Batboy Rise Of The Devil

Chapitre 9 : Accepte ton destin.

4744 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 23/04/2023 11:58

Note de l’auteur : Notre procédé d'écriture sortant de l'ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d'éviter toute confusion dans la lecture.


Pour rappel :

Paragraphes en italique : Le narrateur est l'un des personnages. (le plus souvent Alex)

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S'applique aussi dans les dialogues.

Dans les dialogues :

Phrase entre des astérisque : exemple * J'ai l'impression qu'on m'observe * : Le personnage réfléchit ou pense.

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé.

Texte entre parenthèses après une phrase en langue étrangère : exemple : Guten tag (Bonjour) : Traduction.

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Alfred (téléphone) : donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, Alfred parle au téléphone.


Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons des à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages. 


L’équipe Brotherhood Corp.




Chapitre IX. Accepte ton destin.




Peu après, l'explosion du véhicule provoque un affolement général. Certains témoins se précipitent vers les voitures de police fraîchement arrivées et d'autres tentent de s’approcher du site pour filmer avec leurs portables.


Les forces de l'ordre bouclent le périmètre et repoussent les curieux, tandis qu'un camion de pompiers se dépêche d’intervenir pour maîtriser les incendies qui ravagent les bâtiments touchés par les débris.

Un peu plus loin, assis sur un petit muret, Alex contemple avec horreur les colonnes de fumée et les flammes.


Il tente de détourner le regard et de se boucher les oreilles mais les cris et les sirènes résonnent dans sa tête.


Il décide alors de quitter les lieux et de retourner dans les locaux de son entreprise. Hélas, le commissaire Gordon et Lucy l’interpellent. 



Lucy O’Bryan : Alex, que s’est-il passé ? « Demande-t-elle en se dirigeant vers lui. »


« Leslie Thompkins » : Raconte moi ce qu’il s’est passé.




24 juin. 14 h 05. Clinique Thompkins. Little Italy.



Allongé sur un canapé, les mains tremblotantes, Alex fixe le plafond sans dire un mot. À ses côtés, le docteur Thompkins l’observe et prend des notes.



Leslie Thompkins : Je comprends ton état Alex, cet événement est affreux et tu as besoin d’aide, mais il faut que tu m’en parles sinon je ne pourrai rien faire pour toi, tu comprends ?


Alex Mason : Vous ne pouvez pas comprendre….vous ne le pouvez pas car vous ne l’avez pas vécu comme moi….


Leslie Thompkins : Alors décris moi ce que tu as ressenti…


Alex Mason : Ce que j’ai ressenti ? Moi-même je ne sais pas….


Leslie Thompkins : Hum… «Pose son cahier sur la table basse ». Tu veux un verre d’eau ?


Alex Mason : Non, ça ira…. « Regarde ses mains et réfléchit ». Il y a eu un piratage à la Mason Corp…c’était en pleine réunion…


Leslie Thompkins : « Ouvre son cahier et prend son crayon ». Et ensuite, que s’est-il passé ?



Le jeune homme plonge alors un court instant dans ses pensées.



Alex Mason : Vous vous souvenez de John Thompson, l’ex-manager de la Mason Corp ?


Leslie Thompkins : Il avait dirigé l’entreprise à la mort de tes parents, non ?


Alex Mason : « Serre les poings ». Ouais…c’est bien lui… « Se redresse ». C’était lui la cible du piratage et de l’assassinat…


Leslie Thompkins : Tu y étais attaché ?


Alex Mason : Jusqu’à ce que j’apprenne la vérité…


Leslie Thompkins : Quelle vérité ?


Alex Mason : Il a livré mes parents à leur bourreau car il convoitait leur place…


Leslie Thompkins : Oh…


Alex Mason : Et le pire, ce n’est pas le seul impliqué dans leur mort, les Boyle y ont leur part. Je suis presque sûr que même Williams y soit lié… À croire que ce type en a après les responsables…


Leslie Thompkins : De qui parles-tu ?


Alex Mason : Le tueur au pentagramme…


Leslie Thompkins : Le tueur au pentagramme ?


