Batboy Rise Of The Devil

Chapitre 11 : Protocole 33.

3991 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 20/07/2023 09:16

Note de l’auteur : Notre procédé d'écriture sortant de l'ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d'éviter toute confusion dans la lecture.


Pour rappel :

Paragraphes en italique : Le narrateur est l'un des personnages. (le plus souvent Alex)

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S'applique aussi dans les dialogues.

Dans les dialogues :

Phrase entre des astérisque : exemple * J'ai l'impression qu'on m'observe * : Le personnage réfléchit ou pense.

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.

Texte entre parenthèses après une phrase en langue étrangère : exemple : Guten tag (Bonjour) : Traduction.

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone.


Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons des à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages. 


L’équipe Brotherhood Corp.



Chapitre XI. Protocole 33.


1 H 27 One Gotham Center, Gotham City.



Un courant d'air glaciale traverse la chambre du magistrat, pourtant enveloppé dans ses draps à l’abri de la fraîcheur nocturne, pouvant le réveiller brusquement.

Cependant, le froid inonde la pièce et le tire de son profond sommeil.



Elijah Cadwell : « Se lève du lit en baillant ». C’est peut-être un peu tôt…« Baille »….Pour pouvoir laisser cette fenêtre ouverte en mois de Juin. « Dit-il en fermant la fenêtre ». Voilà qui est mieux…. « Retourne se coucher ».



Le vieil homme peine à rejoindre son lit dans l’obscurité et se heurte à une masse solide.



Elijah Cadwell : Aie… « Lève la tête ». Ba… Ba… « Tombe au sol ». BATMAN ?! Qu’est-ce que… « Tourne sa tête vers le téléphone fixe ».



Pris de panique face à la présence du Chevalier Noir, le juge se précipite à quatre pattes pour atteindre son téléphone et appeler les secours.

Mais avant même qu’il ne puisse y parvenir, Batboy décroche un batarang qui vient perforer le combiné, sous les yeux d’Elijah qui stoppe sa course, effrayé par le son menaçant de l’impact.


D’un pas déterminé, le justicier traverse la pièce, le regard fixé sur l’homme de loi tétanisé, avant de s’accroupir devant lui sans prononcer un mot.



Elijah Cadwell : Qu’est… Qu’est-ce que vous me voulez… « Dit-il en tremblant de toutes parts ».


Batboy : Cadwell, dites moi ce que vous savez sur la libération de Sionis !



Elijah détourne le regard.



Batboy : « Rapproche sa tête vers le juge ». Je veux des réponses, maintenant ! « Ordonne-t-il ». Je veux savoir qui est derrière tout ça !


Elijah Cadwell : Je… je ne sais rien sur cette libération de Sionis… je vous le jure !


Batboy : Vous me devez des réponses Cadwell ! « Relâche la pression ». Alors, ne me forcez pas à vous les arracher de force. « Dit-il en craquant ses poings ».


Elijah Cadwell : Oui… oui c’est vrai, j’ai jugé cette personne, mais ce n’est pas moi qui l’ai orchestré !


Batboy : « Rapproche une nouvelle fois sa tête ». Qui ?! Qui est derrière ce procès ?!



Sous pression et craignant de finir invalide, le vieil homme crache le morceau.



Elijah Cadwell : « Éclate en sanglots ». Putain… C’est le maire, c’est le maire qui a tout orchestré !... Croyez-moi !... Je n’ai aucun contrôle… Le maire Danielson, c’est lui qui a pris cette décision.


Batboy : « Se relève ». * Le maire Danielson ? Voilà ma prochaine cible. *



Batboy dégaine son grappin sans manquer de faire sursauter le magistrat, avant de se diriger vers la fenêtre et de l’ouvrir.



Batboy : « Tourne légèrement sa tête ». Je vous ai à l’œil Cadwell, donc ne trahissez pas ma confiance, sinon je vous rendrai visite une nouvelle fois.



Le Chevalier Noir quitte la pièce en laissant le juge en proie à une profonde réflexion sur les conséquences de son acte.



