Batboy Rise Of The Devil

Chapitre 10 : Dark Knight.

5096 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 29/05/2023 11:26

Note de l’auteur : Notre procédé d'écriture sortant de l'ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d'éviter toute confusion dans la lecture.


Pour rappel :

Paragraphes en italique : Le narrateur est l'un des personnages. (le plus souvent Alex)

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S'applique aussi dans les dialogues.

Dans les dialogues :

Phrase entre des astérisque : exemple * J'ai l'impression qu'on m'observe * : Le personnage réfléchit ou pense.

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.

Texte entre parenthèses après une phrase en langue étrangère : exemple : Guten tag (Bonjour) : Traduction.

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone.


Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons des à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages. 


L’équipe Brotherhood Corp.




Chapitre X. Dark Knight.



23 H 35. Batcave, Manoir Wayne.


Après deux longues heures d'un entraînement éprouvant, récompensé par une douche relaxante, Alex sort enfin de la salle spéciale.


Lorsqu’il franchit l’énorme sas d’accès, il se fait accueillir par son majordome qui l’attendait dans le couloir avec un plateau dans les mains.


Fidèle à lui-même, Alfred apporte toujours une petite collation a ses maîtres une fois leurs séances de remise en forme terminée.



Alfred : « Dépose le plateau sur une table basse ». Comment s’est passé votre entraînement maître Mason ?



Avant de répondre, le jeune homme se sert un verre d’eau fraîche et le boit d’une traite.



Alex Mason : « Repose le verre ». Bien, comme à chaque entraînement.


Alfred : Je suis ravi de l’entendre monsieur.


Alex Mason : « Mange un quartier de pomme ». Je sais ce que vous pensez Alfred, mais j’ai déjà pris ma décision. « S’essuie la bouche avec le dos de sa main ».


Alfred : Pardon ?!


Alex Mason : Ça se voit sur votre visage, vous n’êtes pas content de mon choix. « Part en direction du bat-ordinateur ».



Une fois arrivé devant le bat-ordinateur, le fils adoptif de Bruce s’assoit et contacte Oracle.



Alex Mason : « Allume la radio ». Tu me reçois Oracle ?


Oracle « Radio » : Alex ? Mais qu’est ce que tu fais là ? Je croyais que tu avais abandonné la mission de Bruce.


Alex Mason : Pas le temps pour les explications, je veux que tu me télécharges le chemin le plus court pour rejoindre le nouvel hôpital central.


Oracle « Radio » : C’est comme si c’était fait.


Alfred : Vous comptez réellement vous rendre là-bas monsieur ?


Alex Mason : Il le faut, j’ai besoin d’en savoir plus sur ce qui leur est arrivé.


Oracle « Radio » : C’est fait. Je transfère les coordonnées dans le Tumbler ?


Alex Mason : Non, il est encore en cours d’amélioration, transfère les directement dans mon casque.


Alfred : Miss Gordon, transférez les coordonnées dans l’armure 08-13-2008.


Alex Mason : 08-13-20… « Se tourne vers Alfred ». Mais c’est….


Alfred : Oui monsieur, c’est bien cette armure.



Le jeune homme bondit de sa chaise et se rend devant la vitrine où étaient entreposées les armures de son mentor, disposées sur des mannequins. Toutefois, une seule manque à l’appel, celle que son majordome a tout spécialement sélectionnée pour son retour.


En effet, celle-ci était hors de sa capsule et attendait son nouveau porteur, juste à côté du Tumbler en rénovation. Alex s'en approche lentement avec nostalgie.


Une fois face à l’armure, il la scrute dans les moindres détails, puis, il passe sa main sur le batarang y figurant.


Ce même batarang qu’il utilisa la première fois pour faire ses preuves, lorsque Dick Grayson décida de devenir Nightwing.


Alex se remémore tout les combat qu’il avait livrés depuis ce jour, témoignés par les différentes éraflures qui recouvre son batarang. De ces marques de luttes, il en a fait le symbole même de son passé fracturé par toutes les épreuves qui se sont abattues sur lui.