Alex Mason : C’est comme ça que je l’appelle car on ne connaît pas son identité ni même son aspect. La seul chose que je sais, c’est qu’il visent ceux que je recherchais…. « Serre les poings et les dents ».


Leslie Thompkins : Et toi, que penses-tu de cet individu ? Tu ne cautionnerais tout de même pas ce qu’il fait ?


Alex Mason : Il a ses raisons mais je ne cautionnerai jamais de tels actes et puis, il est entrain de réduire à néant tous les sacrifices que j’ai fait au cours de ces 10ans.


Leslie Thompkins : Je vois… M. Pennyworth m’avait dit que tu avais renoncé à ta mission, j’imagine que tu regrettes ce choix ?


Alex Mason : Je l’ai fait pour mes proches mais je commence en effet à me poser des questions. Cette histoire va bien au-delà de ce que l’on a pu vivre autrefois et quelque chose me dit que le pire est à venir…


Leslie Thompkins : Et qu’en pense Kathy Kane ?


Alex Mason : Pour elle, je m’inquiéterai pour rien, mais je suis certain que ce qui se prépare, elle ne pourra pas le gérer toute seule….Vous savez docteur Thompkins, je croyais que raccrocher le costume me serais bénéfique et pour être franc, je me sentais bien ces derniers temps…aujourd’hui, je me sens perdu comme avant…


Leslie Thompkins : Tu te sentirais capable d’endosser une nouvelle fois ce fardeau ?


Alex Mason : Il le faut…vous savez, depuis que j’ai pris la décision de passer le relais à Kathy, je ne ressentais plus les angoisses d’avant et j’avais même arrêter de faire des cauchemars…mais depuis le piratage, je sens qu’ils reviennent encore plus forts…


Leslie Thompkin : Ce cauchemar où tu assistes en boucle à la mort de tes parents ?


Alex Mason : Non, cette fois, je me voyais à la place du tueur….



Alors que Thompkins rédigeait son rapport, Alex se lève et se dirige vers la fenêtre avant de l’ouvrir en grand. Pendant qu’il observe les buildings au loin, la vieille femme décide de le rejoindre.


Lorsque celle-ci l’approche, Alex s’éloigne. Enfin, elle parvient à l’aborder avant de se rendre compte que des larmes coulent sur les joues de son patient.


Elle comprend alors qu’il ne refusait pas le dialogue, mais qu’il ne voulait pas se déshonorer en pleurant devant elle.



Alex Mason : « S’essuie les yeux ». Excusez-moi… « Retourne s’asseoir ».


Leslie Thompkins : « Le rejoint ». Tu sais Alex, il n’y a aucune honte à pleurer, c’est ce qui fait de toi un humain. « Dit-elle en lui tendant une boite ».


Alex Mason : Merci…« En sort un mouchoir et se mouche ». J’ai…j’ai vu la bombe sous la voiture de Thompson…j’ai essayé de le prévenir mais…il est parti trop vite….Je me demande d’ailleurs…si je n’ai pas hésité à le sauver…peut être que j’aurai pu éviter tout ça…


Leslie Thompkins : Tu n’y es pour rien Alex, il ne faut pas t’en vouloir.


Alex Mason : Je ne sais pas…je ne sais plus…Qu’est ce que je dois faire ? J’ai trahi la promesse que j’ai faite à Bruce et j’ai lâché Kathy alors qu’elle avait besoin de moi…



Le jeune homme se dirige une nouvelle fois vers la fenêtre et porte son attention sur l’immense tour de la Wayne Enterprise.



Alex Mason : Bruce a choisi la chauve-souris pour être le symbole de la peur…Cette chauve souris infligeait une trouille monstrueuse aux criminels, alors que pour moi, elle symbolisait la peur de perdre tout ceux que j’aime…Et aujourd’hui, malgré que j’en ai conscience, je me sens poussé à l’arborer une nouvelle fois.


Leslie Thompkins : Et qu’en penserait M.Pennyworth ?


Alex Mason : Vous connaissez Alfred, il me ferait une nouvelle leçon de morale. D’ailleurs, c’est lui qui a insisté pour que je prenne un rendez vous avec vous…


Leslie Thompkins : Et Mlle Kane ?