1 H 50. Villa Danielson. City Hall District, Gotham City.



Véritable oasis de luxe et d’opulence en bord de mer, la villa du maire semble être un jardin d’Éden se démarquant de l’enfer Gothamien.

D’imposants murs en pierre encerclent la résidence, tandis que des colonnes de béton encadrent l’entrée principale, surveillée par des agents Wolfs, armés de mitraillettes.


Non loin de là, perché sur une branche, le justicier constate que la sécurité de la villa est plus importante qu’il ne le pensait.

Il active donc un drone miniature en forme de chauve-souris qu’il relie à son gantelet.



Batboy : Bien, voyons voir ce que renferme cette habitation.



Sans faire de bruit, l’appareil s’élève dans les airs et survole les barrières électrifiées et les barbelés autour de la propriété.



Batboy : « Active un scan du drone ». *Tss, cette villa est une véritable forteresse… Je dénombre six snipers sur les toits répartis en deux groupes de trois. Deux gardes protègent l’entrée principale…et sur la route, une patrouille de deux hommes plus un chien.* « Effectue un zoom caméra ».

*Les caméras de sécurité sont disséminées tout autour du bâtiment de façon stratégique, mais...* « Augmente le zoom ». *…la zone qui donne sur les côtés n’en possède pas . C’est le seul accès possible pour rejoindre le toit.* « Change de scan ». * Elle sont toutes reliées au sous-sol… je vais envoyer le drone là-bas, la fenêtre est ouverte.*



La chauve-souris mécanique pénètre dans le poste de contrôle et se connecte à un port.

Depuis son gantelet, le justicier accède aux images des caméras installés dans chaque zone du complexe.



Batboy : « Scroll les caméras ». *Je vois, les gardes sont répartis selon les étages. *



La villa se dévoile dans toute sa splendeur. Ses espaces somptueux, sa décoration et ses meubles luxueux, rien n’échappe a sa vision.

Toutefois, une caméra l’intrigue.



Batboy : *Cette pièce…ça doit être le bureau de Danielson… Hum, la porte est ouverte et la fenêtre au fond donne sur la jetée. Parfait.* « Dit-il satisfait de son investigation ».



Sur le toits de la villa, les tireurs d’élite scrutent les moindres recoins de la propriété avec une vigilance extrême.



Sniper 1 (Radio) : Merde ! « S’empresse de porter la lunettes à son œil ».


Sniper 2 (Radio) : Quoi ? Tu as vu quelque chose ?


Sniper 1 (Radio) : J’ai cru voir une ombre dans les arbres.


Sniper 3 (Radio) : C’est peut être ta fiancée. « Rigole ».


Sniper 1 (Radio) : Déconne pas, c’est sérieux !


Sniper 3 (Radio) : Oh allez, je te fais marcher. T’inquiète pas, c’est sécurisé, sinon t’aurais déjà entendu les clébards des cynophiles.


Sniper 1 (Radio) : Ouais, t’as peut-être raison. Terminé. « Baisse son arme et reprends sa ronde ».



Batboy s’approche du soldat depuis l’ombre projetée par la cheminée, avant de l’assommer d’un coup précis à la tempe, en veillant qu’aucun son ne puisse alerter ses collègues.

Quant au second agent, posté sur un des coins du bâtiment, il se fait a son tour neutraliser par une prise du sommeil alors qu’il portait son attention sur le verrou grippé de son fusil.


À l’opposé de sa position, le troisième garde balaie les bois avec un projecteur.

Le Chevalier noir lance alors un petit disque qui s’aimante au spot, avant de le parasiter avec une impulsion électromagnétique.



Capitaine Wolfs (Radio) : Eh ! Tu fous quoi avec le projecteur à faire des appels lumineux !?


Sniper 3 (Radio) : Mais rien ! Il s’allume et s’éteint tout seul…


Capitaine Wolfs (Radio) : Règle ça en vitesse ! Terminé.



Le garde examine attentivement le spot défectueux, cherchant une solution à ce problème inattendu.

Il ouvre le boîtier électrique, révélant des câbles tricolores et un levier qu'il baisse, éteignant ainsi le projecteur.



Sniper3 (Radio) : C’est bon, le problème est résolu, mais il faudrait penser à appeler la maintenance. Terminer.