Alex Mason : Oui…c’est bien cette armure.


Alfred : « Rejoint son maître ». Vous convient-elle maître Mason ?


Alex Mason : Alfred, mais pourquoi ?


Alfred : Même si il est vrai que je suis inquiet pour vous, j’ai conscience que vous n’êtes plus l’enfant d’autrefois. J’ai choisis ce costume pour vous rappeler la voie à suivre, celle du Chevalier Noir de Gotham.


Alex Mason : C’est avec cette armure que Bruce a livrée son premier combat contre le Joker ?


Alfred : Oui monsieur, celle-là même qui lui a valu le nom de Dark Knight. J’espère que vous en ferez bon usage.



Le jeune homme prend une profonde inspiration et enfile sa tenue sans prononcer un seul mot. Puis, il ferme les yeux et se focalise sur son environnement.


En état de concentration extrême, Alex parvient à recréer dans sa tête l’image la plus net de la batcave dans les moindres détails, même les plus insignifiants. Il visualise sans trop de difficultés les différents équipements qui l’entourent, avant de ressentir une immense transformation s’opérer en lui.


Cependant, l’image du clown maléfique, accompagné de son rire macabre, apparaît dans son esprit et le sort de sa méditation.


Le jeune homme se redresse alors et bouge ses épaules avant d’effectuer quelques frappes dans le vent, ayant pour but de l’échauffer, tout en familiarisant son corps avec le kevlar de sa tenue.



Alex Mason : « Regarde ses mains avant de serrer ses poings ». Cette fois, je suis prêt !



Tandis que son majordome effectue les derniers préparatifs, il se présente devant le miroir posé sur l’établi et applique une peinture noire autour de ses yeux, avant de retourner devant le socle pour enfiler son masque.



Alfred : Tout est prêt monsieur !


Batboy : « Monte sur sa moto ». Merci Alfred. À tout à l’heure.


Alfred : Je vous en prie maître Mason, faites bien attention à vous.


Batboy : « Active son modificateur de voix ». Tout ira bien, Alfred ! « Dit-il en levant son pouce avant de démarrer son véhicule ».



Une fois le sas de sortie baissé au maximum, Batboy sort du repaire dans un immense fracas qui ne manque pas d’effrayer les chauve-souris suspendues au plafond.



00 H 16. New Gotham Central Hospital, New University District.



Devant le balcon de sa chambre d’hôpital, Hans Meyers fixe les lumières de la ville qui s’étendent à plusieurs kilomètres, avant d’être cachées par d’immenses buildings tout aussi illuminés.


Bien qu’elle soit baptisée Gotham la Noire, en raison de sa mauvaise réputation, la mégapole offre une splendide vue la nuit avec son architecture gothique, mise en valeur par les faisceaux lumineux de différentes couleurs qui lui confèrent une certaine homogénéité.


Le jeune homme admire le paysage urbain depuis sa fenêtre ouverte qui évacue la fumée de sa cigarette récemment allumée, lui apportant une petite consolation après son agression.


Bien qu’il soit interdit de tout mouvement pouvant aggraver son état, Hans ne peut se résigner à fumer tout en profitant du spectacle que lui offrait la vue.


Le tout, est de veiller à se faire le plus discret possible, comme lorsqu’il dormait chez son grand-père maternel et qu’il profitait de son sommeil pour se rendre la nuit à l’étage, griller rapidement une petite clope, espérant ne pas se faire attraper et passer un sale quart d’heure. Il s'en rappelle de ces maudits escaliers en bois grinçant qui était un bon moyen pour alerté toute la résidence.


Mais ce qui le trahissait plus que tout, c’était l’odeur qui s’en dégageait au petit matin. Plus question de reproduire le scénario, il a bien retenu la leçon désormais.


Tandis qu’il repensait à ce souvenir lointain, il aperçoit du coin de l’œil une ombre sauter de toit en toit. 