Alex Mason : Pareil, enfin, je crois…La dernière fois, on s’était disputé à cause de ma décision, si je revenais sur ma parole, elle ne me le pardonnerait sans doute jamais.


Leslie Thompkins : Essaye quand même de lui en parler.


Alex Mason : Pour le moment ce n'est pas possible, elle est trop occupée à gérer les problèmes de la Wayne Enterprise en plus de ses missions. Et puis, là, elle est en rendez-vous au manoir Meyers..



14 h 35. A proximité de Gotham. Manoir Meyers.



Vêtue d’une robe noire, Kathy Kane monte les marches à l’entrée du manoir et sonne . Peu après, Ulrich, l’un des domestique, entre ouvre la porte.



Ulrich : Guten Tag Fraulein ( Bonjour mademoiselle ), bienvenue au Manoir Meyers, qu’est ce que je peux faire pour vous satisfaire ?


Kathy Kane : Je m’attendais à voir Monsieur Richtofen…


Ulrich : Ach, Herr Richtofen (monsieur Richtofen) est absent pour le moment, il reviendra un peu plus tard.


Kathy Kane : Hum….j’ai rendez-vous avec M.Meyers, pouvez vous le prévenir ?


Ulrich : Ja (oui), bien sur, je reviens tout de suite. « Referme la porte ».



Quelques minutes plus tard, le domestique ouvre la porte et fait entrer la jeune femme.


Enfin, il la guide jusqu'au salon où se trouve Hans qui buvait un café. Lorsqu’il aperçoit son invitée, le jeune blond se lève de table et fait signe à Ulrich de disposer.



Hans Meyers : Mademoiselle Kane, bienvenue dans mon humble demeure.


Kathy Kane : Tout le plaisir est pour moi monsieur Meyers.


Hans Meyers : Vous avez fait bonne route j’espère, il est dur de se repérer sur le GPS lorsque c'est la première fois que l’on vient.


Kathy Kane : J’ai pas mal tourné en rond mais j’ai fini par y arriver.


Hans Meyers : Bien. Hum, asseyez-vous je vous prie. « Dit-il en désignant une chaise avec son bras ».


Kathy Kane : « S’assoit ». Merci. Je vous écoute, de quoi souhaitez vous parler ?


Hans Meyers : « Se dirige vers un poste radio ». Je vais vous le dire mais d’abord, mettons un peu de musique.


Kathy Kane : Si vous voulez.



Hans allume le poste radio et bouge ses bras en rythme avec la musique, pour imiter un chef d’orchestre.



Hans Meyers : Vous connaissez Franz Schubert ?


Kathy Kane : Non, pas du tout.


Hans Meyers : C’est un compositeur autrichien, voici l’un de ses chefs d’œuvres, Erlkönig , connue sous le nom de Roi des Aulnes.


Kathy Kane : Hum, d’accord, je ne connaissais pas.


Hans Meyers : « Retourne s’asseoir ». Mlle Kane, je vous ai demandé de venir afin que nous parlions du projet d’Alex. Hum, j’ai cru comprendre que son rendez vous avec le Maire était un échec.


Kathy Kane : Hum, oui, on peut voir ça comme ça.


Hans Meyers : Avez-vous apporté les documents de la Wayne Enterprise ?


Kathy Kane : Oui, tout est là.


Hans Meyers : Parfait, nous gagnerons du temps dans ce cas. Je voulais savoir si la Wayne Enterprise peut se permettre un financement d’appui supplémentaire.


Kathy Kane : Eh bien, je ne suis que PDG temporaire en attendant le retour de Bruce Wayne, je ne pense donc pas que je pourrai utiliser le budget de l’entreprise pour financer le projet d’Alex.


Hans Meyers : Hum, j’avais pour idée de faire alliance avec la Wayne Enterprise afin d’acheter de nouvelle machines pour exploiter les matières premières, en contrepartie d’un financement du projet.


Kathy Kane : Eh bien dans ce cas, il est possible de reverser un supplément de 15% des bénéfices des ventes.