Profitant de son inattention, le Chevalier Noir surgit dans son dos et le maîtrise avec une seconde prise du sommeil.



Batboy : « Active son scan ». * Parfait, l’étage est faiblement protégé…Et la seule sentinelle postée se dirige vers les escaliers…ça me laisse donc 5 min pour entrer dans le bureau.* « Coupe le scan ».



Une fois dans la pièce, Batboy prend la précaution de fermer la porte avant d’entamer une fouille dans les archives, afin de prouver les dires d’Elijah Cadwell.

Son attention se porte alors sur un classeur posé sur le bureau.



Batboy : « Lit le document ». * Hum, classé défense…* « Ouvre le classeur ». * Le Projet Skipio ? Avec le tampon du président Valentine et du gouverneur du New Jersey…Hum, qu’est-ce que ça signifie ?* « Tourne les pages ». * Hum…Opération Werewolfs..étrange…*



Alors qu’il tente d'en savoir plus sur le projet présidentiel, le Chevalier Noir se fait surprendre par une série de pas lourds qui semble se rapprocher de la porte.

Il s’empresse donc de refermer le dossier et de se cacher contre le mur derrière la porte.



Drew Danielson : « Ouvre la porte ». Qui vous a dit de fermer cette porte ?! « Demande t-il agacé ».


Garde Wolfs : Je pensais l’avoir laissée ouverte pourtant…


Drew Danielson : Vous voyez bien qu’elle était fermée ! Bon, retournez à votre poste, j’ai beaucoup de travail !


Garde Wolfs : « Se met au garde-à-vous ». À vos ordres ! « Repart ».



Alors que Danielson s’installe à son bureau et met ses lunettes, la porte se referme une seconde fois.



Drew Danielson : « Se lève en furie ». J’avais pourtant dit de laisser cette satanée porte ouverte ! Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans… « Lève la tête ». Nom de... « Dit-il avec une voix tremblante ».



Danielson saisit son téléphone avant de se faire interrompre.



Batboy : On a des comptes à régler Danielson... « Déclare-t-il d’une voix ferme ».



Alors que le maire tente de joindre le poste de garde, Batboy s’avance d’un pas lourd, résonnant dans la pièce, tout en pianotant son gantelet.



Batboy : Vos systèmes de communication et de sécurité sont coupés. Vous êtes seul.


Drew Danielson : Par tous les diables, vous... vous me voulez quoi ?!


Batboy : Je veux des réponses ! Jugement à huit clos ! Cadwell ! Roman Sionis ! Tentative d’assassinat ! Parlez !!


Drew Danielson : De... de quoi vous parlez ?! N'a... n’approchez pas !


Batboy : « S’arrête devant le bureau ». Ne jouez pas l'imbécile Danielson !



Sans perdre un instant, le maire attrape la poignée de son tiroir et dégaine son Colt 1911, avant de le pointer vers la chauve-souris.



Drew Danielson : Vous les parias, vous vous croyez tout permis hein ?! Surtout vous Batman ! Je vais vous le dire, j’ai libéré Sionis dans le but de conclure un accord. Et je tiens à souligner que vous l’avait arrêté de votre propre chef, en bafouant les lois et sans vous y avoir invité. En d’autres termes, vos actions ne valent rien !



Avec rapidité, Batboy saisit fermement le poignet du maire et lui inflige une torsion. Sous la pression, Danielson presse accidentellement la gâchette de son arme pointée en direction du plancher.

Après une seconde torsion du poignet, il abandonne et lâche son pistolet devant le justicier qui le dégage avec son pied, avant d’empoigner le col du politicien, de le plaquer contre le mur et de le soulever.



Batboy : Vous avez libéré Sionis ! C’est l’un des criminels les plus dangereux de Gotham ! Vous êtes impliqué dans une tentative d’assassinat visant votre opposant politique, Hans Meyers ! Vous avez conscience des conséquences ?!


Drew Danielson : Lâchez-moi espèce de fou furieux ! « Essaie de se débattre ». Je n’ai rien à voir dans cette tentative...


Batboy : Vous allez provoquer l’anarchie en libérant Black Mask ! « Crie-t-il en levant plus haut le pauvre homme ».