Hans Meyers : « Recrache la fumée de sa cigarette ». Tiens, c’est bizarre.



Intrigué par la silhouette, il se penche sur le rebord de la fenêtre et scrute la zone. Son attention, portée sur les toits du quartier, lui fait oublier l’accumulation des cendres qui finissent par tomber sur la bordure en pvc.



Hans Meyers : « Se rend compte de sa bêtise ». Merde !



Le jeune homme place sa cigarette en bouche et ramasse le plus gros des cendres, avant de le jeter à travers la baie. C’est à cet instant qu’il croise le Chevalier Noir de Gotham, qui le fixait calmement depuis le toit du bâtiment d’en face.



Hans Meyers : Ba..Batman ?



Le justicier se relève et bondit devant la fenêtre du jeune scientifique.



Hans Meyers : « Lâche sa cigarette ». Bordel ...! « Crie-t-il en tombant au sol ».


Batboy : Monsieur Meyers... « Dit-il d’une voix calme, mais ferme ».


Hans Meyers : « Reprend son souffle ». Oh putain, vous avez l’art et la manière de faire peur aux gens vous ! « Ramasse sa cigarette brisée en deux ». Tss, c’est malin…


Batboy : J’ai à vous parler monsieur Meyers.


Hans Meyers : « Chuchote ». Chut !! Moins fort... Restez pas dehors, entrez, on sera plus à l’aise. « Ouvre la grande baie vitrée du balcon ».



Le jeune justicier rabat sa cape et entre dans la pièce, tandis que Hans écrase le reste de sa cigarette dans un cendrier de fortune, confectionné avec une petite tasse.



Hans Meyers : « Retourne s’asseoir sur son lit et croise les bras ». Bon, de quoi voulez-vous parlez, je vous préviens, ne me faites pas une leçon de morale parce que j’ai fumé en douce !


Batboy : Hein ? Non, je suis là pour en savoir plus sur l’attaque de votre manoir cet après-midi.


Hans Meyers : Et que voulez-vous savoir ?


Batboy : L’essentiel.


Hans Meyers : Eh bien, j’étais avec Mlle Kane quand ils sont venus en groupe. Ils avaient des battes de base-ball et des barres de fer. J’ai essayé de nous défendre avec un tisonnier de cheminée, mais bon, ça n’a servi à rien, on s’est fait dérouiller.



Batboy analyse longuement le visage de son interlocuteur. De toute évidence, il dit vrai. Il peut lire dans son regard une certaine honte de ne pas avoir su résister, mélangé à un sentiment de peur, qu'il tente de dissimuler par fierté.


Batboy réfléchit. Ce témoignage ne le satisfait pas, il lui manque quelque chose, une information particulière qui pourrai le mettre sur la piste de sa cible.



Batboy : Vous n’avez que ça comme infos ?


Hans Meyers : Euh oui, rien d'autre.


Batboy : Hum, il me faudrait plus de détails, une voix familière ? Une description physique ? Enfin bref, quelque chose pour les identifier.


Hans Meyers : Bah , ils étaient tous masqués donc pour le visage, c’est mort. Hum, attendez… « Réfléchit ». Ça me revient, il y en avait un avec un masque blanc, c’était le seul.


Batboy : Peut-être le leader ?


Hans Meyers : Peut-être, il avait un drôle de symbole aussi….


Batboy : Quel symbole !? Une étoile avec une lune ?


Hans Meyers : Ça y ressemblait....Ah, je ne me souviens plus... « Se tient la tête ».



Un peu plus loin, sur l’un des toits du quartier, un homme habillé en noir dépose une valise au sol puis s’accroupit.


Une fois installé, il ouvre sa mallette et en sort un casque à visière, qu’il enfile.


Alors que Hans et Batboy poursuivent leur discussion, l’individu continue de déballer son matériel, puis, il remonte une carabine équipée d’une lunette, qu’il pointe en direction de la fenêtre de l’hôpital.