Hans Meyers : Hum, disons 25 % alors.


Kathy Kane : 20%, au-delà je ne pourrai pas.


Hans Meyers : Alors va pour 20%. Vous savez, le projet d’Alex me tient particulièrement à cœur, c’est pourquoi je veux à tout prix qu’il se réalise et le plus tôt sera le mieux.


Kathy Kane : Je comprends votre désir mais je ne pourrai pas faire mieux pour aider.


Hans Meyers : 20% des bénéfices c’est déjà un bon début et puis, là Meyers Company s’est engagé à fournir des médicaments de haute qualité.


Kathy Kane : Alors, je m’engage à vous vendre le meilleur de nos produits.


Hans Meyers : Ça va de soit. Hum, voulez vous quelque chose à boire ? Nous avons du café, du thé ou bien une petite boisson fraîche vous ferait plaisir ?


Kathy Kane : Non merci, je n’ai pas soif.


Hans Meyers : Bien, alors abordant le second sujet.


Kathy Kane : Vous parlez de votre campagne électorale ?


Hans Meyers : Vous me prenez pour un Danielson en puissance ? Non, il s’agit de la Meyers Compagny, nous avons une hausse de production ces derniers temps, une bonne majorité sera fournie à la Mason Corp mais nous avons un problème de taille.


Kathy Kane : Je vous écoute.


Hans Meyers : Eh bien… « Se fait interrompre par la sonnette ». Ah, il semblerait que Klaus soit de retour. Hum, permettez mademoiselle. « Se lève de table et se dirige dans la cuisine ».



En attendant le retour du jeune homme, Kathy saisit son sac à main et en sort une pochette verte. Alors qu’Ulrich se dirige vers la porte, Hans rejoint la jeune femme.

Très vite, ils entendent du bruit dans l’entrée et se lèvent, avant de voir Ulrich se faire projeter d’un bout à l’autre du couloir.


Des hommes vêtus de noir, cagoulés et armés de battes de base-ball et de barres de fer, font irruption dans le salon et les encercles.


Pour se défendre, Hans saisit un tisonnier et menace les assaillants.



Hans Meyers : Qui êtes vous ?



Les agresseurs s’écartent pour laisser passer un homme encapuchonné et vêtue d’une bure brune.

Lorsqu’il relève la tête, l’individu arbore un masque blanc symbolisant un visage furieux sur le quel est gravé le symbole Oméga.



Hans Meyers : Je ne me répéterai pas ! Qui êtes vous ?!


L’ Homme au masque (VM) : Hans Meyers, quels sont les parents de la corruption ?




15 h 10. Clinique Thompkins. Little Italy.



En pleine séance de thérapie avec le docteur Thompkins, le téléphone portable d’Alex se met à sonner. Lorsque il le saisit, il voit apparaître le nom d’Alfred.



Alex Mason : « Décroche ». Qui y a-t-il Alfred ?


Alfred (Téléphone) : Oh monsieur…c’est épouvantable…


Alex Mason : Eh bien, que se passe t-il ?


Alfred (Téléphone) : Le Manoir Meyers a été pris pour cible par des individus armés…Votre ami et Miss Kane sont actuellement transportés en hélicoptère à l’hôpital central.


Alex Mason : « Raccroche en baissant la tête ». C’est pas vrai….c’est un cauchemar….c’est un putain de cauchemar. « Dit-il en frappant du poing le mur le plus proche ».


Leslie Thompkins : « Sursaute ». Que t’arrive t-il ?



Lorsque le jeune homme se retourne dans sa direction, elle remarque son regard se remplir de noirceur, tandis que ses yeux rougissent par les larmes.

La pauvre femme sent alors la peur monter en elle et recule de plusieurs pas.



Leslie Thompkins : Alex, calme…calme toi s’il te plaît… « Se cache derrière le canapé ».


Alex Mason : Me calmer ? Comment tu veux que je me calme avec cette nouvelle, hein ?! « Se laisse tomber sur les genoux et regarde ses mains se crisper ». J’ai compris….oui, j’ai compris….