Drew Danielson : C’est vous... c’est vous le criminel ici ! C’est vous qui ramenez ces malfrats dans notre ville !



Très vite, des soldats font irruption dans la pièce et menacent le justicier avec des matraques électrifiées et leurs armes de poing.



Agent Wolf 1 : Monsieur !


Agents Wolf 2 : C’est Batman !


Agent Wolf 3 : Bouge pas !


Agent Wolf 4 : Lâche le maire tout de suite !


Batboy : « Tourne la tête en direction des militaires ». * Tss. C'est la détonation qui les a fait rappliquer. *


Drew Danielson : Vous n’avez aucune chance. « Ricane ». Vous êtes pris au piège. Maintenant, reposez-moi !



Le Chevalier Noir repose le maire au sol avec un petit sourire dissimulé.

Alors que les agents se préparaient à l’affrontement, leur chef, muni d’une armure lourde et de poings américain électrifiés, s’avance vers Batboy qui le défie du regard.



Capitaine Wolf : Poussez-vous de là ! Laissez-moi régler ça ! « Ordonne-t-il d’un ton glacial ».



Les agents obéissent et se rangent derrière le mastodonte qui entrechoque ses poings américains pour alimenter la charge.

Lorsque le capitaine Wolf se jette sur le Chevalier Noir, celui-ci se contente d’esquiver son poing, avant de répondre par un puissant chassé du pied qui endommage son armure, désactivant momentanément la source d’énergie, qui provoque la paralysie de son porteur.


Puis, il enchaîne d’un second coup de pied qui propulse l’individu sur ses hommes, trop faibles pour retenir son poids.

Alors que les soldats tentent de se débarrasser du colosse qui les écrase, la batterie de son équipement surchauffe et explose, libérant une onde de choc si puissante que les assaillants se font projeter contre les murs.

Témoin de la force du justicier, Danielson reste figé.



Drew Danielson : C’est... impossible... !


Batboy : « Bouge sa tête de gauche à droite ». Hum, vos gardes du corps laissent à désirer Danielson. « S’avance vers le maire ». Bon, reprenons notre discussion...



Alertés par le vacarme, d’autre soldats les rejoignent, prêt à faire usage de leurs fusils d’assaut.



Lieutenant Wolf : Pas un geste Batman !


Drew Danielson : Ah vous voilà enfin ! Tirez-lui dessus bon sang ! « Se dirige en courant vers eux ».


Batboy : * Ils sont beaucoup trop nombreux, fait chier ! Je dois quitter la pièce ! * On se retrouvera Danielson et cette fois, je ne vous louperai pas !


Drew Danielson : Qu’est ce que vous attendez ?! Ouvrez le feu, maintenant ! « Ordonne-t-il en pointant la cible du doigt ».



Le jeune Chevalier Noir lance une bombe fumigène à ses pieds, créant un nuage dense, se répandant rapidement dans la pièce.

Les agents Wolfs, pris de court, ouvrent le feu dans toutes les directions, jusqu’à en vider leurs chargeurs.

Progressivement, la fumée se dissipe, ne dévoilant que Danielson et les soldats qui toussent à plein poumons.



Agent Wolf 4 : « Tousse ». Fait chier ! Il a disparu !


Lieutenant Wolf (Radio) : Passez au peigne fin la propriété et ses alentours. Trouvez-moi le Batman ! Permission de tirer à vue !


Agent Wolf 5 (Radio) : Bien reçu mon lieutenant ! Terminé !


Drew Danielson : Tu vas regretter amèrement ce que tu as fait justicier de pacotille, crois moi... « Prend appui sur son bureau ».


Agent Wolf 4 : Vous n’avez rien Monsieur Danielson ? « Dit-il en se précipitant vers le vieil homme ».


Drew Danielson : « Se redresse ». Mettez-moi en relation avec votre Commandant ! C’est urgent !


Agent Wolf 4 : Très bien !



11h00. City Hall District. Mairie de Gotham.



Un important dispositif de sécurité boucle le quartier de la mairie. Des camions et des véhicules blindés bloquent les accès, tandis que des barrières métalliques sont érigées tout autour du jardin municipal.