Le tireur dirige lentement le canon de son fusil jusqu’à ce que la tête du jeune scientifique apparaisse dans sa lunette.

Tandis qu’il s’apprête à presser la détente, le jeune justicier se place devant la ligne de mire.



Tueur à Gage : * Maudite chauve-souris ! *.



Dans la chambre d’hôpital, Batboy tente de récolter plus d’informations.



Batboy : Réfléchissez monsieur Meyers, j’ai besoin de savoir qui vous a attaquer.


Hans Meyers : Je vous l’ai déjà dit, j’en sais rien, le type était bizarre.


Batboy : Vous a-t-il posé des questions avant de passer à l’acte ?


Hans Meyers : Oui…une sorte de devinette, je sais pas quoi…


Batboy : Du genre, quels sont les parents de la corruption ?


Hans Meyers : Oui, c’est tout à fait ça ! Mais, comment le savez vous ?


Batboy : Je recherche cet individu. Mais ça ne tourne pas rond, d’habitude cette énigme annonce un meurtre, mais vous êtes toujours en vie. « Réfléchit ». Hum, il voulait que je vous voie. Il a un message à me faire passer, c'est certain.


Hans Meyers : Ah mais oui, il m’avait dit de vous dire un truc, il m’as dit que vous comprendrez.


Batboy : De quoi s’agit-il.


Hans Meyers : Il m’as dit : Le Clown vous mènera à Arek. Bref, j’ai rien compris à son délire.


Batboy : Le Clown…Le Joker ?


Hans Meyers : Vous voulez dire que le Joker en a après moi ? Aïe, c’est pire que ce que je pensais.


Batboy : Non, c’est ce Arek qui en a après vous, mais il semble être lié au Joker.


Hans Meyers : Putain ça craint, c’est qui ce Arek encore ? « Dit-il en se levant ».


Batboy : Le criminel responsable des meurtres de ces derniers jours.


Hans Meyers : Si vous voulez bien m’excuser, j’ai besoin de me détendre… « Prend une cigarette de son paquet ».



Le jeune chevalier noir s’écarte pour laisser passer le jeune homme. Au même instant, il voit le laser du sniper apparaître sur le front de Hans qui se rendait à la fenêtre.



Batboy : MEYERS, À TERRE !



Batboy se jette sur son ami et le plaque au sol, tandis que la balle siffle au-dessus d’eux avant de se loger dans le mur, suivi par une seconde qui finit sa course dans le matelas.



Hans Meyers : Putain, mais c’est pas vrai ça !



Le Chevalier Noir jette un rapide coup d’œil en direction des coups de feu. Personne, le tireur à disparu. Il se tourne alors vers Hans, recroquevillé et totalement désorienté.



Batboy : Tout va bien ?


Hans Meyers : « Se relève péniblement ». Je… je crois…



Alertées par le vacarme, les infirmières font irruption dans la chambre.



Infirmière : Le Batman ? Mais qu’est ce que…


Batboy : Occupez-vous de Meyers, je me charge du tireur ! « Ordonne-t-il d’une voix forte ».



Batboy se précipite vers le balcon et saute dans le vide, avant d’utiliser son bat-grappin et de parcourir les toits, à la recherche du tireur. Très vite, il aperçoit un peu plus loin le fugitif qui tente de descendre par une échelle. Le jeune justicier lâche son grappin et plane avec sa cape pour le rattraper.



Batboy : ESPÈCE D’ORDURE !!


Tueur à Gage : « Lève la tête ». Merde, il est là !! « Se dépêche de descendre ».



Avec un puissant coup de pied au visage, Batboy neutralise l’individu qui tombe de l’échelle et s’écrase sur le béton. La hauteur de laquelle il vient de tomber, lui évite de justesse de mourir, mais elle n’épargne pas ses jambes et son bassin, réduit en morceaux.