Leslie Thompkins : Et…qu’est ce que tu as compris ?


Alex Mason : « Se relève ». La séance est terminée docteur. « Dit-il en enfilant sa veste ».



Le jeune homme quitte la pièce en claquant la porte et se dépêche de rejoindre son véhicule.

Une fois qu’il l’atteint, Alex démarre en trombe et roule à toute vitesse sur les routes bondées, ne manquant pas de griller quelques feux rouges et d’esquiver les automobilistes devant lui qu’il juge trop lents.




15 h 40. New University District. New Gotham Central Hospital.



Arrivé sur place, Alex gare sa voiture sur le bas côté et se rend à l’accueil.


Alex Mason : Je veux voir mes amis Hans Meyers et Kathy Kane, où sont-ils ?


Personnel de l’accueil : Un instant s’il vous plaît. « Fait une recherche sur son ordinateur ». Ils sont dans le bloc D des urgences, en attente du médecin.


Alex Mason : Où est ce bloc D ?


Personnel de l’accueil : Désolé monsieur, c’est un espace interdit aux visiteurs.


Alex Mason : « Tape du poing sur le comptoir ». RÉPONDEZ !!


Personnel de l’accueil : Calmez vous monsieur, je vous ai dit que c’était impossible pour les visiteurs d’y pénétrer.



Dans un élan de rage, Alex saisit l’homme par le col et le tire violemment vers lui.



Alex Mason : Rien à battre, répond si tu veux pas te retrouver dedans toi aussi !


Personnel de l’accueil : D’accord…d’accord…c’est au bout du couloir, troisième porte sur la gauche avant les escaliers… « Répond-il en montrant la direction du doigt ».


Alex Mason : Voilà, je préfère ça. « Le relâche et se dirige vers le fond du couloir ».



Une fois arrivé dans le bloc D, Alex traverse un long couloir rempli de patients qui attendent l’intervention des soignants.

C'est alors qu’il aperçoit Hans et Kathy, tout deux inconscients et intubés sur des brancards. À peine a-t-il le temps de s’en approcher, que le personnel hospitalier l’interpelle.



Infirmier : Monsieur, cette zone est interdite aux visiteurs, veuillez sortir s’il vous plaît.



Le jeune homme regarde une nouvelle fois ses deux amis avant de quitter les lieux sans dire un mot. Alors qu’il s’apprête à sortir du bâtiment, les personne dans la salle d’attente le suivent du regard.



Alex Mason : « Se tourne furieusement vers eux ». Vous voulez ma photo ?!



Personne ne bronche, alors le jeune homme se rend à son véhicule.




17h 25. A proximité de Gotham. Manoir Meyers.



Alex pénètre à l’intérieur de la résidence entourée de balises du GCPD. Au cours de son passage, il remarque des fissures sur les murs du couloirs.


Une fois dans le salon, le jeune homme se dirige vers la grande table retournée contre la cheminée, en quête d’indices. Sur le parquet, il constate des traces de lutte et des traces de sang, appartenant sans doute à ses amis.

Un peu plus loin, près du canapé en cuir profondément entaillé, il remarque une pochette verte et des document éparpillés sur le sol.



Alex Mason : « S’en rapproche ». * C’est la pochette de Kathy ? *. « Fouille les documents à terre ».* Et des documents de la Wayne Enterprise ? *.



Alors qu’il ramassait le tas de document pour les ranger dans la pochette, une enveloppe en tombe. Le jeune homme la saisit alors et la retourne, avant d’y lire : Pour le Batman, inscrit en rouge sur la couverture.

Alex s’empresse de l’ouvrir et y découvre une carte postale.



Alex Mason : « Lit la carte ». * En souvenir du bon temps… Qu’est-ce que ça signifie ? *



À l’intérieur, il y trouve une carte de jeu emballée dans du plastique. Lorsqu’il la retourne, il constate que c’est une des cartes signature du Joker sur laquelle est dessiné au feutre, le mystérieux pentagramme accompagné de son croissant de lune, avec l’inscription : Accomplis ton destin !