Plus tôt dans la matinée, les médias ont annoncé que le maire Danielson allait prononcer un discours.


Cependant, parmi les citoyens de la ville, quelques centaines, disponibles et soigneusement sélectionnées, se sont déplacées pour assister à l’événement.

À l’intérieur du bâtiment, Danielson exerce sa voix devant un miroir, avant de se faire interrompre par Peterson en compagnie de Charles O’Connell, le commandant des Compagnies Wolfs.



Seymour Peterson : Monsieur le Maire, tout est prêt !


Drew Danielson : « Réajuste sa cravate ». Parfait. Vos hommes sont en place O’Connell ?


Charles O’Connell : Ils n’attendent que vous Monsieur le Maire.


Drew Danielson : Alors, allons-y !



Quelques minutes plus tard, la fenêtre du balcon s’ouvre sous un tonnerre d’applaudissements émanant du public.

Au milieu de la grande place, les Compagnies Wolfs, réparties sur 8 rangs de 25 hommes, attendent les ordres de leur supérieur.



Charles O’Connell (Micro) : COMPAGNIES, GARDE À VOUS !!



D’un bruit sourd et comme un seul homme, les soldats se figent, en prenant soin de claquer leur rangers sur les dalles en pierre grise.

Lorsque leur commandant se retire du pupitre, le maire adjoint Peterson prend le relais et débute la cérémonie.



Seymour Peterson (Micro) : Je demande le silence dans la foule, Monsieur le Maire a une importante chose à vous dire. Soyez très attentifs ! « Retourne à sa place ». Monsieur le Maire, nous vous écoutons.



Drew Danielson s’avance à son tour et active le micro de son pupitre, avant de saluer les soldats et la foule.



Drew Danielson (Micro) : [ Citoyens de Gotham, citoyennes de Gotham. Après 3 années de lutte intensive, notre travail d’éradication de la peste criminelle porte enfin ses fruits. Notre ville ne cesse d’évoluer davantage et grâce aux efforts de chacun, nous avons pu vaincre la pauvreté, la criminalité et la corruption au sein de nos institutions, générée par une minorité de profiteurs, placée autrefois à la tête de la ville.]


[Je vous ai promis le changement, il n'en est qu’à son début. Aujourd’hui, nous regardons l'avenir avec espoir. Demain, nous fêterons notre victoire ! ]



La foule applaudit en chœur.



Spectateur 1 : Ouais, bien parlé Monsieur le Maire !


Spectateur 2 : À nous la Victoire ! « Hurle-t-il en brandissant son poing ».


Drew Danielson (Micro) : [Mais comme je vous l’ai dit, nous ne sommes qu’à l’aube du grand changement qui changera notre ville à jamais. Et ce changement fait peur à l’opposition qui tire profit du chaos, dans le but d’accroître son emprise.] « Se racle la gorge ».


[C’est pourquoi, notre ville connaît une nouvelle vague de criminalité après un long silence. Misant tout sur notre peur pour étouffer nos rêves, des attaques en bande organisée, ciblant des fonctionnaires et des politiciens, se succèdent jour après jour.]



11h15. Business District. Mason Corporation.



Dans la salle de pause de l’entreprise, les employés visionnent en direct l’allocution du maire.


Thomas Abernaty : Eh Boss, venez voir !


Alex Mason : Que se passe-t-il Thomas ? « Tourne la tête vers la télé ». Hein, Danielson ?


Drew Danielson (Television) : [ Contrairement aux maires précédents, je ne les laisserai pas réduire nos projets à néant et vous aussi, vous avez votre mot à dire ! Et même si vous avez peur, même si l’épreuve paraît insurmontable, combattre est pour nous un devoir ! Oui, ce sera dur, oui, il y aura des sacrifices, mais les futures générations vous remercieront.]


Thomas Abernaty : Vous y croyez vous à ce qu’il dit ?


Employé Mason Corp : Bah, dans un sens, il n’a pas tort.


Salariée : C’est vrai, y en a marre des problème d’insécurité.


Alex Mason : * Hum, ça ne sens pas bon…*



11h 14 : New Gotham Hospital. New Université District.