Non loin de là, témoins de la chute, un groupe de sans-abris qui se réchauffaient autour d’un baril en feu, se précipite pour porter assistance à l’homme qui venait de retirer son casque avant de hurler de douleur en se tortillant dans tous les sens.


Au même instant, Batboy atterrit sur le bitume et se redresse, avant de se diriger lentement vers sa proie qui tente de fuir en rampant.


Ses pas lourds résonnent à travers la ruelle d'une intensité telle, que les chats errants, à la recherche de nourriture dans les poubelles, se sauvent comme si leurs vies en dépendaient.


Le chevalier noir s’arrête devant sa victime et presse son dos endommagé avec la planche de son pied. Effrayés par les cris du blessé, les sans-abris reculent de quelques pas.



Batboy : « Fixe les sans-abris ». Prenez vos affaires et tirez vous ! Je ne veux personne ici, c’est bien clair ?!



Le groupe s’exécute sans opposer la moindre résistance. Une fois seul avec son souffre-douleur, Batboy peut commencer son interrogatoire.



Batboy : C’est Arek qui t’envoie hein ?!


Tueur à Gage : Arek ? C’est qui ce mec-là ?


Batboy : Ne joue pas avec moi !


Tueur à Gage : Chauve-souris de malheur, tu crois faire peur à qui comme ça ? Hein ? À qui ?


Batboy : « Saisit son bras droit ». Parle si tu ne veux pas que je te pète le bras !


Tueur à Gage : Hahaha. « Tousse ». Tu n’as pas le cran pour ça !


Batboy : Mauvaise réponse !



D’un geste sec, il fracture le bras de l’individu.



Tueur à Gage : « Se tient le bras ». AAAARGH !! PUTAIN DE….


Batboy : « Empoigne le second bras ». ET MAINTENANT CONNARD, TU AS INTÉRÊT À CRACHER LE MORCEAU !!


Tueur à Gage : VA CHIER !!


Batboy : Comme tu veux ! « Lui broie l’avant-bras ».


Tueur à Gage : AAAARGH !! OK…OK…JE VAIS PARLER, MAIS ARRÊTE ÇA !


Batboy : Je préfère ça !


Tueur à Gage : Je le connais pas ton Arek, je le jure !


Batboy : Alors qui t’a engagé ?!


Tueur à Gage : C’est confidentiel ! Si je le dis, je suis un homme mort !


Batboy : « Le soulève par le col ». QUI ?!


Tueur à Gage : Batman…je t’en supplie….j’ai une famille à nourrir, c’est pour ça que je fais ce sale boulot….Si je parle…ils vont prendre pour moi…tu comprends ça ?!


Batboy : Une famille ?



Le jeune chevalier noir regarde une dernière fois l’individu apeuré et le visage couvert de sang. Pendant un instant, il commençait à ressentir de la pitié pour le pauvre homme. Son histoire de famille l’avait ému.


Mais très vite, son regard s’assombrit et sa respiration accélère.


Ce type a une famille ? Et alors, un criminel reste un criminel. Et toutes les personnes qu’il a sans doute tués auparavant, elles n'avaient pas de famille peut-être ?

Batboy serre ses poings jusqu’à en saigner. Non ! Il ne leur pardonnera jamais !



Batboy : « Tire l’homme violemment vers lui ». Et les gens que tu as tués, tu crois pas qu’ils avaient aussi des proches ? Pour la dernière fois, qui t’as engagé !?


Tueur à Gage : Je ne peux rien dire, alors vas-y Batman, tabasse moi, je ne dirai rien ! Et puis de toute façon, tu m’as déjà pété les bras, alors ça ne changera rien !



Le jeune chevalier noir projette l’individu au sol d’un puissant coup de poing, avant de se diriger vers le campement des sans-abris.



Tueur à Gage : « Essaye de se redresser ». Eh, qu’est-ce que tu fous ?!



Batboy renverse le baril enflammé avec son pied.



Tueur à Gage : Mais qu’est ce qui te prend ?! « Demande-t-il le visage horrifié ».