Alex Mason : « Serre les poings ». * Je me serai trompé depuis le début ? Il ne vise pas ceux qui ont un lien avec la mort de mes parents…c’est moi qu’il veux…* Très bien, il est temps de mettre fin à cette histoire !




Début de Flash-back : 2 ans avant les événements actuels.



Installé devant le Bat-ordinateur, Alex consulte les fichiers confidentiels du GCPD.



Alex Mason : Voilà, j’y suis presque. « Pianote sur le clavier ».


Alfred : « Le rejoint ». Que recherchez vous monsieur ?


Alex Mason : La liste complète des criminels de Gotham, leurs identités et leurs actions.


Alfred : Et vous les avez trouvés ?


Alex Mason : Les données du GCPD sont une mine d’or à ce niveau là, j’ai déjà établi une liste personnelle. Regardez. « Sélectionne un fichier ». Oswald Cobblepot, dit Le Pingouin, taille 1m47, poids 88kg, parrain du crime organisé à Gotham, connu pour ses nombreux trafic d’armes et tentatives d’assassinat sur personnalité public.


Alfred : Intéressant.


Alex Mason : J’ai bientôt fini, il ne me reste que le dernier à trouver mais je galère énormément. Aucune information sur son identité hormis qu’il se fait appeler le Joker.


Alfred : Ah oui, il a donné beaucoup de fil à retordre à maître Bruce par le passé.


Alex Mason : Peut être, mais avec cette fiche de renseignement, j’en apprendrai plus et je pourrai le vaincre. « Cherche le dossier ». Ah voilà, le Joker, connu pour ses multiples évasions de l’asile d’Arkham, assassinat de politiciens et policiers, massacres de masses, meurtre d’un présentateur télé en direct et… « S’arrête brusquement de lire ».


Alfred : Hum, qui y a-t-il maître Mason ?


Alex Mason : « Fixe son écran ». Vous m’avez menti, n’est ce pas Alfred ?


Alfred : De quoi parlez-vous ?


Alex Mason : Alfred…dites moi la vérité…qui est l’assassin de mes parents ?


Alfred : Je vous l’ai déjà dit, c’était un criminel connu des services de police qui a très vite été arrêté.


Alex Mason : C’est lui, n’est ce pas ? C’est le Joker ?


Alfred : Reposez vous maître Mason, vous travaillez trop ces temps-ci.


Alex Mason : Répondez Alfred !


Alfred : « Soupir ». Oui monsieur, c’est bien lui…



Furieux, le jeune homme se lève et se dirige vers les escaliers de sortie, alors que le majordome tente de le retenir.



Alfred : Écoutez maître Mason, je comprends votre colère, mais nous l’avons fait pour vous protéger. Croyez-moi, je comptais un jour vous en parler mais j’attendais le bon moment.


Alex Mason : « S’arrête de marcher et se retourne ». Le bon moment ? Vraiment ? Et quand est-ce que ce serait le bon moment au juste ?


Alfred : Une fois que vous auriez appris à maîtriser votre colère et que vous cessiez de vous jeter tête la première dans les problèmes.


Alex Mason : Écoutez moi bien Alfred ! « S’approche du majordome ». J’ai fait le serment de venger mes parents et rien ni personne ne m’en empêchera. Je vous ai fais confiance et vous m’avez tous trahi ! Alors, gardez vos petites leçons pour un autre, moi j’en ai ma claque de vos messes basses. « S’en va ».



Fin du Flash-back : Retour au événements actuels.




20 h 02. A proximité de Gotham. Manoir Wayne.



Isolé dans sa chambre depuis son retour au manoir Wayne, Alex analyse les indices retrouvés sur les scènes des crimes précédents.


Un peu plus tard, dans la soirée, Alfred s’inquiète de son état et se rend à l’étage, afin de dialoguer.


Malgré qu’il toque avec insistance, il n’obtient aucune réponse. Le majordome se résigne alors et redescend au salon.


Quant à Alex, il fixe le pendentif que Caitlin lui avait offert une semaine auparavant. Ce cadeau, sensé le protéger de tout mal, lui semble inefficace à présent. Cependant, il décide de le garder pour sa valeur sentimentale. Un peu plus tard, la soif le force à descendre dans la cuisine. En passant devant le salon, il se fait interpeller par Alfred.



