche. 

Le promoteur sent alors quelque chose d’humide couler de ses lèvres. Il lève une main tremblante à sa bouche, essuyant du sang qui s’écoule, tâchant ses doigts. Un choc lui traverse l’esprit, et il baisse lentement les yeux vers son abdomen. 

Une main, d’une pâleur morbide, le transperce de part en part, émergeant de son torse. La douleur l'envahit, glaciale, déchirante, tandis que ses yeux se relèvent vers le rétroviseur, croisant le regard d'horreur de sa propre mort. 


??? : « D'une voix douce et sardonique. » Je suis celui qui vient réclamer ce qui est dû. 

Fin du chapitre 1 : La Vallée De l’Étrange à Gotham.  

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