Tandis que les braises incandescentes éparpillées sur le sol enflamment les pages du journal à proximité, la chauve-souris en armure se rend devant sa proie avant de l’agripper par le col et de la tirer sur le sol jusqu’à l’incendie.



Tueur à Gage : LÂCHE-MOI !! TU ES FOU !!



Batboy suspend le criminel au-dessus des flammes.



Batboy : DERNIÈRE CHANCE, QUI T’A ENGAGÉ ?!


Tueur à Gage : « éclate en sanglots ». BLACK MASK ! C’EST BLACK MASK, JE LE JURE !!


Batboy : Impossible, il est retenu à BlackGates !! DIS-MOI LA VÉRITÉ !


Tueur à Gage : MAIS PUTAIN, C’EST LA VÉRITÉ !! JE TE LE JURE BATMAN !!!


Batboy : COMMENT EST-IL SORTI ?!


Tueur à Gage : J'EN SAIS RIEN MOI ! JE NE FAIS QU’OBÉIR AUX ORDRES, C’EST TOUT ! MAINTENANT, LAISSE-MOI TRANQUILLE !!!


Batboy : Merci pour les informations ! « Le laisse tomber ».



L’homme atterrit à proximité des flammes, soulagé de ne pas souffrir davantage. Hélas, sa réjouissance n’est que de courte durée.


Tandis que Batboy entre ses coordonnées sur son gantelet, l'individu se fait surprendre par l’intensité de l’incendie qui s’étend rapidement à ses jambes invalides. Très vite, les flammes gagnent du terrain et atteignent son visage.


Le jeune chevalier noir se rend finalement compte de son erreur lorsqu’il entend les hurlements désespérés de la victime.


Pris de remords, il se précipite pour l’extirper hors du foyer avant d’éteindre avec sa cape, le feu qui la grignoté.


Une fois l’incendie maîtrisé et l’individu en sécurité, Batboy, choqué par son acte, se laisse tomber contre un mur.



Batboy : « Se tient la tête et ferme les yeux ». *Putain, mais qu’est ce qui m’a pris. Ça ne me ressemble vraiment pas de péter les plombs comme ça.* « Prend une profonde inspiration ». * Calme toi Alex, respire doucement. Concentre-toi sur ta mission. Il faut d’abord sauver ce type, c’est la priorité. Non ! La priorité, c’est de comprendre comment Sionis s’est échappé de BlackGates ! Non non non, j’ai assez merdé comme ça, je dois d’abord m’occuper de cet homme, après je me concentre sur Black Mask *.



Le jeune chevalier noir se relève et se rend devant la victime étendue sur le sol, qui peine à respirer convenablement.


Lorsqu’elle aperçoit l’imposante chauve souris se pencher sur elle, son visage se pétrifie de peur à l’idée que le monstre n’achève son horrible travail.


À présent, elle ne souhaite que mourir, sachant que toute fuite est impossible. Mais le jeune justicier plonge sa main dans sa ceinture multifonction et en sort une seringue.


Sans dire un mot, il en injecte le contenu dans le corps du blessé, qui pense sa fin proche. Enfin de compte, le produit le tranquillise au point de ne plus sentir les brûlures sur son visage.



Batboy : « S’écarte et contact Oracle ». Batman pour Oracle.


Oracle « Oreillette » : Oui Alex ?


Batboy « Oreillette » : Contacte le GCPD et envoie-leur ma position, j’ai un criminel appréhendé sur place.


Oracle « Oreillette » : D’accord, tu es bien dans le district universitaire ?


Batboy « Oreillette » : Oui, près de l’Hôpital Central. Demande aussi une ambulance, le gars est salement blessé.


Oracle « Oreillette » : Encore un qui a subi un de tes interrogatoires musclés ?


Batboy « Oreillette » : On peut dire ça. J’ai aussi besoin que tu me fasses une recherche dans les dossier du GCPD.


Oracle « Oreillette » : Je t’écoute.