Alfred : Monsieur, je m’inquiète énormément pour vous, vous ne m’avez pas adressé un seul mot de la soirée et vous n’êtes même pas descendu pour souper.



Le jeune homme poursuit son chemin sans prêter attention au majordome.



Alfred : J’ai reçu nouvelles de l’hôpital, des demain vous pourrez rendre visite à votre ami.



Le sujet capte son attention et il se tourne vers Alfred.



Alex Mason : Et Kathy ?


Alfred : Hélas, l’état de Miss Kane est incertain…


Alex Mason : Tss….comment va Hans ?


Alfred : Mister Meyers a repris connaissance dans la soirée et il se porterait mieux semble-t-il.


Alex Mason : Quel est son numéro de chambre ?


Alfred : L’hôpital ne me l’as pas mentionné mais j’ai obtenu l’information de Mister Richtofen. Il se situe dans la chambre 1408, au 2ème étage du bâtiment A.


Alex Mason : D'accord… « Se sert un verre d’eau ».


Alfred : Je comprend votre réaction Monsieur mais je vous en prie, cessez de vous torturer l’esprit. Ce qui est arrivé est horrible et inexplicable mais ce n’est pas une raison pour vous autodétruire moralement et physiquement.


Alex Mason : « Boit et repose le verre ». Il y a une raison à tout cela…Au début, je croyais que le tueur au pentagramme avait pour objectif de tuer tout ceux en lien avec la mort de mes parents…En s’en prenant à Hans et Kathy, j’ai réalisé son vrai but…


Alfred : Et quel est-il ?


Alex Mason : Moi ! Mais ce qu’il faut savoir, c’est s’il en a après Alex Mason ou Batboy. « S’en va ».


Alfred : Eh, où allez vous ?


Alex Mason : Alfred, préparez la salle spéciale d’entraînement, j’ai une affaire à régler. « Dit-il en s’éloignant ».


Alfred : Et votre promesse à Miss Snow ?


Alex Mason : « Répond au loin ». Celle faite à mes parents est prioritaire.




21h21. Bat-cave. Manoir Wayne.



Alex entre dans une immense salle équipée d’haltères , de poids et de sacs de frappe.


À l’intérieur, il enfile un débardeur noir et un pantalon gris de karaté soutenu par une ceinture noire.


Lorsque les lumières de la pièce s’éteignent, des LED rouges prennent le relais et le jeune homme débute son entraînement. À chaque charge soulevée, il se remémore les éléments les plus importants de sa vie.

Et chaque coup qu’il inflige au sac de frappe symbolise sa haine et sa volonté.


Après une heure d’entraînement intensif, les lumières se rallument et marquent le début de sa courte pause, avant de reprendre une seconde séance.


Durant ce temps de repos, il se rapproche d’une petite table décorée d’une nappe blanche sur la quelle est posée un cadre photo. Ce même cadre qui comporte une photo de lui plus jeune, entourée de ses deux parents, où tout le monde sourit et semble heureux.


Ce même cadre qu’il contemplait autrefois avec tristesse après chaque séance d’entraînement. Mais cette fois, il ne ressent rien quand il y pose les yeux.


Rien, hormis de la haine. Il se rappelle alors des moments les plus traumatisants qu’il avait vécu. La perte de ses parents, la disparition de Bruce, ses cauchemars et ses angoisses et pour couronner le tout, ses amis actuellement hospitalisés.


Dans sa tête, il revoit Hans et Kathy inconscients sur des brancards, leurs visages couverts d’hématomes et de sang, tout deux soumis à une intubation.



Alex Mason : Peu importe qui tu es où ce que tu me veux…. je te démolirais. Et même si je dois tomber, j’irai jusqu’au bout…parce que … « Serre son poing ». Je suis la Haine…Je suis les Ténèbres…Je suis la Vengeance…JE SUIS BATBOY ! 




Fin du Chapitre IX : Accepte ton destin.

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