Tandis que Hans buvait un verre d’eau, son téléphone portable se met à sonner.



Hans Meyers : Allo…Klaus ? Un discours ? .... La chaîne 7 ?…d’accord, d’accord… « Allume la télévision de sa chambre ». Oh merde….


Drew Danielson (Télévision) : [Avant toute chose, il nous faut supprimer le problème le plus urgent : Le criminel appelé Batman, dont la simple présence, motivée par la notoriété, provoque davantage de crises criminelles toutes plus sévères les unes que les autres. Jusqu’ici, je ne voyais le Batman que comme une des nombreuses conséquences des périodes sombre de notre ville.]


Hans Meyers : Mais il a pété les plombs celui-là ?!


Drew Danielson (Télévision) : [En réalité, il en est l’acteur principal. Hier soir, il s’est introduit chez moi pour me dissuader de soutenir le projet de M.Mason, visant à contribuer à l’évolution de Gotham. Malgré ses menaces et sa tentative de me défenestrer, mon cœur et ma volonté m’ont conféré toute la force nécessaire pour lui tenir tête.]


[C’est là que j’ai compris ses vraies intentions. Depuis tout ce temps, il entretenait la criminalité, car sans elle, il ne peut continuer d’exister. Voilà pourquoi le Batman s’attaque à toute personne capable d’apporter la lumière aux ténèbres.]


Hans Meyers : N’importe quoi, Batman ne ferait jamais ça ! Le sale menteur ! « Se redresse brusquement ». Aïe…je ne devrais pas m’emporter comme ça…



11h18 City Hall District Mairie de Gotham.



Drew Danielson (Micro) : [ En réponse à ces attaques lâches, notre devoir est sévir ! « Tape du poing sur le pupitre ». C’est donc, une déclaration de Guerre pour la Paix ! ]


[Par conséquent, au vu de la situation critique qui émerge, j’active le Protocole 33, ainsi que toute les réformes qui ont découleront !]



Alors que la foule s’excitait, les sentinelles derrière les barrières ordonnent le silence. Une fois le calme revenu, le politicien poursuit son discours.



Drew Danielson (Micro) : « Lève les mains en l’air et prend une profonde inspiration ». [Citoyens de Gotham, citoyennes de Gotham. ]


[Ce matin, à 6 h, la chasse au Batman à commencé ! ]


[Elle durera jusqu’à son élimination et celle de ses acolytes ! ]


[Nous ferons usage d’une force de frappe extraordinaire, mais aussi, d’une détermination à toute épreuve ! ] « Pointe du doigt les soldats en rang ».


[ Dès à présent, l’ordre sera appliqués par les Compagnies d’Interventions Wolfs ! Toute opposition, ainsi que tout individu déclarés ennemi public, sera appréhendé et neutralisé sans aucune restriction ! ]


[ Chassons-les de notre ville, qu’ils trouvent refuge à New York, à Washington ou à Métropolis !] « Hurle t-il en désignant des directions aléatoires avec son index ».


[ Gloire à notre parti, Gloire à Gotham City !] « Salue la foule ».


Foule (Chœur) : GLOIRE A GOTHAM CITY !! GLOIRE A GOTHAM CITY !! GLOIRE A GOTHAM CITY !! « Scande le public, en brandissant leur poings ».


Membres du public : MORT AU BATMAN !! MORT AUX TRAÎTRES !!


Groupe dans la foule : À NOTRE TRIOMPHE ! À NOTRE TRIOMPHE !



Sous un concert d’applaudissements, le maire Danielson quitte le pupitre.


Enfin, afin de clôturer la cérémonie en beauté, les Compagnies Wolfs, sous instructions de leurs supérieurs respectifs, effectuent une marche au pas cadencé en chantant d’une voix Raise Our Flags, un des nombreux chants nationalistes des États-Unis d’Amérique, adopté par le parti de Danielson.



Voilà…c’est à partir de cet instant…à partir de ces mots, que Gotham entra dans une nouvelle ère autoritaire.

Désormais…rien ne sera plus comme avant….


Fin du Chapitre XI. Protocole 33.

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