Batboy « Oreillette » : Est-ce qu’une évasion récente de Sionis y figure ?


Oracle « Oreillette » : Black Mask est en liberté ?


Batboy « Oreillette » : Il paraît.


Oracle « Oreillette » : Hum, un instant. Non, je n'ai rien trouvé à ce sujet.


Batboy « Oreillette » : C'est bizarre. Jim pourra peut-être m’en dire plus. Transmets ce message : Message de Batman pour Gordon, rendez vous à la tour Alan Wayne. Terminé.


Oracle « Oreillette » : Reçu, terminé. « Coupe la communication ».



Le jeune chevalier noir monte sur sa moto et attend l’arrivé des secours, tout en gardant un œil sur la victime anesthésiée.


Lorsqu’il entend les sirènes se rapprocher, Batboy démarre sa moto et quitte les lieux. 



00H 55. Alan Wayne Tower, Golden District.



Depuis le sommet du monument, au bord de la rambarde, Gordon contemple la mer légèrement agitée par quelques vagues, provoquées par les aller-retour des Ferries et des Cargos de livraison.


Lorsqu’il se retourne pour jeter son mégot dans la première poubelle venue, il tombe nez à nez avec le jeune chevalier noir qui, comme à son habitude, apparaît sans prévenir.



Jim Gordon : « Recrache sa fumée ». Ah Batman, vous voilà !


Batboy : Pile à l’heure. « Tend une poignée de main ».


Jim Gordon : « Lui serre la main ». J’ai bien reçu votre message, de quoi voulez vous parler ?


Batboy : J’ai arrêté un tueur à gage tout à l’heure. Il a été engagé pour éliminer Hans Meyers.


Jim Gordon : Le nouveau candidat aux élections ?


Batboy : Précisément.


Jim Gordon : Je suppose que vous l’avez brutalement interrogé avant de nous le livrer. Que vous a-t-il dit ?


Batboy : C’est Black Mask qui l’envoie.


Jim Gordon : Sionis ? Impossible, il est à BlackGates !


Batboy : Hum, vous n’êtes donc pas au courant de son évasion ?


Jim Gordon : Une évasion ? Personne ne nous a prévenu d’une évasion à BlackGates, sinon, vous vous doutez bien que nous serions à l’heure actuelle, en train de fouiller le moindre recoin de Gotham pour le coincer.


Batboy : C’est bien ce que je pensais, quelqu’un l’a aidé à sortir, quelqu’un de suffisamment haut placé pour taire l’information.


Jim Gordon : Et se serait qui d’après vous ?


Batboy : Aucune idée, mais je le trouverais bien assez tôt pour lui faire cracher le morceau.


Jim Gordon : Essayez cette fois ci de ne pas trop l’amocher comme les autres.


Batboy : Tout dépendra de sa coopération. « Réfléchit ». Gordon, qu'elles sont les chances d’une évasion secrète de BlackGates ?


Jim Gordon : Aucune, déjà pour une évasion classique, il n’y a que 10% de chance de réussite avec le nouveau système de sécurité, mais pour une évasion comme celle de Sionis, ça relève du miracle.


Batboy : Il n’existe qu’un seul moyen dans ce cas, on l’a volontairement laissé sortir.


Jim Gordon : Eh bien, ce genre de libération ne peut se faire que dans un cadre légal.


Batboy : Donc à l’issue d’une révision secrète du procès.


Jim Gordon : Vous voulez dire que Sionis a été libérer par un tribunal ?


Batboy : C’est la seule explication cohérente. Maintenant, la question est de savoir pour quel motif et dans quel but.



Tandis que Batboy communique avec Oracle, Gordon part s’accouder à une barrière de sécurité et fixe la ville sans prononcer un mot.



Batboy « Oreillette » : Oracle, j’ai besoin d’une liste de tous les magistrats du Palais de Justice Central.


Oracle « Oreillette » : Ça fait un paquet de monde, j’en ai pour un petit moment là.


Batboy « Oreillette » : Fais aussi vite que tu peux, je veux régler ça ce soir !


Oracle « Oreillette » : Je te tiens au courant.



La chauve-souris en armure coupe la communication et se joint au commissaire, perdu dans ses pensées.



Batboy : À quoi pensez-vous Gordon ?


Jim Gordon : Je ne sais pas, j’ai l’impression que plus le temps passe, plus cette ville se détériore.


Batboy : Je vous comprends, quand j’ai lancé l’opération Iron Fist, j’avais pour objectif d’éradiquer la criminalité à tout jamais, mais avec cette histoire de libération, je crains que ce ne soit pas la dernière. Parfois, je me dis que j’ai finalement échoué.


Jim Gordon : Ne dites pas ça, vous avez apporté la paix et la sécurité, depuis ces trois années, la ville n’avais jamais autant respiré qu’auparavant.


Batboy : Oui, j’ai apporté la paix et la sécurité à Gotham, mais pour combien de temps ? On ne sait jamais ce que nous réserve l’avenir et dans cette ville, tout peut arriver.


Jim Gordon : Mais tant que vous serez là, vous serez un symbole d’espoir pour ses habitants.


Batboy : Et un symbole de peur pour les criminels !


Jim Gordon : Ça me fait penser, j’ai quelque chose qui va vous intéresser.


Batboy : C’est quoi ?



Jim Gordon plonge sa main dans la poche de son manteau et en ressort une enveloppe avant de la tendre au justicier.



Batboy : Une lettre ?


Jim Gordon : Qui vous est destinée, oui, je l’ai trouvée sur le directeur Williams.


Batboy : « Ouvre la lettre ». Une carte ? « Saisi la carte et l’analyse ». La carte du Joker, mais aucune inscription dessus cette fois….


Jim Gordon : Comment ça cette fois ?


Batboy : J’ai trouvé une enveloppe similaire dans le manoir Meyers lorsque j’y ai enquêté tout à l’heure, il y avait aussi cette carte, mais il y avait aussi un mot et un symbole dessus.


Jim Gordon : Quel symbole ?


Batboy : Le même retrouvé à Little Italy quand les Boyle, on était pendus.


Jim Gordon : Alors le Joker serait derrière tout ça ?


Batboy : Non, quelqu’un d'encore inconnu qui semble avoir un lien avec lui.


Jim Gordon : « Tourne le dos ». Eh bien, tout cela ne sent vraiment pas bon…. « Allume une cigarette ». Est-ce que vous en savez plus sur cet inconnu ? Batman ?



Le vieil homme se retourne et constate que son interlocuteur avait disparu depuis un petit moment.



Jim Gordon : « Aspire une bouffée de sa cigarette » Eh bien, ça ne changera jamais. « Rigole ». Ah, tel mentor, tel disciple. « Part en recrachant sa fumée ».



Non loin de là, debout sur un toit, Batboy observe l’horizon avant de recevoir une réponse d’Oracle.



Batboy « Oreillette » : Oracle ?


Oracle « Oreillette » : Je t’ai envoyé la liste que tu m’as demandée, tu devrais la recevoir…maintenant.


Batboy « Oreillette » : C’est bon oui, tu as ajouté leurs coordonnées ?


Oracle « Oreillette » : Ils sont classifiés du proche au plus éloigné.


Batboy « Oreillette » : « Consulte la liste ». Elijah Cadwell, tu as des infos sur lui ?


Oracle « Oreillette » : Elijah Cadwell, magistrat au Palais de Justice Central depuis le 12 septembre 2012, membre du parti des Pères de Gotham…


Batboy « Oreillette » : C’est le parti de Danielson, non ?


Oracle « Oreillette » : Hum, oui, qu’est ce que tu compte faire ?


Batboy « Oreillette » : Lui rendre une petite visite. « Coupe la radio et se met en route ».



Fin du Chapitre X. Dark Knight.

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